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Otages Français au Sahel


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Urgent:le chef militaire du MUJAO abattu au Niger

www.cridem.org

24-08-2012 22:14

Crise malienne : Le MUJAO amputé de son chef d’état major…

L’homme âgé de 46 ans, chef d’état major du MUJAO ayant pris siège à Gao depuis presqu’une année, trouvera la mort en terre nigérienne d’où il était allé au secours de ses combattants (Fédayins). Là-bas, à en croire nos sources, il ne reverra plus ses combattants et subira le même sort.

Il s’agit de Cheickh Oumar Hakka ; Hakka, ce pseudonyme lui est attribué par ses compagnons de guerre pour sa parfaite maitrise du fusil de guerre fabrication russe AK-14) natif des régions nord du Mali, plus précisément dans les encablures de Tombouctou. Très jeune, il sera engagé dans les réseaux islamistes auprès de Ben Mocktar de l’Algérie. Nous avions fait cas de cela dans notre parution n° 350.

A Gao, au-delà du dogme idéologique d’une certaine extrémité, l’application de la charia islamique qui l’oppose aux riverains, il passe pour un être un homme modeste, profondément marqué par les valeurs islamiques.

Sa mission, comme il le nous confiait, il y’a quelques semaines au cœur même de Gao était de passer le message du prophète Mohamed partout où leur chemin leur mènera. A cela, il dévoue tout son sacrifice humain et matériel. Ce point de vue n’est pas partagé par bon nombre qui l’ont connu et approché. Pour cet habitant avec nous avions échangé: « Avec la mort d’Oumar, le Mujao joue sa dernière carte. C’est comme si le serpent est amputé de sa tête ».

La mort de cet homme qui parait être l’un des plus recherchés du réseau islamiste survient à un moment où le MUJAO vit des problèmes internes surtout de leadership entre les tenants de la branche armée de Gao. Ce problème serait entre le chef de sécurité celui qui se fait appeler Abdoul Hakim et l’autre Cheick Oumar Hakka, Chef d’état major qui vient de perdre la vie.

Selon nos informations, la vraie identité de ces hommes qui occupent le nord n’est pas connue car mission les oblige à prendre d’autres noms afin de protéger leur famille, femme, enfant et identité pour se lancer dans la conquête d’un monde complément islamisé. Aujourd’hui, il est clair que les choses se joueront autrement et certainement avec Abdoul Hakim, qui se réclame être l’enfant de Gao, qui selon nos sources a pendant longtemps attendu ces moments.

Pour ce faire « n’est-ce pas pour cela qu’Abdoul Hakim demandait à Cheick Oumar Haka de rentrer et que sa mission serait finie » nous explique un habitant. Pour Hakim, Cheick Oumar ne serait pas venue de Tombouctou, comme il l’a toujours soutenu de son vivant mais du Yémen et il s’appellerait : Oumar Ould Hamaha. Ce qui explique toujours à la confusion dans l’identité de ces barbus.

Ce sur quoi insistent nos sources, le chef d’état major du MUJAO connu au Mali sous le nom de Cheick Oumar Hakka a trouvé la mort en terre nigérienne dans la région de Tilabéry. Au moment où nous bouclons cette édition, rien n’a filtré du côté du MUJAO pour confirmer cette mort. Mais dans la cité des Askia, la nouvelle a fait le tour de la ville. Il reste à savoir si l’état Major du mouvement va continuer à se taire.

Et mieux, des interrogations demeurent sur l’avenir proche du MUJAO.

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Urgent:Boko Haram au Sénégal

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26-08-2012

14:07

Fansou Bodian imam Ratib de Bignona: « La secte Boko Haram est présente au Sénégal »

L’Imam ratib de la grande mosquée de Bignona a mis à profit son sermon de la Korité pour attirer l’attention des autorités sur un fait qui si on n’y prend garde risque d’installer le Sénégal dans une spirale de violence jamais connue.

A en croire Fansou Bodian, la secte islamiste Boko Haram qui fait la pluie et le beau temps au Nigéria serait en train de s’implanter petit à petit au Sénégal. « Boko haram est bien présente au Sénégal. Restons sur nos gardes.

Cette secte islamiste qui commet des attentats contre des mosquées et des églises au Nigéria est là « , a révélé l’imam qui demande aux autorités de prendre les devants pour endiguer ces extrémistes de la foi qui, une fois implantés seront indéboulonnables.

Même si ces affirmations de l’Imam Fansou Bodian restent à vérifier, il est clair que des Sénégalais sont de plus en plus tentés par cette nouvelle doctrine en vogue dans la sous-région ouest-africaine. De jeunes sénégalais se sont engagés au Nord-Mali aux cotés des islamistes d’Ansar dine et du Mujao qui ont fait main basse sur Tomboctou et environs.

www.cridem.org/C_Info.php?article=633324 et actu-senegalaise.senego.com/fansou-bodian-imam-ratib-de-bignona-la-secte-boko-haram-est-presente-au-senegal_32198.html

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C'est tout même etonnant que c'est l'Imam du coin qui donne l'alerte! Les services de veuil français qui sont reputés puissants et actifs et qui de surcroit doivent gerer la securité des troupes françaises presentes dans le pays auraient dejà donne le signal si c'etait le cas ? A moins que la chose doit rester secrete et c'est l'Imam qui a été charge de lancer le ballon histoire de jauger la reaction de la population .?

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Urgent:le MNLA s'apprête à baiser aqmi

www.cridem.org

27-08-2012 14:03

Confidentiel Nord Mali : Assaut imminent du MNLA

Selon des sources proches des services de sécurité, certains leaders du MNLA seraient en conclave dans un pays frontalier du Mali pour peaufiner les stratégies et moyens pour laver l’affront subit par leurs éléments lors de l’attaque de Gao où ils ont été délogés.

Auraient-ils reçu un appui financier d’une puissance étrangère ? En tout cas, tout porte à croire que la Suisse qui a reconnu avoir financé une rencontre du MNMLA au Burkina, n’a pas tout dit quant à la nature réelle de son appui aux bandits armés du MNLA.

Insécurité à Bamako : Une milice privée démantelée

Les services de sécurité du Mali viennent d’éviter à notre pays le pire en démantelant le weekend dernier un réseau de recrutement et d’entrainement des jeunes dotés d’armes à feu en plein cœur de Bamako.

Considéré comme un groupe d’auto défense destiné à participer à campagne de libération du nord, ce groupe est soutenu et financés par des hommes politiques pas trop cleans. On parle même d’un ancien candidat aux élections présidentielles en cavale en Europe depuis les événements du 22 mars dernier.

En tout cas, rapportent nos sources, la gendarmerie nationale aurait discrètement interpellé les chefs qui ont été sommés de fermer leur camps d’entrainement et renvoyer leurs recrues à la maison. Seulement voilà. Qu’adviendra t-il des armes et des promesse de recrutement des jeunes combattant qui pourtant ont bien reçu partiellement des entrainement militaires ?

Top secret : Formation du gouvernement d’union nationale, Ckeick Modibo fait payer à IBK son « orgueil »

Le mépris manifeste qui a frappé le parti de l’ex premier ministre Ibrahim Boubacar Kéita lors de la formation du gouvernement d’union nationale, n’est rien d’autre que le « salaire » d’un comportement de digne malien propre à IBK. En tout et pour tout, IBK et son regroupement politique, n’ont eu droit qu’à un minable strapontin de ministre de l’artisanat et du tourisme. Avant dernier département par ordre de préséance au gouvernement. Un département où il y’a à peine du papier à lire. Pourquoi ?

Rappelez vous que votre hebdomadaire avait révélé dans une de ses dernières éditions que le président du RPM IBK avait craché sur les millions du Dr Cheick Modibo Diarra premier ministre. Dans notre article, nous écrivions que le PM avait sollicité IBK pour une mission urgente à l’Elysée auprès de François Hollande ami personnel d’IBK pour appuyer les efforts du gouvernement dans le cadre d’une sortie de crise au Mali. Par maladresse, le lendemain, Cheik Modibo Diarra avait envoyé à IBK les perdiems et un billet d’Avion.

Ce geste avait choqué IBK qui n’a pas manqué de le signifier à l’expéditeur du colis. Depuis, Cheik Modibo n’a cessé de ruminer sa colère, considérant le comportement d’IBK comme une humiliation. C’est certainement pour cette raison qu’il a passé le trait rouge sur les 08 CV qui lui ont été expédiés ne retenant qu’un ridicule strapontin.

Achat d’armes pour l’armée malienne : Cheik Modibo sort son chéquier

De sources très confidentielles, nous apprenons que le premier ministre de la transition Dr Cheik Modibo Diarra, aurait dépensé plus de 3 milliards de FCFA pour acheter des armes pour le compte du Mali. On dit également qu’il s’est personnellement engagé pour plusieurs autres milliards auprès de ses amis pour doter notre armée de matériels de dernières générations. Toute chose qui suscite la jalousie de certains chefs d’Etat africains qui ainsi le Mali se doter d’une armée hyper équipée grâce au chéquier du Premier ministre Dr Cheik Modibo Diarra.

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"Sabre" - l'opération du COS au Sahel

L'opération du Commandement des opérations spéciales (COS) dans la région du Sahel a pour nom de code "Sabre". Les hommes du COS sont déployés en Mauritanie, au Burkina et, de manière moins permanente, au Niger, avec, évidemment, l'accord des pays concernés.

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Sabre-l-operation-du-COS-au-Sahel_a720.html

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Urgent:la CIA parle d'un projet terroriste d'enlèvement de la présidente de la fondation Kennedy

www.cridem.org

19:44

La CIA intercepte un message sur un enlèvement imminent à Tindouf

Des sources proches des services de renseignement américains ont révélé ce mardi a « Middle East Confidential », avoir intercepté un message codé parlant de la préparation par un groupe terroriste d’une tentative d’enlèvement de la présidente de la Fondation Robert Kennedy, pour la justice et les droits de l’homme (FRK), Kerry Kennedy.

Celle-ci et la délégation qui l’accompagne devaient entamer ce mardi une visite dans les camps du Polisario au sud de l’Algérie. Selon le portail « Middle East Confidential », la CIA affirme détenir des preuves crédibles qu’Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a planifié de kidnapper Kerry Kennedy avant sa rencontre prévue avec les hauts dirigeants du Polisario.

Selon les éléments recueillis par la CIA et transmis au DRS algérien, les combattants djihadistes voient dans la présidente de la FRK, une descendante du frère de l’ancien président John F. Kennedy, une cible de premier plan dont la présence dans les camps de Tindouf aurait été occasion inespérée pour son enlèvement.

Pour accomplir leur acte, ils comptent sur la complicité de leurs collaborateurs parmi les agents de sécurité du Polisario, comme se fût le cas pour le rapt des trois européens en octobre 2011.

Pour confirmer sa notoriété à l’échelle internationale, la franchise d’Al Qaïda, AQMI a toujours rêvé de porter un coup retentissant à l’ennemi juré des islamistes, les États-Unis d’Amérique, pour venger également la mort du chef d’Al Qaïda, Oussama Ben Laden.

AQMI, commente la CIA dans son rapport aux services de renseignement militaires algériens, ne pouvait pas mieux espérer de tomber sur une cible américaine d’une grande valeur symbolique et dans un endroit facilement accessible à ses combattants. Toutes les conditions, ajoute la même source, sont donc réunies pour la réussite de l’enlèvement.

Kerry Kennedy, qui est la fille de l’ancien président américain John F. Kennedy et l’ex-épouse du gouverneur de New York Andrew Cuomo, a quitté lundi 27 août, le territoire contesté du Sahara occidental au Maroc à destination de l’aéroport algérien de Tindouf, d’où elle devait se rendre aux camps de réfugiés sahraouis.

Les autorités algériennes gardent encore en mémoire, l’enlèvement en octobre 2011, de deux humanitaires espagnols et d’une italienne du plein centre du camp de Rabouni qui abrite le QG du Polisario. Les trois otages n’ont été libérés qu’après le versement d’une forte rançon de 15 millions d’euros aux ravisseurs du MUJAO et la libération de certains détenus djihadistes.

www.cridem.org/C_Info.php?article=633422 et geotribune.com/4113-la-cia-intercepte-un-message-sur-un-enlevement-imminent-a-tindouf.html

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Kerry Kennedy, qui est la fille de l’ancien président américain John F. Kennedy

Ca se saurait !

Kerry Kennedy est la fille de Robert Kennedy, frère et ministre de la justice de JFK, et candidat à la présidence des USA assassiné pendant la campagne électorale, en 1968.

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Urgent:la CIA parle d'un projet terroriste d'enlèvement de la présidente de la fondation Kennedy

On ne sait même plus quoi inventer pour tenter de faire diversion ! Cette visite inopinée de la fondation Kennedy donne manifestement beaucoup de fil à retordre au Makhzen et à sa presse servile !

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www.cridem.org/C_Info.php?article=633448

29-08-2012 23:32

«Le Mali est le banc d’essai de la stratégie à long terme d’AQMI»

Modibo Goïta est conseiller à la direction des écoles militaires, chargé de l’élaboration, de l’enseignement et de la supervision des programmes de cours et conférences en droit international, droits de l’homme, droit international humanitaire et histoire militaire dans les écoles militaires supérieures de formation des Forces armées maliennes.

Il a été détaché par le ministère de la Défense et des Anciens Combattants à l’Ecole de maintien de la paix (Mali), en janvier 2010. Il livre, dans un entretien accordé à El Watan, un état des lieux sans complaisance sur la situation sécuritaire dans la région subsaharienne.

- Quel est le rapport de forces qui sévit en ce moment au Mali ?

A l’heure actuelle, le rapport de forces semble pencher en faveur d’AQMI et ses alliés, entendez les radicaux islamistes Ançar Eddine, Mujao, Boko Haram et Shebab.

S’agissant du MNLA, qui avait donné l’impression d’être le belligérant majeur, sa défaite cuisante à Gao et son éviction des autres villes l’ont ramené au rang d’outsider ; il devra en conséquence revoir son agenda. Quant à l’armée malienne, elle doit résoudre un énorme déficit logistique avant d’envisager une offensive quelconque. Sur la scène politique, les 172 partis politiques officiels peinent à taire leurs divergences pour faire l’union sacrée au sein d’un gouvernement, qui aurait pour tâche essentielle de s’atteler à la recherche d’une solution.

Ce vide est de plus en plus occupé par le Haut-Conseil islamique, qui devient la force montante capable de mobilisation et a réussi à libérer des centaines de prisonniers gouvernementaux des mains d’Ançar Eddine et même pris l’initiative d’engager des pourparlers avec ce groupe, qu’il considère comme des Maliens ayant une autre lecture de l’islam.

- La médiation algérienne avait permis, notamment en juillet 2006, de pacifier la situation. Pourquoi cela n’est-il plus possible ?

L’Algérie a, par le passé, joué un rôle de premier plan dans les négociations de paix entre le gouvernement malien et les groupes rebelles. On rappellera Djanet, Tamanrasset, des pourparlers ayant abouti à la signature du Pacte national, de l’accord dit d’Alger.

Actuellement, force est de reconnaître que cette position de médiatrice incontournable s’éclipse considérablement au profit de la Cédéao qui, dès la reprise du confit, a entrepris des démarches pour trouver une solution par le dialogue, à défaut par les armes. Il est à noter que le MNLA, qui paraissait contrôler le terrain, et Ançar Eddine ont affiché leur préférence pour la Mauritanie et le président du Burkina Faso comme médiateurs. Côté malien, on observera qu’une bonne partie de la classe politique et l’immense majorité de la population ont mal digéré la position d’impartialité proclamée par l’Algérie et son refus d’apporter son soutien miliaire.

Au demeurant, l’exfiltration héliportée de ses instructeurs de Tessalit, juste avant la chute de cette ville, fut durement ressentie par les Maliens. Certains ont même rappelé les mots du regretté président Ahmed Ben Bella : «Nous avons eu notre indépendance parce que les Maliens ont accepté de mourir un peu pour nous.»

- L’Algérie avait peut-être de bonnes raisons d’agir ainsi…

A mon humble avis, l’attitude algérienne ne pourrait s’expliquer que par le manque total de confiance à l’endroit de l’ancien Président. Lequel avait publiquement admis que certains députés maliens étaient en collusion avec les trafiquants de drogue et AQMI. La reconnaissance de la présence de bases logistiques d’AQMI et la relaxe de suspects terroristes réclamés par l’Algérie et la Mauritanie n’ont pas été de nature à faciliter la compréhension mutuelle. Cependant, il faudra se rendre à l’évidence que toute solution négociée durable passe par l’Algérie qui, en raison de sa position et de son poids, reste, comme l’a reconnu le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé, incontournable dans la recherche d’une solution durable. Il reviendra alors au nouveau chef de l’Etat de redonner des gages de confiance à l’Algérie.

- Est-il encore concevable de trouver une solution politique à la crise malienne ?

La recherche d’une solution négociée à la crise fait l’unanimité. Le Mali, les Nations unies, l’Union africaine, la Cédéao, les Etats-Unis, la France, l’Algérie ont tous proclamé leur attachement à une telle solution, dans le cadre du strict respect de l’intégrité territoriale. Dans le pire des cas, le recours à la force. Au regard du rapport de forces actuel, les groupes islamistes pourraient faire monter les enchères en avançant des exigences irrecevables pour le gouvernement malien. Aussi, les négociations pourraient traîner en longueur sans résultat. Situation qui ne laissera aucune autre alternative que le recours à la force.

- Une intervention militaire au Mali ne serait-elle pas la boîte de Pandore, dont les répercussions s’étendraient à tous les pays de la région ?

En janvier 2012, j’avais publié un article prévoyant qu’un chaos émergerait du flanc sud algérien et préconisé que l’Algérie prenne assez d’initiatives et, si besoin était, qu’elle établisse un partenariat avec le Maroc afin d’endiguer cette menace. Une intervention militaire s’imposerait dès lors que les chances d’aboutir à un règlement pacifique seront épuisées. Toutefois, l’armée malienne ne serait pas seule capable de se lancer dans une phase militaire sans résoudre l’énorme défi logistique. C’est pourquoi une intervention militaire à partir du Sud algérien ou une campagne aérienne en appui et soutien aux attaques terrestres serait en mesure de stopper un embrasement régional, autrement dit l’implication d’autres forces armées. C’est dire que l’Algérie détient la solution à la crise.

- Qui est le Mujao ?

Le Mujao a émergé comme groupe terroriste, en 2012, par sa prise d’otages dans le Sahara. Il se caractérise par sa composition (des ressortissants d’Afrique de l’Ouest). Sous l’aspect d’un groupe autonome, il constitue, en fait, la légion étrangère d’AQMI et a pour mission la pénétration et l’expansion en Afrique de l’Ouest d’AQMI. Il opère à travers un vaste réseau ayant des ramifications et des connexions avec le milieu du trafic de drogue d’armes et des kidnappings et disposerait de solides complicités dans les milieux politique et militaire de certains Etats de la région. Enfin, il maintiendrait en hibernation des taupes, des cellules dormantes et des planques sûres grâce à l’argent récolté des rançons et du trafic de drogue.

- Pourquoi cible-t-il principalement l’Algérie ?

L’Algérie n’est pas, à mon avis, la cible principale du Mujao, qui est le Mali. Pour preuve, il occupe la ville de Gao et a soumis la population aux pires exactions. Le Mujao n’a rien à gagner à dresser le géant algérien contre lui. Quant à l’enlèvement le 6 avril dernier de 7 membres du consulat d’Algérie à Gao par le Mujao, j’ai du mal à accepter un pareil ratage de la part des services de sécurité algériens. Il est totalement inadmissible de laisser sur place de si hauts représentants de l’Etat à la merci d’un groupe considéré comme ennemi.

- Qui est Ançar Eddine ? Pourquoi a-t-il pu avoir tant d’influence en si peu de temps ?

Je considère qu’Ançar Eddine, qui s’est fait connaître en mars dernier comme groupe autonome, n’est que la branche locale d’AQMI ayant pour mission primordiale de réaliser son implantation au Mali sous le voile de la propagation violente d’un islam radical. Il bénéficierait de complicités dans certains Etats arabes qui n’ont condamné que du bout des lèvres la destruction de «sites classés au patrimoine mondial de l’humanité».

On pourrait affirmer que le Mali est donc devenu le banc d’essai de la stratégie à long terme d’AQMI. En ce qui concerne la force et l’influence d’Ançar Eddine, elles ne reposent en réalité que sur AQMI qui exerce sur lui le commandement opérationnel et le contrôle tactique. C’est la raison pour laquelle le médiateur de la Cédéao insiste pour qu’il se démarque d’AQMI.

- Les rebelles touareg pourront-ils encore créer leur Etat indépendant, l’Azawad ?

Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) avaient proclamé un «Etat» indépendant de l’Azawad le 6 avril 2012, mais il ne fut reconnu par aucun pays de la communauté internationale ; sa création fut rejetée par les Nations unies, l’Union africaine et la Cédéao. D’ailleurs cet «Etat» n’a survécu que deux mois, car ses éléments ont été défaits et boutés hors des villes principales par Ançar Eddine et le Mujao qui affichent comme agenda l’imposition de la charia, mais pas la création d’un Etat islamiste pour le moment. Je pense que l’hypothèse d’une indépendance ne pourrait intervenir que dans le cadre d’un référendum, organisé sous supervision internationale dûment acceptée par le Mali.

Or, cette probabilité est mince du fait que les Touareg sont loin de constituer la majorité de la population vivant dans ces régions. Pire, le MNLA a énormément perdu de la sympathie dont il jouissait au sein de la population qui, désormais, pense qu’il est la cause de tous les malheurs.

- Le Mali sera-t-il l’Afghanistan du Sahel ?

Il existe des risques pour que le Mali devienne ce que j’avais surnommé le «Waziristân du Sahel». L’on ne pourra prévenir un tel scénario que s’il y a recours à des mesures collectives énergiques de la part des Etats du champ. Or, la Mauritanie, un partenaire majeur, a officiellement annoncé sa non-participation et son scepticisme vis-à-vis d’une force d’intervention, même si le Niger y est favorable. Il reste que seule une participation de l’Algérie pourrait considérablement garantir un succès.

Alors, en ce qui concerne les négociations, je ne suis pas très optimiste sur leurs chances de succès et de voir Ançar Eddine revenir sur son exigence d’exercer la charia et de permettre un retour de l’armée malienne dans les garnisons et les camps militaires.

Dans l’éventualité d’un recours à la force, le Mali ne peut, pour le moment, compter que sur ses propres forces et, dans une moindre mesure, sur celles annoncées par la Cédéao de 3500 hommes, donc une force de combat de 850 sur la base du ratio de 1/5. On retiendra que la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont signifié leur non-participation. Il est peu probable que le Nigeria puisse y participer du fait des violences provoquées par Boko Haram.

- Les populations maliennes accepteront-elles l’établissement de la charia dans leur pays ?

Certes, on assiste à une intensification des protestations et manifestations de populations et principalement des jeunes contre l’application des mesures de la charia. L’éventualité d’un soulèvement général suivi d’une violente répression de la part des groupes radicaux n’est pas à écarter, car ces derniers ne reculeront pas devant l’usage excessif de la force pour soumettre les populations. Lors d’une récente réunion des imams à Gao, le Mujao a souligné qu’il ne permettra aucune transgression sur l’application stricte de la charia.

- Quels sont, d’après vous, les scénarios de sortie de crise qui se profilent ?

Il y a plusieurs hypothèses : si les négociations aboutissent avec la mise en place d’une large autonomie des régions Nord, le pouvoir central conserverait les prérogatives de la Défense et les Affaires étrangères, les Finances et la Justice.

L’échec des négociations pour une solution pacifique entraînerait une intervention militaire avec l’appui et le soutien de la Cédéao et de l’Algérie. Si les négociations échouent à cause du refus des radicaux islamistes de renoncer à l’imposition de la charia et leur rejet d’une présence de l’armée dans les régions Nord, alors s’impose une offensive de l’armée avec les troupes de la Cédéao et surtout un soutien et appui de l’Algérie.

Sous peine d’essuyer une défaite cuisante, ce cas de figure obligerait les groupes à revenir à la table des négociations. Le scénario de l’intervention militaire sans la participation de l’Algérie conduirait à une impasse sur le terrain. En effet, une offensive militaire, sans la participation de l’Algérie, pourrait aboutir à une impasse sur le terrain et les affrontements militaires déborderaient les frontières maliennes et prendraient la forme d’actes sporadiques de violence et d’actes terroristes visant principalement les intérêts des pays occidentaux et des Etats impliqués dans l’intervention.

Devant la gravité de la situation, le Mali pourrait rechercher des alliances contre nature, voire accepter l’installation de bases étrangères si son existence venait à être en cause. Cette situation provoquerait une déstabilisation dans les pays voisins, avec pour conséquence une catastrophe humanitaire. On recense à l’heure actuelle plus de 250 000 réfugiés maliens en Algérie, au Niger, au Burkina Faso et plus de 174 000 déplacés internes.

Combien seront-ils dans l’hypothèse d’un embrasement régional ? Il ne resterait aux Nations unies que d’autoriser une intervention armée humanitaire sous les auspices de l’OTAN, qui est la seule organisation capable d’entreprendre une telle opération.

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Urgent:les services de sécurité mauritaniens démantèlent un réseau terroriste de trafic d'armes

www.cridem.org/C_Info.php?article=633462

30-08-2012 08:21

La Mauritanie déjoue une transaction commerciale impliquant des armements

Lors d'une récente opération sécuritaire, les gendarmes mauritaniens ont asséché une potentielle source de revenus pour les terroristes. Les unités mauritaniennes de la gendarmerie de Bassiknou ont déjoué un accord portant sur des armes et impliquant le groupe touareg islamiste Ansar al-Din.

Le groupe radical, qui contrôle actuellement la ville malienne de Tombouctou, programmait de finaliser les termes d'un accord passé avec un homme d'affaires mauritanien, transaction qui aurait généré des revenus pour financer ses activités terroristes. Les patrouilles de l'armée mauritanienne, stationnées le long de la frontière commune, à proximité de Fassala, ont lancé cette opération le 24 août, a rapporté mauripress.info .

Les forces de sécurité avaient obtenu des renseignements concernant la transaction en cours entre Ansar al-Din et un négociant mauritanien auprès d'un agent double, Meida, opérant pour le compte de l'armée mauritanienne et d'Al Qaida, explique à Magharebia Heina Ould Zemzam, un commerçant local.

"L'agent double qui a révélé cette tractation avait été précédemment incarcéré pendant deux mois dans des prisons mauritaniennes pour collaboration avec Al Qaida", a-t-il indiqué. "Concernant les deux parties en lice dans la transaction, il s'agissait d'un membre d'Ansar al-Din, Houseinou, qui planifiait de vendre ses équipements lourds qui avaient été saisis par ce groupe dans le village malien de Niafounké, et d'un négociant en commerce travaillant pour un homme d'affaires mauritanien de Nouakchott."

Les deux hommes se trouvent actuellement détenus à Bassiknou dans l'attente de leur transfert à Nouakchott, a dit Ould Zemzam. De plus, les gendarmes mauritaniens ont arrêté, le 23 août, des salafistes présumés en provenance du Mali, à leur arrivée à un barrage routier situé dans la province d'Assaba.

Selon le quotidien mauritanien Essevir, une source proche des services de sécurité aurait déclaré que "trois salafistes ont séparément traversé la frontière en utilisant un passage situé à proximité de Bassiknou, et se sont retrouvés plus tard dans la ville de Laayoune, la capitale de la province de l'Hodh El Gharbi, dans le sud-est de la Mauritanie".

Ces hommes se trouvaient placés sous la surveillance des services de renseignements militaires mauritaniens lorsqu'ils sont montés à bord du véhicule dans lequel ils ont été appréhendés, selon la même source.

"De telles affaires se répètent fréquemment ces jours-ci en raison de la pression majeure mise sur la frontière entre la Mauritanie et le Mali, qui est longue de plus de 2 000 kilomètres", souligne l'analyste Ibrahim Moustapha.

"Cette longue frontière n'avait jamais été étroitement surveillée, car ce contrôle était virtuellement difficile à assurer en raison de la complexité des relations entre les populations des zones frontalières, que ce soit en Mauritanie et au Mali, comme les échanges commerciaux dictés par les relations de voisinage et les besoins mutuels", ajoute-t-il. "De plus, les similarités ethniques et culturelles entre les habitants de ces zones rend difficile l'identification des personnes impliquées".

Pour sa part, Abdallah Ould Mohamedu, dignitaire de la région orientale, dit à Magharebia que "la sécurité intensive et la présence militaires des unités de l'armée mauritanienne sont actuellement très visibles dans les zones frontalières qui sont communément utilisées pour les passages d'un pays à l'autre, en particulier dans le périmètre situé entre Fassala, en Mauritanie, et Leyra, au Mali, et ce pour mettre un terme à des affaires similaires".

"Le fait que les citoyens moyens aient serré la vis sur les groupes armés et leurs agents a considérablement réduit les infiltrations", ajoute-t-il. "Mais le besoin financier pressant d'Ansar al-Din et son incapacité à répondre aux besoins des populations ont eu pour conséquence que le groupe est prêt à se saisir de tous les moyens possibles pour générer de l'argent. Ce qui explique son désir de vendre les biens saisis, de gros camions, des pelleteuses et des équipements".

Ould Mohamedu ajoute que ces matériels étaient utilisés par l'état malien dans un projet de développement, appelé le Programme Spécial pour la Paix, la Sécurité et le Développement dans le nord du Mali (PSPSDN).

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Même les FS sont en CE en plein désert !  :O

Dans un environnement où tout déplacement nécessite un véhicule terrestre ou aérien et que les nuages de poussière sont visibles à plusieurs kilomètres  (terrains plats), je suis pas convaincu de la supériorité d'un camouflage désertique. De plus, la poussière et l'usure altère la visibilité du CE.

Dans Raids on voit aussi des gars équipés en Daguet, je pense que ça doit être au choix vu que ce type d'unités est rarement limité sur le plan matériel.

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urgent:les islamistes prennent une nouvelle ville

www.cridem.org/C_Info.php?article=633550

13:46

Mali : les islamistes prennent le contrôle de la ville de Douentza, dans le sud du pays

Les islamistes qui contrôlent le Nord-Mali avancent dangereusement vers le sud du pays. La ville de Douentza (170 km de Mopti) est tombée sous le contrôle du Mujao et d’Ansar Eddine ce 1er septembre 2012.

« Aujourd’hui, nous avons sommes venus lourdement armés pour déloger les miliciens de Ganda-Izo (milice d'autodéfense combattant pour la reconquête du Nord-Mali, NDLR) afin de prendre le contrôle de cette ville de Douentza », explique Oumar Ould Hamaha, un chef militaire islamiste proche du Mujao, d’Ansar Eddine et d'Aqmi.

« Nous avons encerclé la ville et nous avons dit aux miliciens de Ganda-Izo de rendre les armes. Ils ont appelé pendant 30 minutes des renforts, mais ils n’ont eu aucun soutien » a-t-il ajouté.

"Nous comptons y rester pour longtemps"

Les hommes de Ganda-Izo ont fini par rendre leurs armes à Oumar Ould Hamaha, le chef de la brigade qui contrôle désormais la ville. « Nous avons ligoté les miliciens de Ganda-Izo et nous contrôlons la totalité de la ville de Douentza. Nous comptons y rester pour longtemps », explique le chef de la brigade.

Alors que le téléphone du commandant de la milice Ganda-Izo à Douentza, Ibrahim Dicko, est sur répondeur, plusieurs habitants de la ville ont confirmé que la ville de Douentza était aux mains des islamistes. Un affront supplémentaire fait à l’armée malienne dont le poste le plus avancé est désorais à Konna, à 120 km de Douentza.

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Urgent:un responsable militaire européen en Mauritanie pour parler contre-terrorisme

www.cridem.org

05-09-201208:31

Un responsable européen de la lutte contre le terrorisme en visite à Nouakchott

Les officiels mauritaniens ont récemment rencontré un envoyé européen afin de coordonner la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel.

Le Ministre de la Justice mauritanien Abidine Ould El Kheir s'est entretenu, ce mercredi 29 août, avec le général Pierre-Michel Johana, conseiller spécial pour le développement des capacités africaines de maintien de la paix, au cours d'une tournée de ce dernier dans la région du Sahel dont la première étape était une visite au Mali.

Le ministre mauritanien, accompagné de certains de ses assistants, s'est entretenu avec l'envoyé chargé de la sécurité sur les mesures à prendre pour lutter contre les actes terroristes et le crime organisé dans la région, rapporte AMI.

Cependant, tous les détails des questions abordées par le responsable européen et le ministre de la Justice mauritanien n'ont pas été dévoilés. "Ces rencontres sont très importantes, parce qu'elles permettent aux responsables régionaux d'explorer et de discuter tous les aspects concernant la sécurité dans la région du Sahel, qui est devenue l'une des zones les plus à risque du monde," a déclaré Moukhtar al-Salem, analyste spécialisé dans les affaires du Sahel.

"Elles permettront également au Général Pierre-Michel Johana, coordinateur du programme de lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel, d'entendre le point de vue déclaré de la Mauritanie, selon lequel les demandes légitimes des Touaregs doivent être entendues, tant que leurs exigences les plus importantes ne concernent pas l'indépendance", a-t-il ajouté. "Ceci vient en plus de la nécessité de préserver l'intégrité territoriale du Mali et d'éviter une guerre qui n'a ni le soutien, ni la participation de la communauté internationale tout entière."

Pour sa part, Jérôme Pigné, un chercheur français sur la coopération entre les pays européens et les pays du champ dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré à Magharebia : "La visite du général Pierre-Michel Johana est la preuve de l'importance de la coopération entre l'Union européenne et la Mauritanie, qui a prouvé plus d'une fois ces dernières années son caractère actif dans la lutte anti-terroriste. Cette visite reflète aussi la volonté de l'Union européenne d'approfondir et de consolider ses liens avec les pays du sud de la Méditerranée en tant que participants à la lutte contre le terrorisme dans la région."

"Les partenaires européens, et surtout français, doivent compter sur les efforts des pays qui ont montré leur détermination et leur efficacité pour éradiquer ce phénomène qui menace la sous-région et les pays de l'Union européenne", a ajouté le chercheur français.

Et Pigné de conclure : "La nature complexe et transnationale du phénomène sécuritaire, politique et socio-culturel dans la région exige une profonde coopération de tous les acteurs et de toutes les parties prenantes."

Selon le journaliste Yacoub Ould Bahdah, le rôle de la Mauritanie dans la lutte contre le terrorisme a été "caractérisé par une extrême prudence".

La Mauritanie "ne souhaite pas intervenir dans le nord du Mali et se confronter aux groupes armés qu'elle a toujours traqué au plus profond du territoire malien", a-t-il déclaré à Magharebia. "Il semble également que la Mauritanie, exactement comme l'Algérie, n'est pas totalement opposée à une intervention de la Communauté Économique Des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dans le nord du Mali."

Et le journaliste d'ajouter : "Elle appuie même l'option d'une coopération de la CEDEAO avec le Mouvement National pour la Libération de l'Azaouad (MNLA), puisque celui-ci est l'ennemi de leur ennemi commun, à savoir al-Qaida et d'autres groupes islamistes armés, particulièrement maintenant que la Mauritanie offre refuge à un certain nombre de membres et d'activistes du MNLA," a ajouté Ould Bahda.

"Je pense que la Mauritanie ne s'opposera à aucun acte visant les groupes islamistes, et surtout al-Qaida que l'armée mauritanienne a toujours combattu après qu'al-Qaida l'ait prise pour cible dans plusieurs opérations," a dit Ould Bahdah.

Selon lui, la Mauritanie reste prudente quant à "toute action militaire susceptible d'entraîner une 'Afghanisation' du nord du Mali et, par conséquent, une 'Pakistanisation' de la Mauritanie".

"De là découle l'importance d'une coordination et d'une recherche de partenaires sur les plans politique et sécuritaire, comme l'illustre la visite du général Johana dans la région," a ajouté Ould Bahdah.

www.cridem.org/C_Info.php?article=633685 et www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2012/09/04/feature-03

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