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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Moqueur ... C'est la French Touch parce que seuls les Crazy Suicidal French Pilots ont entretenu le savoir-faire pour un vol tactique à 450 noeuds à moins de 150 pieds, mais les Tornado restent "able" pour ce genre de coup, et certains équipages britanniques, habitués des Mach Loop d'Écosse ou du Pays de Galles (je ne sais plus) en sont encore tout à fait capables.
  2. Et pourquoi pas des Tornado ? C'était leur business, initialement - même si l'opération Tempête du Désert les a obligé à envisager un mode opératoire moins périlleux.
  3. Concernant les chances de succès du Camarade Youri, elles étaient plus faible que cela encore. La fusée avait 55% de chances de bon fonctionnement, et la capsule environ 60%. Les problèmes étant indépendants et pouvant survenir séparément, ou bien chacun de leur côté, il avait 55% de chances de pouvoir monté, et une fois en haut, 60% de chances que ça se passe bien, soit 33% de chances cumulées (55% x 60%). Une chance sur trois, seulement. D'ailleurs, il a failli tomber dans les deux mauvaises chances ... les 40% de dysfonctionnement de la capsule, car le raté dans le cisaillement des sangles liant la capsule à son module de service a provoqué des mouvements incontrôlés, jusqu'à ce qu'elles se consument et provoquent le largage avec un retard de 10 minutes, et que ça permette la reprise du contrôle de trajectoire. Quelque part, il a bien mérité son titre de "Héros de l'Union Soviétique". Son vol a été une "Aventure Héroïque" sous bien des aspects.
  4. FATac

    Les BPCs Egyptiens

    Tout en acceptant les S-300 grecs, bulgares ou slovaques ?
  5. FATac

    [Rafale]

    La même vidéo, en meilleure qualité : Le gros problème montré par cette vidéo, c'est que les expérimentateurs n'ont aucune idée du comportement de la charge larguée et placent l'avion de poursuite dans le domaine dangereux. La charge larguée n'a, pourtant, pas un comportement exceptionnel, elle est juste un peu secouée par le sillage du F-18 ... le premier angle de prise de vue donne l'impression que la charge remonte, mais il n'en est rien, comme le montre la vue depuis l'appareil largueur.
  6. FATac

    Crash F-18 sur San Diego

    J'arrive approximativement au même calcul (5,25), mais ce n'est pas la finesse de l'avion que l'on obtient ainsi. C'est celle de la trajectoire retenue pour rejoindre la piste (et en faisant quelques virages qui dégradent tout ça, en plus). La piste serait plus près, il descendrait certainement plus (et sortirait les aérofreins pour ne pas trop accélérer) ... elle serait plus loin ... on ne sait pas s'il arriverait à se poser ou s'il devrait s'éjecter.
  7. S'il doit y avoir intervention terrestre, il n'y a qu'une option : Leclerc en Libye ... une boucle historique. :lol:
  8. FATac

    [Rafale]

    Arrêt Technique Majeur. C'est une "pause" pour entretien, mais d'un niveau bien moindre qu'une IPER. Il n'y a pas de changement d'équipement majeur (hors réparations éventuelles)
  9. C'est vrai que je ne comprends pas cette remarque ... La campagne infructueuse précédente, c'était déjà "les mecs du Woods Hole". Ils sont devenus pros depuis ? Je rappelle comment s'est passée la recherche des boites noires et des débris, pour ceux qui ont la flemme de tout relire ou de se souvenir : - Dans un premier temps, la zone de recherche des boites-noires était calquée sur la zone des débris en surface, élargie selon des "cônes" de chute probable. On n'a rien trouvé, aucun signal de "pinger" capté par les hydrophones (passifs). - Dans un second temps, après expiration des batteries des "pingers", il y a eu une campagne de re-dépouillement des signaux des hydrophones, afin de tenter d'isoler un signal ténu, émis au voisinage des zones explorées, au cas où on serait passé près mais pas trop. C'est juste du traitement de signal, qui a fourni des zones potentielles qui ont été revisitées, avec sonar actif, cette fois. - Enfin, pour cette dernière campagne, il y a eu un travail amont, non plus sur les signaux acoustiques, mais sur l'océanographie, les courants marins dans la zone, et les simulations de chute des débris, à partir de la zone de collecte en surface. Ca a été un boulot gigantesque (plusieurs mois, avec immersion de "plongeurs" pour faire de véritables "carottages" de l'océan, et reconstitution d'un modèle numérique local complet. Ce travail a montré que des zones potentielles de dépot de débris, sur les fonds marins, n'avaient pas été visitées par les deux premières campagnes. D'où une nouvelle campagne sonar dans ces zones, avec le résultat que l'on sait. Je crois ne pas avoir oublié d'étape. Je ne vois pas où a été le bricolage dans tout ça. C'est plutôt une belle démarche scientifique : on essaye, ça ne fournit pas le résultat attendu, on analyse les causes de l'échec, on tente une nouvelle approche, on complète, on affine, jusqu'au résultat probant.
  10. FATac

    Gripen

    Le Jet B et le JP-4 ne sont pas abandonnés ? Là, le problème est entre Jet A1 et JP-5, et la différence est, parait-il, sensible si le calculateur "d'injection" n'est pas adapté. Sinon, dans l'absolu, une turbine, c'est très tolérant, et ça peut brûler presque n'imp, mais c'est vrai que la régulation (FADEC) doit pouvoir être adaptée ...
  11. FATac

    Gripen

    Le gros, gros, gros soucis, c'est que ce point n'ait pas été anticipé lors de la planification du déplacement. Cela montre, au choix : - une certaine précipitation - un manque d'habitude sur la capacité à opérer hors de ses bases (c'est un travail amont énorme, que les personnels de l'Armée de l'Air maîtrisent très bien, suite aux différents Red-Flag, NTM, Cruzex, Garuda, PO en Islande ou aux Pays Baltes, etc.) - un pur amateurisme Le choix du carburant Jet A1 pour le Gripen est un excellent choix pour un pays neutre, ne souhaitant pas afficher une armée de l'air "offensive". L'usage de carbu-réacteur civil permet l'avitaillement sur tous les terrains du pays, peut-être au prix d'un rendement un poil moins élevé que pour les kérosènes de qualité militaire. C'est un signe fort d'une volonté de défense et de résistance. Les carburéacteurs JP-5 (USN) et JP-8 (USAF) ont des caractéristiques différentes, particulièrement le JP-5 dont le point éclair plus élevé, diminue le risque d'incendie sur les plates-formes maritimes. Les JP-5 et JP-8 contiennent, en outre, un additif anti-glace, destiné à assurer la sécurité des vols à des altitudes supérieures à 15000 m. Je me demande comment le Gripen gère ce point (encore que le Jet A1 ressemble assez au JP-8, en gelant à -47°, contrairement au Jet A qui gèle à -40). Envoyer un avion consommant du Jet-A1 sur une base de la Navy ne disposant que de JP-5 est un petit peu inconséquent. C'est pas un problème de Gripen, mais un problème d'état-major. Et pour le Rafale ... il consomme quoi ? Les 2000 consomment du carburéacteur F-34 (je crois), dont la formulation est proche (voire identique) de celle du JP-8. Pour le Rafale, vu son exploitation mixte AdlA/Marine, je serais tenté de dire qu'il avale un peu de tout. Non ?
  12. Ces motifs n'étaient pas vraiment des camouflages. Il ne masquaient pas les navires dans leur environnement. C'était plutôt des "contre-mesures". Faute d'autre moyen de détection et de guidage, les tirs des torpilleurs, qu'ils soient de surface ou sous-marins, se faisaient "à vue", en estimant la vitesse et la trajectoire du navire, et en tirant là où l'on estimait qu'il se trouverait, au moment chronométré pour l'impact. Ces motifs brisaient la silhouette du navire, rendant son identification difficile ; ils cassaient les lignes, rendant l'estimation de cap ou de trajectoire assez ardue ; ils jouaient sur les effets d'échelle afin de rendre impossible l'évaluation de la vitesse (rendue déjà difficile par l'impossibilité d'estimer correctement la distance au but). De nos jours, cela ne fonctionnerait plus si bien, car il existe d'autres moyens de détection, ainsi que des contre-contre-mesures : - détection au radar (au sens premier : RAdio Detection And Ranging - détection et détermination de distance) - détection au sonar, actif ou passif, avec localisation relativement fine, au moins en azimut, voire en vitesse selon les comptages de pales, les vitesses de rotation et la variation d'azimut ... - télémétrie laser En attendant, je trouve ça assez fun, sur des gros bâtiments pareils !
  13. FATac

    Crash F-18 sur San Diego

    Oui, un F-18 peut planer, tout comme un F-16, et même un F-35 ou un F-22, voire le B-2. La condition, c'est de disposer de puissance pour alimenter le calculateur des commandes de vol et actionner les gouvernes. En effet, les chasseurs récents sont instables (pas leur voilure, mais l'avion entier, à cause de la position du centre de portance par rapport au centre de gravité). Du coup, pour compenser cette instabilité, le concept de commandes CAG (Concept Actif Généralisé) assure la stabilité du vol et des trajectoires en actionnant les gouvernes pour compenser tous les micro-départs en instabilité, et il "filtre" les actions du pilote pour que, globalement, l'avion réagisse correctement aux sollicitations du pilote. Donc, tant que le système est "vivant", l'avion est stable et contrôlable. Lorsqu'il est "mort", l'avion n'est plus gouvernable ... il n'est même pas question de savoir s'il est pilotable ou pas à ce stade, on ne peut simplement pas l'envoyer ou on veut, alors on ne cherche plus à planer. On passe l'IFF sur Emergency, si ce n'est pas déjà fait, on coupe les gaz, on referme sa visière, et on tire sur la poignée d'éjection.
  14. Je confirme. Un google-image sur "Super Etendard Damocles Afghanistan" en ramène de multiples exemples, avec de belles vues de face ou de plein-dessous.
  15. Ils ont du lire Clausewitz et ne retenir le principe de concentration de force et de moyens. =D
  16. Le cliché est un instantané, avec probablement un temps de pose très rapide (on est en plein midi, là, donc il y a de la lumière). Je présume que le gars est saisi dans son mouvement ... il doit être en train de "straffer", peut être même en reculant un peu, et il épaule pour tirer un peu moins au jugé qu'à la hanche, mais sans vraiment s'arrêter. 1 seconde avant ou 1 seconde après, il court, à mon avis. C'est davantage un geste de malfrat, de membre de Gang, plutôt que de soldat.
  17. FATac

    [Rafale]

    On dit "Dakota !", c'est plus neutre. Les lances-leurres ont l'air toujours pleins. C'est signe d'une certaine absence de menace, non ?
  18. FATac

    Mirage 2000

    Les souris, ce sont les cônes dans les entrées d'air. Mobiles, elles permettent de déplacer le lieu de formation des fronts d'onde de choc dans l'écoulement dans la veine d'alimentation du réacteur et évitent que les aubes de compresseur ne se mangent une grosse claque, notamment en régime haut supersonique. Les 2000-C et B ont des souris mobiles. Les 2000-N et D ont des souris fixes, et sont limités à Mach 1.4. Je crois que les -5 et -9 ont des souris mobiles, et je présume que les EDA en ont aussi, vu leur rôle (les variantes de DA sont plus à l'aise en altitude et à grande vitesse, d'où l'intérêt du dispositif, alors que les Mud sont plus bas et plus lents, d'où le gain de masse et de fiabilité du blocage du dispositif).
  19. FATac

    Mirage 2000

    Tiens, ce sont les mirages Qatariens, les fameux avions camouflés DA mais portant des bidons de Diesel ou de N ... Accessoirement, c'est quoi les 4 petits trous en forme de losange, environnés d'une auréole, situés par paire de part et d'autre du picto de danger, sous le poste avant ? Les points d'accrochage des échelles ? Sinon, les 2000 EDA, ils ont encore les souris mobiles et la capacité Mach 2, il me semble.
  20. Pas spécialement d'information, mais juste une photo ... un cliché que je trouve magnifique : Côte d'Ivoire: un militant pro-Gbagbo dans une rue d'Abidjan alors que les forces de Ouattarra se rapprochent de la capitale, le 31 mars 2011. AFP/ JEAN-PHILIPPE KSIAZEK
  21. Probablement parce que pour utiliser des hélicoptères de combat, vu le rayon d'action de ces petites choses, il faudrait au préalable s'installer sur le territoire Libyen.
  22. Pire ... j'allais régulièrement perdre mon temps à la boutique ... et perdre le temps du vendeur qui ne pouvait rien me vendre, faute d'age légal (au début) ou de moyens (ensuite). =D Le FAMAS 22LR, je l'ai vu, je l'ai touché (il doit y avoir mon ADN dessus tant j'ai bavé ... c'était avant mon Service National ... le vrai FAMAS, je l'ai touché plus tard)
  23. Des Famas en 22 LR, j'en ai vu à vendre chez Kettner, il y a près de 20 ans ! Ils n'avaient rien de FAMAS, puisqu'ils n'étaient plus Automatiques (suppression du premier A), et que je pense qu'il s'agissait de répliques (donc probablement pas issus de la MAS non plus ...) Au chapitre des modifications pour que cela puisse se retrouver chez un armurier grand public : - changement du calibre de .223 à .222 - allongement du canon - réduction de la capacité du chargeur à 10 coups - suppression des systèmes permettant la fixation d'une grenade ou d'une baïonette - suppression des automatismes rafale longue ou limitée. Fonctionnement en semi-auto uniquement. Et malgré tout, il semble que la catégorie de détention ait été durcie spécifiquement pour cette arme ... de mémoire, le vendeur préférait placer une réplique d'US-M1 sur laquelle il margeait moins et qui était moins sexy, que celle du FAMAS qui risquait de lui rester sur les bras si la détention n'était pas acceptée en préfecture.
  24. FATac

    AASM

    Quelqu'un m'a soufflé que Brimstone ou Roquette guidée laser, peu importe ... l'AdlA n'est pas chaude pour faire de l'anti-char avec des armes qui ont les pattes aussi courtes surtout quand il y a potentiellement une enveloppe de DA. Donc on va parler comme les Etats-Majors : "le besoin n'est pas avéré pour une telle capacité".
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