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aigle

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Tout ce qui a été posté par aigle

  1. Sinon j'apprecie énormément la tenue EMiA qui me semble correspondre au bon cahier des charges d'un uniforme - fondé sur la couleur bleue qui est celle de la Révolution et de l'empire - bien distincte de la tenue de travail et de combat - bien distincte aussi et la tenue civile (col droit, pas de cravate) - pas reprise d'un modèle archaïque cependant Savez vous qui l'a dessinée ? http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://p2.storage.canalblog.com/27/48/612500/59592667.jpg&imgrefurl=http://promocentenaire.canalblog.com/archives/2010/12/03/19771962.html&h=196&w=355&tbnid=mNMhTtHdthnfWM:&docid=1I2UMhom4fe6bM&hl=fr&ei=YEzHVfSnJYW9UdHgpfAE&tbm=isch&client=safari&ved=0CCIQMygEMARqFQoTCPTXtOmEnMcCFYVeFAodUXAJTg
  2. La cape préfectorale http://3.bp.blogspot.com/-rj7M9QqAdqU/TmOxSonJKiI/AAAAAAAACKg/jU6knBqKois/s1600/Cape+prefet+013.jpg
  3. Merci mais au XVIIIe siècle, les tenues civiles de la noblesse masculine sont aussi colorées et chargées que les uniformes. Donc pas de décalage entre les goûts civils et militaires. Après 1800, les hommes civils ( même nobles) s'habillent en noir (comme la petite et moyenne bourgeoisie du XVIII e) et donc les militaires restent les seuls à partager avec les femmes le goût des vêtements colorés ...et brodés. Les nazis devaient d'ailleurs bien percevoir ce problème car leurs uniformes étaient systématiquement sombres (noirs ou bruns).
  4. aigle

    M51

    Oui Pascal. Changement de contexte en effet - avec en particulier le risque de voir apparaître de nouvelles puissances nucléaires, il fallait renforcer le TNP. Et puis aussi parce que notre force était parvenue à maturité technologique et politique (plus personne ne contestait notre statut nucléaire). Je crois que nos "amis" allemands nous le demandaient également. Mais en même temps on n'a peut être pas vu ce que pouvait avoir d'excessivement contraignants des traités conçus par et pour les super puissances... Je pense que vers 1990, le quai d'Orsay a pris le leadership sur les négociations nucléaires et que la Défense a été un peu mise à l'écart...avec des ministres soit fades (Morin,AlliotMarie, Richard) soit excessivement fidèles au Président (Joxe). En fait entre Chevenement et Le Drian je crois que nous n'avons pas eu de vrai ministre de la défense !
  5. Je voudrais partager avec vous quelques questions sur l'uniforme. Pourquoi la période napoléonienne a t elle connu un tel développement de la variété et de la qualité des uniformes ? Pourquoi les militaires, personnalités pudiques et viriles, ont ils manifesté un tel goût pour leurs vêtements - et en particulier pour des vêtements très décorés (broderies d'or ou d'argent) voire carrément fondés sur des couleurs chatoyantes (le sommet étant atteint par le rouge anglais ou suisse) ?bref au XIX e siècle les femmes et les militaires portent des tenues colorées tandis que tous les hommes civils (les pékins) s'habillent en noir. J'ai aussi le sentiment que depuis quelques décennies le culte del'uniforme recule au moins dans l'armee française ou on préfère porter le treillis. QU'en pensez vous ?
  6. aigle

    M51

    C'est une des raisons pour lesquelles De Gaulle refusait de signer tout traité sur un sujet nucléaire. Position tenue par Pompidou et Giscard ...et lâchée sous Mitterrand
  7. Je propose une uchronie stratégique et non pas strictement militaire en me fondant sur deux sources : "la grandeur" de Vaisse et "the french problem" de Pagedas (en anglais). Rappel des événements réels. Nassau 1963 : Macmillan accepte l'offr de Kennedy, la force de frappe anglaise sera intégrée à l'OTAN et équipée de missiles américains. Pourtant il y avait auparavant eu de vrais échanges entre le général et Macmillan vers 1961 et 1962 qui auraient pu déboucher sur un accord si Londres avait accepté de s'éloigner de Washington - ce qui a failli arriver du fait de la rigidité de Kennedy et Mac Namara sur les questions nucléaires et de leur volonté de faire rentrer Londres "dans le rang". A Nassau Mac millan aurait pu dire non : c'était la proposition des militaires britanniques qui ne voulaient pas du polaris (en fait surtout la RAF qui aurait bien acheté le mirage IV). Finalement le PM a suivi par le foreign office, beaucoup plus tourné vers les Etats Unis que l'ex war office. De plus, l'alliance franco allemande a très vite mal fonctionné après le départ d'Adenauer : Ehrard se tourne à 100% du côté atlantique (riposte graduée, MLF, Vietnam...) et euro-fédéraliste. Le traité de l'Elysée tourne à vide. Dans ces conditions, il n'est pas absurde de comparer les hypothèses : alliance privilégiée avec l'un ou l'autre, élargissement ou non de la CEE. Je pense qu'il faut considérer le général de gaulle comme un pragmatique (presqu'un opportuniste) attaché à quelques principes (l'indépendance pour l'essentiel) mais capable d'une grande souplesse de mise en oeuvre.n'oublions pas qu'il signe le traité franco allemand quinze jours après Nassau ! je propose donc l'uchronie suivante : à Nassau, Macmillan repousse l'offre de Kennedy et se tourne vers la France pour acheter les mirages IV et faire ensemble SNLE, MSBS et SSBS. En 1963, le traité de l'Elysée est signé avec les Britanniques qui entrent dans la CEE l'année suivante. L'Allemagne s'aligne encore plus totalement sur les Etats Unis... résultats au bout de dix ans : La CEE devient une zone de libre échange doublée d'un marché commun agricole tandis que l'OTAN est paralysé par l'opposition constante entre le pôle germano-américain et le pôle franco-britannique conduisant l'Allemagne a conclure un accord spécial de défense avec les Etats Unis... Ou bien ça n'aurait pas duré, les anglais seraient naturellement retournés à leur tropisme atlantique et la France se serait trouvée seule
  8. En cas de troisième guerre mondiale et d'offensive massive du pacte de Varsovie sur l'Europe occidentale, quelle aurait été la mission de la division alpine française ? Rester en reserve ? Renforcer la première armée ? Renforcer l'armée italienne ou autrichienne ou suisse ? Protéger le plateau d'Albion et le port de Toulon et Marseille ? Écraser une insurrection communiste à Lyon ou à Marseille ?
  9. Lu sur Wikipedia : "Selon un article publié en 2009[10], la commande initiale aurait porté sur 79 missiles ASMPA et 47 ogives TNA, pour une livraison s'étendant de 2009 à 2011, planning qui a été respecté. L'annulation du 3e lot en 2008, consécutif à la réduction de 3 à 2 du nombre d'escadrilles des FAS, a diminué la quantité livrée finale. Dans une conférence de presse tenue le 19 février 2015, le président Hollande a indiqué, qu'à cette date, la France disposait de 54 missiles ASMPA"
  10. aigle

    20 mars 1815

    Le 20 mars 1815 l'Empereur rentre dans sa capitale. En vingt jours, il n'a pas tiré un coup de feu ni tué un seul homme. Le Roi s'est enfui la veille au soir avec sa garde. Page immortelle de Chateaubriand "Une double procession montait et descendait les escaliers du pavillon de Flore ; on s'enquérait de ce qu'on avait à faire : point de réponse. On s'adressait au capitaine des gardes ; on interrogeait les chapelains, les chantres, les aumôniers : rien. De vaines causeries, de vains projets, de vains débits de nouvelles. J'ai vu des jeunes gens pleurer de fureur en demandant inutilement des ordres et des armes ; j'ai vu des femmes se trouver mal de colère et de mépris. Parvenir au Roi, impossible ; l'étiquette fermait la porte. La grande mesure décrétée contre Bonaparte fut un ordre de courir sus : Louis XVIII, sans jambes, courir sus le conquérant qui enjambait la terre ! Cette formule des anciennes lois, renouvelée à cette occasion, suffit pour montrer la portée d'esprit des hommes d'Etat de cette époque. Courir sus en 1815 ! courir sus ! et sus qui ? sus un loup ? sus un chef de brigands ? sus un seigneur félon ? Non : sus Napoléon qui avait couru sus les rois, les avait saisis et marqués pour jamais à l'épaule de son N ineffaçable !" Lu sur "Herodote.net" Le 16 mars 1815, Louis XVIII, déterminé à lutter, se rend, en compagnie de son frère et d'Orléans, à la Chambre des députés afin de se prononcer sur les événements et, soutenant sa Charte, il tient ces propos : « Pourrais-je, à soixante ans, mieux terminer ma carrière qu'en mourant pour sa défense ? » La séance s'achève en délire avec la promesse du souverain : « Quoi qu'il arrive, je ne quitterai pas mon fauteuil. La victime sera plus grande que le bourreau. » Pendant ce temps, au palais des Tuileries, la Cour échafaude les plans les plus saugrenus. Pour certains, le château devrait être transformé en forteresse au centre de laquelle on placerait le vieux roi obèse, sur son fauteuil, avec deux mois de vivres et 3.000 hommes de la Maison du roi. Pour d'autres, comme le favori Blacas d'Aulpas, Sa Majesté irait en calèche, suivie de tous les députés et pairs à cheval, à la rencontre de « Monsieur de Buonaparte » dans le but de lui demander ce pourquoi il venait ! Normalement, il en eut été si gêné qu'il eût dû retourner sur ses pas ! Pour sa part, Louis XVIII, flegmatique éternel, se tient coi. Depuis le 14 mars, sans le dire, il envisage de fuir plutôt que de mettre sa personne en péril. Sachant sa cause perdue, il envoie tout de même son neveu Charles-Ferdinand de Berry à la tête de l'armée royale de 20.000 hommes échelonnés entre Montereau et Villejuif. Le lendemain, l'avant-poste royal se déclare avant-garde de l'Empereur. Chacun comprend l'imminence de son arrivée. C'est pourquoi, le 19 mars : « Je vois que tout est fini sur ce point. Ne nous engageons pas dans une résistance inutile. Je suis résolu à partir, » dit le roi, las et fatigué, qui a pris soin de faire porter à l'étranger les joyaux de la Couronne. Vers 23h30, sous la pluie, ses voitures viennent se placer dans la cour des Tuileries. Le roi sort, soutenu par Blacas et le duc de Duras. Dans un élan commun, tous les fidèles présents tombent à genoux en pleurant. Alors, Louis XVIII : «Mes enfants, de grâce, épargnez-moi, j'ai besoin de force. Je vous reverrai bientôt. Retournez dans vos familles »... Personne ne bouge. C'est alors que le vieil homme perd son sang froid : « Je l'avais prévu, je ne voulais pas les voir. On aurait dû m'épargner cette émotion !» Il monte avec difficulté en voiture et, après un dernier geste d'adieu, le convoi qui emporte la royauté se met en marche.
  11. aigle

    Alstom

    Le passage d'Alstom sous contrôle américain pourrait il avoir un impaçt sur notre indépendance nucléaire ? Je pense en particulier aux chaudières de nos SNLE en lisant cet article : "Début 2015, Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique, dénonce les conditions de cette vente au groupe General Electric (GE) soulignant que contrairement aux promesses d'Arnaud Montebourg, assurant que le secteur nucléaire resterait sous contrôle français, le protocole d'accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l'assemblée générale, a pour conséquence de placer sous la coupe du groupe américain les turbines produites par Alstom et de cette manière la maintenance des centrales françaises. « Nous avons donc délibérément confié à un groupe américain l'avenir de l'ensemble de notre filière nucléaire… »"??
  12. Je voudrais avoir votre avis sur les capacités qu'auraient pu avoir les avions alliés à pénétrer l'espace aérien du pacte de Varsovie en cas de guerre (RDA, Tcehcoslovaquie et Pologne en particulier) ? Quelle était la probabilité de voir un avion passer pour accomplir sa mission ( reco ou frappe classique ou nucléaire) et aussi de le voir revenir ? Mon intérêt se centre surtout sur les avions français de la période 1975-1990 : mirages F1 CR, mirages 2000N, jaguars, etc ...mais je suis preneur de remarques sur les autres (Tornardo par exemple).
  13. Merci mais j'avais compris la ligne générale : la bombe américaine pour contre balancer la supériorité classique de l'armée rouge mais ma question porte plus sur les plans militaires opérationnels . Comment les occidentaux voyaient ils une guerre ? Par exemple les troupes d'occupation en Allemagne de l'ouest allaient elles résister sur place et faire Camerone pour laisser un ultime délai avant le bombardement atomique ? Au contraire allaient elles rapidement se replier à l'ouest du Rhin pour livrer un combat défensif dans en meilleures conditions en attendant l'arrivée de renforts américains ? Je dis cela car je pense que si les allemands ont été plus tard très attachés à la défense de l'avant c'est bien que quelqu'un avait imaginé une défense de l'arrière ...
  14. J'ai du mal à comprendre les plans de défense de l'Europe contre Staline . Peut être ai je mal compris mais que je crois que l'organisation militaire intégrée de l'OTAN ne se met en place qu'en 1952 (conférence de Lisbonne ). Donc quels étaient les plans des européens pour résister à une éventuelle agression soviétique avant 1952 ? Bon dès 1949, l'Alliance existait et devait bâtir une planification. Laquelle ? Avec ou sans armes nucléaires ? Et avant 1949 ?
  15. aigle

    P400 ASM

    Je ne connais rien ou du moins pas grand chose à la lutte anti sous marine et je voudrais avoir des détails sur l'idée expérimentée en 1985 de doter les patrouilleurs P400 d'une capacité ASM. Pourquoi a t on pensé à installer un sonar sur un si petit bâtiment ? Pourquoi y a t on ensuite renoncé ?
  16. Sauriez vous me dire s'il existe des témoignages intéressants de soldats allemands ayant servi dans la Wehrmacht ou les SS puis ayant combattu dans la Légion en Indochine ? Je cherche en particulier à savoir si ces légionnaires ont effectué des comparaisons et porté des jugements sur les différences entre les deux armées , leur organisation, leur matériel, leur entraînement, leur motivation, la qualité de leurs officiers, etc ...y a t il des points sur lesquels l'armée française était nettement meilleure ? Ou équivalente ? Ou nettement moins bonne ? En considérant évidemment les différences de contexte stratégique et tactique. Symétriquement existe t il des témoignages d'officiers ou sous officiers français ayant commandé des légionnaires allemands. Que pensaient ils d'eux ? De ce qu'ils avaient pu voir ou faire pendant la 2ème guerre mondiale ? Se sentaient ils " jugés" par ses soldats expérimentés ? Voyaient ils en eux d'anciens ennemis ? Ou tout cela était il effacé par la culture légionnaire et la pression de la guerre présente ?
  17. On ignore souvent que les USA et le royaume Uni (mais pas la France !) se sont formellement engagés à protéger l'intégrité territoriale de l'Ukraine par le " mémorandum de Budapest " signé en 1994. Autrement dit depuis que la Crimée a été détachée de l'Ukraine et réunie à la Russie , les deux puissances anglo saxonnes ont failli à leur engagement. Le texte : " The United States of America, the Russian Federation, and the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, reaffirm their commitment to Ukraine, in accordance with the principles of the CSCE Final Act, to respect the Independence and Sovereignty and the existing borders of Ukraine. The United States of America, the Russian Federation, and the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, reaffirm their obligation to refrain from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of Ukraine, and that none of their weapons will ever be used against Ukraine except in self-defense or otherwise in accordance with the Charter of the United Nations. The United States of America, the Russian Federation, and the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, reaffirm their commitment to Ukraine, in accordance with the principles of the CSCE Final Act, to refrain from economic coercion designed to subordinate to their own interest the exercise by Ukraine of the rights inherent in its sovereignty and thus to secure advantages of any kind. The United States of America, the Russian Federation, and the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, reaffirm their commitment to seek immediate United Nations Security Council action to provide assistance to Ukraine, as a non-nuclear-weapon State Party to the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons, if Ukraine should become a victim of an act of aggression or an object of a threat of aggression in which nuclear weapons are used." Maintenant je pense qu on peut tirer quelques enseignements de cet accord solennel. Tout d'abord on comprend mieux pourquoi les soldats russes ne voulaient pas s'avouer tels en Ukraine en mars dernier et pourquoi Moscou nie toujours son implication au Donbass : pour ne pas permettre à Kiev de faire jouer cet engagement anglo américain. Mais on se dit aussi que cet engagement est de bien Faible valeur puisque l'atteinte à l'integrite de l'Ukraine ( au moins avec le rattachement de la Crimée à la Russie) a eu lieu sans vraie réaction des anglo américains ! Ou ai je mal compris ? Et la France ( autre puissance nucléaire) dans tout cela ?
  18. Je poursuis mes recherches sur une 3 e guerre mondiale possible entre 1960 et 1990. Qui pourrait me dire ce qu'aurait été la réaction de l'OTAN si des états neutres et démocratiques comme la Finlande, la Suède ou l'Autriche avaient été envahis par les forces du pacte ? Comme le pacte ne l'a jamais tenté, on peut penser qu'il craignait que, même en l'absence d'alliance formelle, les Occidentaux se seraient engagés pour défendre ces pays. Est ce absurde ? Savez vous si l'OTAN avait planifié le sujet ?
  19. Les scénarios de 3 e guère mondiale des années 1960-1990 reposaient sur une ruée de chars soviétiques précédée ou suivie de frappes nucléaires tactiques ( je simplifie). Au vu de ce qui se passe en Ukraine orientale, je me demande si une autre tactique n'aurait pas été possible : le pré positionnement de commandos soviétiques ( plusieurs dizaines de milliers d'hommes) en Allemagne de l'ouest, commandos qui auraient conduit une sorte de guérilla paralysant les forces alliées : attaques des centrales électriques, sabotage des voies ferrées, des ponts, des autoroutes, harcèlement des unités de la police et des unités militaires quand elles sortent de leurs casernes... Le tout jumelé à des manifestations pacifistes de masse ? Les occidentaux refusant de bombarder ou d'attaquer la RDA de peur de représailles nucléaires soviétiques ? C'est peut être absurde mais y a t on pensé ?
  20. Merci collectionneur pour cet article critique mais bien documenté Synthèse : la péninsule italienne était peu menacée et facile à défendre ! Conclusion : l'armée italienne ne constituait il pas une réserve générale de l'alliance ... Avec ses 24 brigades elle avait un volume respectable mais quid de sa qualité ?
  21. aigle

    Crise au Canada

    Le Gouvernement du Canada veut rompre avec les États Unis et décidé de sortir de l'OTAN et d'interrompre toute coopération militaire avec son voisin du sud. Indigné par cette décision, la Colombie Britannique proclame son indépendance et et demand à intégrer l'OTAN - certains radicaux évoquent même l'adhesion aux USA . Soucieux de conserver son intégrité, Ottawa monte une opération anti terroriste qui fait 2000 morts et assiége Vancouver .Washington propose d'envoyer et l'aide humanitaire à Vancouver assiégée tandis que les fédéraux dénoncent l'ingérence américaine. À votre avis dans ce contexte que va dire Obama ? Option 1- le Canada a le droit de protéger son intégrité territoriale et de lutter contre le terrorisme Option 2- le peuple de Colombie britannique qui n'a aucun point commun avec les provinces orientales du Canada a le droit et choisir librement son destin et peut devenir un État indépendant s'il le souhaite - les États Unis n'acceptent pas les crimes contre l'humanite commis par les fédéraux .
  22. Un point m'étonne : pourquoi Kiev révèle-t-il la présence russe aux côtés des Ukrainiens ? En effet, la Russie étant une puissance nucléaire j'ai du mal à concevoir que des pays occidentaux (et en particulier les Etats Unis) puissent envisager un seul instant d'envoyer leurs troupes participer à des combats contre des soldats russes ! Certes sur le plan du droit international, Kiev peut à bon droit s'indigner mais sur le plan géopolitique, plus l'implication russe sera évidente et moins l'UE et l'OTAN pourront concrètement intervenir et devront se borner à quelques déclarations destinées à satisfaire Polonais et Baltes ... Poutine a passé un noeud coulant au cou des Ukrainiens.
  23. Tenez pour diversifier les sources, cette analyse de Merchet sur son blog secretdefense Sur la base de leurs propres renseignements, les autorités françaises ont une vision "plus mitigée" que celle l'Otan sur l'intervention russe en Ukraine. Là où les responsables de l'Alliance atlantique voit une offensive de grande ampleur, les Français sont plus prudents, même s'ils ne contestent pas la présence militaire russe dans l'Est de l'Ukraine. "Il y a du Russe, c'est sûr", avance une source bien informée. "Mais certainement pas des brigades entières avec des blindés" comme semblent le montrer les photographies satellites diffusées par l'Alliance - selon toute vraisemblance d'origine américaine puisque l'Otan ne dispose pas de ses propres satellites d'observation. Les Russes ont transférés beaucoup de matériels et dans une moindre mesure des hommes en soutien des séparatistes. Il existe "des éléments concordants d'incursions russes" assure une autre source française. Les hommes en question ont été, pour l'essentiel, identifiés ; outre différentes forces spéciales (Spetznaz), il s'agit des troupes de la 76ème division d'assaut parachutiste de la garde de Pskov, dans le nord-ouest de la Russie. Cette unité était déjà intervenue en Crimée et le président Poutine serait récemment venu leur rendre hommage. Là où le gouvernement de Kiev, l'Otan, de nombreux cercles américains et plusieurs pays d'Europe orientale parlent d'agression de grande ampleur, le ministre français des affaires étrangères a été quelque peu en retrait ce vendredi après-midi devant la conférence des ambassadeurs en affirmant : "Il faut que cessent les bruit de bottes russes dans l'est ukrainien", après avoir rappelé les efforts de la France pour "encourager la désescalade". Jeudi, le président de la République affirmait de son côté : "S’il était avéré que des soldats russes sont présents sur le sol ukrainien, ce serait bien sûr intolérable et inadmissible". Ferme avec Moscou, l'Elysée ne l'est pas moins avec Kiev : "Les autorités ukrainiennes doivent faire preuve de retenue dans les opérations militaires, décider d’une large décentralisation au bénéfice des régions russophones et écarter toutes provocations". En privé, Paris comme Berlin ne cesse depuis des semaines de dire aux Ukrainiens de se calmer et de trouver une solution politique, et pas militaire comme ils ont choisi de le faire. La position française rejoint celle exprimée par le président Obama, jeudi soir. Le président Obama est apparu, une nouvelle fois, beaucoup plus prudent et modéré que son Administration : s'il constate une "profonde implication" russe dans le soutien des séparatistes, il refuse de parler d'invasion et considère que les évenements des derniers jours ne changent pas la nature du conflit : "ce n'est pas réellement un changement (shift)", mais juste une manière "un peu plus ouverte" de l'intervention russe. Les déclarations alarmantes de l'Otan suscitent un certain malaise à Paris, om le secrétaire général Anders Fogh Rasmussen n'est guère populaire : "L'Otan doit servir à apaiser, à rassurer" indique-t-on dans les milieux officiels. "Pour cela, l'Otan doit être forte et sûre, pas belliqueux. Hausser le ton revient à nourrir les fantasmes russes contre l'Otan". Ces déclarations interviennent à moins d'une semaine du sommet de l'Otan, les 4 et 5 septembre, au Pays de Galles. Il est clair que la technostructure de l'Otan utilise la crise ukrainienne pour se refaire une santé, alors que la fin de sa présence en Afghanistan se profile pour la fin de l'année. Par ailleurs, les pays voisins de la Russie, au premier chef Baltes et Polonais nourrissent des craintes réelles quant à la politique du président Poutine. Les principales puissances de l'Alliance ne souhaitent pas s'engager dans le déploiement permanent d'unités dans les ces pays - ce qui aggraverait les tensions avec Moscou. Le sommet de l'Otan devrait voir la création d'une nouvelle force de réaction rapide, la Very High Readiness Joint Force (JHRJF) qui pourrait être projeté en urgence à l'intérieur de l'Alliance en cas de crises. Ce "fer de lance" s'ajouterait à l'actuelle Nato Response Force (NRF), une force de réaction rapide, plus lourde et donc plus lente, surtout destinée aux opérations extérieures.
  24. Il faut relativiser tout cela. " notre" camp à bien démantelé la Yougoslavie tranquillement entre 1991 et 1999 pour finir par la double indépendance du Kosovo et du Monténégro . Vu la sympathie forte des Russes qui sont slaves , orthodoxes et ex communistes , tout comme les Serbes il y a fort à parier que l'épisode n'a pas été oublié Et si demain l'état espagnol monte une opération anti terroriste au pays basque et tue 2000 personnes, que dirons nous ? Encore une fois pourquoi ne pas proposer des élections ou un référendum en Ukraine orientale pour savoir ce que souhaite cette population ? Et puis pourquoi la partition de l'Ukraine entre une véritable Ukraine indépendante ukraine phone , pro occidentale et anti russe et une Ukraine orientale pro russe ne serait pas une solution ?
  25. Effectivement c'est un aspect du problème : que désirent les populations de l'est Ukraine ? Ne faudrait il pas le leur demander d'une façon ou d'une autre ( référendum ou élections ) ? Il y a tout de même deux indices : ils n'ont jamais voté en masse pour les candidats nationalistes ukrainiens mais toujours pour les ex communistes et d'autre part Kiev n'envisage pas une seconde ( ou pas encore) de leur demander leur avis ...ce que Poutine a osé faire en Crimée !
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