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Messages posté(e)s par Chimera

  1. Daimler critique sur la fusion EADS-BAE

    Daimler, actionnaire de premier plan d'EADS, voit d'un oeil critique la valorisation retenue dans le cadre du projet de fusion entre EADS et BAE Systems, a dit aujourd'hui une source proche du dossier.

    "La réaction sur les marchés financiers illustre que la valorisation économique de l'accord est accueillie avec des réserves. Daimler en a également", a précisé la source.

    Daimler, qui détient directement 15% EADS et dispose de 22,5% des droits de vote du groupe, s'est refusé à tout commentaire. EADS est contrôlé par un partenariat entre Daimler et une partie française détenant également 22,5% des droits, où figurent l'Etat (15%) et Lagardère (7,5%).

    EADS, la maison mère d'Airbus, et le groupe britannique BAE Systems ont annoncé la semaine dernière discuter d'un rapprochement qui créerait un nouveau géant européen de l'aéronautique et de la défense, un projet motivé notamment par la baisse des dépenses de défense en Europe et aux Etats-Unis.

    Les actionnaires actuels de BAE détiendraient 40% du capital du nouvel ensemble et ceux d'EADS les 60% restants. Les analystes interrogés par Reuters ont estimé cette parité trop favorable à BAE compte tenu des perspectives beaucoup plus positives sur le titre EADS.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/09/21/97002-20120921FILWWW00721-daimler-critique-sur-la-fusion-eads-bae.php

  2. Tu peux très bien améliorer momentanément la rentabilité d'une entreprise en réduisant les investissements.

    Sur le long terme c'est la cata.

    Donc ce n'est certainement pas le seul chiffre qui compte (BAe est réputé pour sa capacité à vendre avec des marges élevées il est vrai).

    Ce qui est très parlant c'est le carnet de commande et la trésorerie et là, l'écart est très important.

    Et jette donc un coup d'oeil au CAPEX/CA.... 1,87% en 2011 quand les entreprises du même secteur sont aux alentours des 6% de taux d'invest'. Ca fait peur pour une boite qui dit baser sa réussite sur la technologie.

  3. Paris seen as possible stumbling block

    By James Boxell in Paris

    All eyes have been on Paris since merger talks between Franco-German EADS and the UK’s BAE Systems became public, with the British side claiming their French counterparts were the most likely block to a deal.

    But even though some French government officials remain deeply unconvinced by the deal’s merits – and the country’s potential loss of influence over EADS – there is a grudging admission that it is not necessarily doomed to failure.

    “I really don’t think it’s a good idea for industrial reasons, more than anything. I’m not sure about BAE’s US business,” says a senior French defence official. “But it is going to be difficult to oppose politically.”

    That chimes with the view of Tom Enders, the German EADS chief executive, who has gambled that the deal will be backed by his French and German stakeholders.

    Pierre Moscovici, France’s finance minister, has made public his need to be convinced about “the strategic interest of a merger, the industrial effect, possible synergies, the governance of the entity, the future of our defence industry and employment”.

    But public opinion has been suprisingly muted, suggesting the EADS executives have – so far at least – managed to make the right kind of noises about protecting tens of thousands of French jobs and Toulouse-headquarted Airbus, the jewel in France’s industrial crown.

    The merger has been largely ignored by the non-business press, or consigned to small slots on inside pages, in marked contrast to the high level of interest across the Channel.

    While French officials stress that they are not the only ones to meddle in EADS’s affairs, pointing to German protests about Mr Enders shifting its headquarters to Toulouse, they also accept that Paris is indeed the biggest potential stumbling block.

    Extracting a coherent view from the French is made more complicated by the fact that François Hollande, the Socialist president, exerts a far looser grip on his ministers than Nicolas Sarkozy, his hyperactive right-of centre predecessor.

    “Much more than during the time of Sarkozy, ministers will be able to have their say on this topic,” says the defence official.

    As several people close to EADS say, the deal would not have been allowed by Mr Sarkozy because of his ties to Dassault, the French domestic rival to EADS.

    Jean-Yves Le Drian, defence minister, is thought to be at least sympathetic to the logic of a deal. But Mr Moscovici has not shown great enthusiasm, while Arnaud Montebourg, the leftwing industry minister, is a protectionist wild card.

    Nevertheless, the feeling in Paris is that if German officials sign up then their French counterparts could follow. That said, there are mutters about whether Mr Enders is backed fully by Angela Merkel, the German chancellor.

    There is also the possibility of raising about €3bn from the sale of France’s diluted 9 per cent stake in a merged BAE-EADS, useful as it tries to find more than €30bn of austerity savings. Though people involved in the talks have indicated that Paris may want to keep the holding.

    In common with other state actors in the negotiations, Paris is reluctant to be seen as the one spoiling the party. But it could put an effective stop to the deal by dragging its feet and making excessive demands, “as we did when we wanted to stay out of Eurofighter”, the official says.

    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/997e4da2-01b3-11e2-81ba-00144feabdc0.html#axzz26rHdPGTy

    Quelle horreur de lire ça...

  4. C'est rassurant, des français aux abonnés absents pour défendre les intérêts de leur industrie nationale, face à des allemands qui se ménagent pour sauver Cassidian de la faillite. Des Anglais qui sentent la bonne affaire pour tirer un max de thunes de BAE...

    Excusez mon HS politique, mais l'activisme de l'ancien président n'aurait jamais toléré une telle situation.

  5. http://www.challenges.fr/transports-et-defense/20120913.CHA0786/fusion-eads-bae-lagardere-veut-etudier-toutes-les-conditions.html

    Finmeccanica se réjouit

    En revanche, le groupe italien Finmeccanica a salué le projet de fusion, y voyant un "pas important dans la consolidation du secteur" de l'aéronautique et de la défense en Europe et "un pas encore plus important en termes géopolitiques si l'on prend en compte les deux accords bilatéraux récemment conclus entre la France et l'Allemagne et la France et le Royaume-Uni". EADS et BAE sont coactionnaires, avec Finmeccanica, du consortium Eurofighter, qui développe le chasseur Typhoon, et du numéro deux mondial des missiles MBDA.

    Bizarre cette réaction du groupe italien... se réjouir d'accords et d'un projet de fusion dont l'Italie est complètement exclue.

  6. En effet, les émiraties vont passer pour des ploucs quand ils verront qu'un pays du tiers monde (dans la mentalité émiratie) a fait le choix de se payer 128 Rafales  en moins d'un an de négociation gré à gré alors que eux ils chipotent depuis des années.

    A la seule différence que les EAU n'ont actuellement pas de besoin de remplacement urgent de leur flotte actuelle.

    Eux, leurs appareils tombent pas du ciel tous les mois.... A bon entendeur...

  7. Tactac, j'apprécie ton analyse mais là tu présentes un réorganisation optimale et fantasmagorique du secteur défense en Europe qui ne verra jamais le jour. L'intégration de DA dans EADS BAE? Peut être si les falcon de Charles, Serge et cie se crashent tous en même temps et que des Britanniques soient només à leurs places. Là ça serait envisageable. ^-^ Je veux bien être ambitieux mais là on est dans du pur délire.

    Cela dépendra de la composition de la branche défense. Dans un premier temps, elle sera effectivement assez anglo-allemande. La façon la plus cohérente de la ré-équilibrer sera d'intégrer DA, j'en revient à cela ...

    Je ne vois pas vraiment Britanniques et Allemands accepter par la suite l'intégration de DA car eux ils sont pragmatiques et se contre foutent des retombées industrielles en France et de l'ambition européenne dont tu nous parle. Une fois que c'est allemand, ça a tendance à le rester...

  8. C'est dépitant de lire de nombreux postes sur ce topic, pas étonnant que la France décline vu le défaitisme et le manque d'ambition environnant.

    Ah bon??? valider la création d'un groupe d'envergure mondiale qui faciliterait la vente de Typhoon partout dans le monde, alors même que la France lutte pour placer les Rafales de Dassault au travers de sa war room , ça te parait un manque d'ambitions toi??

    La France n'a AUCUN intérêt à renforcer les positions d'EADS Cassidian et celles de BAE a l'international, si ce n'est au dépend de sa propre industrie de défense. La France a toujours eu plus d’intérêts dans la branche civile du groupe que coté systemes de defense.

    Il y a des dossiers biens plus urgents sur la table du président Hollande (Thales-DA-DCNS-Safran-Nexter) que celui d'EADS. EADS marche très bien comme il est, tu n'as qu'à regarder les créations d'emplois nettes effectuées par le groupe cette année en France.

    Quant aux opportunités américaines que BAE apporterait en cas fusion, tu n'as qu'à lire le communiqué de Boeing de ce jour. EADS n'aura rien de plus là bas que ce qu'il n'a déjà.

  9. Roooh on est plus à une quenelle près, hein?

    Ahah!

    http://www.challenges.fr/entreprise/20120914.CHA0819/bae-met-en-garde-eads-contre-les-interferences-politiques.html

    BAE veut un groupe purement commercial, sans interférence politique = affaiblissement du camps français et allemands. Je vois pas comment Enders peut vendre un tel projet en l'état. Aucun intérêt pour les deux pays, si ce n'est de prendre le risque de compliquer la tâche d'EADS avec un troisième larron dans l'histoire...

    C'est quand même fou qu'on groupe qui est en décrépitude (le CA de BAe va s'écrouler dans les 5-10 ans a venir) arrive à poser de telles conditions : 40% + plus d'ingérence + siège de la branche défense à Londres + préservation de l'emploi en UK , et quoi d'autre? Un mars et trois balles?

    Aux perspectives commerciales mauvaises chez BAE vient s'ajouter le fait que le groupe a accumulé 6 milliards d'EUR de déficit sur son fonds de retraite employés. Un gouffre énorme qu'EADS devrait combler en cas de fusion.

    http://www.zonebourse.com/BAE-SYSTEMS-PLC-9583545/actualite/EADS-BAE-le-deficit-des-fonds-de-retraite-pourrait-menacer-la-fusion-15198530/

  10. 40% pour BAE alors que toute la division land & armaments ne vaut pas un clou. Ça serait l'arnaque du siècle mais ça ne m'étonnerait pas de la part des Britanniques.

    Avec en France un gouvernement pro-Europe de la Défense (terme qui ne veut rien dire d'ailleurs), cette sacrée mauvaise idée risque d'aller au bout. Les Britanniques ne cherchent qu'à sauver les emplois en UK et se contre foutent des intérêts français dans EADS.

    Comme l'a dit StRaph, les intérêts nationaux seraient complètement dilués dans un conglomérat sans gouvernance politique (tous les groupes de défense sont gouvernés par la politique) et l'unique recherche du profit.

    Les socialistes (DSK) nous ont bernés à la création d'EADS il y a dix ans, ils vont faire de même encore une fois, avec leur vision naïve de l'Europe de la défense et la consolidation des groupes de défense comme lubie.

  11. Ainsi, le patron du marketing et des ventes à l'international, Rani Karmi, soupçonné d'appartenir au Mossad, était "personna non grata" au ministère de la Défense français, explique-t-on à "latribune.fr". Il ne pouvait pas entrer à la Direction générale de l'armement (DGA). Il est remplacé par le plus consensuel directeur de la stratégie d'Airbus, le franco-allemand Christian Scherer, qui sera patron des ventes et des opérations internationales.

    :happy: :happy:  Quelle blague cette entreprise...

  12. Les constructeurs de l'extrême ont fait le même coup avec un reportage sur l'EH101, le plus fabuleux technologiquement avancé et incroyablement agile hélicoptère de la planète.

  13. Le problème de Mach 2 en Suisse se comprend avec une carte. Décollage de Payerne montée d'interception PC crantée et hop Mach 2... en Bavière dans la vallée du Pô ou en Bourgogne

    Royal au bar ...

    Maurer finalement n'est pas si con, 1.23 c'est déjà pas mal compte tenu des contraintes d'espace

    Ouais... t'as une mission d'urgence de police aérienne avec menace terroriste, prends un F18 qui va à Mach 1.8 ou un Gripen à Mach 1.2 ?

  14. Il m'a répondu sur KeyPub en disant que cette analyse était irrecevable car venant d'un lobby pro Navy et de bullshiters en tout genre (bullshiter qui est un pilote vétéran et héros de la guerre des Malouines...).

  15. JL ne fait que pomper les articles des journalistes qui ont de vraies infos... c'est assez pathétique.

    C'est quasiment la reprise d'un article lu il y a quelques semaines, auquel il ajoute la dernière touche maison tout droit de chez BAE, avec vous l'aurez remarqué l'anonymisation des sources:

    But despite these optimistic reports, BAE Systems is continuing to work with the UAE on its offer of the Eurofighter Typhoon and UK industry sources were quick to sound a cautionary note.

    One said: “The French were in a bad position in the UAE but MMRCA turned things round for them and they’re now in a good position, but I’m confident that as things stand, the Typhoon now offers a better solution for the UAE’s needs, and I think there’s a way to go before any decision.”

    Ces articles sont justes insupportables à lire.

  16. Je te renvoi au topic complet 'La France et ses programmes UCAV/UAV" où l'on a pleinement démontré que DA avait obtenu des contrats de drones alors qu'ils n'avaient aucunes expériences/connaissances/compétences/produits existant dans le domaine ciblé

    Ah bon? Parce que l'auberge d'en face (EADS) elle a montré son haut niveau de compétence et son expérience ces dernières années?

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