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Otages Français au Sahel


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Urgent:affrontements entre MNLA et Ansar Al Dine à Kidal

www.cridem.org

12:39

Nord du Mali : affrontement rebelles touareg / islamistes près de Kidal.

Des combattants de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du groupe islamiste Ansar Dine se sont affrontés dans la nuit de jeudi à vendredi près de la ville de Kidal, dans le nord-est du Mali, ont déclaré à l'AFP des habitants.

C'est la première fois qu'est rapporté un affrontement direct entre ces groupes depuis plus de deux mois que l'immense région nord est contrôlée par le MNLA et surtout Ansar Dine et son allié jihadiste d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Les combattants du MNLA et ceux d'Ansar Dine se sont affrontés dans la nuit de jeudi à vendredi dans la périphérie de Kidal, a indiqué à l'AFP par téléphone un fonctionnaire de la ville. Ca a beaucoup tiré entre eux. J'ai vu beaucoup de voitures traverser la ville, a-t-il ajouté, évoquant des tirs nourris d'armes automatiques.

Le calme est revenu à l'aube, a-t-il affirmé, précisant avoir constaté que les quelques drapeaux du MNLA qui flottaient dans la ville ont été enlevés. Les communications des deux opérateurs de téléphonie mobile de la ville, coupées dans la nuit, ont repris en début de matinée.

Ca a vraiment tiré. Ansar Dine était au nord de Kidal, un groupe du MNLA au sud, a déclaré un autre civil. Les deux témoins ont dit ne pas avoir d'informations sur d'éventuelles victimes.

Interrogé par téléphone satellitaire dans la nuit, Mohamed Ag Mamoud, combattant d'Ansar Dine, avait expliqué cet affrontement par le fait que toute cette semaine, le MNLA a manipulé à Kidal des civils qui ont manifesté contre le mouvement islamiste.

Ils ont encouragé les femmes et les enfants à manifester contre nous. Maintenant, on va leur montrer notre force, avait-il lancé. Nous sommes attaqués, on va répondre, avait de son côté indiqué Moussa Salam, un élément du MNLA, assurant que les rebelles touareg avaient même attaqué la maison de Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine et Touareg natif de Kidal.

Cependant, Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA basé à Paris, a démenti tout heurt durant la nuit entre les deux groupes. Il n'y a pas eu d'accrochages cette nuit entre le MNLA et Ansar Dine à Kidal. J'ai parlé ce (vendredi) matin au Comité exécutif du MNLA à Gao (ville du nord-est du Mali, au sud de Kidal) qui affirme qu'il n'y a pas eu d'échanges de tirs, a-t-il déclaré.

Nous savons qu'Ansar Dine est en train de se regrouper autour de Kidal, dont ils veulent faire leur quartier général, a-t-il ajouté. Les 5 et 6 juin, des habitants de cette ville, surtout des femmes et des jeunes, avaient manifesté contre la présence des islamistes et dit leur soutien au MNLA. La manifestation du 5 juin avait été violemment dispersée.

Selon des recoupements de l'AFP, les affrontements de la nuit de jeudi à vendredi ont opposé essentiellement, côté MNLA, les Touareg des tribus tagamalète et idnane, aux combattants ifora d'Ansar Dine.

La division s'installe au sein des groupes armés touareg. La crise devient tribale. Après avoir combattu ensemble l'armée malienne, surtout dans le nord-est du Mali et en particulier à Gao, les deux groupes s'affrontent désormais sur des bases tribales. C'est très dangereux, a commenté le journaliste malien Tiégoum Boubèye Maïga.

Des discussions sur un projet de fusion entre le MNLA, au départ sécessionniste et laïc, et Ansar Dine, qui prône la charia (loi islamique) dans tout le Mali, ont achoppé ces derniers jours sur la question de l'application de la charia.

L'Union africaine (UA) va saisir l'ONU pour obtenir son appui à une éventuelle intervention militaire dans le nord du Mali, ont annoncé jeudi à Abidjan des responsables des Nations unies, de l'UA et de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao)

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*** otages:vont bien dit président nigérien

www.france24.com/fr/20111003-niger-mali-sahel-aqmi-otages-france-premier-ministre-nigerien-quatres-francais

Le Niger affirme détenir des informations rassurantes sur les Français otages d'Aqmi

Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, assure disposer d'information sur les quatre Français otages d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) depuis le 16 septembre 2010. Il déclare pourtant ne pas avoir de "preuves de vie".

Par Dépêche (texte)

AFP - Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a déclaré lundi à Paris ne pas avoir de "preuves de vies" des quatre Français enlevés au Niger il y a un an, tout en assurant disposer d'"informations rassurantes".

Interrogé pour savoir si le Niger disposait de preuves de vie des otages, le Premier ministre, un Touareg d'Agadez (nord du Niger), s'est montré à la fois prudent et confiant.

"Nous avons des informations rassurantes, mais des preuves de vie, dès l'instant où nous ne sommes pas allés nous-mêmes (sur le terrain, au contact des ravisseurs ou des otages, ndlr), il est toujours difficile de se prononcer comme vous le souhaitez, mais des informations sûres nous parviennent dans ce sens là, et cela nous rassure", a-t-il répondu.

"Il est difficile de vous dire exactement à quel stade nous nous trouvons, mais nous menons toutes les actions possibles pour essayer de trouver une solution à ce douloureux problème", a-t-il encore dit à la presse, à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf.

Le 16 septembre 2010, sept personnes ont été enlevées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) à Arlit, site d'extraction d'uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom.

Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés. Mais les quatre autres sont toujours retenus en otages.

Aqmi avait diffusé le 27 avril une vidéo des otages "suppliant" le président Nicolas Sarkozy de retirer ses troupes d'Afghanistan, une demande immédiatement rejetée par Paris. Cette exigence s'accompagne, selon des sources proches des négociations, d'une demande de rançon de 90 millions d'euros.

Un an jour pour jour après l'enlèvement, le ministre français de la Défense Gérard Longuet a confirmé que les otages étaient "vivants", probablement "séparés les uns des autres".

Brigi Rafini a par ailleurs réitéré le refus de son pays d'extrader Saadi Kadhafi, un des fils de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi qui a trouvé refuge au Niger le 11 septembre et dont Interpol a requis l'arrestation à la demande de Tripoli.

"Il ne s'agit pas de livrer des personnes à des pays où vous n'avez pas la certitude qu'ils vont bénéficier d'un procès équitable ou d'un traitement humain normal", a-t-il dit, réitérant ses déclarations du 29 septembre.

"Saadi Kadhafi et d'autres personnalités militaro-politiques libyennes (...) sont entre nos mains, ils sont en sécurité et ils ne poseront aucun acte de nature à mettre en cause la stabilité ni du Niger, ni de la Libye, ni d'un autre pays", a-t-il ajouté.

Le chef du gouvernement nigérien doit rencontrer mardi le ministre de la Coopération, Henri de Raincourt, et notamment aborder avec lui "la question de la lutte contre le terrorisme dans la région" ainsi que la "stratégie" du Niger "en réponse aux conséquences de la crise en Libye", a précisé lundi le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.

La France a fourni 271 millions d'euros d'aide au Niger entre 2006 et 2010, principalement destinés à l'éducation, la santé, l'eau et l'assainissement

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*** menace terroriste:mise en garde de l'ambassade de France à Nouakchott

www.cridem.org

09:30

Mauritanie : Conseils aux voyageurs / Dernière minute

Les événements en cours ces derniers mois au Mali (rébellion touarègue, activité des groupes extrémistes, déplacement de réfugiés, troubles politiques) exposent le territoire mauritanien à des risques particuliers d’infiltration par des éléments terroristes susceptibles de perpétrer enlèvements et attentats visant notamment les ressortissants français.

Dans ce contexte, les autorités françaises rappellent qu’elles déconseillent formellement tout déplacement dans les zones signalées en rouge. Ces zones sont situées à l’est de la ligne reliant Choum - Chinguetti - Tidjikdja - Ayoun el-Atrouss - Bou Steile (voir la carte à la rubrique « Sécurité »).

Il est instamment demandé aux Français qui se trouveraient en ce moment dans ces zones, qu’ils y soient résidents ou de passage, de prendre contact avec l’Ambassade afin de les quitter au plus vite.

En outre, la zone d’exclusion placée sous contrôle militaire au Nord-est du pays (voir Entrée/séjour) où l’armée est susceptible d’ouvrir le feu contre des véhicules suspects doit être impérativement évitée.

Le reste du pays (zone orange de la carte figurant en rubrique « Sécurité ») est déconseillé sauf raison impérative, notamment d’ordre professionnel.

Dernière mise à jour le : 12 juin 2012

Numéros utiles :

Ambassade de France à Nouakchott :

Tél : + 222 45.29.96.99.

Fax : + 222 45.25.69.38.

Site web : www.ambafrance-mr.org

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*** nord-Mali:sept terroristes crèvent dans une frappe de drone

www.cridem.org

22:55

Nord-Mali: une frappe aérienne non identifiée vise un convoi armé

Selon des informations non encore confirmées, un convoi de quatre véhicules tout-terrains appartenant à des salafistes arabes du Mali a été visé dans la matinée du vendredi 15 juin 2012 par une frappe aérienne non identifiée à Aricha, au Nord de la localité de Taoudenni, dans une région très désertique, pas très loin des frontières algérienne et mauritanienne.

Selon des témoignages de touaregs Ifoghas, au moins sept personnes auraient péri dans ce raid tandis que dix autres auraient été blessés. Ces derniers auraient aperçu des avions volant à très haute altitude peu de temps avant qu’un ou plusieurs missiles ne s’abattent sur les véhicules.

Depuis quelques semaines, la région du Nord-Mali est de plus en plus survolée par des drones et des avions de reconnaissance de tous types. Des drones auraient été aperçus au dessus du fleuve Niger tandis que d’autres ont été aperçus près des confins frontaliers entre le Mali et le Niger.

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Urgent:dossier exclusif sur la structure d'Aqmi

www.fr.alakhbar.info/4032-0-Revelations-Exclusives---AQMI-structure-lieutenants-et-mouvements-associes.html

Révélations Exclusives - AQMI: structure, lieutenants et mouvements associés

ALAKHBAR (Exclusif) – Des lieutenants d'AQMI livrent à l'envoyé spécial d'Alakhbar à Tombouctou des détails sur le parcours historique de la nébuleuse, sa structure, et ses figures emblématiques. Dossier spécial…

Al-Qaïda au Maghreb islamique ou AQMI a légué du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) sa structure ferme et son organigramme ficelé. La structure hiérarchique de l'organisation actuelle est donc la même que celle du mouvement mère.

Le wali désigné par Ansar Edine à Tomboucto, Abou Oumar Tarki (ALAKHBAR)

Le wali désigné par Ansar Edine à Tomboucto, Abou Oumar Tarki (ALAKHBAR)

Au début, le corps structurel des zones de commandement du GSPC a été composé de 9 régions. Chaque zone a ses propres phalanges qui contrôlent le territoire reparti sur l'ensemble de "L'Empire Islamique du Désert".

Mokhtar Belmokhtar alias "Belaouar", connu également dans le groupe sous le nom de "Khaled Abou Alabass", était le maître du Sahara. Cette zone vaste qui constitue la neuvième région du commandement a connu plusieurs dénominations à commencer par "l'émirat du désert", Katibat El Moulathamoune (la phalange des enturbannés), avant que la région porte la dénomination de la Zone Sud d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Structure

Mohamed Ag Ali, le wali de Gao nommé par Ansar Edine (ALAKHBAR)

Mohamed Ag Ali, le wali de Gao nommé par Ansar Edine (ALAKHBAR)

L'organigramme de l'organisation est constitué d'un Conseil des notables, qui est l'organe suprême de l'organisation. Ce conseil regroupe les émirs des différentes régions, de notables choisis au niveau de chaque phalange.

Les pouvoirs décisionnels, et la nomination de l'émir général reviennent à ce Conseil. L’idée de ce conseil a été germée durant les années du GSPC, pour éradiquer les querelles intestines, et réduire la vague de désertion qui ont secoué l'organisation à l'époque.

Les personnes éligibles à ce conseil doivent remplir obligatoirement des conditions, qui tiennent en compte l'ancienneté, l'expérience, et "la piété".

Le deuxième organe au sein d’AQMI, c'est le Conseil Consultatif. Ce conseil est composé de notables déjà cités et de présidents des différentes commissions (communication, militaire, sanitaire, relations extérieures, …). Le conseil peut par exemple solliciter l'avis des certains spécialistes à la délibération des questions sensibles.

Les lieutenants du désert

AQMI est considéré comme la branche la plus active, et la plus médiatisée de touts les mouvements affiliés à Al-Qaïda durant ces dernières années. La branche magrébine possède aussi un autre atout avantageux à savoir l'immense zone qu'elle contrôle sans partage.

Hamada Ould Khaïrou du MUJAO (ALAKHBAR)

Hamada Ould Khaïrou du MUJAO (ALAKHBAR)

La région du sud est composée de deux Katibats (phalanges), et deux sariyats (compagnies militaires), selon la structure administrative de l'organisation. Mais la diversité des zones de contrôle impose parfois la création des nouvelles compagnies militaires pour sécuriser et assurer la patrouille des régions sous contrôle. Ceci a permis la mise en place de Sariyat AL Forquan, dont le commandement a été confié à l'algérien Yahya Abou Hamam (Jamal Oukacha). Les mêmes circonstances ont été également derrière la création d'un autre Saryat dirigé par Malik Abou Abdel Karim, un jeune jihadiste touareg.

Quant aux deux grandes Katibats: El Moulathamoune et Tarek Ben Zyad de la région sud. Elles sont dirigées respectivement par Mokhtar Belmokhtar, alias "Belaouar", et Abdel Hamid Abou Zeid.

Les figures emblématiques et les personnalités clés de la région sud d'AQMI, sont généralement composées de:

1. Abdelmalek Droukdel alias Abou Moussaab Abdel Wadoud:

C'est l'Emir Général d'AQMI, autrement dit la première personnalité au niveau de l'organisation. Cet algérien né en 1970, il entame sa carrière djihadiste depuis les années 90. Il a gravi les échelons au sein du GSPC algérien, avant d'accéder aux commandes de cette organisation en 2004.

Ingénieur de formation, Droukdel est l'architecte de l'affiliation (allégeance) du GSPC à Al-Qaïda. Il est accusé par les pays de sous-régions d'être notamment le responsable des attentats meurtriers contre le siège des Nations Unis en Alger.

2. Moussa Abou Daouad:

Ancien lieutenant du GSPC, connu d'être très proche d’Abdelmalek Droukdel. Il a été nommé récemment par l'Emir Général d'AQMI pour commander la région de sud où il vient remplacer l'ancien émir de cette zone, Yahya Jawadi. Mais pour des raisons liées sa sécurité, le nouveau émir n'a pu se mettre au travail, car sa sortie de l'Algérie lui expose au risque d'arrestation.

3. Nabil Makhloufi alias Nabil Abou Alqama:

Il est l'un de collaborateurs intimes de Abdelmalek Droukdel, ce dernier lui a confié la mission de règlement des différends qui opposent les lieutenants du terrain, et de superviser certains tâches essentiels. En attendant l'arrivée de Moussa Abou Daouad, c'est Makhloufi qui assure l'intérim de commandement.

4. Yahya Jawadi alias Abou Amar:

Le commandent de "l'Emirat du Désert", l'une de zone d'influence la plus importante d'AQMI. Jawadi jouit d'une bonne réputation et d’une grande confiance au sein de la nébuleuse. Il est également algérien comme ses prédécesseurs.

5. Abdel Hamid Abou Zeid:

C'est le lieutenant de la katibat de Tarek Ben Zeyad, son vrai nom c'est Khadir Mahmoud. Né en 1957, Abou Zeid est considéré comme "le doyen des djihadistes" du désert vu son âge. Sa katibat est la responsable de l'exécution d'Edwin Dyer au nord Mali.

Brahim Grega, un lieutenent du GSPC abattu par l'Armée mauritanienne en 2005 à Lemgheïty (ALAKHBAR)

Brahim Grega, un lieutenent du GSPC abattu par l'Armée mauritanienne en 2005 à Lemgheïty (ALAKHBAR)

Le nom de Abou Zeid figure sur la liste des personnes les plus recherchées par les services de renseignement des pays du sahel, pour son implication dans plusieurs attentats et opérations de rapt contre de citoyens occidentaux. Il est condamné par contumace à la prison à vie par les autorités judiciaires de son pays natal.

6. Jamal Oukacha alias Yahya Abou Alhamam:

Né en 1978 dans une ville près d'Alger, Il est le commandant de la Saryat AL Fourquan. Certains pensent qu'il est l'une des personnalités pivot au sein de l'organisation. La Mauritanie lui impute la responsabilité d'être derrière plusieurs attaques contre son armée. Il est accusé par la France d'être l'exécuteur de Michel Germano.

Alliés et les complices

AQMI entretient des relations de "complémentarité et de collaboration" avec plusieurs groupes armées actives dans le désert.

Parmi les alliés principaux d'AQMI, on peut citer:

1. Le Mouvement d'Ansar Edine:

C'est un mouvement armé d'obédience salafiste, fondé par l'ancien rebelle touareg, Iyad ag Ghali, qui était à la tête du Mouvement populaire de l'Azawad (MPA) pendant les années 1990. Ag Ghali a occupé de postes de haut rang dans l'administration malienne, avant de rompre les contacts avec les autorités de Bamako pour créer son propre mouvement (Ansar Edine) l'année passée.

Certains pensent qu'Ag Ghali était le premier à décréter le Jihad contre Bamako. Et c'est lui qui a déclenché les premiers combats qui ont opposé l'armée régulière malienne aux mouvements armés dans le nord du pays.

La source de l'influence d'Ag Ghali, est son appartenance à Ifoghas, une tribu touareg très dominante dans le désert d'Azawad. Ce mouvement a perdu beaucoup de ses membres lors de la "dernière guerre de libération".

Taher, chef du Mouvement des fils du Sahara pour la justice Islamique (ALAKHBAR)

Taher, chef du Mouvement des fils du Sahara pour la justice Islamique (ALAKHBAR)

Ag Ghali a bénéficié de ses références idéologiques pour tisser des liens très étroits avec AQMI. Ceci a poussé certains à dire qu’Ansar Edine n'est qu'une vitrine derrière laquelle se cache AQMI.

Il brandit comme projet de société l'instauration de la Charia sur l'ensemble du territoire malien. Ancien diplomate, il refuse de reconnaitre la légitimé internationale. Un point qui constitue le désaccord entre lui et le Mouvement Nationale pour la Libération d'Azawad qui se bat pour état civil.

2. Le Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao):

Un groupe islamiste armé crée en Octobre 2011 par des djihadistes arabes, qui ont déserté AQMI. Le mouvement est l’auteur du rapt de six diplomates algériens le 5 avril dans le nord du Mali. L'émir du mouvement est Ahmed Ould Amar, alors que certains observateurs pensent que le seul maître à bord du mouvement, c'est le chef de la commission de Fatwa, le mauritanien Hamada Ould Mohamed Khaïry.

3. Mouvement des fils du Sahara pour la justice Islamique (MSJI):

La proclamation de ce mouvement remonte au 17-10-2007. Le mouvement a perpétré plusieurs attenants, qui ont ciblé une société pétrolière algérienne installée dans la zone d’In Amenas. Il a mené des négociations avec le régime algérien, qui ont été soldées par la division du mouvement en deux clans. L’un de ces clans a rejoint AQMI pour «participer aux efforts de l’instauration de la justice islamique en Algérie»

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Urgent:un journaliste de Jeune Afrique croise Belmokhtar

www.cridem.org et  www.jeuneafrique.com/Article/JA2684p039.xml0/mali-enlevement-al-qaida-aqmimali-le-jour-ou-j-ai-rencontre-mokhtar-belmokhtar.html

07:11

Mali : le jour où j'ai rencontré Mokhtar Belmokhtar.

Que se passe-t-il lorsqu'un journaliste croise par hasard, dans le nord du Mali, la route de Mokhtar Belmokhtar, l'un des djihadistes les plus recherchés au monde ? Récit d'une rencontre avec un émir d'Aqmi.

On m'avait pourtant prévenu. Ces jours-ci à Gao, dans le nord du Mali, il ne fait pas bon avoir le teint clair. À l'entrée de la ville, un soldat du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) s'était déjà mépris sur la couleur de ma peau. « Si vous êtes blanc, m'avait-il mis en garde, attention. Sachez qu'il y a Al-Qaïda dans la ville. »

Je l'avais écouté avant de reprendre la route, incertain de la réalité du danger encouru. Les islamistes, je les avais déjà vus à Tombouctou, quelques semaines plus tôt. J'avais rencontré certains de leurs responsables locaux, silhouettes poussiéreuses et enturbannées. Rien de très rassurant. Rien de très alarmant non plus.

À Gao, je ne me suis pas contenté de quelques vagues sous-chefs. Ce 6 juin au soir, je me promène le long du fleuve Niger. Surnommé « la plage », l'endroit est couru : les habitants de la ville aiment venir y admirer les couchers de soleil. Quelques pêcheurs, des hommes (les femmes, depuis que les islamistes ont pris le contrôle de la ville, sont moins nombreuses), des jeunes qui se baignent. L'un d'eux d'ailleurs me fait des signes, me conseille de ne pas poursuivre plus avant. Quand je comprends ce qu'il cherche à me dire, il est déjà trop tard.

Entouré de ses lieutenants, le kalachnikov au pied, Mokhtar Belmokhtar me fixe de son unique oeil valide. L'un des trois émirs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est là, assis au pied d'un pick-up, face au fleuve. J'ai toujours eu envie de rencontrer celui qu'on appelle parfois le Borgne, mais m'adresser à lui à l'improviste n'est probablement pas la meilleure garantie de réussite de l'interview.

Aucun journaliste - fût-il malien - travaillant pour un média basé à Paris ne tiendrait vraiment à s'attarder. Belmokhtar, 40 ans cette année, traîne une triste réputation de djihadiste violent et cruel, acquise dans le maquis algérien pendant les années 1990. Fasciné par les moudjahidine afghans depuis sa plus tendre enfance, il les a rejoints à l'âge de 19 ans, avant de rentrer dans son pays, en Algérie, et de devenir l'un des chefs des Groupes islamiques armés (GIA), puis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu depuis Aqmi.

Le Sahel n'a que peu de secrets pour lui dorénavant et il serait impliqué dans plusieurs rapts effectués dans la région (les Espagnols en 2009 ou encore les deux jeunes Français morts début 2011). Sa biographie sanglante se bouscule dans ma tête alors que, le coeur battant, je poursuis ma route.

L'émir d'Aqmi, dit le Borgne, traîne une réputation de djihadiste violent et cruel.

Quelques mètres plus loin, le groupe me rattrape et me questionne en hasaniya, un dialecte parlé par les Arabes du Mali, de la Mauritanie et du Sahara occidental. Comment je m'appelle ? Qu'est-ce que je fais là ? De qui suis-je le parent ? Le cousin qui m'accompagne se charge de répondre pour moi, en évitant de mentionner ma profession. Belmokhtar reste muet, me jauge, puis me serre la main. Je n'en mène pas large.

Plus tard, on me dira que j'ai eu de la chance que ça n'aille pas plus loin, que « je vaux des euros » et que j'ai « failli être enlevé ». Est-ce vrai ? Impossible à dire. Mais ainsi va Gao. Une ville où les gens du Nord aimaient passer leurs vacances pour profiter de la relative fraîcheur du fleuve, et où le grand jeu des enfants est désormais de demander aux soldats de tirer en l'air à l'arme automatique. Une ville où votre couleur de peau suscite la convoitise. Une ville dont la rébellion touarègue rêve de faire sa capitale, mais que seuls les islamistes contrôlent vraiment. Une ville où l'on peut croiser, au détour d'une paisible promenade, l'un des hommes les plus recherchés au monde.

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Urgent:affrontements entre MNLA et MUJAO  à Gao

www.cridem.org

13:11

Nord du Mali: affrontements entre rebelles touareg et islamistes à Gao.

Bamako - Des affrontements avaient lieu mercredi à Gao (nord-est du Mali) entre des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), ont rapporté des témoins à l'AFP.

Ca se passe non loin du gouvernorat de la ville (tenu par le MNLA), les combattants des deux mouvements se tirent dessus à l'arme lourde, a affirmé le propriétaire de la station d'essence qui jouxte le gouvernorat, information confirmée par d'autres témoins.

On entend des coups de feu, les combattants du Mujao et du MNLA se tirent dessus, on a peur, a ainsi déclaré Nina Oumarou, soeur d'un élu de la ville abattu lundi soir par des hommes armés.

Selon elle, un groupe de combattants du Mujao s'est dirigé vers un camp de la ville tenu par les combattants du MNLA, dans le quartier du Château d'eau. Les membres du Mujao se dirigent vers le camp du MNLA qui est au Château d'eau. C'est peut-être une attaque, a confirmé un autre témoin.

Ces affrontements entre rebelles touareg et islamistes surviennent au lendemain de violentes manifestations à Gao d'habitants indignés par l'assassinat lundi du conseiller municipal Idrissa Oumarou, enseignant et membre du parti du président malien de transition, Dioncounda Traoré.

Des hommes en armes ont tiré sur des centaines de manifestants, faisant au moins un mort et une dizaine de blessés. Des témoins ont accusé le MNLA d'avoir ouvert le feu sur la foule, ce que ce mouvement a catégoriquement démenti, parlant d'une manipulation du Mujao.

Le MNLA condamne fermement la mort de l'élu et condamne aussi fermement, quels qu'en soient les auteurs, ceux qui ont tiré sur la foule qui manifestait son mécontentement ce matin à Gao, a déclaré à Ouagadougou un responsable du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh.

Le Mujao, considéré comme un mouvement dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a annoncé l'arrestation de deux personnes accusées d'avoir tué M. Oumarou, sans préciser s'ils étaient membres du MNLA ou non.

Depuis bientôt trois mois, les villes et régions administratives du nord du Mali - Tombouctou, Kidal et Gao - sont occupées par les groupes armés islamistes que sont le Mujao et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), soutenus par Aqmi, ainsi que par le MNLA et divers groupes aux activités criminelles.

La tension est vive entre le MNLA, mouvement laïque qui a déclaré unilatéralement l'indépendance du nord du Mali, et les islamistes dont l'objectif n'est pas l'indépendance du Nord, mais l'application de la charia (loi islamique) dans tout le Mali

www.cridem.org/C_Info.php?article=631131

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Urgent:les islamistes ont pris le QG du MNLA à Gao

www.cridem.org

15:20

Alerte - Nord-Mali: le QG des rebelles touareg à Gao pris par les islamistes.

Bamako (AFP) - Le gouvernorat de la ville de Gao (nord-est du Mali) qui servait de quartier-général à la rébellion touareg, a été pris mercredi par les islamistes après plusieurs heures de combats qui ont fait des victimes parmi les combattants touareg, ont rapporté des témoins à l'AFP.

Les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) sont entrés à l'intérieur du gouvernorat.

Les combattants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rebellion touareg) ont fui, d'autres ont été tués, d'autres arrêtés, selon un responsable de la station-service qui jouxte le gouvernorat.

Affrontements meurtriers entre insurgés dans le nord du Mali.

Bamako (Reuters) - Une vingtaine de personnes au moins ont péri mercredi dans le nord du Mali lors de fusillades nourries entre des séparatistes touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des islamistes du Mujao, une dissidence d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont rapporté des témoins.

Ces affrontements ont eu lieu à Gao, ville aux mains des islamistes et de leurs alliés touareg. Une habitante de cette localité jointe par téléphone, Habsatou Cissé, a affirmé apercevoir cinq corps de sa maison dans laquelle elle s'est terrée. Un autre habitant a fait état de 15 autres cadavres en deux autres endroits distincts des environs de Gao.

Les affrontements se sont produits au lendemain de la mort de deux personnes tuées lors d'une manifestation dispersée par des combattants du MNLA. "Le MNLA et (le) Mujao s'échangent des roquettes entre les deux marchés de la ville, et le bâtiment du gouverneur (occupé par les Touareg)", a raconté Sila Askou, qui habite Gao.

"Au moment où je vous parle, les seules personnes présentes dans les rues sont les deux groupes armés qui se combattent l'un et l'autre. Tous les autres restent cloîtrés chez eux."

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Urgent:Al Qaida menace le Sénégal

www.cridem.org

18:06

Le Sénégal dans la ligne de mire d'al-Qaida.

Alors que le Sénégal se prépare à envoyer des soldats au Mali dans le cadre d'une force régionale de stabilisation, un nouveau rapport indique qu'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) envisage de s'en prendre à cet Etat d'Afrique de l'Ouest.

Le journal dakarois Le Quotidien a écrit le 21 juin que "les services de renseignements ont intercepté des menaces précises d’attaques de cette organisation islamiste armée qui se réclame d’al-Qaida contre le Sénégal. L’organisation terroriste qui opère dans le Maghreb et au Sahel, notamment en Algérie, au Mali, en Mauritanie et au Niger, veut maintenant ajouter le Sénégal à sa liste des pays à combattre."

"Elle considère désormais le Sénégal comme un pays ennemi, puisqu’il a décidé d’envoyer des troupes au Mali dans le cadre de la Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA)", ajoute le journal, expliquant que cette menace a été confirmée par des sources de renseignement occidentales et est prise au sérieux par les autorités sénégalaises.

Les autorités militaires sénégalaises ont affirmé que cette menace n'affaiblira pas leur détermination à participer à cette mission. Elles ont expliqué que leur pays, qui a participé à des missions de maintien de la paix dans des régions très éloignées de ses frontières, n'hésitera pas à s'engager dans une mission dont les objectifs sont de résoudre une crise à ses portes.

"Le Sénégal et le Nigeria sont les deux pays qui vont pourvoir le plus d’hommes pour la MICEMA, ce qui se justifie par le fait qu’ils constituent l'ossature de la Force en attente de la CEDEAO", a expliqué le journaliste sénégalais Mamadou Diallo.

"La MICEMA compte 3 270 hommes, et les modalités du déploiement militaire au Mali ont été arrêtées à Abidjan, samedi 16 juin, par les responsables de la Force en attente, à l’occasion d’une concertation d’urgence du Comité des chefs d’état-major des armées des pays membres de la CEDEAO sur la situation au Mali", a-t-il ajouté.

Il a poursuivi en expliquant que "la MICEMA, qui bénéficiera de l’appui de l’ONU, aura pour mission principale de rétablir la paix et la sécurité à Bamako en assurant notamment la sécurité des autorités de transition. De plus, les troupes de la MICEMA se déploieront dans le nord du Mali pour reconquérir cette zone prise par les mouvements rebelles comme le Mouvement national de libération de l’Azaouad (MNLA), les islamistes d’Ansar Dine et AQMI elle-même."

"Ce sera une mission difficile, d’autant que ces mouvements islamistes ont déjà pris leurs marques en essayant d’instaurer dans cette partie du Mali un Etat islamique régi par la sharia", a ajouté le journaliste.

L'intervention de la CEDEAO "ne doit plus être retardée", de l'avis de l'ancien chef d'état-major de l'armée sénégalaise et ancien envoyé spécial des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, le général Lamine Cissé. Il a également souligné l'importance de "la qualité des renseignements nécessaires avant l’envoi de troupes dans le nord du Mali".

"En matière de combat, ce ne sont pas uniquement les effectifs qui comptent. Le rapport des forces dépend également des capacités et de l’équipement de l’ennemi. De ce point de vue, l’évaluation précise de la situation sur place est indispensable avant d’envoyer des troupes. D’autant que sur ce théâtre d’opérations il y a les rebelles du MNLA, qui revendiquent un territoire, et les djihadistes, qui ont un tout autre agenda. Cela complique la situation", a ajouté cet ancien général.

Le général Cissé a par ailleurs préconisé : "Il faut couper ces groupes armés des populations en favorisant le développement économique de la zone et en répondant aux besoins essentiels des habitants. On peut ainsi éviter qu’ils ne fraternisent avec l’ennemi, qui lui, au contraire, va chercher des appuis locaux. Ne serait-ce que pour se dissimuler. Avec un risque de guérilla urbaine, qui est à envisager. Pour éviter cela, le renseignement est capital."

"Les services spéciaux doivent obtenir un maximum d’informations : effectifs, nature de l’armement, nombre de véhicules, caches d’armes, relations avec les populations", a-t-il poursuivi. "Il faut savoir ce qu’il y a de l’autre côté."

www.cridem.org/C_Info.php?article=631136

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Urgent:le chef du MNLA blessé pendant les combats contre les islamistes et évacué par hélicoptère au Burkina Faso

www.fr.alakhbar.info

Date: 27.06.2012  Heure: 19:22 GMT

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Ajouté le : 27.06.2012 17:33

Combats à Gao: Bilal Ag Chérif serait blessé (Ansar Edine)

ALAKHBAR (Nouakchott) – Le président du Conseil National Transitoire de l'Azawad et chef du MNLA, Bilal Ag Chérif, "serait blessé et acheminé par un hélicoptère au Burkina-Faso", suite à d'intenses combats à Gao entre le MNLA et Ansar Edine, a fait savoir le porte-parole de ce dernier.

Le mouvement armé Ansar Edine "contrôle entièrement la ville" de Gao d'où il a chassé ce mercredi le MNLA après d'âpres accrochages, a indiqué Senda Ould Boumama, porte-parole de ce mouvement, joint mercredi par Alakhbar.

"Plusieurs soldats du MNLA ont été tués. De notre part, nous avons déploré un seul martyre", a-t-il indiqué dans un entretien téléphonique.

www.fr.alakhbar.info/4150-0-Combats-a-Gao-Bilal-Ag-Cherif-serait-blesse-Ansar-Edine.html

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Urgent:l'UNESCO place Tombouctou dans la liste du patrimoine en péril

www.cridem.org

16:46

Tombouctou placée par l'Unesco sur la liste du patrimoine en péril.

Tombouctou, ville du nord du Mali contrôlée depuis fin mars par les islamistes, et le Tombeau des Askia ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril par l'Unesco. L'organisation répondait ainsi à une demande du gouvernement malien.

Le Comité du patrimoine mondial, réuni à Saint-Pétersbourg, "a accepté la demande formulée par le gouvernement du Mali d'inscrire Tombouctou, ainsi que le Tombeau des Askia sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco", a indiqué l'Unesco dans un communiqué. Le Tombeau des Askia est situé à Gao, autre ville du nord malien tenue par des islamistes.

"La décision vise à favoriser la coopération et le soutien en faveur de sites menacés par le conflit armé qui affecte la région", précise le communiqué. Le comité a également demandé aux voisins du Mali de "mettre tout en oeuvre pour prévenir le trafic d'objets culturels en provenance de ces sites".

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Urgent:renforts jihadistes algériens pénètrent dans Gao

www.cridem.org

29-06-2012

17:34

Nord du Mali: renforte de jihadistes algériens à Gao après la déroute du MNLA .

Des jihadistes algériens sont arrivés vendredi à Gao (nord-est) en renfort aux islamistes qui contrôlent la ville après en avoir chassé deux jours plus tôt les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), a appris l'AFP de sources concordantes.

Il y a une trentaine de jihadistes algériens qui sont arrivés vendredi à Gao pour participer à la sécurisation de la ville et la traque d'éventuels rebelles du MNLA défait mercredi par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a affirmé à l'AFP une source sécuritaire régionale.

Il est de plus en plus question que ces jihadistes poursuivent un groupe de rebelles touareg qui serait vers Gossi (85 km au sud de Gao). Ils sont venus rejoindre (Mokhtar) Belmokhtar (un chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique) qui est à Gao, a ajouté la même source.

Deux témoins ont affirmé avoir vu vendredi à Gao ces jihadistes algériens, reconnaissables à leur peau plus claire que celle des Maliens des communautés arabes ou touareg, et à leur tenue afghane. Ils étaient dans des véhicules pick-up quasiment neufs, d'après ces témoins.

Le calme régnait vendredi à Gao, où séjournent depuis jeudi Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement islamiste Ansar Dine, et Mokhtar Belmokhtar.

Par ailleurs, des islamistes ont dévalisé dans la nuit de jeudi à vendredi une partie du mobilier de la résidence du gouverneur de Gao, qui servait au MNLA de de quartier général pour tout le nord du Mali, a indiqué un témoin à l'AFP.

Après de violents combats contre les hommes du MNLA qui ont fait mercredi au moins vingt morts, les islamistes du Mujao, présenté comme une dissidence d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont chassé de Gao le MNLA, dont des chefs ont fui ou ont été blessés, selon plusieurs témoignages.

Parmi les chefs du MNLA blessés, figure Bilal Ag Achérif, le principal dirigeant du mouvement, évacué au Burkina Faso, pays qui dirige la médiation pour une sortie de crise au Mali.

Selon une source sécuritaire burkinabè, M. Ag Achérif a été transporté en compagnie de deux de ses proches jusqu'à Ouagadougou par un hélicoptère burkinabè. Il a été touché par des éclats de balle à l'oreille droite, que les médecins ont pu extraire, sa vie n'est pas en danger, d'après cette source.

Dans un communiqué daté de Gao vendredi, le chargé de l'information et de la communication du MNLA, Moussa Ag Assarid, affirme que le mouvement a eu 4 morts parmi ses combattants et environ 10 blessés, mais la plus lourde perte est bel et bien du côté des terroristes d'Aqmi et du Mujao, parlant de plusieurs dizaines de morts.

Il y a eu également, malheureusement, des victimes civiles lors de ces combats de ces dernières journées, ajoute-t-il dans ce texte, sans se prononcer sur la perte de terrain du MNLA.

D'après plusieurs autres témoins, ce mouvement a également été contraint de se retirer jeudi de ses dernières positions à Tombouctou (nord-ouest) sur injonction d'Ansar Dine.

La déroute du MNLA face au Mujao renforce la présence islamiste dans le vaste nord malien

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*** Macky Sall,président sénégalais:recrues sénégalaises dans Aqmi

www.cridem.org et leral.net

29-06-2012

14:19

Macky Sall : 'Il y a des sénégalais recrutés par Al Qaïda'

Le Président de la République, Macky Sall a fait savoir que de graves risques planent sur le territoire sénégalais. Selon lui, parmi les terroristes d'Aqmi figurent des Sénégalais. Ces derniers sont recrutés par Al Qaïda.

"Il y a un très grave risque, d'après les informations en notre possession. Cette présence de Aqmi entraîne le recrutement d'Africains de l'Ouest parmi lesquels il y aurait des sénégalais qui seraient amenés à Gao pour suivre des formations, en vue d'être terroristes", a souligné Macky Sall dans Enquête.

Et le président de la République de préciser: "Ce qui se passe au nord du Mali doit nous interpeller tous et la CEDEAO, depuis le début du conflit, a fait le maximum d'efforts mais le résultat reste mitigé".

"Il y a eu une médiation au Burkina qui a permis d'éviter le pire à Bamako et qui essaye d'entrer en contact avec le mouvement touareg, Le MNLA, Ansar Dine etc.., pour essayer de les amener à accepter de coopérer avec la possibilité d'une intervention de l' Union Africaine pour la reconquête du nord du Mali".

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ces jihadistes poursuivent un groupe de rebelles touareg qui serait vers Gossi (85 km au sud de Gao).

Cette version rapporté par plusieurs journaux y compris le Monde emanerait finalement , du fait de copié collé ,  d'une seule source dont à la fin on ne sait pas qui est-elle ? D'ou la fiabilité de ce genre d'information qui mis en exergue le renfort d'AQAMI par une trentaine d'autres terros comme si ce nombre allait peser  ?

La meilleurs strategie ce serait de laisser les differents terros se neutraliser et le vainqueur serait sommé ou de se soumettre ou d'etre neutralisé à son tour  .

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Urgent:Belmokhtar a crevé hier à Gao

www.cridem.org

19:45

Les Touaregs de l’Azawad annoncent la mort de Mokhtar Belmokhtar

Violents accrochages entre le CTEA et le Mujao.

Dans un communiqué rendu public hier, le Conseil transitoire de l'Etat de l’Azawad (CTEA, ex-MNLA) annonce la mort de Mokhtar Belmokhtar, alias «Belaouar», alias «Khaled Abou El Abbès», lors des affrontements armés l'ayant opposé au Mujao, le 27 juin, à Gao, ville du nord du Mali.

«Après les évènements malheureux du mercredi 27 juin à Gao, c'est le temps des bilans et des organisations stratégiques. Le MNLA déplore 4 morts parmi ses combattants et environ 10 blessés mais la plus lourde perte est bel et bien du côté des terroristes d'Aqmi et du Mujao.

Nous avons appris plusieurs dizaines de morts dont le numéro 1 d'Aqmi, Moktar Belmoktar, et de nombreux blessés terroristes d'Aqmi-Mujao. Il y a eu également, malheureusement, des victimes civiles lors des combats de ces dernières journées», est-il écrit dans le communiqué.

«Le MNLA est plus que jamais déterminé à aller jusqu'au bout de son objectif : l'indépendance de l'Azawad avec toute sa diversité quels que soient les obstacles qui sont mis sur ce chemin. Cette lutte prendra le temps qu'il faut, le prix qu'il faut mais aboutira un jour, c'est la seule solution durable et définitive au conflit qui oppose l'Azawad au Mali», est-il ajouté dans le communiqué.

Le CTEA lance, à travers ce communiqué, un appel à la communauté internationale pour l'aider à lutter contre Aqmi et le Mujao qui sévissent au nord du Mali.

«Nous lançons un vibrant appel à la communauté internationale pour qu'elle nous aide à lutter contre les groupes terroristes. La mort du chef d'Aqmi mercredi 27 juin est une preuve de notre volonté et notre détermination à lutter contre le terrorisme», lit-on, effectivement, dans le document.

Mokhtar Belmokhtar, l'un des terroristes les plus recherchés au monde, a été «émir» de la zone 9 du GSPC, devenu Aqmi. Il avait participé, avec Hassan Hattab, à la constitution du GSPC après avoir fait dissension du Groupe islamique armé (GIA).

www.cridem.org/C_Info.php?article=631232

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Il faut voir si cela se confirme, si cela est vrai, dent pour dent, œil pour œil pour les Touaregs

tu dis ça parce que Belmokhtar est borgne  O0 ?

En tout cas si ça se confirme, c'est une victoire pour le MNLA (et tout le monde) même s'ils ont du quitter Gao !

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Le ''oeil pour oeil'' était pour le fait qu'un chef touareg est était blessé lors des combats  ;)

On vient de passer à l'instant un reportage sur France 24 concernant le nord Mali, un tiers des touaregs ont du quitter la région et s'installent dans des camps de réfugiés l'étranger, le MNLA qui à perdu tout de même la bataille semble désemparer, les ''chefs tribaux'' disent que les jeunes revenu de Libye après avoir étaient dans l'armée du Colonel ont lancé l'offensive contre le gvt Malien sans les consulter.

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Ca n'est pas une victoire pour le MNLA. Un chef a été tué durant la bataille (et on ne sait pas par qui d'ailleurs), mais ça ne change pas grand chose sur le plan stratégique :

- AQMI a viré les Touaregs du Nord-Mali

- les Touaregs sont déconsidérés sur le plan international (avec leur Etat autoproclamé)

- les Touaregs sont affaiblis militairement

- le gouvernement malien est toujours sous la coupe d'une bande de ratés en treillis, à peine capables de faire les beaux en pick-up

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