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Messages posté(e)s par Chimera

  1. L'Allemand Tom Enders, patron d'Airbus, a été nommé jeudi à la direction exécutive du groupe d'aéronautique et de défense EADS pour succéder au Français Louis Gallois, a annoncé jeudi le groupe européen.

    Le conseil d'administration, réuni à Amsterdam, a également approuvé la nomination de Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, comme nouvel administrateur, ajoute le groupe dans un communiqué.

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/eads-l-allemand-tom-enders-nomme-a-la-tete-du-groupe-europeen-d-aeronautique-26-01-2012-1830886.php

    Pour Paris le compte n'y est pas. Certes la présidence d'Airbus et la direction des ressources humaines reviendrait à un Français. Mais les postes les plus prestigieux seraient réservés à des ressortissants outre-Rhin.

    Avec le départ programmé de Louis Gallois, les Allemands récupèreraient la tête d'EADS. Et ce, tout en conservant des postes comme les présidences de Cassidian, la structure qui permet à EADS d'être sur le marché de la défense, d'Eurocopter, et surtout la direction financière.

    L'Elysée attend des contreparties

    Après avoir un temps espéré récupérer la tête d'Eurocopter, l'Elysée a visiblement fini par accepter le renouvellement pour 5 ans de l'Allemand Luz Bertling aux commandes du fabricant d'hélicoptères pour 5 ans. Mais l’Etat français attend des concessions.

    Et comme Tom Enders n'a visiblement pas l'intention de se laisser imposer son équipe par les politiques, EADS risque bien de renouer avec ses querelles intestines et être victime une fois encore du véto d'un des actionnaires publics.

    http://www.bfmbusiness.com/toute-linfo-eco/entreprisepme/eads-bataille-franco-allemande-pour-les-responsabilit%C3%A9s-118918

  2. Pendant ce temps, en Allemagne...

    Cassidian allié à Rheinmetall dans les drones

    La filiale de défense du constructeur européen EADS annonce le 20 janvier la conclusion d’un accord destiné à mutualiser les activités liées aux drones avec celles du groupe allemand.

    Dans le détail de l’accord, Cassidian va détenir 51% du capital d’une nouvelle entité commune, Cassidian le reste des parts. La filiale d’EADS devrait être en possession de sa participation d’ici à mi-2012, après obtention des autorisations nécessaires.

    L’accord prévoit le maintien des emplois sur le site de Brême, siège du groupe allemand. Au total, la nouvelle entité comprendra 160 emplois.

    Le groupe entend tirer parti de cette nouvelle collaboration qui lui permet de compléter son portefeuille existant de systèmes de drone. Stefan Zoller, président exécutif de Cassidian, estime que ce partenariat va offrir "une gamme complète de solutions sur mesure, y compris des drones tactiques et des drones de moyenne et haute altitude".

    Pour le groupe allemand, c’est un moyen de renforcer le développement de son unité de produits Systèmes aériens et de lui assurer une croissance durable sur le long terme.

    http://www.usinenouvelle.com/article/cassidian-allie-a-rheinmetall-dans-les-drones.N167044

  3. Pendant ce temps, en Allemagne...

    Cassidian allié à Rheinmetall dans les drones

    La filiale de défense du constructeur européen EADS annonce le 20 janvier la conclusion d’un accord destiné à mutualiser les activités liées aux drones avec celles du groupe allemand.

    Dans le détail de l’accord, Cassidian va détenir 51% du capital d’une nouvelle entité commune, Cassidian le reste des parts. La filiale d’EADS devrait être en possession de sa participation d’ici à mi-2012, après obtention des autorisations nécessaires.

    L’accord prévoit le maintien des emplois sur le site de Brême, siège du groupe allemand. Au total, la nouvelle entité comprendra 160 emplois.

    Le groupe entend tirer parti de cette nouvelle collaboration qui lui permet de compléter son portefeuille existant de systèmes de drone. Stefan Zoller, président exécutif de Cassidian, estime que ce partenariat va offrir "une gamme complète de solutions sur mesure, y compris des drones tactiques et des drones de moyenne et haute altitude".

    Pour le groupe allemand, c’est un moyen de renforcer le développement de son unité de produits Systèmes aériens et de lui assurer une croissance durable sur le long terme.

  4. ok essentiellement pour le montage et le scénar/narration. Pour la crédibilité, tu parles de l'histoire ou des scènes? Si oui en dehors de l'insertion de jour et de la scène de la rivière (pas pire que dans bien des fims américains encensés), explique stp. ;)

    Si tu prenais la décision d'aller gravir le K2 pour échapper à des Talibans, est que tu attendrais à les retrouver de l'autre coté de la montagne 4 jours plus tard? C'est ridicule.

    La scène de la rivière est effectivement wayyyy too much.

    Des Forces Spéciales qui font joujou avec un pakol au beau milieu d'un village Afghan et soudain l'un d'entre eux se fait dégommer par un sniper. Rien de plus logique, puisque vous n'aviez rien à foutre en plein milieu de la ruelle à découvert et à jouer avec une 20aine d'Afghans/Talibans? autour d'eux... non mais sérieux, c'est l'Afgha les mecs...

    La "boule de feu" pour repousser les assaillants, comme ça tranquille à découvert, avec 50 guguss en face qui courent en montant vers la crête. Du jamais vu.

    Pour les scènes de jour, on peut comprendre car pour un film grand public on va pas faire un full night vision movie. :)

    Egalement, la capacité à guider lun hélo pour retrouver deux FS blessés dans les montagnes Afghanes, identifier la crête, l'endroit exact où ils etaient, chapeau la miss!

  5. Même avis que g4lly. Ce film est tout simplement mauvais sur tous les points:

    Scenario

    Narration

    Bande son

    Cadrage

    Jeu d'acteurs

    Manque de réalisme/crédibilité

    Effets de style/travail de la photo

    ...

    Mais le plus désastreux dans tout cela est le montage absolument désastreux de l'ensemble du film (je me souviens de ce passage ou l'on voit l'Amiral Tcheky Karyo sur un lit s’énerver tout seul, scène qui vient complétement foutue au milieu d'une autre et n'apportant rien ou déroulement narratif du film...du grand n'importe quoi).

  6. Cependant il semble qu'il y a une tendance à la contraction des commandes pour Cassidian de la part de l'Allemagne (plus touché que KMW et consorts ?). Si l'Allemagne soutient moins l'activité que la France, alors les accords passés (égalité capitalistiques et les accords sur l'emploi) devront être revus d'une manière ou d'une autre.

    D'autant plus que l'égalité capitalistique a été très défavorable à la France, surtout coté Eurocopter:

    Aérospatiale et MBB (Messerschmidt Bölkow Blohm), filiale de DASA, avaient déjà collaboré un certain temps ensemble - 50 % du chiffre d'affaires d'Aérospatiale en 1985 se faisait en collaboration avec MBB (91) - dans un GEIE (Groupement Européen d'Intérêt Economique) avant de décider de fondre leurs divisions Hélicoptères (92) en février 1992 en créant le GIE Eurocopter International, dévolu à la commercialisation et détenu à parité par les deux sociétés. Cette étape permit la fusion des équipes commerciales, centralisées à La Courneuve. Une deuxième phase vit la filialisation des divisions Hélicoptères qui devinrent respectivement Eurocopter France et Eurocopter Deutschland détenues, de même qu'Eurocopter International, à 100 % par Eurocopter SA, cette dernière société étant possédée directement ou indirectement à 70 % par Aérospatiale et 30 % par DASA-MBB (93).

    La raison de ce découpage peu équitable tient à la position relative des deux partenaires en termes d'actifs et de résultats : Aérospatiale contrôlait en 1991 33 % du marché mondial des hélicoptères (27 % en valeur) hors URSS et armée américaine, contre 8 % à MBB (4 % en valeur). Comme les actifs de cette dernière ne représentaient que 14 % de la nouvelle société, elle dut ajouter un droit d'entrée de 250 millions de marks. Le général de Gaulle ne disait-il pas déjà : « Quand, dans une certaine branche, il est opportun d'unir nos inventions, notre argent et nos compétences avec ceux d'un autre pays, nous devons choisir le pays (...) dont le poids ne nous écrasera pas. » (94) ? Le fait que l'entreprise choisie ne soit pas d'une taille supérieure à sa partenaire française est également important pour le maintien de la base technologique nationale. Il faut ajouter que la répartition du capital avantage apparemment Aérospatiale car, « vécue difficilement par les Allemands (...) elle paraît pleinement satisfaire le groupe français » (95).

    http://jfmaillet.chez.com/tigre/1c.htm

    On s'est fait piner serieux dans l'affaire. Merci DSK et ses européanistes convaincus.

  7. Et on continue inlassablement d'abandonner nos joyaux industriels à l'Allemagne...

    http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2011/12/12/eads-les-dessous-du-pataques-franco-allemand.html

    Deux prérogatives que certains voudraient monnayer en réclamant des postes pour le camp français. Depuis quelques semaines, c’est le poste du patron d’Eurocopter Lutz Bertling qui semble être au cœur du débat. « Il y a eu un affaiblissement constant du camp français chez Eurocopter, accru par les départs de fortes personnalités comme l’ancien directeur international Philippe Harache ou le patron de la R&D Guillaume Faury, assure un familier du groupe. On ne peut pas reprocher aux Français de réagir, même si c’est effectivement un peu tard. »

    Certains s’affirment aussi lassés des baisses de commandes militaires allemandes, notamment sur l’A400M ou l’hélicoptère d’attaque Tigre, qui mettent en péril les équations budgétaires des programmes. « Les programmes européens se sont faits sur le principe d’un retour industriel par pays proportionnel aux commandes, souligne un industriel français. Or l’Allemagne baisse ses commandes de Tigre, d’A400M, d’Eurofighter sans en payer le prix industriel, à savoir les baisses de charges dans les usines allemandes, alors que la France maintient ses commandes malgré le contexte financier tendu. »

    La question du poste de président d’Eurocopter aurait pu être abordée plus efficacement au moment de la réflexion sur la reconduction de Lutz Bertling, début 2011. La réorganisation de la filiale défense Cassidian par son patron Stefan Zoller, très défavorable aux managers français, est aussi passée comme une lettre à la poste, alors qu’elle a abouti à une tension permanente avec le ministère de la défense français.

    Franchement ça me fait mal de voir ce qu'Airbus et Eurocopter sont devenus... bien triste tout ça.

  8. Quel est l'état actuel du rapport de force entre Français et Allemands au sein d'Eurocopter?

    En 1995, un thésard du nom de Maillet écrivait:

    Aérospatiale et MBB (Messerschmidt Bölkow Blohm), filiale de DASA, avaient déjà collaboré un certain temps ensemble - 50 % du chiffre d'affaires d'Aérospatiale en 1985 se faisait en collaboration avec MBB (91) - dans un GEIE (Groupement Européen d'Intérêt Economique) avant de décider de fondre leurs divisions Hélicoptères (92) en février 1992 en créant le GIE Eurocopter International, dévolu à la commercialisation et détenu à parité par les deux sociétés. Cette étape permit la fusion des équipes commerciales, centralisées à La Courneuve. Une deuxième phase vit la filialisation des divisions Hélicoptères qui devinrent respectivement Eurocopter France et Eurocopter Deutschland détenues, de même qu'Eurocopter International, à 100 % par Eurocopter SA, cette dernière société étant possédée directement ou indirectement à 70 % par Aérospatiale et 30 % par DASA-MBB (93).

    La raison de ce découpage peu équitable tient à la position relative des deux partenaires en termes d'actifs et de résultats : Aérospatiale contrôlait en 1991 33 % du marché mondial des hélicoptères (27 % en valeur) hors URSS et armée américaine, contre 8 % à MBB (4 % en valeur). Comme les actifs de cette dernière ne représentaient que 14 % de la nouvelle société, elle dut ajouter un droit d'entrée de 250 millions de marks. Le général de Gaulle ne disait-il pas déjà : « Quand, dans une certaine branche, il est opportun d'unir nos inventions, notre argent et nos compétences avec ceux d'un autre pays, nous devons choisir le pays (...) dont le poids ne nous écrasera pas. » (94) ? Le fait que l'entreprise choisie ne soit pas d'une taille supérieure à sa partenaire française est également important pour le maintien de la base technologique nationale. Il faut ajouter que la répartition du capital avantage apparemment Aérospatiale car, « vécue difficilement par les Allemands (...) elle paraît pleinement satisfaire le groupe français » (95).

    http://jfmaillet.chez.com/tigre/1c.htm

    Qu'en est-il aujourd'hui avec un patron allemand et la poids de la filiale allemande? C'est pire que chez Airbus?

  9. - de l'autre tapper dans les prochains mois sur la suisse (UBS ou Credit Suisse par ex) suite à une affaire perdue par tonton dassault, ca va faire jaser et on pourrait dire à gauche qu'on brade la politique extérieure de la France pour des intérêts privés, surtout si ca fait réaction à chaud. Sarko a peut être pas envie de se mettre çà sur le dos pour les élections et comme Dassault a l'aire lui aussi pas très motivé par l'export lol.

    Contrat pour équiper l'ADA Suisse: 1,5 milliards en one shot.

    Cout de l'évasion fiscale de la France vers la Suisse : 80 milliards d'arriéré + 2 milliards par an

  10. Tiens, apparemment l'une des dernières reliques industrielles de Matra -- le développement et la production de métros automatiques -- pourrait aussi se casser, direction un autre pays qui pratique une autre forme de sous-évaluation monétaire face à nous -- quoique moins perceptible: l'Allemagne

    http://www.liberation.fr/economie/01012374681-siemens-menace-le-made-in-france

    Tout va très bien Madame la Marquise.

    Petit HS: Peut on m'expliquer pourquoi cette ancienne division de Matra est passée sous fleuron allemand et n'a pas été absorbé par ALSTOM?

  11. Bonjour,

    Je cherche une corde en fibre naturelle et bon marché mais de qualité avec une bonne tenue, souple et pas trop irritante au contact de la peau. Je privilégierai l'occasion car je compte l'utiliser qu'une seule fois.

    Propositions par MP. J'accepte toutes les devises sauf le CHF.

    Merci.

    PS: Merci de vous abstenir de propositions si vous êtes suisse.

  12. Cette saloperie de Cassidian commence serieusement à gêner. Il serait de bon ton de faire le nettoyage chez EADS et de rappeler aux Allemands que leur poids au sein d'EADS est bien plus important que leurs besoins opérationnels (et donc répartition indutrielle très avantageuse coté allemand) et qu'il feraient bien de se calmer un peu.

  13. http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2011/11/25/drones-dassault-iai-le-coup-de-gueule-du-senat.html

    le document tranche clairement la question du prix : 318 à 320 millions pour l’offre Heron TP hors francisation, 209 pour l’offre Reaper en bases comparables. Avec francisation, les sénateurs jugent que les chiffres de Dassault-IAI (370 millions d’euros) « appellent les plus expresses réserves, tant ils paraissent sous-estimés », rappelant qu'une même proposition de francisation du Heron TP émises par Dassault en 2010 était de 700 millions d’euros, soit presque le double. Côté Reaper (photo General Atomics), une francisation par EADS coûterait environ 88 millions d’euros, soit 297 millions d’euros en tout. Selon des sources concordantes, un accord technique entre EADS et General Atomics est prêt depuis avril 2010 : une offre officielle du groupe américain, que Challenges a pu consulter, indique les équipements français ou européens intégrables à la cellule (liaison satcom, liaison LOS, capteurs, radars maritimes, armement...), estimant entre 24 et 30 mois le temps de livraison d'un drone largement francisé. Problème : la direction de la filiale défense Cassidian, notamment l’allemand Bernhard Gerwert, n’a jamais voulu le signer, probablement pour protéger son programme Talarion. D’aucuns, y compris en interne, regrettent encore amèrement cette décision…

  14. Negotiations on UAE Rafale deal ongoing-French source

    PARIS, Nov 16 (Reuters) - Negotiations between the United Arab Emirates and France for the purchase of 60 Rafale fighter jets from Dassault are ongoing, a French source close to the deal said on Wednesday.

    The deal, which has been in the works since 2008, was thrown into doubt earlier in the day when Abu Dhabi's Crown Prince Sheikh Mohamed bin Zayed called the proposed terms "uncompetitive and unworkable."

    "The negotations continue, there is no failure," the source said. "It is part of the negotiating process ... The United Arab Emirates is trying to include the Eurofighter to negotiate the price."

    The Eurofighter -- partially built by Britain's BAE systems and France's EADS -- is also a fighter jet.

    Dassault's shares closed almost 8 percent down on Wednesday following the United Arab Emirates' statement. (Reporting By John Irish and Elizabeth Pineau)

    http://www.trust.org/alertnet/news/negotiations-on-uae-rafale-deal-ongoing-french-source

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