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FATac

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Messages posté(e)s par FATac

  1. On peut concilier différents points de vue et dénouer certaines interprétations si l'on considère :

    1. Que l'annexion russe de la Crimée n'est pas encore reconnue internationalement et qu'elle est donc un territoire ukrainien de jure.
    2. Que la base navale de Sébastopol (et quelques autres implantations militaires russes de grande ampleur), du fait de son bail de location, est, elle, un territoire russe de facto.

    Partant de là, si les opérations ukrainiennes sur la Crimée peuvent être observées avec une certaine prudence, les opérations sur Sébastopol, elles, entrainent une crispation qui pourrait tenter certains acteurs pour limiter leur ampleur.

    • Upvote (+1) 2
  2. il y a 13 minutes, fool a dit :

    Visiblement la Composante aérienne n'est pas aussi bloquée qu'on le voudrait et pèse lourdement sur cette phase du conflit. Zelensky depuis le début des combats ne reconnait les difficultés rencontrées qu'a demi-mots et je doute que cela soit uniquement destinés a faire pression sur les gouvernements fournisseurs pour accélérer le renforcement des capacités aériennes Ukrainiennes.

    Est-ce que la supériorité aérienne russe qui gênerait la contre-offensive ukrainienne ne serait pas essentiellement liée à la présence massive des drones Orlan, Lancet et autres nuisances du champ de bataille opérées à distance ?

  3. Allez. On va clore définitivement ce HS :

    Révélation
    Il y a 19 heures, bubzy a dit :

    ça tombe bien c'est un truc à chenille. :tongue:

    Il y a 18 heures, FATac a dit :

    Et sur quoi elles sont montées, tes chenilles, hein ?! :tongue:

    Il y a 18 heures, bubzy a dit :

    Et dire qu'il y a ici des milliers de posts sur des centaines de pages sur le débat roue VS chenille, et qu'il suffisait de répondre que les chenilles reposant sur des roues, le débat n'a pas lieu d'être...

    Il y a 4 heures, Patrick a dit :

    On appelle ça des galets.

    Il y a 3 heures, Robert a dit :

    ça tombe bien c'est un truc à chenille. :tongue:

    Pour être rigoureux :

    1. Tout véhicule chenillé comporte nécessairement un barbotin (deux, en fait).
    2. Quelle est la définition technique d'un barbotin ?
    3. Un barbotin est une roue dentée entraînant la chenille d'un véhicule.
    4. Donc tout véhicule à chenilles est un véhicule à roues

    Fermez le ban ! :happy:

    Mais non, ça ne permet pas de clore le débat roue vs chenilles qui devient un débat "roues nues" vs "chenilles". :wink:

     

    • Haha (+1) 3
  4. Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

    ça me rappelle en mars dernier cette mise au point de l'armée ou du MinArm à l'époque, disant qu'on ne formait pas de pilotes à Nancy mais simplement du personnel au sol ou bien sur des compétences de type search and rescue. Ben voyons...

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/la-formation-en-france-des-forces-aeriennes-ukrainiennes-sur-mirage-2000-a-demarre_AN-202303230110.html

    6 mois plus tard on officialise !

    https://www.opex360.com/2023/09/04/lukraine-dit-avoir-conclu-un-accord-tres-important-avec-la-france-pour-la-formation-de-ses-pilotes/

    Je tiens juste à rappeler que, si notre cursus de formation a basculé sur Pilatus à Cognac, on a encore des Alphajets avec du potentiel qui volent à Cazaux et qui pourraient, s'il y a des instructeurs disponibles, servir à la formation de pilotes Ukrainiens selon des normes OTAN. Je ne sais pas si les gadjets belges de AJeTS y sont encore, mais ils ont longtemps servi à la formation de futurs pilotes de F-16, donc pourquoi pas monter un cursus similaire - ce qui n'entamera pas le cursus de nos pilotes à nous, qui passent par Cognac et dont le volume d'heure de vol sur les pilatus sera ainsi préservé.

    L'article d'opex360 est plein de trous, peu d'information, et il y a plein de manière de remplir les lacunes. La formation Alphajet/Mirage voire Rafale est finalement loin d'être la solution la plus simple et la plus pertinente pour remplir les blancs.

  5. Le 02/09/2023 à 16:30, cicsers a dit :

    [...] toi l’infaillible [...]

    C'est parce que je sais pertinement que je ne suis pas infaillible que j'essaye toujours d'expliquer ma démarche, mon raisonnement, ou mes sources lorsque j'en ai qui sont publiables. :happy:

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  6. Je reprends la reprise en corrigeant mes conneries et avec mes excuses à @Patrick  pour les valeurs de distance erronées.

    Il y a 21 heures, FATac a dit :

    Ca sert à quoi que je mettes des liens sur Great Circle Mapper ? :biggrin: Merignac-Tanagra, c'est 1330 1155 nautiques.

    [...]

    Si l'on reprend :

    • Plein interne + 2 bidons supersoniques donnent, selon mon calcul (très) approximatif, 1440 nautiques de rayon d'action avec un vol de 3h30 environ, à régime économique de bout en bout - vraiment zéro folies et profil de vol léché au millipoil.
    • Mérignac-Tanagra, GCM (quand il n'est pas configuré en "statute mile") me donne 1330 1155 nautiques (http://www.gcmap.com/mapui?P=BOD-LGTG)
      • 110 285 nautiques de marge, c'est sensiblement grossièrement 15 40 minutes de réserve avant la panne sèche. C'est très correct !
      • C'est à peine 500 kg Ca fait dans les 1300 kg restant dans les soutes. Je ne sais pas si c'est acceptable ou si c'est risqué. A mes yeux de néophyte, amateur mais pas professionnel, ça me parait limite comme sécurité à l'issue d'un aussi long vol, avec des aléas, des imprévus, une route pas nécessairement directe, et sachant que mon calcul, s'il est relativement conservatif, n'est pas exact pour autant : il est basé sur l'interprétation de chiffres glissés par des pros au détour de la conversation. Un des bidons est nécessaire pour le vol, l'autre est nécessaire pour la marge.
      • Sur ces bases, moi, pour faire un Mérignac-Tanagra, je n'ai pas un poil de sec et je scrute les débitmètres en permanence en craignant une surconsommation. Tout doux sur les gaz ça parait envisageable ...
    • Istres-Tanagra, GCM bien configuré me donne 1036 900 nautiques (http://www.gcmap.com/mapui?P=LFMI-LGTG)
      • 404 540 nautiques de marge, c'est quasiment 1 h et 20 minutes de réserve
      • C'est presque 2 t plus de 2,5 t de kéro disponibles pour un déroutement, en cas de besoin, ou pour un vol plus dynamique
      • En gros, dans ce cas, les deux bidons de 1250 l servent à assurer cette réserve. Un seul pourrait suffire, mais je ne connais pas les minimums requis à l'arrivée. Ca pourrait se montrer juste. Autant assurer. Sans les bidons, ça laisse juste 500 kg de marge, c'est 15 minutes de vol éco, donc quand même tendu.

    Et pour le vent...

    Il y a 17 heures, FATac a dit :

    Bon, allez, en supposant le vent homogène, dans le nez. Sur les hypothèses de base, on peut considérer que le temps de trajet est augmenté de 0,25% par noeud de vent. Ou, en simplifiant d'une autre manière, la distance à parcourir est "augmentée", chaque heure, d'autant de nautiques que la vitesse du vent, en kts.

    Vu comme ça, sur un Mérignac-Tanagra, avec 30 kts de vent de face, l'appareil se pose aux vapeurs après 3h45 de vol, à la louche.

    Un Mérignac-Tanagra est "faisable" d'une traite jusqu'à 80 kts de vent dans le nez, en 4 h 10 de vol, sans marge restante à l'arrivée.

    C'est pas de l'ingénierie, pas basé sur des abaques exacts, hein !? C'est de l'approximation pour fixer les idées (et voir comment consommer les marges que ces foutus pilotes s'obstinent à conserver, sagouins !).

    Ca reste de l'approximation à la très grosse louche.

     

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  7. il y a une heure, faltenin1 a dit :

    Est-ce que ces calculs tiennent compte des vents ?

    Ben, l'idée derrière un calcul de coin de table, c'est de prendre des hypothèses réductrices, afin de simplifier le problème pour approximer un majorant ou un minorant de la solution. :wink:

    C'est pas pour rajouter des variables et de la complexité derrière, hein ?! :blink:

    Bon, allez, en supposant le vent homogène, dans le nez. Sur les hypothèses de base, on peut considérer que le temps de trajet est augmenté de 0,25% par noeud de vent. Ou, en simplifiant d'une autre manière, la distance à parcourir est "augmentée", chaque heure, d'autant de nautiques que la vitesse du vent, en kts.

    Vu comme ça, sur un Mérignac-Tanagra, avec 30 kts de vent de face, l'appareil se pose aux vapeurs après 3h45 de vol, à la louche.

    C'est pas de l'ingénierie, pas basé sur des abaques exacts, hein !? C'est de l'approximation pour fixer les idées (et voir comment consommer les marges que ces foutus pilotes s'obstinent à conserver, sagouins !).

  8. il y a 42 minutes, JulietBravo a dit :

    Rafale d'occasion. Parti d'Istres.

    Ça suffit à redonner de la marge vis-à-vis de l'autonomie ?

    Dans ce cas, oui.

    il y a 17 minutes, Patrick a dit :

    1440 nautiques? Soit 2666.8km?

    Il y a 890.39 miles nautiques entre Istres et Athènes, soit 1649km.

    Il y a 2339km entre Mérignac et Souda Bay en Crète, soit 1263 miles nautiques.

    Dans les deux cas ça passe, sauf à vouloir conserver 50% du fuel interne pour se dérouter en cas de besoin. Auquel cas seule la route Istres - Tanagra est compatible avec cette contrainte. Mais ça passe.

    Ca sert à quoi que je mettes des liens sur Great Circle Mapper ? :biggrin: Merignac-Tanagra, c'est 1330 nautiques.

    Souda Bay, c'est l'antre des F-16 (j'en sais quelque chose, j'en profite régulièrement :cool:), c'est donc hors-sujet pour la question de @Teenytoon.

    Si l'on reprend :

    • Plein interne + 2 bidons supersoniques donnent, selon mon calcul (très) approximatif, 1440 nautiques de rayon d'action avec un vol de 3h30 environ, à régime économique de bout en bout - vraiment zéro folies et profil de vol léché au millipoil.
    • Mérignac-Tanagra, GCM me donne 1330 nautiques (http://www.gcmap.com/mapui?P=BOD-LGTG)
      • 110 nautiques de marge, c'est sensiblement 15 minutes de réserve avant la panne sèche
      • C'est à peine 500 kg restant dans les soutes. Je ne sais pas si c'est acceptable ou si c'est risqué. A mes yeux de néophyte, amateur mais pas professionnel, ça me parait limite comme sécurité à l'issue d'un aussi long vol, avec des aléas, des imprévus, une route pas nécessairement directe, et sachant que mon calcul, s'il est relativement conservatif, n'est pas exact pour autant : il est basé sur l'interprétation de chiffres glissés par des pros au détour de la conversation.
      • Sur ces bases, moi, pour faire un Mérignac-Tanagra, je n'ai pas un poil de sec et je scrute les débitmètres en permanence en craignant une surconsommation. Tout doux sur les gaz...
    • Istres-Tanagra, GCM me donne 1036 nautiques (http://www.gcmap.com/mapui?P=LFMI-LGTG)
      • 404 nautiques de marge, c'est quasiment 1 h de réserve
      • C'est presque 2 t de kéro disponibles pour un déroutement, en cas de besoin, ou pour un vol plus dynamique
      • En gros, dans ce cas, les deux bidons de 1250 l servent à assurer cette réserve. Un seul pourrait suffire, mais je ne connais pas les minimums requis à l'arrivée. Ca pourrait se montrer juste. Autant assurer.
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  9. il y a 42 minutes, Ronfly a dit :

    Le Rafale est équipé de seulement 2 bidons 1250l me semble t'il donc certainement au moins un ravitaillement sur le trajet.

    C'est vrai que c'est juste de chez juste. Pas de marges...

    Un calcul de coin de table me donne grossièrement 1440 nautiques pour un plein interne et 2 bidons supersoniques, à régime éco.

    Trop tendu pour que ça passe. Il y a dû y avoir une étape en Italie. Sinon, le Rafale est parti de Mérignac ? Il n'y aurait pas une chance qu'il soit parti d'Istres après essai ?

    • Confus 1
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  10. il y a 46 minutes, gianks a dit :

    [...]

    Et aux yeux de l'électeur européen non français, la réticence française à partager la technologie (réelle ou présumée, peu importe, on parle du jugement d'un électeur) fait qu'une « collaboration » avec la France en ces termes créerait un une dépendance stratégique accrue, cette fois à l'égard de la France et non des États-Unis (ce sujet est toujours peu abordé ici, mais pour ceux qui sont hors de France, ce n'est pas un détail).

    [...]

    Correct? Erroné? Je m'en remets au jugement de ceux qui veulent y réfléchir. Ces me semble-t-elles, quelques-unes des conditions limites dans lesquelles la France doit évoluer dans ses relations avec ses voisins.

    En fait, tout dépend, du champ de vision que l'on adopte.

    Finalement, la position de la France, pour le point de vue de l'électeur européen (extérieur) que tu évoques ne serait elle pas similaire à la position (économique) du Piémont par rapport au point de vue de l'électeur de Campanie ou de Calabre au sein de l'unité italienne ?

    Il y a bien eu, à un moment, une position dominante, exprimée avec plus ou moins de morgue (l'idéal étant "moins") et mal perçue des autres qui en étaient pourtant dépendants (économiquement, notamment) ?

    Et pourtant, si le "dominant", celui qui risque de placer les autres en état de dépendance est bien sincère dans sa volonté de construction, d'unité, de rassemblement des acteurs, alors les forces peuvent s'additionner avec un effacement progressif de la dépendance au profit de la construction de quelque chose de plus grand et doté de l'autonomie stratégique/économique apportée par celui qui était en position de faire dépendre.

    Je ne sais pas si je suis clair - je reste un européen convaincu, déçu par les tendances au replis sur les états qui ralentissent la contruction d'une vraie puissance collective non dépendante d'outre-atlantique.

  11. il y a 18 minutes, Connorfra a dit :

    C'était une punchline du vendredi.  Mais je te rejoins sur ton analyse :wink:.

    Désolé pour la punchline.

    Ce n'est pas que je sois "premier degré" (même si j'aime l'être souvent), mais je préférais désamorcer : @PolluxDeltaSeven avait fait, récemment, un rappel à l'ordre (que je comprends tout à fait) à propos les vannes sur les gonzesses (et par extension le mariage, le divorce ou le couple) qui sont, quand même, sérieusement outdated en 2023.

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  12. il y a 13 minutes, Ronfly a dit :

    On a bien financé plus de 50% du contrat Égyptien

    Attention à l'amalgame que peuvent faire certains : "financer", dans ce contexte, signifie "prêter", "avancer les fonds" qui seront remboursés.

    Alors que dans beaucoup de cas, le quidam moyen pense "financer" comme "payer".

    Dans le cas d'un financement (bancaire), le prêteur ne "paye" effectivement qu'en cas de défaut sur la dette, défaut contre lesquels il a pris des garanties. C'est un emploi de nos liquidités, avec un retour.

    Alors que dans le cas d'un financement (paiement), c'est un cadeau de nos liquidités, sans retour.

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  13. il y a 38 minutes, Connorfra a dit :

    La cause première de la destruction du Mriya est l'invasion russe... indépendamment de l'obus qui l'a détruit...

    Sur ce point, je te rejoins.

    il y a 38 minutes, Connorfra a dit :

    c'est comme le divorce la cause première du divorce c'est le mariage. 

    Mais sur cette analogie et cette tautologie facile, ce n'est pas possible.

    Si l'on te suit, il est évident que la première cause de décès, c'est la naissance. Il n'y a pas, pour autant, de véritable relation de cause à effet.

    De même, ce n'est pas le mariage qui provoque le divorce. Le mariage est une condition nécessaire pour le divorce, pas une cause.

    Alors que dans le cas du Mriya, l'invasion russe est la cause de combats dont l'appareil a été une victime collatérale (peu importe le drapeau de l'obus, il n'était probablement pas visé délibérément). L'invasion russe est donc bel et bien la cause, même indirecte, de cette destruction.

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  14. il y a 31 minutes, Clairon a dit :

    Drones en carton "invisibles", mais charges de billes/éclats/morceaux pré-découpés sans doute dans un métal également et pas détectables ?

    Verre ? Céramique ? Encore une fois, sur cible molle, le criblage reste efficace, moins que des billes de tungstène, mais quand même...

    Et puis la charge montrée pour l'essai n'est peut-être pas celle utilisée pour les raids (qui peut avoir été une simple charge détonante dans ce cas).

    Il y a ce que nous voyons, ce qu'on nous a montré, et ce qui c'est passé : trois réalités potentiellement distinctes (ou pas).

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  15. il y a 5 minutes, Scarabé a dit :

    13 Leclerc ? 

    Normalement on peut en embarquer que 4. La rampe d'accés au hangar à véhicule est limité à 45 tonnes et en largeur ça passe pas un leclerc 

    http://jdesailloudroseren.free.fr/les-BPC/le-mistral/hangar-vehicule-08.JPG

    Si on en met 13 XL  dans le Radier on ne peut plus mettre de batellerie et à ce moment la on fait du transport strategique d'un port à un autre via rampe RoRo.

    Si j'en crois les coupes de @Jacqmart, les 13 XL sont tous logés sur le pont 2, dans la rampe du radier et autour des dégagements de celle-ci. Ils n'accèdent pas au hangar à véhicules.

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