Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Rochambeau

Members
  • Compteur de contenus

    5 946
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Messages posté(e)s par Rochambeau

  1. 500 millions d'euro, peuchère! Avec cette somme on pourrait enfin fournir un vrai équipement  à nos soldat

    Effectivement il serait tant de s'en aller de ce continent, qui commence a couté avec un résultats négatif. Cette politique utopique de "garant de la paix" ne flatte que les coeurs tendre . Le continent Africain commence a s'émanciper, on devra le laisser faire cette "transition" seul. Biensur, en  gardant quelque base pour nos opérations extérieur

    Alors il y a un moment où il faut cesser d'écouter les discours neuneu de l'ONU et agir.

    ONU? C'est quoi? Une nouvelle marque de chaussette?

  2. Voici les effecifs de l'armée de l'air:

    Bonjour,

    Une première esquisse, à commenter...

    Armée de l’Air

    1/ Zones aériennes en mai 40 (correspond avec les GA de l’AT)

    150000 hommes

    ZOAN (Zone d’Opération Aérienne Nord couvre le 1e GA)

    Groupes de chasse : 21, 23, 25

    Protection de Paris : 1 groupe

    Bombardement : 3 groupes

    Observation : 1 groupe

    ZOAE (2e GA)

    Groupes de chasse : 2

    3e division de bombardement

    ZAS (, 8e Armée et 45e CA)

    Groupe de chasse : 24e

    ZOAS (Alpes face à l’Italie)

    Groupes de chasse : 4

    Chasse de nuit : 1

    11e Division de bombardement

    2/ Quantités d’appareils pris en compte au 1e avril 1940

    Chasse :

    1063 Maurane Saulinier 406

    489 Bloch 151-152

    206 Curtiss P36 (importation USA)

    31 Caudron 714

    32 Dewoitine 520, 65 un mois plus tard

    290 Potez 630-631

    5 Arsenal VG (20 juin)

    Bombardement

    79 Bréguet 691, 19 en mai

    40 Glenn Martin (import USA), 69 en mai

    8 Douglas (import USA), 17 en mai

    150 Lioré 45, 42 en mai

    21 Amiot 351, 16 en mai

    3 Loiré Nieuport 41

    Reconnaissance

    61 Potez 637

    511 Potez 63

    31 Bloch 174

    3/ OdB en 1940

    Chasse

    Groupement de chasse 21

    GC 1/1 : Bloch 152

    GC 2/1 : Bloch 152

    GC 3/3 : Morane 406

    GC 2/10 : Bloch 152

    GC 3/10 : Bloch 151-152

    Groupement de chasse 22

    GC 1/2 : Morane 406

    GC 2/4 : Curtiss P36

    GC 2/5 : Curtiss P 36

    GC 2/6 : Morane 406

    GC 3/7 : Morane 406

    GC 1/8 : Bloch 152

    Groupement de chasse 23

    GC 2/2 : Morane 406

    GC 3/2 : Morane 406

    GC 1/5 : Curtiss P36

    GC 1/5 : Curtiss P36

    ECM 1/16 : 16 Potez 631

    Groupement de chasse 24

    GC 3/6 : Morane 406

    GC 2/7 : Morane 406

    Groupement de chasse 25

    GC 3/1 : Morane 406

    GC 2/8 : 8 Bloch 152

    Groupement de chasse de nuit

    Escadrille 1/3 : Potez 631

    Escadrille 2/13 : Potez 631

    Escadrille 3/13 : Potez 631

    Escadrille 4/13 : Potez 631

    Escadrille ECN : Potez 631

    Groupement de chasse du Sud

    GC 1/3 : Dewoitine 520

    GC 2/3 : Morane 406

    GC 1/6 : Morane 406

    GC 2/9 : Bloch 152

    GC 3/9 : Bloch 151-152

    Bombardement

    GB moyen 6

    GB 1/12 : Lioré 45

    GB 2/12 : Lioré 45

    GB moyen 7

    GB 1/23 : Bloch 210

    GB 2/23 : Lioré 45

    GB 1/11 : Lioré 45 et Bloch 210

    GB moyen 9

    GB 1/34 Amiot 143

    GB 2/34 Amiot 143

    GB moyen 10

    GB 1/38 : Amiot 143

    GB 2/38 : Amiot 143

    GB lourd 15

    GB 1/15 : Farman 222

    GB 2/15 : Farman 222

    GB d’Assaut 18

    GB 1/54 : Bréguet 693

    GB 2/54 : Bréguet 693

    GB 2/35 : Bréguet 693 et 691

    GB d’Assaut 19

    GB 1/51 : Potez 633 et Bréguet 691

    GB 2/51 : Potez 633 et Bréguet 691

    GB léger 1

    GB 162 : Glenn Martin

    GB 1/63 : Glenn Martin

    Reconnaissance

    1e Division aérienne

    GR 2/3 : Potez 637, Potez 63-11, Potez 174

    Force Aérienne 101

    GR 1/14 : Potez 63-11

    FA 102

    GR 2/22 : Potez 63-11

    FA 103

    GR 1/22 : Potez 63-11

    FA 104

    GR 1/36 : Potez 63-11

    FA 105

    GR 2/36 : Potez 63-11, Bloch 174

    FA 107

    GR 1/35 : Potez 63-11

    FA 108

    GR 1/55 : Potez 63-11

    6e Division aérienne

    GR 1/33 : Potez 63-11, Potez 637, Bloch 174

    3e Division aérienne

    GR 1/52 : Potez 63-11, Potez 637, Bloch 174

    FA des Alpes

    GR 2/55 : Potez 63-11, Potez 637, Bloch 131

    Groupes d’observation aérienne

    38 FA numérotées en 500 et suivants (avec des absents)

    Equipées de : Potez 63-11, Mureaux 115, Potez 39, Breguet 27

    Cordialement

    Eric Denis

    source:

    http://atf40.forumculture.net/1940-c1/AAF40-f15/Odb-au-3-septembre-1939-t308.htm

  3. Cette article parle plus de la déroute que de Gamelin:

    La honte d’une déroute

    Ce récit a été écrit en 1990 à l’occasion du 50ème anniversaire de mai 1940, qui avait donné lieu à nombre d’articles dans les journaux et magazines. L’un d’eux paru dans le Figaro sous la plume de Claude Simon, prix Nobel de littérature 1985, qui avait participé à la campagne des Ardennes, et intitulé "la déroute des Flandres" m’avait d’autant plus intéressé et ému que je commandais à l’époque une batterie hippomobile de 75 du 33ème RANA, régiment d’artillerie de la 4 ème division d’infanterie nord africaine appartenant à l’armée Corap. Fait prisonnier en Belgique près de Philippeville le 15 mai 1940, j’ai vécu les premiers moments de la déroute qui rejoint et dépasse même les plus cuisantes défaites subies par nos armées depuis Azincourt et Sedan .J’en ai éprouvé une grande honte. Pendant des années un voile pudique a été jeté sur les aspects les plus lamentables de la préparation de la guerre, de la conduite des opérations et de l’inconscience de nos chefs militaires et de nos gouvernements.

    L’incapacité de notre commandement dépasse tout ce que l’on peut imaginer. C’est essentiellement pour la dénoncer dans ce qui m’est apparu de plus saisissant que j’apporte ma contribution basée sur les expériences que j’ai vécues non seulement pendant la campagne de Belgique mais aussi pendant la "drôle de guerre" et pendant les années de paix qui l’ont précédée.

    Je suis sorti de l’Ecole Polytechnique en 1933. C’était en pleine crise économique. La seule issue pour moi, n’étant pas parmi les vingt premiers qui pouvaient prétendre à une "botte", était de rester dans l’armée, au moins provisoirement. Dans l’état de décomposition où était arrivé notre pays, on entendait communément dire qu’il y avait pléthore d’ingénieurs

    Certains anciens élèves des Arts et Métiers devaient cacher leur qualité d’ingénieur pour trouver un emploi de tourneur.

    J’ai passé ensuite deux années de 1933 à 1935, comme sous-lieutenant à1’Ecole d’Application d’Artillerie de Fontainebleau. Avec le recul du temps je me demande à quoi et comment on a pu nous occuper, mes camarades et moi, pendant ces deux ans. L’enseignement y était complètement désuet et inadapté : pas un mot sur les blindés et l’aviation ! On en était resté à la guerre de 1914-18. Un exemple : le rôle de l’artillerie était -disait-on alors- de protéger notre infanterie par un rideau de feu. On appelait cela dans la précédente guerre: "Appui direct". Mais un général venait d’apporter une "importante" innovation: dans le règlement d’artillerie il avait fait changer cette dénomination en "soutien immédiat": c’était la même chose ! Génial, n’est-ce-pas ?

    Pendant notre séjour à l’Ecole d’Artillerie nous avons visité un des gros ouvrages de la ligne Maginot : près de 3 000 hommes enterrés, avec, bien entendu, un esprit totalement défensif, ceci pour protéger à peine une quinzaine de kilomètres de front. Le reste de la frontière était une passoire. Il est vrai que l’Ardenne était réputée infranchissable depuis Jules César.

    En 1935, je suis affecté sur ma demande à un régiment doté d’un matériel motorisé relativement moderne : le 155 tracté. Je me souviens d’un jour où je traversais Bayeux pendant la foire avec mon colonel. Déjà, en 1938, la plupart des paysans normands amenaient leur bétail dans des camionnettes ou des remorques tractées. Le colonel, qui était un homme de bon sens, me dit: "Voyez-vous ! L’armée a fait vers 1930 un effort de mécanisation dont notre régiment a bénéficié. Mais cet effort a été stoppé sous l’influence du lobby des éleveurs de chevaux. Les paysans sont motorisés et le gros de notre pauvre artillerie en reste au temps des fourgons modèle 1873 et des fourragères modèle 1886 (Je ne certifie pas l’exactitude de ces millésimes, qui ne sont qu’approximatifs). Vulnérabilité, manque de mobilité, nos batteries hippomobiles sont tout juste bonnes pour défiler dans la revue du 14 juillet !".

    A la même époque, j’avais pris une initiative demeurée sans écho dans le reste de l’armée, celle d’entraîner mes hommes au tir contre les avions à l’aide d’un dispositif rudimentaire. J’avais tendu un fil avec une certaine pente entre deux bâtiments du quartier et je faisais déplacer une maquette d’avion sur ce fil. J’ai dû payer la maquette de mes propres deniers. Les Stukas auraient-ils pu nous attaquer impunément en piqué à quelques mètres de nos tètes si tous les fusils et mitrailleuses avaient été braqués contre eux ?

    Survient la déclaration de guerre. En septembre et octobre 1939 je suis en Lorraine et j’assiste à un spectacle tenant du feu d’artifice : nos aérostiers, haut dans le ciel, observent les positions allemandes de la Sarre. Deux Messerschmitt apparaissent et, en une minute, tous les ballons sont descendus en flammes. Par quelle aberration a-t-on conservé ces "saucisses" de l’autre guerre, inéluctablement vouées à une fin tragique ?

    Un peu plus tard, mon lieutenant-colonel, devenu colonel, me fait appeler au 33ème R.A.N.A., à la tête duquel il vient d’être nommé. C’était bien contre mon gré, car il s’agissait d’un régiment hippomobile, donc complètement inadapté à la guerre moderne. Que faisons-nous pendant les mois de la "drôle de guerre" passés à Trélon, à proximité de la frontière belge ? Rien ou presque rien. Nous creusons des tranchées avec des moyens rudimentaires et nous n’avons pas même le droit de réquisitionner chez les marchands de matériaux des drains de poterie tels que ceux qui sont couramment utilisés par les paysans pour assainir leurs prairies dans cette terre argileuse de Thiérache. Résultat : à la première pluie, toutes les tranchées sont envahies par l’eau et s’effondrent. Toutes sauf les miennes, et je n’en tire aucune vanité car, instruit par une expérience malheureuse dans mon précédent régiment en Lorraine, j’avais réussi à me procurer clandestinement le matériel nécessaire. On avait négligé de nous enseigner de tels détails pratiques.

    Ma batterie est dotée d’une mitrailleuse Saint-Etienne, modèle 1907, alors que les parcs regorgent des armes plus modernes dont est pourvue l’infanterie. J’ai demandé de l’essayer. Autorisation refusée. Sans doute ne faut-il pas gaspiller les munitions. Nous ne faisons pas non plus d’exercice de tir réel au canon. Aucune instruction n’est prévue en ce qui concerne la défense antiaérienne. En revanche, on nous gratifie d’une manoeuvre antichar. Douze canons de 75 sont braqués sur le point qui nous a été désigné, où doit déboucher l’unique et antique char prévu au programme. Celui-ci est (fictivement) pulvérisé et l’arbitre arrête la manoeuvre. L’arme blindée est ridiculisée.

    Survient l’offensive allemande du 10 mai 1940. Notre 4° D.I.N.A. est en réserve de l’armée CORAP. Nous montons vers le front en plusieurs étapes. Dans la nuit du 13 au 14 mai je suis l’itinéraire prévu mais d’autres s’égarent, ce qui me vaut de me retrouver en tête. Le jour est arrivé. Un petit avion allemand d’observation (Fiseler-Storch si j’ai bonne mémoire) survole la colonne, d’abord très haut, puis n’étant pas pris à partie, s’enhardit jusqu’à descendre à très basse altitude. Mon général de division lui-même, qui disposait d’armes lourdes, avait-il des doutes sur la nationalité de cet appareil, pourtant signalée par les croix qu’il portait sur ses ailes et sur son fuselage? Invraisemblable ? Mais alors comment expliquer qu’aucun coup de feu n’ait été tiré contre ce mouchard ?

    En ce qui me concerne, grâce à l’erreur d’itinéraire signalée ci-dessus, j’étais déjà arrivé avec ma batterie dans le bois où je devais stationner. J’étais donc relativement à l’abri. Appelée par radio par le Fiseler-Storch, une escadrille de Stukas survient. Les troupes ignorent tout de ces engins qui plongent en piqué avec un bruit de sirène terrifiant en mitraillant et bombardant. Personne ne leur en a jamais parlé. C’est une surprise totale. Le carnage, dans la partie de la colonne restée à découvert, aurait pu être encore plus tragique si les avions allemands avaient pris la route en enfilade. Au lieu de cela ils piquent perpendiculairement à celle-ci, ce qui leur retire beaucoup d’efficacité. Ils ont surestimé la défense française et craignent, bien à tort, d’être des cibles trop faciles. Un peu plus tard ce sont plusieurs escadrilles, probablement une quarantaine d’avions, qui attaquent. Heureusement, ma position sous un couvert protège ma batterie.

    Avec ma mitrailleuse modèle 1907 montée sur une fourragère que j’ai fait placer dans une petite clairière, je fais feu chaque fois qu’un Stuka apparaît entre les cimes des arbres. Mais mon arme ne peut tirer sans s’enrayer que deux ou trois coups de suite, parfois un seul. Je me vois encore ouvrant une plaque située du côté gauche, retirant la cartouche dont la balle s’est dessertie et éliminant la poudre qui s’est répandue. A un moment donné, je vois un Stuka qui, faisant une ressource après un piqué, me présente son arrière à une centaine de mètres. C’est la situation idéale pour "faire un carton". Par chance, je peux tirer trois coups de suite et je vois l’appareil faire un soubresaut. J’ai touché l’avion et probablement son pilote, mais je ne saurai jamais si je l’ai abattu car il a disparu derrière la cime des arbres. Les munitions de ma mitrailleuse qui, si je m’en souviens, étaient les mêmes que celles des mitrailleuse Hotchkiss de l’infanterie, n’avaient pas un calibrage assez précis pour cette arme délicate, que je n’avais pas été autorisé à essayer. D’où les incidents de tir. Avec une bonne mitrailleuse, placé comme je l’étais, j’aurais pu faire mouche plusieurs fois, beaucoup plus facilement qu’au tir aux pigeons.

    Pendant ce temps, les bombardiers Junkers, lourdauds et tellement lents qu’on les croirait presqu’immobiles, se succèdent dans le ciel en direction du nord de la France, cibles faciles pour des chasseurs. Mais pas un seul appareil français n’apparaît dans le ciel. Le moral des troupes est au plus bas : "Nous sommes trahis ! On nous a menti ! Où sont nos avions ?"

    Au début de l’après-midi du 14 mai le commandant de mon groupe reçoit l’ordre d’aller avec ses officiers reconnaître une position près de Flavion, à une quinzaine de kilomètres de Dinant. L’état-major lui a remis un schéma du type de la guerre 1914-18 : des "haricots" dessinés sur la carte encadrent les avant-postes, la position de résistance, la position d’artillerie. Sur la route, nous voyons des hommes qui fuient vers l’arrière, certains à cheval. C’est la déroute. Les Stukas attaquent cette fois dans l’enfilade de la route. La camionnette dans laquelle nous sommes entassés échappe de justesse à un tir. Sur le terrain à reconnaître, pas de bataillon: c’est le vide. Les Allemands ont déjà franchi la Meuse. Surviennent des blindés ennemis. Nous n’avons pas d’armes, sauf des pistolets. Il ne nous reste plus qu’à nous replier pour leur échapper, ce que nous réussissons de justesse.

    A notre retour nous apprenons que le commandement a décidé un repli général sur les positions que nous occupions dans le nord de la France avant l’offensive allemande du 10 mai. Toutefois, ma batterie est désignée pour rester en arrière-garde au nord de Philippeville, à l’appui d’un bataillon nord-africain. Nous avions dans nos caissons quelques obus perforants et la logique de la guerre de mouvement aurait voulu que mes canons soient placés en bordure de la route sur l’axe Dinant-Philippeville où nous aurions pu infliger des pertes aux colonnes de la Wehrmarcht. Pas du tout ! Le "haricot" qui m’est assigné est à plusieurs centaines de mètres de cette route.

    Le lendemain 15 mai matin, ma batterie occupe sa position. Soudain, j’aperçois un détachement de blindés se déplaçant en direction de Philippeville. Seules les tourelles sont visibles au-dessus des haies qui bordent la route. Amis se repliant ou ennemis progressant ? Dans l’incertitude, je décide de ne pas tirer. Et j’ai bien fait. J’ai appris par la suite que c’était la première hypothèse qui était la bonne et qu’un commandant de batterie de mon régiment avait tiré sur un char qu’il croyait allemand. Il a connu sa méprise lorsqu’il a vu en sortir un officier français grièvement blessé. Ni mon camarade, ni moi n’étions en possession des carnets de silhouettes des blindés des deux camps!

    J’ai réussi le matin du 15 mai à prendre contact avec le chef de bataillon que je devais appuyer. Son unité était réduite à une demi-compagnie et, placé comme moi hors des axes de progression des blindés ennemis, il envisageait de se replier sur une autre position. Au fur et à mesure que le temps passait, les renseignements dont nous disposions et le bruit des combats montraient que les avant-gardes ennemies étaient parvenues loin derrière nous.

    Dans ces conditions, j’ai décidé de replier ma batterie vers le gros de mon régiment. Parti en reconnaissance avec un petit détachement, j’ai été pris à partie par un side-car armé d’une mitrailleuse, aussitôt rejoint par la colonne de véhicules blindés qu’il précédait en éclaireur.

    C’était le vendredi 15 mai 1940 en fin d’après-midi, début de ma captivité.

    Artilleur, je n’avais pas tiré un seul coup de canon. En guise de consolation, il restait dans ma mémoire l’image de cet avion ennemi que j’avais touché, et peut-être abattu, avec une obsolète mitrailleuse d’infanterie.

    Pierre CARTRON

    _________________

    Kalimèra

    Mon passé m'appartient

    Source:

    http://batailles-1939-1940.historyboard.net/LA-DROLE-DE-GUERRE-c1/L-armee-francaise-f2/La-honte-d-une-deroute-t1271.htm

  4. Franchement qu'est qu'on a foutre de savoir que notre président soit juif, arabe, extraterreste, transexuel... tant qu'il a les conpètences pour faire son travail "correctement".

    Et puis, les arguments de Frêche est autant valeur qu'un "pet en plein tempête"! Comme si le descendant de negrier que je suis, attaquerai l'Afrique pour ré-ouvrir le marché d'esclave, RIDICULE!!! Comme dit Brassens: "Quand t-on est con, on est con"

  5. "Vous entendez, Messieurs, ce que raconte Koch, dit aussitot le Führer. C'est bien une nouvelle preuve de la thèse que j'ai toujours soutenue, à savoirque les français sont, aprés nous, les meilleurs soldats d'Europe. La France sera toujours en situation, même avec son taux de natalité actuel, de mettre sur pied une centaine de divisions. Il faudra absolument, aprés cette guerre, nouer une coalition capable de contenir militairement un pays capable d'accomplir des prouesses sur le plan militaire qui étonnent le monde comme à Bir-Hakeim"

    Propos cités par Lutz Koch, Rommel, Plon, 1950

    Tout le monde est capable de dire des bêtises, encore plus quand ce cette imbécile s'appelle Hitler.

  6. oui je suis tout à fait d'accord avec toi.

    Mais souvien toi que ce n'est pas moi qui ait prononcé cette phrase,c'est une citation d'Hitler.

    Je l'avait vu sur un forum,c'est vrai qu'il n'y avait pas le reste du discours.Je vai essayer de la traduire et la mettre ici.

    Hitler disait un tas chose "étrange" notament  "les français sont les meilleurs guerriers du monde aprés les allemands bien sur".

  7. Source : Volontaires français sous l'uniforme allemand, de Pierre Giolitto, éditions tempus 2007 (Perrin 1999). Chapitre 8, L'éphémère phalange africaine, p 283 à 323.

    PELLEGRIN R. – La phalange africaine, la LV.F. en Tunisie – Paris, 1973, 217p

    Les passages entre-parenthèses et précédés par un *, sont mes réflexions personnelles. Les liens ont été ajoutés par moi-même pour illustrer l'article. J'ai découpé l'article en paragraphe pour faciliter sa lecture.

    1) Génèse de la Phalange africaine.

    Lors de l'opération Torch, qui voit les alliés débarquer en Afrique du Nord, si le Maroc et l'Algérie cèdent rapidement, la Tunisie, sous le commandement de l'amiral Esteva, un inconditionnel du Maréchal, va résister.

    Laval, dès le 20 novembre 42, va cautionner, dans un discours radiodiffusé, le projet de création d'une "Phalange africaine", destinée à défendre la Tunisie, future cible des alliés.

    Les volontaires seraient rassemblés au camp de Rivesaltes, sous le commandement du colonel Puaud.

    http://www.1939-45.org/bios/puaud.htm

    Ce projet mirifique, http://Laval s'empresse de le communiquer aux allemands. Le 12 janvier 1943, il écrit au maréchal von Runstedt, commandant en chef du front de l'Ouest :

    "Il ne s'agit pas seulement de participer à la défense du territoire et d'alléger ainsi la tâche qui incombe, en France, aux troupes germano-italiennes. Il convient également d'assurer la sauvegarde de l'Empire. (...) Elle pourrait comprendre deux brigades d'environ 7 000 hommes chacune et une demi-brigade de 3 000 à 4 000 indigènes nord-africains. Cette formation française de 18 000 hommes constituerait initialement la participation française à la reconquête de l'Afrique du Nord." (*Laval avance des chiffres un peu fantaisistes, je ne pense pas que l'auvergnat soit dupe sur le futur "échec" au niveau du recrutement de cette Phalange.)

    Malgré tous ces beaux discours, aucun texte législatif ni réglementaire ne vient formaliser la création de cette nouvelle unité. (*Pétain n'a jamais vraiment cautionné ce genre d'unités, il était contre une co-belligérance officielle ! Ce fut d'ailleurs le caus, aussi, pour la LVF. Les allemands allaient dans ce sens, pour éviter la renaissance de l'armée française.).

    Il est prévu que les volontaires soient rassemblés à Guéret, sous le commandement du colonel Puaud.

    La campagne de recrutement s'avérant un échec monumental, l'OKW intervient en arguant des difficultés de transport pour rejeter l'envoi d'un corps expéditionnaire français en Tunisie (*Toujours la méfiance des allemands envers la reconstitution d'une unité militaire française.). Tout au plus accepte-t-il qu'une troupe de volontaires soit levée dans le pays. Les allemands se déclarent favorable à l'envoi d'une mission militaire française, chargée d'aller recruter et organiser, sur place, une phalange de volontaires tunisiens.

    Le colonel Puaud confie au commandant Cristofini, aussitôt nommé lieutenant-colonel, la responsabilité de la Mission militaire mise en place par le secrétaire d'Etat à la Guerre, après avoir été autorisée par les allemands.

    Pour Henry Charbonneau ( sur Charbonneau voir le lien de Wiki

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Charbonneau )

    , également membre de la Mission, Cristofini est "un Corse peu subtil et un rien illuminé". Travaillé, en outre par un très fort "complexe Napoléonien". Dès son arrivée à Tunis, Cristofini prend en effet soin de se procurer du papier à en-tête : "Forces Européennes, Phalange Africaine."

    Le commandant Curnier, ancien SOL de Nice, est l'adjoint du Corse. Fait partie aussi de la Mission le lieutenant-colonel Sarton du Jonchay.

    Charbonneau assure que Sarton de Jonchay est un "personnage extraordinaire", et La Gerbe (*Fameux journal collaborationniste français fondé par l'écrivain pro-nazi Alphonse de Châteaubriant) rappelle qu'il "appartient à la génération des grands bledards". Petit-fils d'un "saint-guerrier, en cours de cannonisation", le général Gaston de Sonis, qui a combattu au Maroc et en Algérie, avant d'être placé par Gambetta, en novembre 1870, à la tête du 17e corps d'armée.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_de_Sonis

    Lors de la déclaration de guerre en 1914, du Jonchay n'a que quinze ans. Déguisé en arabe, il parvient à se faire engager et part sur le front.

    Partie de Vichy le 27 décembre 1942, la Mission, après une escale à Rome. Sa tâche sera de recruter des volontaires pour combattre les ennemis de la France et de l'Axe.

    2) La Mission militaire en Tunisie.

    Les collaborationnistes sont particulièrement actifs en Tunisie. Leur chef est un certain Georges Guilbaud, ancien communiste ayant quitté le parti en 1938, après avoir participé au ravitaillement en armes des républicains espagnols. Membre du PPF depuis 1941, il sera considéré en Tunisie comme le "personnage type des jeunes français de la Révolution Nationale." (*Toujours ces vases communicants entre l'extrême-gauche et l'extrême-droite ! Le Bureau du PPF était composé, à un moment, d'une majorité d'anciens communistes, dont le secrétaire général Victor Barthélémy, futur fondateur du FN avec Le Pen, et par un ancien secrétaire général du PC, Henri Barbé !!)

    Lorsqu'il arrive en Tunisie, Guilbaud crée, le 5 janvier 1943, une sorte de Comité de salut public, dénommé Comité d'Unité d'Action Révolutionnaire (CUAR). Ce mouvement dont il assure la présidence, comprend les chefs des "grandes organisations nationales françaises", soit Jean Serdane, chef du PPF, (*Le PPF était extrêmement actif en Afrique du Nord. C'était une des fédérations les plus importantes du mouvement.) Jean Saint-Martin chef de la Légion des combattants, Pierre Lacomme, chef du SOL. Au total, le CUAR rassemblera un millier de militants décidés, essentiellement issus du PPF.

    Ce Comité va surtout conseiller le gouvernement du Protectorat et Guilbaud, ne va pas tarder à par-dessus la tête du maréchaliste amiral Esteva pour diriger la Tunisie (* L'un est un collaborationniste issu de la mouvance des partis fascisants, l'autre est un maréchaliste qui s'inscrit dans une collaboration d'Etat. La distinction des deux types de collaboration est consacré par l'historien communiste Yves Durand dans La France dans la seconde guerre mondiale, Armand Collin, 2001).

    D'ailleurs les relations vont vite être tendues entre les deux hommes !

    Malgré tout, la Mission militaire française, appuyée par le CUAR, essaie de mener à bien ses deux missions :

    - ramener dans l'orbite vichyste, les militaires qui avec le général Barré se sont ralliés à la cause alliée.

    - recruter des volontaires pour la Phalange africaine.

    Les appels de l'amiral Esteva en février 43 vers les militaires français pour revenir dans le bercail vichyste vont faire chou blanc. L'échec est patent ! Robert Aron assure que Cristofini s'en est même allé ramasser dans les rues de Tunis "150 va-nu-pieds, syphilitiques et avariés de toute espèce, qu'il a attirés en leur offrant un bon repas et de l'argent" ! La moitié des recrues, ajoute-t-il, est composée d'indigènes ou d'aventuriers peu sûrs, qui prendront le large dès la première occasion.

    Le nombre de volontaires engagé dans la "Légion Impériale" est difficile à déterminer. Charbonneau parle de 400 ou 450 hommes, Robert Aron parlera de 300 hommes. Lors du procès de l'amiral Esteva, le nombre de 120 sera évoqué.

    La Phalange africaine ne sera jamais, pour Pascal Ory, qu'une "compagnie croupion", réplique peu flatteuse de la LVF.

    3) La Französische Freiwilligen Legion.

    La Phalange française est intégrée, sous le nom de Frankonia, à la 754e division de panzers grenadiers, placée sous les ordres du général-major Weber, qui tient une partie du front de Medjez el Bab. Elle comprend 5 sections, 3 de fusiliers, une section lourde, avec 3 mitrailleuses Hotchkiss, deux mortiers de 60, trois canons antichars de 17 et une section d'approvisionnement.

    Cristofini ayant été blessé lors d'un exercice antichars, le 23 janvier 43, le commandant Curnier le remplace à la tête de la Mission. Quant à la Phalange, elle sera placée sous les ordres d'un vieux de la vieille de 14-18, le capitaine de réserve André Dupuis. Les volontaires de la Phalange sont rassemblés à la caserne de Forgemol, à Tunis, ils porteront l'uniforme des fantassins français. A la veille de leur montée en ligne, les phalangistes sont dotés d'une capote allemande, de brodequins allemands et du casque d'acier de l'armée allemande, plus résistance que la modeste bouquignotte française. En contrepartie de cette concession, les volontaires portent une cocarde tricolore sur le casque et sur la poitrine, un écusson de tissu bleu noir sur lequel figure une francisque "à double tranchant de métal doré".

    Le 2 février 43, la compagnie quitte Tunis pour le camp d'entraînement de Cedria Plage.

    4) La Phalange monte en ligne.

    Le 18 mars, les phalangistes prêtent serment à Hitler, et le 10 avril, la Phalange montera enfin en ligne. Sa mission est de relever une unité allemande établie le long d'un front de quelque 1800 mètres, au nord de Medjez el Bab.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Medjez_el-Bab

    Le premier affrontement avec les troupes britanniques se déroule dans la nuit du 16 au 17 avril. Une section de reconnaissance commandée par le sergent-chef Lhorens, est attaquée par une patrouille anglaise composée d'Hindous et de Néo-zélandais. Les français parviennent à mettre l'ennemi en fuite, après avoir fait des prisonniers et récupéré du matériel. Ce mini-exploit des phalangistes est monté en épingle par les allemand. Le général Weber le cite dans son ordre du jour du 19 avril.

    Une semaine plus tard, les choses sérieuses commencent. Les alliés après un sévère pilonnage d'artillerie passe à l'offensive. Les phalangistes, assurent le commandant Curnier, sont 300 face à 110 chars ennemis. La bataille se termine par un "sanglant corps à corps", et en une heure, la Phalange perd plus de 100 morts ou disparus. Le front fait un bond en arrière d'une dizaine de kilomètres. En tant qu'unité combattante, la Phalange a vécu.

    Début mai, Dupuis regroupe les phalangistes à la caserne Faidherbe où ils sont démobilisés. La "Frankonia" est dissoute.

    5) Instrumentalisation de la Phalange et destin des acteurs.

    De retour en France, les rescapés de la peu glorieuse opération tunisienne sont fêtés, décorés, reçus comme des héros. Mais avant d'attribuer à la glorieuse Phalange les médailles qu'elle mérite, encore convient-il de lui donner une existence légale, ce qui paradoxalement, n'avait pas encore été fait. Le 5 mai 1943, la "Première Phalange Africaine" est officiellement reconnue et rattachée à la LVF. (...) Une loi parue au Journal officiel du 20 mai 1943 assimile les phalangistes, avec tous les avantages y afférents, aux volontiares de leur glorieuse aînée. (*Lorsque l'unité n'existe plus, les autorités allemandes et vichystes peuvent accepter qu'elle soit reconnue puisqu'elle ne représente plus une menace ! Il faut savoir aussi, que Laval craignait ces unités comme la LVF ou la Phalange, unités instrumentalisées par le PPF, en qui il voit un potentiel concurrent très dangereux pour sa place !)

    Le 18 mai 43, le Petit Parisien

    (http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_Parisien)

    annonce que "7 français sont condamnés à mort par Giraud". Par contumace, car ils ont su prendre le large. Parmi ces condamnés, Guilbaud devait émigrer en Amérique du Sud.

    Sarton du Jonchay devait se réfugier en Argentine, puis en Espagne, avant d'être grâcié.

    Le commandant Curnier devait être arrêté par les Allemands et incarcéré à Nice où, le 8 mai 1945, il se suicidera dans sa cellule.

    Cristofini ayant regagné l'ïle Rousse dont il était originaire, fut arrêté lors du débarquement en Corse. Transféré à Alger, jugé par un tribunal militaire et condamné à mort, il sera exécuté au Polygone d'Hussein Dey, le 3 mai 1944, sur une civière, après une défenestration qui ne l'avait pas tué ! L'éxécution de Cristofini fit un scandale dans la mouvance collaborationniste. Le Maréchal lui-même monte au créneau faisant remarquer que les combattants de Tunisie "n'ont fait qu'obéir aux ordres de leur chef."

    L'amiral Derrien accusé d'avoir livré le port de Bizerte aux allemands, est traduit devant le tribunal militaire d'Alger du 9 au 12 mai 1944. L'amiral se défend en arguant qu'il n'a fait qu'éxécuter les ordres de Vichy. La peine de mort sera évitée pour sauver des résistants des Glières, dont le sort était soumis à la sentence contre Derrien. Aussi, le "félon" bénéficiant des circonstances atténuantes, s'en sortit avec la réclusion criminelle à perpétuité. Il devait décéder à la centrale de Lambèse, située sur les hauts plateaux constantinois.

    Le 12 mars 1945 s'ouvrira, devant la Haute Cour de justice à Paris, le procès de l'amiral Esteva. Reconnu coupable de trahison, au terme de l'article 75 du code pénal, parce qu'il a aidé la communauté juive de Tunisie, fait libérer des patriotes avant l'arrivée des troupes de l'Axe et facilité le départ de fonctionnaires compromis avec les Allemands, l'amiral sauvera sa tête, mais il sera condamné, le 15 mars, à la détention pérpétuelle. Libéré après 6 mois de prison, il décèdera quelques temps après.

    souce:

    http://www.passion-histoire.net/phpBB_Fr/viewtopic.php?t=13350

  8. Oula, dur le choix,

    Entre la domination des "mystérieux" celtes en Europe.

    Les "épopées" de l'Antiquité (Carthage, Rome, Grèce, Hans etc...).

    "L'obscure" Moyen age ( "bon plaisir", Le Japon qui s'emancipe culturellement, chevaliers etc...)

    L'époque moderne.

    Ou encore le second empire(qui met fin au romantisme), la première guerre mondiale, la seconde et la guerre froide.

    Puis il y a encore a découvrir,

    Je dirais que j'aime toutes ces périodes, mais j'ai malgrés tout un faible pour l'histoire militaire de la France.

  9. J'ai été trés surpris par cette découverte.

    Une unité française en Slovaquie

    La participation d'une unité française au soulèvement national slovaque de 1944-1945 est un évènement peu connu du second conflit mondial.

    L'origine de la création du contingent français en Slovaquie a résidé dans l'évasion des camps allemands situés les plus à l'Est, de prisonniers de guerre qui cherchant le plus court chemin pour rejoindre les Alliés, s'orientèrent vers les Balkans. Toutefois, ne pouvant y parvenir, ils durent chercher refuge en Europe centrale, notamment en Hongrie. C'est dans ce dernier pays que naquit, chez le Lieutenant de LANNURIEN et le Lieutenant de LA RONCIERE, l'idée de prendre contact avec les partisans, essentiellement tchécoslovaques et soviétiques, disséminés dans les Carpathes. Peu à peu, de petits groupes de soldats français se formèrent et rejoignirent la forêt des Tatras en Slovaquie. Fin août 1944, alors que l'insurrection slovaque est déclenchée, les Français, constitués en compagnie, sous les ordres de de LANNURIEN, participent à des affrontements meurtriers face à des unités blindées.

    Elément de choc, de la brigade STEFANIK à laquelle elle a été rattachée, la compagnie française connait de très lourdes pertes lors des premiers combats de Vrutky, de Strecno et de Priekopa. En septembre 1944, elle a la chance de recevoir l'apport de jeunes travailleurs du S.T.O. qui ont pu s'échapper d'une usine Messerschmitt, située en Slovaquie. L'arrivée de ces jeunes galvanise l'unité qui participe à nouveau à de très rudes combats à Handlova, Svaty-Kriez et Starnica, notamment. Ce n'est qu'au printemps 1945, que les survivants français firent leur jonction avec les unités soviétiques. Sur les 200 combattants de la compagnie LANNURIEN, 56 moururent au combat et 45 furent très gravement blessés. Le 9 décembre 1944, le Général de GAULLE citait l'unité à l'ordre de l'Armée.

    sources:

    http://www.gers.pref.gouv.fr/acvg/documents/39-45.htm

    http://www.freebelgians.net/pages/sujet.php?id=resistance&su=240

    Livres:

    http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/NEUF/product/kovarik-miroslaw/la-france-militaire-dans-le-soulevement-slovaque-de-1944,9782747567787.aspx

    http://www.armandtoupet.fr/livres/stefanik.html

  10. à Abbeville, on a tellement fait mieux que les anglais qu'après l'assaut raté de la DB anglaise, la 4iè DCR a donné l'assaut et a échoué !! puis la 2iè DCR a du attaquer à son tour quelques jours plus tard pour ne pas reprendre la ville non plus : 3 assauts alliés qui ont tous échoué les uns après les autres ........

    il faudra quand même définir ce qu'est un succés car abbeville est un échec tout comme stonne auparavant, les allemands ont payé le prix du sang certes mais ça n'en fait pas une victoire pour autant.   

    Mouin!!! On a même pas le droit de fantasmer sur une fausse victoire.

    Vous un méchant pas beau rabat-joie.  =D

    Je considère Abbeville comme une victoire contre ce foutu préjugé qui veut que l'armée française ne s'est pas battue. Et malgrés la merde dans laquelle elle était.

    Moi, c'est mon avis personnel.

  11. A noté que  l'attaque D'Abbeville n'a pas été exploitable car malheureussement pas tout nos char avait des radio et pas de un soutien aérien. Je crois même que le PC n'était pas au courant de la "percée" d'Abbeville. Et puis on avait pas n'importe qui comme adversaire.

    Il avait aussi le défaut principal des chars français c'était le manque d'autonomie (et une mauvaise logistique) , mauvaise utilisation, mais malgrés tout cette armée c'est battu jusqu'au bout!

  12. Merci pour ce sujet,

    C'est vrai qu'on a souvent négligé l'artillerie, surtout que  notre  pays  une certaine "tradition artillerie" qui ont fait leur preuve dans le second empire, la première guerre mondiale et même pendant la seconde guerre mondiale.

    Mode raleur français on

    Mais excusez moi Max, cette article ne sera pas mieux dans dans la section histoire?

    Mode raleur français off

  13. Malgrés mon fort(= trés fort) coté anti-anglais.

    Force est constaté de dire que l'Angleterre est sortie souvent vainqueur contre nous, même si on c'est mieux débrouiller qu'eux la plupart du temps( Inde, Canada etc...).

    Comme vous le dites Davout, espèrons que la situation entre nos deux pays s'améliore, tout en évitant cette formule "tout sucre, tout miel" d'amitié franco-états-unienne.

  14. Les relations franco-américaines peuvent se décrire en un mot : passionnées.

    En fait non, le pays avec lequel on a une relation ( trés, trés) passionnelle est L'Angleterre et le restera. A peu plus 600 ans de conflit, si cela n'est passionnelle! C'est quoi alors?

    Et comme je le disais le plan Marshall c'est pour que la France comme l'Allemagne ne passe pas dans le camp des russes ce qui a été a deux doigts d'arriver alors Arrêtez de fumer la moquette deux minutes!!!

    Au fait , la france n'a jamais été à 2 doigts de devenir un satellite de l'URSS.

    Jamais, au grand jamais De Gaulle aurait accepté de faire de la France un satellite de l'URSS, si déjà il a refusé d'être le vassal des Etats-Unis.

    Il y a eu des rapprochements entre De Gaulle et les soviètique, lors de la seconde guerre mondiale mais c'était la période ou Le Grand Charles et Sir Churchill étaient en "désaccord".

    Et voilà qu'on le envoie chier. Ils l'ont vraiment très mal pris.

    Ce n'est pas sur char états-unien ou il était écrit "aujourd'hui Bagdad, demain Paris"(cela ma fait trés mal) et cela sur des chaine de télé. Qu'ils ont mal pris notre non participation je m'en tape!!!! Qu'il viennent faire du tourisme en France, qu'ils achetent nos produits etc... mais qu'ils ne me parlent plus d'amitié franco-états-unienne.

  15. En français on dit Dien Bien Phu... 

    C'est vrai que cela a été une belle déculotté.

    Sinon, il y a bien la bataille de Vertières en 1803 qui met fin à la domination française en Haïti.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Verti%C3%A8res

    Il est vrai que pas mal de nos soldats, la majorité en fait, sont morts de fièvre jaune et paludisme (24000 morts, 8000 malades sur un effectif de 40000). L'ancien commandant du corps expéditionnaire, le général Leclerc a succombé également.

    J'imagine que durant la conquête du Canada, les indiens ont dû nous vaincre quelques fois...

    En Haïti,

    Il faut admettre que le chef de cette armée a déjà servi sous ordre du trés bon Toussaint Louverture. Et puis le fils Rochambeau était dans de sale drap dans ce conflit.

    Au Canada,

    Je ne crois pas qu'il a eu de réelle affrontement entre français et indien? Il y avait trop peu de français, du moins pas assez pour inquiété les amérindiens (pour les tribus amérindien alliés en tout cas) dans cette partie du monde.

×
×
  • Créer...