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Otages Français au Sahel


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Normal : ils leurs promettent plein de fric (l'équivalent de 1000$/mois) et du coup nombre de jeunes (voir moins jeunes) dans la région qui sont approchés par les recruteurs de l'Aqmi n'y sont pas insensibles ... Sans être a la base des pieux islamistes a fond dedans avant de l'avoir envisagés ...

Mais comme nombre de jeunes dans un pays : ils vont la ou y a du pognon ... (de la même manière que dans plein d'autres pays, les jeunes sont l'exode rural ect parce que l'argent est dans les villes)

Mais au final on sait aussi que c'est pas forcément très efficace : car ils promettent "pas mal" mais derrière ce ne sont pas réellement ces sommes qui font l'envers du décor une fois qu'ils y sont, mais une fois qu'ils y sont : ils y restent un moment quand même, vu qu'ils ont été attirés par l'argent : faut bien en faire ... De témoignage justement d'anciens enrolés touaregs qui témoignaient de cela dans le reportage je cite au dessus

Aqmi leur promet plein de blé, la ou ce sont apparemment des vierges au paradis dans d'autres pays  :lol:  mais une fois que l'envers du décor est bien connu : nombre abandonnent dès qu'ils en ont l'occasion ou que le train de vie les a un peu gonflé au bon de quelques mois/1 an , mais une chose est sure : c'est que par cette méthode ils ont réussi a approcher et enroler temporairement (ou définitivement) pas mal de jeunes de cette façon et que c'est donc efficace a court termes pour l'Aqmi

Sur le long termes, la plupart des hommes des régions ou ils recrutent sauront que ce sont belles paroles, et que l'argent promis, ne suis pas (tout du moins, pas les sommes promises) reste après le problème d'un pays justement en guerre civile, ou les moyens de vivre et de faire de l'argent ont reculé comme peau de chagrin depuis la destabilisation :  s'ils deviennent la seule force capable de payer un salaire, même si c'est pas celui promis ça pourrait poser un "gros problème"

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La négociation a montré ses limites.

Je suis sûr que l'Algérie et surtout Abdelaziz Bouteflika n'ont pas envie de voir des hordes de gugusses en sandales et en boubous avec Kalache en option venir foutre en l'air les acquis de la politique de concorde nationale dans le sud du pays. Il doit y avoir pas mal de pourparlers en coulisses. 

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Le Sahel semble bien devenir la première préoccupation du gouvernement français et des gouvernements locaux concernés, du coup c'est sûr que les négociations doivent être compliquées : personne ne semble vouloir être le premier a rentrer au nord Mali.

Pour ce qui concerne la "qualité" du recrutement du Mujao, ça doit être proche du zéro. au premier coup de feu, tous les mercenaires touaregs se disperseront. Ils sont plus recrutés pour s'en prendre aux civils désarmés que pour combattre l'Algérie ou la France, ça m'étonnerais fort que le Mujao dispose de plus de 500 combattants vraiment aguerris dans tout le sahel !

 

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Pour ce qui concerne la "qualité" du recrutement du Mujao, ça doit être proche du zéro. au premier coup de feu, tous les mercenaires touaregs se disperseront. Ils sont plus recrutés pour s'en prendre aux civils désarmés que pour combattre l'Algérie ou la France, ça m'étonnerais fort que le Mujao dispose de plus de 500 combattants vraiment aguerris dans tout le sahel !

Oui, c'est probablement plus pour faire la milice. Et sinon, c'est aussi un moyen de lier le sort de la population locale à celui des combattants du Mujao. Accessoirement, ils espèrent peut-être ainsi limiter autant que possible les forces étrangères dans leur usage de la force.
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Urgent:un front militaire en gestation pour libérer le nord-Mali

www.fr.alakhbar.info

Date: 10.07.2012  Heure: 17:10 GMT

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Ajouté le : 04.06.2012 17:18

Mauritanie – Niger : Deux fronts en gestation pour libérer le Nord-Mali

Le premier, dont l’ossature est déjà connue, est dirigé par le Colonel Ould Meydou depuis la Mauritanie. Le second, encore à l’état embryonnaire, mais qui ne tardera pas à sortir des tiroirs, est piloté par le Colonel Major Alhaji Ag Gamou.

Depuis la prise des trois régions nord du Mali par le MNLA et les islamistes, les Colonels Ould Meydou et Gamou se sont retirés pour cogiter sur un plan de bataille. Loin des théories utopistes politiciennes et de leurs «plans de sortie de crise», les deux hauts gradés de l’armée malienne n’ont cessé de chercher à nouer des contacts avec d’éventuels partenaires. Objectif: chasser les rebelles du Nord et sécuriser toute la zone. C’est ainsi qu’ils ont, tour à tour, été au Niger, au Burkina, en Algérie et en Mauritanie.

Au moment où nous mettions sous presse, samedi dernier, une importante réunion, organisée par la communauté arabe du Mali, devait débuter dans la circonscription de Néma pour mettre en place une stratégie qui permettra de reconquérir le Nord à partir de la région de Tombouctou. Une fois mis en place, le plan de guerre sera piloté par le Colonel Ould Meydou. Selon nos informations, plusieurs centaines de combattants seraient déjà prêts à reprendre les armes pour se battre contre l’ennemi. Joint au téléphone par nos soins, un jeune de la milice arabe, désormais réfugié à Néma (Mauritanie), nous a confié «les jeunes sont motivés pour monter à l’assaut des zones contrôlées».

De l’autre côté, c’est-à-dire à Niamey, les choses bougent aussi. Même si le Colonel Major Alhaji Ag Gamou s’est déclaré plusieurs fois «découragé» par l’attitude du Mali vis-à-vis des rebelles, il reste «un combattant de la première heure». Contrairement à ce qui s’est dit ces derniers temps un peu partout, le Colonel Alhaji Ag Gamou n’a pas créé le Mouvement républicain pour la restauration de l’Azawad (MRRA).

Joint par téléphone, l’un de ses proches nous a clairement expliqué que «cette idée a été lancée par des rêveurs qui veulent, coûte que coûte, faire croire à l’opinion nationale et internationale que Gamou se désolidarise des idéaux républicains». Un autre proche du Colonel, avec qui nous nous sommes entretenus vendredi dernier, a confirmé l’information: «Gamou n’a pas créé de mouvement. Il est vrai qu’il est en train de vouloir rassembler autour de lui des intellectuels qui pourront, en intelligence avec les forces armées et de sécurité du Mali, entreprendre des actions claires pour libérer le Septentrion. Le Colonel Gamou ne fera rien sans l’accord de sa hiérarchie. Il appartient à un corps d’armée et il a des chefs. Il ne peut donc pas se mettre à créer quoi que ce soit».

Selon des informations concordantes, le Colonel Gamou, avec l’appui de l’armée malienne et fort des nombreux combattants dont il dispose, attaquera les positions rebelles de Gao et fera jonction avec son frère d’armes, Ould Meydou, qui, pour sa part, entrera par la région de Tombouctou. «Quand nous seront ensemble, ceux qui hésitent et ceux qui restent dans les salons climatisés de Bamako nous trouveront sur leur chemin. En tout cas, nous ne resterons plus là à observer la guerre entre les bérets ou les disputes politiciennes sur la transition. Nous, notre guerre et notre transition, c’est contre Iyad et ses complices» a laissé entendre un cadre ressortissant du Nord membre actif des deux fronts.

Une fois de plus, les locomotives Ould Meydou et Alhaji Gamou sont en route pour une autre bataille. Il reste à espérer que les wagons Mali suivent.

www.fr.alakhbar.info/3906-0-Mauritanie-Niger-Deux-fronts-en-gestation-pour-liberer-le-Nord-Mali.ht

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*** guerre contre terrorisme au Sahel:le chef d'état-major de l'armée algérienne à Nouakchott pour discuter contre-terrorisme

www.cridem.org

17:46

Algérie - Le chef de l'armée algérienne en Mauritanie pour une réunion

Le chef d'état-major de l'armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah, effectue à partir de mardi une visite officielle en Mauritanie pour participer à une réunion des responsables militaires de quatre pays du Sahel, a annoncé le ministère algérien de la Défense.

Au cours de cette visite, le patron de l'armée prendra part à une réunion du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc), regroupant les états-majors militaires d'Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger, a précisé le ministère dans un communiqué.

Les chefs des armées des quatre pays discuteront de la situation au Sahel, notamment de la crise au Mali, dont le nord est contrôlé par des groupes armés islamistes.

Créé en avril 2010, le Cemoc se réunit tous les six mois pour lutter contre les activités des trafiquants transfrontaliers et des groupes armés dans le Sahel.

AFP

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Urgent:les monstres d'Aqmi enrollent des enfants

www.cridem.org

08:24

Au Nord-Mali, les nouvelles recrues des jihadistes ont 10 ans.

« J’ai vu des enfants pleurer, armes à la main, parce qu’ils n’avaient pas été tués au combat. Ils sont persuadés qu’en mourant au front, ils accéderont directement au paradis. Ces enfants subissent un tel lavage de cerveau qu’ils finissent par perdre toute notion de la réalité. »

L’homme qui nous livre ce témoignage édifiant a vécu au contact des salafistes avant de déserter, excédé par leurs méthodes. Condamné à vivre dans la clandestinité, il nous révèle leurs méthodes de recrutement et les populations ciblées — les enfants et les adolescents en priorité.

Ils sont parfois âgés d’à peine 10 ans. A peine plus grands que les fusils Kalachnikov qui leur sont mis entre les mains, selon le témoignage d’un journaliste mauritanien du site AlAkhbar.info qui a pu se rendre récemment à Tombouctou.

La population les voit parader fièrement dans les rues, sous la bannière noire des salafistes, vêtus à l’afghane, les pantalons retroussés à la hauteur des chevilles. "L’immense majorité des nouvelles recrues sont des enfants », selon notre témoin. L’Unicef a lancé l’alerte au début du mois de juillet. Mais il est déjà trop tard, le processus est en marche.

Suivre la voie du jihad

Les recrutements d’enfants se sont accélérés ces dernières semaines, indiquent plusieurs sources que nous avons pu contacter dans le nord du Mali et dans les pays voisins. Un intense travail de propagande est effectué dans les grandes villes afin d’inciter les plus jeunes à suivre la voie du jihad, armes à la main. Certains d’entre eux sont même accompagnés par leurs parents.

Ousmane Amadou Maiga, leader de « Nous pas bouger », un mouvement de jeunes à Gao, ville du nord du Mali, tente de dissuader les enfants de partir. En vain :

« J’essaie de leur parler mais ça ne sert à rien. Je me souviens d’un petit. Il devait avoir 10 ans et revenait du front où il avait participé aux combats contre le MNLA [Touaregs indépendantistes, ndlr]. Il se vantait de pouvoir démonter et remonter un fusil d’assaut en quelques minutes seulement. Je lui ai dit : “Va aider ta mère à faire les courses, c’est mieux.”Il m’a répondu : “Inquiète-toi plutôt pour ta mère. Tu veux qu’on laisse les Touareg aller la violer ?” Que voulez-vous faire ? Ça n’a aucun sens. On est dans l’absurde. »

Les enfants sont laissés dans un dénouement total après la fermeture des écoles, remplacées parfois par des « madrassas » (écoles coraniques) et très souvent par des camps d’entraînement militaire.

Ce sont des proies faciles pour les différentes formations armées qui leur offrent un titre de « jihadiste » pour marquer leur entrée dans le groupe. Un millier de jeunes recrues (majeures et mineures) ont été formées dans les quatre camps d’entraînement de la région de Gao depuis le coup d’Etat du 21 mars et l’effondrement du Nord-Mali dans la foulée, apprend-on de sources concordantes.

Sous la supervision de cadres du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, groupe dissident d’Aqmi), les jeunes recrues apprennent le maniement des armes et pratiquent l’exercice physique sous toutes ses formes.

Etabli à Tombouctou, Ben Baba Maiga, un jeune de 22 ans, a vu partir plusieurs de ses amis dans ces camps. Il raconte : « Les salafistes se disent envoyés d’Allah. Ils se légitiment ainsi. Ils promettent de l’argent en échange d’une participation à leurs leçons et à leurs exercices, premières étapes du recrutement. Ils font étalage de leurs moyens financiers. Ils ont tout en main. On les voit manipuler de grosses coupures d’euros et de dollars. Cela ne passe pas inaperçu. »

Selon nos informations, les salaires mensuels proposés à ces enfants peuvent monter jusqu’à 600.000 francs CFA (914 euros), en fonction de l’affectation et de la prise de risques. A des années-lumière du salaire mensuel moyen de 35.412 francs CFA (54 euros) dans ce pays, l’un des plus pauvres du monde.

Ceux qui acceptent de prendre les armes sont les mieux payés. Les autres se contentent des opérations de maintenance ou de la conduite des véhicules.

Une « katiba » d’enfants

A Tombouctou, plusieurs témoins nous font état de la présence d’une « katiba » (brigade) formée exclusivement d’enfants, une trentaine au total, âgés de 8 à 15 ans et placée sous les ordres de l’un des émirs les plus puissants d’Aqmi, Abou Zeid, qui a établi ses quartiers dans un bâtiment officiel de la ville.

Encadrés par des hommes mûrs rompus aux techniques de manipulation, les enfants passent leurs journées à écouter l’interprétation que les salafistes font de l’islam et de son livre sacré, le Coran. Des discours radicaux, parfois émaillés de séances de projection vidéo.

Un habitant de la ville témoigne : « Ces enfants sont conditionnés. On les prépare à mourir en leur faisant miroiter le paradis. On leur fait des interprétations systématiquement négatives des textes sacrés. Il n’est jamais question de la tolérance qui est pourtant une valeur essentielle de l’islam. Les salafistes maîtrisent parfaitement l’art de la manipulation. Ces enfants deviennent encore plus radicaux et dangereux que les autres. »

Malgré le climat de suspiscion qui règne dans les villes, toute personne est considérée comme une recrue potentielle. Impossible d’entrer en conversation avec un salafiste sans échapper à une tentative d’embrigadement.

Un Touareg de Tombouctou, approché récemment par ces derniers, témoigne anonymement : « On ne peut pas discuter avec eux. Après deux minutes, ils te demandent si tu appliques bien la charia et ils poursuivent en essayant de te convaincre de rejoindre le jihad. Ils n’ont que ces mots-là à la bouche. Si tu refuses, ils te suspectent immédiatement d’avoir de la sympathie ou des liens avec la Mauritanie, la France et les Etats-Unis, les trois pays qu’ils disent détester le plus. »

Les recrutements se font tous azimuts, dans le nord du Mali et dans les pays voisins. Au Niger, les convois de 4x4 filant à toute allure à travers les dunes de sable se font de plus en plus réguliers. Tout le monde les reconnaît, ces pick-up climatisés dernier cri.

Basé à Agadez, le porte-parole de l’ex-rébellion touarègue du Niger, Boutali Tchiwerin, peut en témoigner : « Le Mujao envoie ses combattants nigériens. On les voit de plus en plus souvent. Ce sont des trafiquants de drogue convertis au jihadisme. Ils ont beaucoup d’argent. Ils recherchent des jeunes désœuvrés parce qu’ils sont facilement manipulables. Les autorités du Niger ne font pas très attention à cela. Elles sont mobilisées sur les moyens à mettre en œuvre pour organiser une intervention militaire africaine. »

Une intervention armée ?

A l’instar du président guinéen Alpha Condé, plusieurs chefs d’Etat africains préconisent la création d’une force d’intervention africaine pour restaurer l’ordre dans le nord du Mali. Des négociations se poursuivent en parallèle avec les différents protagonistes armés, par l’entremise du président burkinabé, Blaise Compaoré.

Membre fondateur et ancien président de l’Association mauritanienne des droits de l’homme, le professeur Cheikh Saad Bouh Kamara s’alarme : « On va vers une période de violences et de déstabilisations terrible d’une durée indéterminée. Il existe aussi un risque de guerre civile aux conséquences néfastes et imprévisibles. Des flux massifs de réfugiés maliens sont déjà en train de vivre des situations de précarité extrême dans les pays voisins. »

En attendant, Mujao, Aqmi et Ansar Dine, les trois factions islamistes qui contrôlent le Nord-Mali, consolident leurs positions et se préparent à l’affrontement.

Le porte-parole d’Ansar Dine à Tombouctou, Sandah Ould Bou Amama, prévient :

« Pensez-vous vraiment que nous allons lever le drapeau blanc et leur souhaiter la bienvenue ? Nous sommes prêts à verser jusqu’à la dernière goutte de notre sang s’ils viennent ici. C’est l’enfer que nous leur promettons. »

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*** guerre contre terrorisme au Saehl:réunion chefs-états majors sahéliens à Nouakchott pour contre-terrorisme

www.cridem.org

20:08

Tenue d'une réunion ordinaire du conseil des chefs d'états majors des pays du champ

Une réunion ordinaire du conseil des chefs d'états majors des pays du champ s'est tenue, mercredi matin à l'Etat major National à Nouakchott.

Les chefs des Etats majors de la Mauritanie, d'Algérie, du Mali et du Niger se penchent au cours de cette session qui dure un seul jour sur l'évaluation de la situation sécuritaire dans le nord du Mali.

Ils examinent aussi les moyens susceptibles d'aider la République du Mali à recouvrer sa souveraineté sur tout son territoire national et les mesures permettant d'appuyer les capacités opérationnelles de l'état major commun des pays du champ pour faire face aux menaces sécuritaires communes et limiter la propagation du crime organisé dans l'espace de ces pays.

La réunion s'est déroulée en présence d'un certain nombre d'officiers supérieurs à l'état major national et des membres des délégations des pays participants.

                                           

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un désastre serai l'intervention algérienne au mali pour l'avenir des touareg et de l'azawad!

il faut armer et aider les touareg, eux connaissent la région et seront sans problème chasser ces terroristes.

si l'algérie intervient elle va remettre sur scelle "le pouvoir de bamako" qui va continuer à massacrer les touaregs...mais comme alger à toujours soutenu les frontières laissaient par le colonialisme il faudra qu'elle n'oublie pas cette autre constante de sa diplomatie de reconnaître le droit des peuples  à l'autodétermination, sacré dilemme.

en tout les cas si un pays ne doit pas intervenir c'est bien la france, c'est bon son jeu avec bamako a assez duré et l'on a bien vu ou cela nous mène aujourd'hui dans la région.

courage à nos frères amazighs touaregs.

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Les Touaregs ont perdu toute légitimité pour réclamer quoi que ce soit. Ils se sont alliés aux islamistes quand ça les arrangeait. De surcroît, ils viennent de prendre une énorme pile face à leurs anciens alliés, et leur moral est au plus bas.

Et armer les Touaregs serait une folie. Ils seraient capables d'attaquer le Niger avec.

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faux!

comment penser un seul instant que l'azawad ait pu s'allier à ces terroristes, ces cafards qui n'ont jamais combattu à leur côtés et ont profité après les combats entre force de bamako et touaregs pour investir gao.

bref, celles et ceux qui connaissent les touaregs du mali, niger et d'algérie savent la valeur de ce noble peuple.

Communique de presse Les cadres de l'Azawad s'adressent à la communauté internationale Source : Tamazgha Porte parole:Masin FERKAL Publié le 10/07/12 20:41 AZAWAD—Communiqué de la Coordination des cadres de l'Azawad La Coordination des cadres de l'Azawad s'insurge, encore une fois, contre l'amalgame que continuent d'entretenir certaines officines, États et médias, entre le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et le groupe salafiste Ansar-Dine. Il est humiliant et méprisant pour des démocrates profondément laïcs d'avoir, en permanence, à se justifier alors même qu'ils se sont clairement démarqués de toute idéologie islamiste, et ce dès janvier 2012. Le MNLA a, à maintes reprises, bien avant la Coordination des cadres de l'Azawad et l'ensemble des organisations de la société civile, réitéré sa ferme condamnation de la destruction des symboles culturels de la cité touarègue de Tombouctou, la flagellation des personnes ainsi que la persécution des femmes et des jeunes touaregs de la ville de Kidal. La Coordination exhorte les États qui s'immiscent dans les affaires intérieures de l'Azawad de faire amende honorable et de cesser immédiatement tout appui aux groupes narco-islamo-terroristes qui prennent en otage les acquis de la lutte de libération de l'Azawad et exige des groupes terroristes, affiliés à ces États ou non, une libération totale et sans contrepartie des otages qu'ils détiennent et de quitter immédiatement le territoire de l'Azawad. Enfin, il nous est particulièrement insupportable de constater que les résolutions des Nations Unies enjoignent au MNLA de renoncer à la proclamation de l'État indépendant de l'Azawad et omettent, comme par hasard, d'exiger le départ immédiat des groupes terroristes du territoire de l'Azawad !!! Indaki, le 10 juillet 2012. La Coordination des cadres de l'Azawad. Le porte parole, Habaye ag Mohamed. ■

Image IPB

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*** nord-Mali:les islamistes chassent le MNLA de son dernier bastion

www.cridem.org

08:39

Nord-Mali: rebelles touareg chassés de leur dernier bastion par les islamistes.

Les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont été chassés par les islamistes de leur dernier bastion du nord du Mali situé près de Gao, ville où ils avaient subi une cuisante défaite le 27 juin, ont rapporté mercredi des témoins à l'AFP.

Les rebelles touareg ont été chassés par les islamistes de leur dernier bastion, Ansogo, située à cent kilomètres au nord de Gao et actuellement toute notre zone est désormais entre les mains des islamistes, a déclaré un élu de la localité d'Ansogo, information confirmée par un médecin.

Nous venons d'avoir un entretien avec les nouveaux maîtres des lieux qui ont dit qu'ils ne sont pas là pour faire du mal aux populations, a ajouté l'élu, sous couvert de l'anonymat.

Avant, le MNLA contrôlait encore une partie de la zone, maintenant, c'est terminé. Ils se sont sauvés dans la brousse, a-t-il ajouté.

Un médecin malien, Albert Djigué, qui a quitté mercredi par la route la frontière nigérienne pour Gao, a confirmé l'information.

De la frontière nigérienne en passant par Ansogo avant d'arriver à Gao, je n'ai pas vu un seul soldat du MNLA. Ils sont tous partis. Ce sont les islamistes qui sont maîtres des lieux, a-t-il affirmé.

A Ansogo, les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ont renforcé leurs positions en s'installant à la préfecture, dans le bâtiment des travaux publics et au Centre d'animation pédagogique (CAP), selon ce médecin.

Après leur défaite à Gao le 27 juin face aux combattants du Mujao qui les avaient évincé de la ville lors de violents combats ayant fait au moins 35 morts, les rebelles du MNLA, avaient en partie trouvé refuge à Ansogo et ses environs.

Selon une source sécuritaire régionale, chassés d'Ansogo, les rebelles touareg auraient trouvé refuge dans le secteur de la localité malienne de Tassiga.

Un ex-officier touareg de l'armée malienne qui avait déserté en décembre 2011 pour rejoindre les rangs du MNLA et qui se trouvait à Ansogo, aurait lui trouvé refuge au Niger proche, selon cette source.

Après cette nouvelle défaite à Ansogo, les rebelles touareg ne contrôlent plus une seule ville du Nord. Par petits groupes, ils se déplacent encore dans cette partie du Mali désormais sous contrôle islamiste, plus pour survivre que pour combattre.

Les trois grandes villes et régions du nord du Mali qui représentent plus de la moitié du territoire du pays - Tombouctou, Gao et Kidal - sont occupées depuis plus de trois mois par les islamistes du Mujao et d'un autre groupe armé, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Ils en ont systématiquement évincé la rébellion touareg qui avait lancé l'offensive dans le Nord en janvier et déclaré unilatéralement l'indépendance de cette région qu'elle appelle l'Azawad.

Contrairement aux rebelles touareg laïcs, les islamistes ne recherchent pas l'indépendance du Nord, mais veulent imposer la charia (loi islamique) dans tout le pays.

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*** nord-Mali:le MNLA renonce à la sécession et tend la main pour venir à bout des islamistesd

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15:48

Mali : les Touaregs du MNLA rénoncent à l’autonomie de l’Azawad.

Les Touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui affrontement l’armée régulière malienne depuis le mois d’avril, auraient décidé de renoncer à l’indépendance de ce territoire désertique situé dans le Nord-Mali.

« Nous aspirons à une indépendance culturelle, politique et économique mais pas à la sécession », a déclaré à Reuters par téléphone Ibrahim Ag Assaleh, l’un des dirigeants du MNLA, organisation que ses anciens alliés islamistes, liés à Al Qaïda, ont supplantée dans le nord du Mali. », rapporte Le Nouvel Observateur.

« L’indépendance est notre objectif depuis le début du conflit, mais nous prenons en compte le point de vue de la communauté internationale pour venir à bout de la crise en cours », aurait ajouté un autre responsable du MNLA, Hama Ag Mahmoud.

                                                                               

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*** nord-Mali:des spécialistes et experts de la région et des habitants confirment un soutien qatari aux terroristes

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15-07-201221:28

Selon des experts occidentaux, le Qatar finance les terroristes au Mali.

Selon Sadou Diallo, maire de Gao au Mali, qui lançait un appel à l’aide à la France sur Rtl, c’est le Qatar qui aide les extrémistes religieux sévissant au nord du Mali, pays en passe de devenir l’Afghanistan de l’Afrique du Nord.

«Le gouvernement français sait qui soutient les terroristes. Il y a le Qatar par exemple qui envoie soi-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou etc», a ainsi déclaré M. Diallo.

Selon le ministère français des Affaires étrangères, la population à Gao est prise en otage. Dans un contexte de guerre et de crise alimentaire ce sont désormais des mines anti-personnel qui auraient été installées tout autour de la cité par le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), les Taibans du Mali, empêchant la population de se déplacer.

La polémique sur le rôle tenu par l’émirat du Qatar dans cette montée en puissance des groupes islamistes radicaux a commencé en juin. Sur la base d’informations de la Direction du renseignement militaire français, le Canard Enchainé affirmait que l’émir du Qatar avait livré une aide financière aux mouvements armés qui ont pris le contrôle du nord du Mali. Parmi ces bénéficiaires, le Mujao qui retient en otage sept diplomates algériens depuis le 5 avril dernier.

Selon les rapports des renseignements, le Qatar aurait surtout des visées sur les richesses des sous-sols du Sahel. C’est pour cette raison qu’il «subventionne» les mouvements djihadistes au Sahara, s’il ne les arme pas directement.

Récemment, quatre membres de l’organisation humanitaire du Croissant rouge du Qatar arrivés à Gao ont déclaré à l’Afp: « Nous sommes venus à Gao (nord-est) pour évaluer les besoins des populations en matière de santé et de fourniture en eau et en électricité. Nous allons repartir très bientôt pour revenir avec le nécessaire». Ces humanitaires qataris seraient arrivés par voie terrestre en provenance du Niger et leur sécurité est assurée par le Mujao.

«De la même façon que le Qatar a fourni des forces spéciales pour entraîner une opposition à Kadhafi, on pense qu’un certain nombre d’élément des forces spéciales qataries sont aujourd’hui dans le Nord Mali pour assurer l’entraînement des recrues qui occupent le terrain, surtout Ansar dine», affirme Roland Marchal, chercheur au Centre d'études et de recherches internationales de sciences-politiques à Paris (Ceri).

Pour Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité à la Dgse française «le Qatar finance partout et généreusement tous les acteurs politico-militaires salafistes (c’est le cas du groupe Ansar Dine), dont la branche la plus enragée des Frères Musulmans, hostiles à la famille Saoud (et bien sûr au chiisme) mais aussi aux régimes ‘‘laïcs’’ et nationalistes arabes susceptibles de porter ombrage aux pétromonarchies».

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A ce propos un article de Marianne du début du mois.

http://www.marianne2.fr/Au-Mali-le-Qatar-investit-dans-le-djihadisme_a220404.html

Au Mali, le Qatar investit dans le djihadisme...

Connu pour son gaz, son pétrole, ses fonds d'investissements, ses clubs de foot, le rachat des palaces parisiens et méditerranéens, le Qatar joue actuellement un jeu trouble au Nord-Mali, par le soutien financier et militaire qu'il apporte aux islamistes radicaux qui sèment le chaos dans le pays. Des agissements largement connus des puissances occidentales qui laissent faire tant la manne gazière et la position du pays dans le Golfe est stratégique.

« Le gouvernement français sait qui soutient les terroristes. Il y a le Qatar par exemple qui envoie soit-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou etc. ». C’est ce qui s’appelle mettre les pieds dans le plat. Invité de la matinale de RTL, Sadou Diallo, le maire de Gao au Mali a lancé un appel à l’aide à la France.

Selon le quai d’Orsay, à Gao, la population  est en effet prise en otage. Dans un contexte de guerre et de crise alimentaire ce sont désormais des mines antipersonnels qui auraient été installées tout autour de la cité par le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'ouest), les Taibans du Mali, empêchant la population de se déplacer. Ce que le quai d’Orsay qualifie « d’acte de terrorisme ».

Début juin apparaissait une polémique sur le rôle tenu par l’émirat du Qatar dans cette montée en puissance des groupes islamistes radicaux. Sur la base d’informations de la Direction du renseignement Militaire Français, le Canard Enchainé affirmait que l’émir du Qatar avait livré une aide financière aux mouvements armés qui ont pris le contrôle du Nord du Mali. Parmi ces heureux bénéficiaires, le Mujao qui retient en otage sept diplomates algériens depuis le 5 avril dernier. L’Emirat qatari bien connu pour ses fonds d’investissements qui lui donnent une façade pour le moins inoffensive sinon alléchante aurait surtout des visées sur les richesses des sous-sols du Sahel. D’où la nécessité de « subventionner » - si ce n'est armer directement- les mouvements djihadistes. Des pratiques parfaitement connues du Ministère de la Défense.

Des forces spéciales qataries pour entraîner les islamistes radicaux ?

Plus récemment, c’est la présence de quatre membres de l’organisation humanitaire du Croissant rouge du Qatar qui a encore alimenté les soupçons d’un appui du Qatar aux islamistes sous couvert humanitaire. « Nous sommes venus à Gao (nord-est) pour évaluer les besoins des populations en matière de santé et de fourniture en eau et en électricité. Nous allons repartir très bientôt pour revenir avec le nécessaire » expliquait à l'AFP un des humanitaires qataris simplement présenté comme Rachid, joint par téléphone depuis Bamako.

Les humanitaires qataris seraient arrivés par voie terrestre en provenance du Niger et leur sécurité est assurée par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

« De la même façon que le Qatar a fourni des forces spéciales pour entraîner une opposition à Kadhafi, on pense qu’un certain nombre d’élément des forces spéciales qataries sont aujoud’hui dans le Nord Mali pour assurer l’entraînement des recrues qui occupent le terrain, surtout Ansar dine » affirme Roland Marchal, chercheur au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences-Politiques à Paris.  Solidarité islamiste ? Politique d’influence régionale ? Pour toutes ces raisons.

Habitué des fidélités passagères, le pays ne possède pas la puissance militaire nécessaire pour s’imposer au monde arabo-musulman, et ne procède que par soutiens, ingérences et interventions dans d’autres pays, sous le regard averti mais imperturbable de Paris et de Washington. Manne gazière et position stratégique oblige.

Le double jeu dangereux des puissances occidentales

« On ne saurait dire que la famille qatarie véhicule une idéologie quelconque en dehors de la protection de ses propres intérêts. Mais comme il lui faut ravir à la famille Séoud son rôle moteur dans le contrôle de l'Islam sunnite à l'échelle mondiale, elle héberge volontiers les imams et prêcheurs de tout poils ( cf Youssef Qardhawi) à condition qu'ils soient plus extrémistes que les oulémas séoudiens de façon à leur rendre des points. Et le Qatar finance partout et généreusement tous les acteurs politico-militaires salafistes (c’est le cas du groupe Ansar Dine), dont la branche la plus enragée des Frères Musulmans, hostiles à la famille Séoud (et bien sûr au chiisme) mais aussi aux régimes « laïcs » et nationalistes arabes susceptibles de porter ombrage aux pétromonarchies » résume Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE.

Longtemps pays exemplaire, le Mali s’est effondré : une corruption endémique, une démocratie de façade où la « religion est un recours, l’islam une alternative dans une région où de plus en plus de mosquées sortent de terre financées par les pays du Golfe. Je crains que nous ne soyons pas au bout de nos surprises » expliquait Laurent Bigot, sous-directeur Afrique Occidentale au Ministère des Affaires Etrangères dans le cadre d’une conférence de l’IFRI sur la crise malienne. Le résultat d’une lente défragmentation, largement aggravée à la suite de l’épisode libyen et ses conséquences mal maîtrisées.

Si l’Afghanisation du Mali inquiète les pays voisins, à commencer par l’Algérie, les puissances occidentales qui déclarent redouter tout autant la sanctuarisation du Sahel par des groupes terroristes n’en adoptent pas moins un comportement ambigu dont la facture pourrait s’avérer salée.

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  Au de la de l'islamisme et de la relation trouble avec le Qatar dans cette histoire ...

Ne serions nous pas plutôt devant une sorte de cas d'école de soutient nationaliste "arabe" sous la forme d'un soutient a des djihadistes ?

On sait très bien par exemple que le Qatar est un pays qui au niveau de la religion pratique une politique assez similaires aux autres pays de la péninsule arabe non saoudiens : soit une politique beaucoup moins rigoriste que celle en vigueur en Arabie Saoudite (et dont ils en bénéficient grassement au niveau développement global et touristique par rapport a l'arabie saoudite qui elle risque de rester coincée longtemps et n'aura pas de boom de développement de préparation a une économie "d'après pétrole") même si c'est loin d'être tout rose ...

Mais ça se traduit aussi par certaines libertés possibles pas envisageables ailleurs dans la péninsule arabe, dont celle de l'information ect

Les voir jouer avec l'islamisme hors de chez eux, peut vraiment surprendre ... Car ils ne le feraient pas chez eux, pour la simple et bonne raison et ils savent parfaitement qu'ils auraient tout a y perdre en tant que spécificité par rapport a l'arabie saoudite dont ils doivent pouvoir impérativement se démarquer par des niveaux de tolérances et libertés relatives qui permettent le développement touristique "sain" et l'attrait des boom économique globaux ... Et bien entendu : leur préparation actuelle a une transition d'économie d'après pétrole qui sera intégralement basée sur le tourisme et les services de luxe ou Doha, Dubaï et Abou dabi sont sur un pied d'égalité

Mais voila, le Mali est un pays qui a une particualité éthnico géographique : c'est un pays clairement majoritairement "noir sub saharien" pour la grande partie sud avec la capitale de Bamako, la ou la partie nord est majoritairement touareg/arabisée comme ce qu'ils appellent aujourd'hui l'azawad

Alors pourquoi diable jouer a un tel point avec l'islamisme la bas aujourd'hui, si ce n'est s'en servir comme un vecteur de nationalisme "arabe" a termes, même si ethniquement, il est clair que les touaregs ne sont clairement pas "arabe" : l'islamisme est vu comme un vecteur d'arabisation, comme le sahara et le mhagreb ont été arabisé au cour du moyen age ...

Car si on y réfléchi bien, au niveau des influences économiques, avec un Mali via un pouvoir plutot "noir" centralisé a Bamako : l'influence global pour le pays ne sera pas arabe, mais plutot tournée vers des pays comme la CI, bénin ect pour des échanges économiques globaux via l'accès a la mer ...

En aidant a couper en 2 le pays comme cela a été fait par l'action du MNLA puis le jeu trouble islamiste (les 2 parties se sont armées avec la chute de kadhafi, par que les islamistes : mais le MNLA laïque aussi, par le fait que le sud ouest libyen est ethniquement touareg lui aussi) la Qatar y espère très certainement pouvoir avoir un terrain de jeu économique pour + tard et étendre son influence ...

Sachant qu'il fait parti des pays de la péninsule arabe qui ne va pas pouvoir compter sur les revenus du pétrole au de la de 30 ans, son ouverture au tourisme est une phase officielle de préparation a la transition, et ce type d'action en est une autre moins glorieuse ...

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*** nord-Mali:le MNLA dément la presse mais confirme que la porte reste ouverte à la communauté internationale16-07-201221:17

Mali : Le MNLA dément avoir renoncé à l’indépendance de l’Azawad

Bamako (Xinhua) - Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) dément avoir renoncé à l’ indépendance de l’Azawad contrairement à une information largement reprise par la presse nationale hier, dimanche 15 juillet 2012. Le démenti est contenu dans un communiqué qui date du 15 juillet, mais publié seulement ce matin sur le cite du mouvement.

« Tout d’abord, nous apportons un démenti catégorique aux propos disant que le MNLA renonce à l’indépendance de l’Azawad. C’est une désinformation malveillante qui vise à nous discréditer. Nous n’avons demandé à personne de parler à notre nom ni à Bamako ni ailleurs.

Nous poursuivons, contre vents et marées, la révolution pour la liberté, la dignité et la justice du peuple de l’AZAWAD dans toute sa diversité », indique le MNLA dans ce communiqué signé Moussa Ag Assarid, son porte-parole.

« La philosophie du Mouvement est résolument fondée sur la démocratie, la liberté, la justice et la dignité humaine sur la base d’un système politique séparant nettement l’Etat et la religion que nous considérons comme une affaire privée », ajoute le communiqué.

Toutefois, le MNLA assure la communauté internationale de sa « disponibilité à négocier pour le règlement définitif du conflit qui nous oppose au Mali depuis plus de cinquante ans ». Il s’ engage aussi à contribuer, « dès que notre légitimité est reconnue », à la lutte contre les narcos terroristes qui menacent toute la région saharo-sahélienne en tenant compte des préoccupations de la communauté internationale.

www.cridem.org

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Non,il s'agit de soutien islamiste jihadiste,ce jihadisme qui décime le monde arabe

T'as pas l'air d'avoir bien compris ...

Je parle d'une manipulation d'islamistes "soutenus" : pour un retour en faveur a ce pays, qui deviendra un pré carré arabe, avec la part belle pour des services ect a celui qui a financé : le Qatar ...

Ce qui au final revient bien a une influence nationaliste arabe, peut importe qui ça soit sur place ! D'autant que le MNLA oubli dans cette histoire, surement de dire qu'il a du recevoir de l'aide du même genre (il me parait + que hautement probable que le Qatar et d'autres puissances financières arabes aient aidé toutes les parties dans cette histoire)

Car on sait déja une chose sure et certaine : AQMI n'était pas mesure de prendre l'azawad au mali d'elle même ! Chose qui s'est faite sur l'offensive du MNLA, MNLA qui a fait l'erreur de s'éparpiller un peu partout, la ou AQMI et ansar dine se contentent eux que de controler quelques demi-régions puis ont fondu rapidement sur les villes (sans réactions du MNLA qui s'est laissé étrangler de peur d'agir, tout seul) une fois que le MNLA était maitre de partout et les troupes du mali reparti a Bamako

On sait que le MNLA a profité COMME AQMI des armes véhiculées par les touaregs de libye qui sont passées par le niger ect

Si ils ont eu manifestement les mêmes sources d'armements a ce niveau, il me parait + que probable qu'avant l'offensive du MNLA pour se saisir de l'azawad sur le mali : qu'ils aient été eux aussi auto-soutenu en douce par le Qatar et d'autres intérêts arabes

Problème, le MNLA s'est rapidement montré peu crédible après avoir fait partir le Mali et ses forces en place, en s'éparpillant comme nouvelle armées "souvenaine" qui doit faire entendre sa voie et sa présence partout ...

Et de la, il a du paraitre évident aux intérets extérieurs qui sont la main invisibles (Qatar ect) de parier maintenant sur l'autre cheval qui parait a l'évidence en force dans les villes : vu que le MNLA s'est montré extrêmement passif devant les islamistes d'abord (ils se sont enlisés a croire a une alliance avec ansar dine contre AQMI ce que les ilsamistes d'ansar dine ont refusé : car eux n'ont jamais milité pour un azawad indépendant : et sont même pret au retour de Bamako en tant que puissance : tant que la charia est installée : ils ne sont qu'une milice politique qui ne revendique par la nation)

Et le MNLA s'est lentement laissé étouffer par l'AQMI qui s'est installée en ville, alors qu'ils auraient largement pu réagir au tout début contre cette installation ...

D'ou pourquoi les éléments extérieurs de la parti : on parié sur le nouveau cheval du coup, le MNLA ne s'est pas montré très crédible sur ce coup, voir pas du tout ! Je suis quasi certains que le Qatar a autant aidé les 2, c'est même du quasi sur ! (mais ça évidemment ils ne le confirmeront pas)

La Qatar s'en fiche qu'ils soient jihadistes, islamistes, ou meme laiques : ce qu'ils veulent eux, c'est un pays qui sera fortement vassalisé aux influences arabes maintenant ... Ce qui est chose quasi assurée maintenant : sauf si l'occident et l'algérie "poutrent" ce bordel bien comme il faut bien entendu

La Qatar n'a très certainement fait que changer de cheval sur lequel parier en court de route ... Tant que celui ci lui garanti sphère d'influence sur un pays entier dans l'avenir, en lui achetant des services, du développement, de la main d'oeuvre "cheap" fortement islamisé, et une attitude vassalisée aux divers intérêts d'avenir de la péninsule arabe :

Ce qui est une forme assez claire de nationalisme arabe qui avance masqué

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Alpacks, ce ne sont pas des histoires d' "arabes/pas arabes", ok les djihadistes le sont pour la plupart, mais il y a aussi parmi eux beaucoup de pakistanais, somaliens, nigérians, etc...

Sauf que vous ne voulez pas comprendre ce que ça implique en termes de sphère d'influence ...

Bien sur que si que c'est une histoire d'influence arabe : Le Qatar et d'autres intérêts masqués dans cette affaire de la péninsule arabique, ce qu'ils veulent : c'est avoir un pays qui se vassalisera a ce genre d'intérêts et commerces/services

Si personne n'avait pris l'Azawad : l'influence serait restée noire africaine centrale ... Non vassalisée aux intérêts de la péninsule arabe

Vous semblez faire semblant de pas vouloir le comprendre, ou est l'intérêt du Qatar d'avoir aidé la destabilisation de la région ? Ils s'en foutent après qu'ils soient djihadistes ou pas (d'ou pourquoi je soupçonne hautement le MNLA d'avoir bénéficié des mêmes aides du Qatar au départ) une fois installé : MNLA ou AQMI/touaregs enrolés = Azawad qui répondra a l'avenir plus qu'aux intérêts arabes sur le long termes

L'intérêt du Qatar est que Bamako, capitale d'un pays qui était a la base sous forte influence des autres pays noirs africains, ne le soit plus en Azawad qui devient une nouvelle aire de domination en sous main

Pour le reste les paki, nigérians, somaliens : ne sont que des nervis et point qui eux ont besoin d'un pays ou ils pourront faire ce qu'ils veulent a l'avenir comme base arrière d'actions dans TOUT le sahara/sahel ... L'azawad a basculé maintenant vers un intérêt arabe et non noir africain : c'est ça l'important des intérets pourquoi un pays comme le Qatar qui n'est pas dirigé par des salafistes chez lui pourtant

Ils ne sont que des destabilisateurs qui rendent service a cet intérêt c'est tout

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