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Otages Français au Sahel


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Urgent:forces américaines déployées dans le nord de la Mauritanie,peut-être offensive contre-terroriste sérieuse

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09:01

Des militaires américains se trouvent à Atar

Selon le correspondant de l’ANI en Adrar, des dizaines de militaires américains se trouvent à Atar, au nord du pays, pour des raisons encore inconnues.

Selon le correspondant de l’ANI, l’attaché militaire prés de l’ambassade des USA à Nouakchott se trouvait à Atar, probablement, dans le cadre des préparatif d’accueil de ce contingent, pour lequel un hôtel de la ville a été réservé pour une durée de deux mois renouvelable.

L’hôtel réservé par les américains a l’avantage sécuritaire d’être situé en plein centre ville entre les casernes de l’armée et de la gendarmerie. Des membres de ce contingents, parlant un arabe peu performant, ont été remarqués au moment où ils faisaient le tour du marché central d’Atar.

Par ailleurs, un contingent d’Assistance technique (AMT) de l’armée française se trouve, depuis plus d’un an, à l’école militaire interarmes d’Atar (EMIA), où il contribue, selon la version officielle, à la formation des élèves officiers

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*** guerre contre le terrorisme au Sahel:l'armée mauritanienne empêche une équipe d'Al Jazira de s'introduire dans une zone militaire fermée

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02-02-201214:06

H.Chargui : L'Armée tire sur des journalistes d'Aljazeera.

Une unité de l'armée mauritanienne a ouvert le feu ce jeudi matin sur une équipe de la chaine d'Aljazeera. Aucune perte n'a été signalée, a appris Alakhbar d'une source sur place.

L'équipe en question, qui effectuait des reportages sur les conditions de vie de réfugiés touaregs dans la région, a pris un chemin non autorisé et qui conduit à une zone militaire, selon la source.

Les journalistes ont été surpris par les tirs de sommation. Les soldats ont aussi pointé un RPG contre leur voiture. Se présentant, l'équipe a été laissée continuer sa mission après, affirme la source.

La zone est de la Mauritanie connait des conditions sécuritaires exceptionnelles. Près de 2500 réfugiés venant du Mali où ils ont fuit les combats entre le MNLA et les forces loyales

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L'échec de l'armée malienne dans les combats contre les rebelles touaregs entraine des troubles dans tout le pays.

BAMAKO (Reuters) - Des centaines de Maliens ont dressé des barricades et brûlé des pneus jeudi dans Bamako afin de protester à la fois contre la rébellion sévissant dans le nord du pays et contre la gestion de la crise par le gouvernement.

Le centre de la capitale était quasiment désert, à l'exception de groupes de jeunes errant dans les rues, a constaté un journaliste de Reuters. Les boutiques étaient fermées et des colonnes de fumée provenant de pneus incendiés s'élevaient au-dessus de certains quartiers.

Ces manifestations ont été déclenchées par des rumeurs selon lesquelles l'armée commencerait à être à court de munitions et que plusieurs dizaines de militaires auraient été exécutés dans le cadre de l'offensive déclenchée mi-janvier par les rebelles touaregs dans le nord du Mali.

Le président Amadou Toumani Touré est publiquement intervenu mercredi soir pour la première fois depuis le début de l'offensive rebelle.

Il a assuré qu'il ne céderait pas aux revendications séparatistes des rebelles et a invité les Maliens à s'abstenir de toute attaque contre une communauté précise, signe que le pouvoir craint de voir la crise dégénérer en violences ethniques.

"Ceux qui ont attaqué certaines casernes militaires et localités au Nord ne doivent pas être confondus avec nos autres compatriotes (...) qui vivent avec nous, qui sont nos voisins, nos collègues", a déclaré le chef de l'Etat à l'antenne de la télévision publique.

Selon des témoins, des épouses et des proches de soldats maliens déployés dans le Nord ont attaqué mercredi des bâtiments publics et au moins une boutique tenue par un Touareg à Kati, une localité de la périphérie de Bamako.

Selon les médias maliens, les femmes avaient auparavant tenté de marcher en direction du palais présidentiel pour se plaindre du manque d'équipement et de formation des militaires combattant les rebelles.

Ces derniers ont lancé une offensive sur trois fronts dans le nord du pays et ils se sont emparés de la ville de Menaka. Plusieurs dizaines de morts ont été signalés et des milliers de civils auraient fui.

Les affrontements les plus meurtriers semblent avoir eu lieu à Aguelhoc, où, selon des responsables militaires maliens s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, des dizaines de soldats ont péri, dont beaucoup ont été exécutés.

Le gouvernement de Bamako accuse les rebelles touaregs d'atrocités et de collusion avec Al Qaïda mais il se refuse à avancer le moindre bilan.

De sources militaires, on a déclaré jeudi que les rebelles du MNLA avaient pris le contrôle de Menaka après le retrait des forces gouvernementales.

"Nous sommes en train de nous regrouper. Nos hommes se sont retirés de Menaka et lorsque nous sommes partis, les rebelles sont entrés dans la ville. Il s'agit d'un repli tactique", a dit une source militaire à Reuters.

Manquerait plus que le Mali sombre lui aussi dans l'anarchie, une guerre ethnique et une division nord-sud !  >:(

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Mali: réaménagement du gouvernement, négociations à Alger avec les rebelles touareg

De Serge DANIEL (AFP)

BAMAKO — Le gouvernement malien a subi jeudi un mini-réaménagement, avec la permutation des ministres de la Défense et de la Sécurité, tandis que ses représentants rencontraient à Alger des rebelles touareg qui mènent depuis mi-janvier une vaste offensive contre l'armée dans le nord du Mali.

Aux termes d'un décret du président Amadou Toumani Touré rendu public jeudi soir, les ministres de la Défense et de la Sécurité intérieure ont échangé leurs postes.

Le général Sadio Gassama, précédemment ministre de la Sécurité intérieure et de la protection civile, a été nommé ministre de la Défense et des Anciens combattants.

Natié Pléa, qui détenait ce portefeuille de la Défense, est quant à lui devenu ministre de la Sécurité intérieure.

Le décret présidentiel n'a fourni aucune explication sur les raisons de ce changement, qui intervient sur fond de vaste offensive depuis la mi-janvier de rebelles touareg contre l'armée dans le nord du pays, cependant que le gouvernement est confronté au mécontentement croissant des familles des militaires impliqués dans ces combats.

Le ministre malien des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maïga, a quant à lui entamé jeudi à Alger des discussions avec des délégués de l'Alliance du 23 mai, dont des membres combattent aux côtés du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) contre l'armée dans le nord malien.

Alger n'a ni confirmé ni démenti l'existence de tels pourparlers.

L'Alliance du 23 mai rassemble d'ex-rebelles touareg qui, après avoir repris les armes en mais 2006, avaient signé avec le gouvernement malien, sous l'égide de l'Algérie, des accords de paix dits "accords d'Alger".

Depuis le 17 janvier, le MNLA et d'autres rebelles touareg mènent dans le nord malien une offensive visant, selon un porte-parole du mouvement, à libérer "le peuple de l'Azawad" de l'"occupation" du Mali, l'Azawad étant une région naturelle considérée comme le berceau des Touareg.

Les rebelles ont attaqué plusieurs villes : Ménaka, Aguelhoc et Tessalit, puis Léré et Niafunké.

Ces attaques ont fait plusieurs morts et blessés des deux côtés, chaque camp faisant état de lourdes pertes chez l'adversaire, mais leurs bilans sont difficiles à confirmer de sources indépendantes.

Les assauts ont provoqué l'exode de milliers de personnes, qui ont trouvé refuge dans des campements au Mali, mais aussi au Niger et en Mauritanie.

Eviter l'amalgame entre rebelles et civils touareg

Des familles des militaires engagés dans le Nord, qui dénoncent le silence sur la situation de leurs proches et la "mollesse du pouvoir" face aux rebelles, expriment depuis mardi leur colère.

Ces manifestations de rue se sont poursuivies jeudi à Bamako, Ségou (centre) et surtout à Kati, ville-garnison à 15 km de la capitale, où, selon des témoins, des propriétés de Touareg ont été saccagées.

Des épouses et enfants de militaires ont marché de Kati à Koulouba, où est situé le siège du Palais présidentiel. Le président Touré y a reçu une délégation qui lui a exposé ses griefs. "Nous avons trouvé un consensus provisoire avec lui", a indiqué sans autres détails une porte-parole des manifestantes, Oumou Diakité.

Plusieurs dizaines de Mauritaniens vivant au Mali se sont réfugiés jeudi à l'ambassade de Mauritanie à Bamako, craignant pour leur sécurité, et affirmant avoir peur d'être pris pour des Touareg.

La veille, le président Amadou Toumani Touré avait exhorté les Maliens à ne pas faire "l'amalgame" entre rebelles et civils touareg. "Ceux qui ont attaqué certaines casernes militaires et localités au Nord ne doivent pas être confondus avec nos autres compatriotes", d'autres communautés, dont les Touareg, avait-il déclaré.

La France a salué jeudi cette invitation à "éviter toute violence communautaire", tout en appelant au dialogue.

Mais le même jour, un Touareg a affirmé au téléphone à l'AFP que ses parents avaient échappé la veille à un lynchage à Kati grâce à l'intervention de gendarmes. "Des familles de Touareg ont évacué Kati. (...) Beaucoup de gens ont quitté le Mali" en avion ou par la route, a-t-il assuré.

Quelque 4.500 Maliens ayant fui les combats dans le nord du Mali sont entrés en Mauritanie ces derniers jours. Ils ont été recensés "avec l'aide du Haut commissariat aux réfugiés (HCR)" de l'ONU dans la région de Vassala, à la frontière entre les deux pays, selon une source administrative en Mauritanie.

Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés.

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Urgent:le Président Mauritanien confirme que le nord du Mali est un no man's land libre pour les hordes jihadistes

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10-02-2012 10:34

Mohamed Ould Abdel Aziz, président mauritanien: «Le nord du Mali est libre pour le terrorisme»

Interrogé dans le quotidien français Le Monde sur l'insécurité qui touche toute la région du Sahel, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s'inquiète surtout de la situation chez ses voisins maliens : « Le nord du Mali est une région laissée libre pour le terrorisme », dit le chef de l'Etat mauritanien.

Pour Mohamed Ould Abdel Aziz, le Nord Mali est une zone pratiquement laissée pour compte, et libre pour le terrorisme : « C'est à partir de là que les terroristes agissent et se font payer des rançons qui les renforcent », dit le président mauritanien.

Selon lui, les groupes terroristes auraient d'ailleurs noué des liens avec l'une des deux rébellions touarègues du Nord Mali, celle d'Iyad ag Ghali. A l'en croire, Iyad ag Ghali, ancien diplomate malien, a même servi d'émissaire pour le paiement des rançons des otages d'Aqmi.

« Les terroristes sont très bien équipés », dit encore Mohamed Ould Abdel Aziz , et le conflit libyen n'a fait qu'aggraver la prolifération des armes. Le président mauritanien révèle que son aviation a détruit en août dernier un véhicule équipé d'un missile sol-air à la frontière avec le Mali.

Mais pour lui, visiblement, l'ennemi est bien connu. Sur une bande désertique malienne de 300 km de large, les terroristes s'approvisionnent en vivres et carburant dans 3 ou 4 villes connues, dont Tombouctou et Gao. « Ceux qui les approvisionnent sont connus, fichés, on a parfois même leurs plaques d'immatriculation », explique encore le président mauritanien.

Le président semble reprocher aux autorités de Bamako de ne pas en faire assez pour lutter contre cet ennemi qu'il juge très limité : « Pas plus de 300 hommes », selon Mohamed Ould Abdel Aziz, et le Président Mauritanien précise: « C'est à la portée de n'importe quel Etat »

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*** nord Mali:Deux chefs d'aqmi flingués par des rebelles touaregs

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18:03

Mort des activistes d’AQMI- Ould Meinnouh et Ould M’Barek- dans l’attaque des touaregs...

... contre Aguelhok.

Selon une source informée, les activistes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Elmeimoun Ould Meinnouh, alias Khaled Chinghitty a été tué au cours de l’attaque de la rebelliontouareg « Ansar Eddin » contre la ville d’Aguelhok.

La même source a ajouté qu’il a été tué en même temps que son compagnon Salem Ould M’Barek, alias Hamza dans cette attaque menée le 18 janvier dernier. Ould Meinnouh fait figure de dirigeant mauritanien d’AQMI, où il était investi du commandement d’une faction de la Sariya Alfourghan au cours des affrontements avec l’armée mauritanienne dans la forêt de Ouagagdou au nord ouest du Mali en juin 2011.

Ould Meinnouh a été également à la tête des ravisseurs du gendarme de Addel Begrou Ely Ould Moctar en décembre dernier.

Ould Meinnouh, de nationalité mauritanienne, originaire de la localité de Rachid, prés de Tidjikja (Tagant), a rejoint le maquis d’AQMI depuis 2007. Il a à son actif la participation à de nombreuses attaques contre les armées mauritanienne et malienne.

Il a également pris part à l’assassinat de l’officier malien Lamana Ould Elbou à Tombouctou en 2009. Une opération qui avait été diligentée par un autre mauritanien, Talha Al Libye, par référence à son lieu de naissance.

Le deuxième activiste, Salem Ould M’Barek originaire de Tidjikja, fait partie d’un groupe de 5 mauritaniens ayant rallié AQMI en 2005. Il appartenait aux katibas du Sahara. Il a été également tué au cours de la même attaque de Aguelhok mené par Ansar Eddin de Iyad Ag Ghali.

Les autorités maliennes avaient, auparavant, affirmé la participation de combattants d’AQMI aux attaques de la rébellion contre des villes maliennes. Les autorités maliennes aveint également accusé les combattants d’AQMI d’avoir assassiné froidement de nombreux soldats de forces gouvernementales

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Urgent:le Président Mauritanien donne une évaluation précise de la situation sécuritaire au Sahel

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10:54

Le Président mauritanien donne son évaluation de la sécurité au Sahel

Le vide sécuritaire dans le nord du Mali met en péril la région du Sahel toute entière, avertit Mohamed Ould Abdel Aziz. L'organisation Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) est déterminée à exploiter la fragilité sécuritaire du Mali afin d'organiser des attentats meurtriers contre les états du Sahel, a déclaré le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz au journal Le Monde dans une interview en date du 10 février.

Le nord du Mali s'est enlisé dans d'intenses combats opposant les troupes maliennes aux rebelles Touaregs depuis plus d'un mois. Ce conflit représente "une grande inquiétude" et "l'éruption d'une guerre crée des problèmes à l’ensemble de la région", a indiqué Ould Abdel Aziz au journal français.

Le Président a spécifié que deux mouvements s'opposaient au gouvernement du Mali : le mouvement national pour la Libération d'Azawad (MNLA) et Yad Ag Ghali, qui a "a noué des alliances avec les groupes terroristes".

"Le nord du Mali est une zone pratiquement laissée pour compte et libre pour le terrorisme. C’est là qu’il séjourne et c’est à partir de là que les terroristes agissent et se font payer des rançons qui les renforcent", a-t-il ajouté. " Ces terroristes se trouvent sur une bande désertique de 300 km et s’approvisionnent, en carburant et en vivres, à partir de trois ou quatre villes connues, dont Tombouctou et Gao."

Alors que les effectifs d'AQMI ne doivent pas dépasser les 300 personnes, a dit le président, seuls des efforts concertés peuvent aider à éradiquer la menace.

Les états du Sahel sont liés sous une direction conjointe dans la lutte contre le terrorisme. Le Comité d'état-major opérationnel de Tamanrasset (CEMOC), qui comprend l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, a été créé en 2010 avec pour objectif de coordonner le rassemblement des renseignements dans le cadre d'une campagne menée contre le terrorisme, le crime organisé, le trafic d'armes et les enlèvements.

Les réglementations gouvernant le travail du CEMOC se sont développées mais il faut encore les "concrétiser", a indiqué Ould Abdel Aziz. "Toute tension sécuritaire dans notre région peut induire des risques de débordements. Si on laisse AQMI s’installer chez nous, tous les secteurs seront menacés, dont le tourisme et la prospection minière".

La Mauritanie s'est engagée au cours des sept dernières années dans une guerre contre le terrorisme, utilisant une vaste série de mesures allant du renforcement des points de contrôle au déploiement d'unités mobiles sur les zones frontalières et aux opérations militaires, selon le Président.

En résultat, "les gangs armés ne parviennent plus à faire des opérations dans le pays comme ils le faisaient auparavant", a-t-il dit.

Autre source d'inquiétude, la prolifération des armes libyennes, qui représente un nouveau défi à relever pour les services de sécurité du Maghreb. La Mauritanie a fermé ses portes dans le sillage des troubles en Libye pour prévenir cette menace.

"Les unités qui défendaient Kadhafi ont quitté la Libye pour le Niger ou le Mali, avec leurs armes. Mais nos frontières étaient déjà fermées", a-t-il expliqué. Ould Abdel Aziz a par ailleurs noté qu'au mois d'août, l'aviation mauritanienne avait pu détruire un véhicule équipé d’un missile sol-air.

L'interview du Président a été "instructive" , a indiqué le journaliste mauritanien Mohamed Ould Sid al-Mokhtar, car elle a dévoilé "le déclin des groupes terroristes et la coopération existant entre les pays de la région dans la lutte contre le terrorisme".

Pour sa part, le journaliste de Sahara Media Mohamed Ould Zein a salué le président mauritanien pour avoir brisé le silence sur les liens présumés des Touaregs avec Al Qaida. "Evoquer ce sujet avec franchise est devenu nécessaire si on veut éclairer l'opinion publique sur la réalité des faits", a-t-il déclaré. D'autres disent que la Mauritanie pourrait assumer un rôle plus visible dans la médiation du conflit.

"Le lien possible entre la Mauritanie et le Mouvement National pour la Libération d'Azawad doit être utilisé pour encourager chacun à s'asseoir autour de la table des négociations", a déclaré Henri de Raincourt, ministre français de la Coopération, la semaine dernière au cours de sa tournée dans le Sahel.

Jusqu'à présent, l'Algérie a fait des tentatives de négociations pour trouver une solution au conflit. Trois jours d'entretiens se sont ainsi déroulés au début du mois de février entre le gouvernement malien et l'Alliance Démocratique du 23 mai pour le Changement des touaregs, dont les éléments ont combattu aux côtés du MNLA.

Pour sa part, Abdallah Ould Atfag al-Mokhtar, journaliste, s'est déclaré satisfait de ce que l'interview d'Ould Abdel Aziz donnait des "garanties importantes" sur la question des armes libyennes. Le président a indiqué qu'elles n'avaient pas pénétré sur le territoire mauritanien, confirmant toutefois leur présence au Niger et au Mali.

C'est un appel au renforcement des efforts pour contrer les effets de la prolifération des armes dans cette région changeante et instable, selon Ould Atfag al-Mokhtar

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*** Aqmi repointe au nord Mali

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22-02-2012

08:12

La situation au Mali se complique au bénéfice d'Aqmi

Multiplication de vols de véhicules dans le Grand-Sud, assassinat du chef du village de Hombori...

Défait militairement en sol algérien, le GSPC, ou Aqmi renaît de ses cendres à coups de conflits armés déclenchés à répétition dans la région sahélo-saharienne. Comme pour la guerre en Libye, l'organisation terroriste s'invite aux batailles se déroulant, depuis des semaines, sur le sol malien.

Elle est soupçonnée d'avoir participé à l'assassinat du chef du village de Hombori, localité se trouvant à 1050 kilomètres de Bamako, dans la région de Mopti. Certaines autres sources locales accusent le Mouvement national de libération de l'Azawaz (MNLA) d'être l'auteur de l'assassinat.

Le MNLA s'en défend et accuse, à son tour, la gendarmerie malienne. C'est dire l'imbroglio dans lequel se trouve le Mali, au grand bonheur de l'organisation terroriste d'Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, actuel «émir» national d’AQMI. Là, également, des armes et des véhicules ont été volés.

D'autres vols de véhicules tout-terrain sont signalés sur un certain tronçon du Grand-Sud, menant vers les frontières maliennes et nigériennes, par des membres d’AQMI et nombre d'entre eux ont été vendus avec utilisation de la monnaie CFA, apprenons-nous de sources crédibles. Le nombre de vols s'est accentué avec les conflits armés en Libye et au Mali.

Les terroristes d’AQMI trouvent dans le vol et la vente de véhicules, notamment ceux appartenant à des sociétés multinationales spécialisées dans le forage pétrolier, dans le Grand-Sud, une source de financement pour l'achat d'une partie des armes et munitions circulant en Libye et au Mali à cause des conflits armés.

Par ailleurs, et selon une source locale, plusieurs hauts fonctionnaires et ministres touaregs ont fui les combats au Mali pour les pays de la région, dont l'Algérie. Des dizaines de milliers de personnes ont fui le pays, dont le nord et maintenant le sud sont la proie des combats engagés entre l'armée gouvernementale et la rébellion touareg du MNLA.

Le Burkina Faso extrade le colonel Ag Mehdi vers le Mali

Le Burkina Faso, qui abritait le Mauritanien Mustapha Chafi, réputé être un «négociateur au bénéfice d’AQMI pour les versements de rançons, en contrepartie de la libération d'otages occidentaux», vient, selon des sources locales, d'extrader le colonel Ag Mehdi, opposant au régime en place à Bamako.

Ce qui, selon des spécialistes de la question sécuritaire, au Sahel, pourrait alimenter les soupçons de «désaccord» entre le Mali et la Mauritanie, pays qui s'interrogerait sur les raisons pour lesquelles Ouagadougou n'a pas estimé utile d'extrader Mustapha Chafi vers Nouakchott. Les relations entre le Mali et la Mauritanie ne semblent pas, selon une source, au beau fixe depuis le retour du conflit armé, au nord du Mali, il y a plusieurs semaines.

Ce qui n'aide pas à la concrétisation du plan antiterroriste établi par les pays dits du champ, dont l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie, mais servirait les affaires d’AQMI qui ramasse le maximum d'armes et munitions au Mali, après l'avoir fait avec le conflit armé en Libye. L'organisation terroriste de Mossaâb Abdelouadoud semble même en voie de réussir sa quête de l'internationalisation de la situation, dans la bande sahélo-saharienne, en faveur d'une intervention militaire étrangère, dans la région.

«Donnez-nous l'indépendance et ce sera la fin d 'Aqmi» au Mali

Par ailleurs, et dans un entretien paru dans l'édition d'hier, de Jeune Afrique, l'ancien enseignant et commerçant, Mahmoud Ag Aghaly, président du bureau politique du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), promet d'éradiquer AQMI au Mali si les Azawad obtiennent leur indépendance.

«Nous disons à la communauté internationale ‘donnez-nous l'indépendance et vous verrez, ce sera la fin d'Aqmi, des enlèvements d'Occidentaux et du trafic de drogue’», a-t-il lancé.

A une question de savoir si des alliances ponctuelles n'ont pas eu lieu entre le MNLA et AQMI, Mahmoud Ag Aghaly, ex-membre de la rébellion du 23 mai - la rébellion de 2006 menée par feu Ibrahim Ag Bahanga, répond : «Je le dis et je le répète : nous n'avons rien à voir avec Aqmi, nous ne sommes pas des trafiquants de drogue, nous ne sommes pas des bandits ! Pour nous, ce sont des actes qui polluent notre territoire et qui perdurent à cause des autorités à Bamako.»

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  • 2 weeks later...

Urgent:interview correspondant RFI à Bamako Serge Daniel,spécialiste Sahel

01-03-2012

17:15

Aqmi: pourquoi l'Algérie reste incontournable.

Spécialiste du Mali, Serge Daniel vient de publier «AQMI, l'industrie de l'enlèvement» aux Editions Fayard. Il analyse pour SlateAfrique les raisons de l'expansion d'al-Qaïda au Maghreb Islamique.

SlateAfrique - Pour lutter contre Aqmi dans le Sahel quels sont les obstacles à une coopération régionale?

Serge Daniel - Pour le Mali, les membres d’Aqmi ne proviennent pas de chez eux. Si nous voulons mener une lutte efficace contre al-Qaïda au Maghreb islamique, il faudrait que tous les pays s’investissent.Or l’Algérie, un pays clé dans la région, freine toute avancée dans la lutte. Le budget de l’armée algérienne est évalué à 6 milliards de dollars par an, autrement dit 5 fois plus que le budget national d’un pays comme la Mauritanie. 

L’Algérie reste une puissance militaire régionale incontournable. Mais Alger ne veut pas entendre parler d’étrangers dans la zone, ni du Maroc, ni d’une coopération avec les pays occidentaux. Or le Maroc est capitale dans la lutte contre al-Qaïda au Maghreb. Et les Marocains ont une expertise en matière de lutte contre al-Qaïda.

Pour les Algériens, il y a seulement quatre pays concernés par la lutte contre Aqmi: l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie. Il appartient donc à ces quatre pays de trouver une solution commune au problème par la mise en place d’un état-major basé au sud de l’Algérie. A cela s’ajoute l’ouverture d’un centre de renseignement à Alger.

En réalité, la coopération est fictive. La lutte sur le terrain est quasiment absente. Lors d’une réunion de coopération en Mauritanie, les pays ont récemment annoncé la formation d’une armée commune de 27.000 hommes. Mais rien de concret n’a été réalisé jusqu’à aujourd’hui.

SlateAfrique - Comment Aqmi est-elle structurée?

Serge Daniel - Un Emirat national est basé en Algérie. Les patrons sont là-bas. Ce sont les vétérans, les anciens du GIA (Groupe islamique armé). On les surnomme les «Afghans» car ils ont combattus en Afghanistan. Ensuite viennent les émirats régionaux et parmi eux, les katibas —milices— du Sahel: Mauritanie, Mali, Niger.

Deux grosses katibas sortent du lot: d’une part la plus radicale conduite par Abou Zeid, l’homme qui a tué l'otage britannique Edwin Dyer en juin 2009. C’est dans sa katiba que l’otage Michel Germaneau, l’humanitaire français, a également été tué.

D’autre part, la katiba conduite par Moctar Ben Moctar, surnommé Malboro (en raison de son implication supposée dans des trafics de cigarettes). On le présente à tort comme un simple trafiquant de drogue. Or il est responsable de l’enlèvement de trois Espagnols fin novembre 2009. Il a pris neuf millions d’euros pour les libérer. Entre 2003 et aujourd’hui, les katibas ont au moins empoché 50 millions d’euros.

Aqmi, c’est un cancer qui est train de se métastaser. A côté des katibas, a été créé al-Qaïda en Afrique de l’ouest. Ce sont des noirs. L’idée c’est de favoriser une jonction entre Boko Haram, la secte islamiste basée au Nigeria et Aqmi.

Bémol. Une différence sépare les deux organisations. Pour l’instant, Boko Haram n’a pas fait allégeance à al-Qaïda maison mère. Sauf que Boko Haram se divise en deux branches, une interne qui veut instaurer la charia (loi islamique) et qui organise des attentats. L’autre branche formée par al-Qaïda au maghreb islamique.

C’est un Algérien Nabil Makhloufi qui a formé les combattants de Boko Haram à manier les explosifs. Il fait partie des vétérans algériens. Il était en prison en Algérie. Par exemple en commettant l’attentat d’Abuja (le 26 août 2011, un attentat suicide contre les locaux de l’ONU qui avait fait 26 morts), ils ont voulu dire aux cadres d’al-Qaida: vous nous avez formé, soyez fiers de nous.

Slate Afrique - Quel est le profil des membres d’Aqmi?

Serge Daniel - Ce sont des jeunes. Moyenne d’âge: 16 ans. Persuadés que Dieu va tout régler. Beaucoup de jeunes Mauritaniens. On les recrute majoritairement dans les madrassa (écoles coraniques). Autre cas de figure: si vous apportez dix jeunes à Aqmi, cela vous rapporte entre 10.000 et 20.000 euros. Le dernier mode de recrutement reste Internet via des sites de tchat. En 45 jours, ils surchauffent le cerveaux de ces jeunes, prêts à prendre les armes au nom de Dieu.

On dit qu’Aqmi compte entre 300 et 400 combattants. Sauf qu’il faut prendre en compte les sous-traitants. Pour moi, ils sont au moins un millier, essentiellement des Mauritaniens. Les Mauritaniens ne supportaient plus d’être dirigés par les Algériens. Le chef d’al-Qaïda en Afrique de l’ouest, c’est un Mauritanien. La maison mère en Algérie a été habile en donnant plus de responsabilités aux katibas locales.

Slate Afrique - Quels sont les liens entre Aqmi et les Touareg?

Serge Daniel - Les problèmes dans le Sahel sont transversaux. Les Touareg sont des nomades éleveurs. On ne pas s’intéresser aux Touareg en faisant l’impasse sur le Niger, le Tchad, l’Algérie. Les Touareg se déplacent. Toutefois, ils partagent le même territoire avec Aqmi, le nord du Mali. Quand ils disent qu’ils sont les seuls à combattre Aqmi, ils se trompent. Je ne pense pas que les Touareg puissent avoir deux fers au feu, d’un côté l’armée régulière et de l’autre Aqmi.

SlateAfrique - Comment expliquez-vous que la cause des Touareg soit aussi populaire en Occident?

Serge Daniel - Le principe des minorités. Depuis les années 90, ils ont des soutiens. Danielle Mitterrand avait fait partie des soutiens de la cause touareg. Aujourd’hui, il y a deux ou trois officines qui travaillent pour eux. Ils sont également très présents sur la Toile. Le mythe de l’homme bleu, dans son désert, alimente cette image d’Epinal. Ce fantasme. Alors qu’il y a des Touareg dans les rangs d’Aqmi. Ils partagent la même région, le nord-ouest. Mais il y a aussi des Touareg dans l’armée loyaliste du Mali

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Ah wé, 20 ans de lutte antiterroristes et ils disent que c'est nous qui bloquons l'anéantissement de ces groupes, c'est pas le gouvernement malien qui avait menacé de lever une plainte contre l'Algérie en 2004 car nos avions bombardaient des positions de l'AQMI au Nord Mali? C'est pas les officiers de l'armée malienne qui vendaient des armes à Aqmi avant l'ouverture de l'hypermarché-Libye? Comme le dit un proverbe chez nous "Une seule main ne peut applaudir" et les pays choisi pour mener la lutte contre l'Aqmi sont les seuls valables et capable de mener à bien cette mission sans passer par la case traitrise! La France est présente au Tchad et ça n'a pas empêcher son admission au groupe, dire que l'Algérie ne veux pas d'une intervention étrangère dans des pays étrangers et souverain c'est du n'importe quoi, va falloir qu'il revois sa géopolitique le Serge lol

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Aqmi: 2 otages français s'enfuient et sont repris.

Début février, deux des six otages français détenus par Aqmi dans le nord du Mali ont tenté de s'échapper. Le 5 février, deux des six otages français retenus par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) ont bien failli échapper à leurs ravisseurs, au nord du Mali.

Ce jour-là, en plein désert, une patrouille de rebelles touareg circulant en 4 × 4 tombe sur un campement du groupe d'Abou Zeid, l'un des "émirs" d'Aqmi. Une escarmouche s'engage aussitôt.

"Les échanges de tirs ont duré trois heures. Deux otages sont parvenus à s'enfuir en profitant de la confusion, rapporte une source touareg à L'Express. Ils se sont cachés toute la nuit dans le désert." Les deux otages ont finalement été repris le lendemain, à environ 80 kilomètres au nord-est de Kidal.

L'information, confirmée par une source du renseignement français, indique qu'au moins une partie des otages d'Aqmi est toujours détenue dans le nord du Mali.

http://fr.news.yahoo.com/aqmi-2-otages-senfuient-repris-080000651.html

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GAO (Mali) (AFP) - Le Mouvement Unicité et Jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) réclame trente millions d’euros pour libérer trois otages européens, deux Espagnols et une Italienne, enlevés en octobre 2011 en Algérie, a-t-on appris samedi de source proche des médiateurs impliqués dans le dossier.

"Le Mouvement Unicité et Jihad en Afrique de l’ouest réclame 30 millions d’euros pour libérer les deux Espagnols et l’Italienne", a affirmé à l’AFP cette source au Mali, déjà impliquée dans des médiations pour d’autres prises d’otage dans le passé.

"Les pays d’où sont originaires les otages sont au courant", a-t-elle ajouté.

Le MUJAO, qui a revendiqué un attentat organisé samedi contre un camp militaire dans le sud de l’Algérie, qui a fait 23 blessés selon un bilan officiel, avait revendiqué en décembre l’enlèvement de trois humanitaires espagnols et italien dans la région de Tindouf (ouest de l’Algérie), fief des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.

Cette action avait auparavant été attribuée par le Polisario à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), très actif dans les pays de la bande sahélo-saharienne depuis 2007. Le MUJAO serait une dissidence d’Aqmi dirigée par des Maliens et des Mauritaniens, selon des experts.

Le 12 décembre 2011, une vidéo montrant des hommes armés encadrant deux femmes, une Italienne et une Espagnole, ainsi qu’un Espagnol, enlevés le 23 octobre dans la région de Tindouf, avait été rendue publique par le MUJAO, un nouveau groupe islamiste qui prône le jihad (guerre sainte) en Afrique de l’Ouest.

Dans une autre vidéo visionnée en décembre 2011 par un journaliste de l’AFP à Bamako, six membres du MUJAO, enturbannés, dont la plupart ont la peau noire, ont exposé leur idéologie, se référant à Oussama Ben Laden, chef d’Al-Qaïda tué par l’armée américaine au Pakistan, au mollah Omar, chef des talibans afghans, et à des figures historiques de l’islam en Afrique de l’Ouest subsaharienne.

(AFP)

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Tu veux raser les camps du polisario toi aussi.

Parmi les terroristes de tamenrast un sahraoui, ils vont faire regretter leurs protecteurs, après le kidnapping des trois occidentaux bonjour les attentats suicides.

Identification des auteurs de l’attentat de Tamanrasset dans le sud algérien

Une source du nord du Mali a affirmé à l’ANI l’attentat kamikaze de Tamanrasset de ce samedi revendiqué par le groupe « Jihad en Afrique de l’ouest » , a été exécuté par deux jeunes hommes dont un sahraoui et un azawadi (de l’Azawad malien).

Cette même source a affirmé que la voiture piégée explosée dans une caserne de la gendarmerie était conduite par les deux kamikazes Abou Anass Al Sahraoui (originaire du Sahara occidental) et Abou Jendel Al Azawadi (originaire de l’Azawad du nord malien).

Le groupe du Jihad est une faction dissidente d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique qui a à son actif l’enlèvement de trois ressortissants occidentaux dans les camps sahraouis de Tindouf.

Le Jihad d’Afrique de l’ouest est essentiellement constitués de combattants arabes du nord du Mali. Parmi les plus importants chefs de cette action figurent le mauritanien Hamada Ould Mohamed Khairou et Soultane Ould Bady originaire du nord du Mali.

Source :ANI (Mauritanie)

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Je crois qu'il faut plutot parler de clan que d'ethnie, mais je suppose que les services de renseignement ont une idee de qui marche avec qui, meme si les jeux d'alliances peuvent se faire et se defaire sans doute de facon tres fluctuante. Il nous faudrait qq mormons dans nos services, histoire de retracer toutes les genealogies du coin pour arriver a avoir un debut de comprehension dans leurs affaires  :lol:

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  • 3 weeks later...

DUBAI (Reuters) - Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), branche nord-africaine du groupe islamiste, affirme avoir enlevé un ressortissant allemand et exige en échange de sa libération que l'Allemagne relâche une femme musulmane emprisonnée il y a un an dans une affaire de terrorisme.

"Nous vous informons que votre compatriote Edgar Fritz Raupach est détenu par les moudjahidine d'Al Qaïda au Maghreb islamique", dit le groupe dans son message destiné aux autorités allemandes.

"Nous exigeons la libération de notre soeur Oumm Saïfoullah al Ansaria et voulons que celle-ci reçoive une indemnité financière pour l'injustice qu'elle a subie (...) Alors nous relâcherons en échange votre compatriote", ajoute Aqmi.

Le groupe islamiste désigne également la femme emprisonnée en Allemagne sous le nom de Filiz Gelowicz. Selon les médias allemands, Gelowicz est la femme d'un des islamistes du "groupe du Sauerland", qui avait préparé en 2007 des attaques anti-américaines en Allemagne.

Gelowicz a été condamnée en mars 2011 par la justice allemande pour avoir aidé son mari à collecter de l'argent et à diffuser de la propagande islamiste sur internet.

Le communiqué d'Aqmi est accompagné d'une vidéo dans laquelle un homme se présentant comme Raupach, encadré par deux hommes masqués et armés, demande au gouvernement allemand de lui sauver la vie.

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