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La Colone Durruti


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La colonne Durruti est la plus célèbre colonne de combattants anarchistes faisant partie des milices confédérales de la CNT et de la FAI. Elle fut formée dans les premiers jours de la guerre d'Espagne et combattit dans les rangs républicains contre les militaires nationalistes. Elle doit son nom à l'homme qui, au titre de délégué général la dirigea, Buenaventura Durruti, assisté de Enrique Pérez Farrás.

http://www.dailymotion.com/video/x669i0_la-colonne-durruti_news?start=4#from=embed

À mesure que s’instaurait l’expérience libertaire, le gouvernement central s’employait à neutraliser l’action de Durruti: refus de lui accorder des armes, tracasseries administratives et hostilité de plus en plus active du Parti communiste.La colonne Durruti Lors de l’offensive contre Madrid, en octobre-novembre 1936, la colonne Durruti est appelée à la rescousse et dirigée sur le quartier le plus menacé. Le 19 novembre, Durruti est mortellement blessé dans des conditions assez mystérieuses (crime ou accident;). Sa disparition et l’affaiblissement des milices anarchistes allaient faciliter une politique de répression, qui culmina avec la liquidation des collectivités aragonaises et les affrontements de Barcelone en 1937.

À la différence d’autres responsables anarchistes, Durruti ne s’est jamais autorisé des succès remportés pour s’arroger quelque pouvoir personnel que ce soit. Son erreur fut peut-être de s’accommoder des mécanismes d’un pouvoir en place, qui ne pouvait que se dresser contre lui.

La colonne anarcho-syndicaliste Durruti naquit pendant la révolution. Elle se compose de travailleurs, de prolétaires des usines et des villages. Les ouvriers catalans partirent avec Durruti, rejoints bientôt par les camarades de la province. Les ouvriers agricoles et les petits paysans quittèrent leurs villages, opprimés et humiliés par les fascistes. Ils venaient à nous nuitamment en traversant l’Ebre. La colonne Durruti grandit à la mesure du pays conquis et libéré. Née dans les quartiers ouvriers de Barcelone, elle englobe aujourd’hui dans son sein toutes les couches révolutionnaires de la Catalogne et de l’Aragon, des villes et de la campagne. Les camarades de la colonne Durruti sont des militants de la CNT-FAI. Nombreux sont ceux qui payèrent en prison pour leurs convictions libertaires. Les jeunes se sont connus aux Jeunesses Libertaires (Juventudes libertarias). Les prolétaires de la campagne et les petits paysans qui nous avaient rejoints sont des frères et des fils de ceux qui se trouvent encore sous le joug fasciste ; ils voient de nos positions leurs villages. Beaucoup de leurs parents, père et mère, frères et sœurs, furent assassinés par les fascistes. Les paysans regardent avec espoir et colère vers la plaine, vers leurs villages. Cependant, ils ne luttent pas pour leur bourg et leur propriété, ils combattent pour la liberté de tous. Des jeunes gens, presque des enfants encore, se réfugient parmi nous : des orphelins dont les parents furent assassinés. Ces enfants luttent à nos côtés. Ils parlent peu, mais ils ont compris beaucoup de choses. Le soir, autour du feu, ils écoutent leurs aînés. Certains d’entre eux ne savent ni lire ni écrire ; des camarades les instruisent. La colonne Durruti reviendra du front sans anal-phabètes : c’est une école. L’organisation de notre colonne n’est pas militaire, ni bureaucratique. Elle naquit organiquement du mouvement syndicaliste. C’est une association révolutionnaire et non pas une troupe. Nous formons une association des prolétaires opprimés qui luttent tous pour la liberté. La colonne est l’œuvre du camarade Durruti qui en à déterminé l’esprit et qui défendit jusqu’à son dernier souffle son essence libertaire. Camaraderie et discipline volontaire forment sa base, et son but est le communisme, rien d’autre. Nous tous haïssons la guerre, mais nous la comprenons en tant que moyen révolutionnaire. Nous ne sommes pas des pacifistes et nous combattons passionnément. La guerre - cette idiotie dépassée - n’est justifiée que par la révolution sociale. Nous sommes des syndicalistes communistes, mais nous connaissons la va-leur de l’individu, c’est-à-dire que chaque camarade a les mêmes droits et remplit les mêmes devoirs, tous sont égaux. Chacun doit développer et apporter toute sa personnalité. Les techniciens militaires conseillent, mais ils ne commandent pas. Nous ne sommes peut-être pas des stratèges mais certainement nous sommes des lutteurs prolétariens. Notre colonne est forte ; elle constitue un facteur important du front parce qu’elle est composée d’hommes qui, depuis longtemps, ne poursuivent qu’un seul but : le communisme ; parce que ses membres sont des militants syndicalistes de longue date et travaillent révolutionnairement. La colonne est une communauté syndicale combattante. Les camarades savent que. cette fois, ils luttent pour la classe travail-leuse et non pour une minorité capitaliste ennemie. Cette certitude impose à tous une auto-discipline sévère. Le milicien n’obéit pas : il poursuit en commun avec ses compagnons la réalisation de son idéal, d’une nécessité sociale. La grandeur de Durruti résidait précisément dans son pouvoir de ne presque jamais commander et d’éduquer toujours. À ses retours du front, les camarades se réunissaient dans sa tente. Il leur expliquait la signifi-cation de ses mesures et discutait avec eux. Durruti ne commandait pas, il convainquait. Seule la conviction du bien-fondé d’une mesure garantit une action claire et décidée. Chez nous, chacun tonnait les raisons de son action et s’identifie avec elle. Et, à cause de cela, chacun amènera à tout prix le succès de cette action. Le camarade Durruti nous en a donné l’exemple. Le soldat obéit par un sentiment de peur et d’infériorité sociale, il lutte par manque de conscience. C’est ainsi que les soldats luttèrent toujours pour les intérêts de leurs adversaires sociaux, les capitalistes. Les pauvres diables luttant aux côtés des fascistes en sont un exemple pitoyable. Le milicien lutte avant tout pour le prolétariat, il veut réaliser la victoire des classes laborieuses. Les soldats fascistes combattent, en faveur d’une minorité décadente, leurs ennemis. Le milicien, pour l’avenir de sa propre classe. Ce dernier semble donc être plus intelligent que le soldat. La Colonne Durruti est disciplinée par son idéal et non par la marche au pas de l’oie. Partout où la colonne pénètre la collectivisation se fait. La terre est donnée à la collectivité. De serfs des caciques, qu’ils étaient les prolétaires agricoles deviennent des hommes libres. On passe du féodalisme de la campagne au communisme libertaire. La population est ravitaillée par la colonne en nourriture et en vêtements. Celle-ci s’incorpore à la communauté villageoise pendant son séjour dans une localité. La révolution impose à la colonne une discipline plus sévère que ne pourrait le faire la militarisation. Chacun se sent responsable de la réussite de la révolution sociale, qui est au tende de notre lutte, et qui la déterminera à l’avenir comme dans le passé. Je ne crois pas que les généraux ou le salut militaire nous inculqueraient une attitude plus conforme aux nécessités actuelles. En disant cela, je suis convaincu d’interpréter la pensée de Durruti et des camarades. Nous ne renions pas notre vieil antimilitarisme, notre saine méfiance contre le militarisme schématique qui n’a toujours apporté des avantages qu’aux capitalistes. C’est précisément à la faveur de ce schématisme militariste qu’on a empêché les prolétaires de s’éduquer qu’on les a maintenus dans une infériorité sociale ; le schématisme militaire devait briser la volonté et l’intelligence des prolétaires. En fin de compte, nous luttons contre des généraux rebelles. Cela démontre par soi-même la valeur douteuse de la discipline militaire. Nous n’obéissons à aucun général, nous poursuivons la réalisation d’un idéal social qui permettra, à côté de beaucoup d’autres innovations, précisément cette éducation maximum de la personnalité prolétarienne. La militarisation, par contre, fut et reste un moyen favori d’amoindrissement de cette personnalité. Nous tous remplirons de toutes nos forces les lois de la révolution. On saisit l’esprit de la Colonne Durruti quand on comprend qu’elle restera toujours la fille et le défenseur de la révolution prolétarienne. La co-lonne incarne l’esprit de Durruti et de la CNT. Durruti continue à vivre par elle ; sa colonne conservera fidèlement son héritage. Elle combat en commun avec tous les prolétaires pour la victoire de la révolution. C’est ainsi que nous honorons la mémoire de notre camarade mort, Durruti.

Karl Einstein (Colonne Durruti)

Buenaventura Durruti

Image IPB

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Quelqu'un à d'autres infos sur cette colonne ? je reste un peu sur ma faim avec cette approche marketing...  ;)

Militairement parlant, je ne sais pas si elle a un grand interet...

Elle fait partie de ces colonnes que les organisations politiques et syndicales forment en 36, pour faire face au soulevement militaire. Il ya eu les colonnes de la CNT-FAI (anarcho-syndicalistes) dont fait partie la Durruti. Les colonnes du POUM (sur le front d'Aragon) celles de l'UGT (plus liées aux socialistes) les cocos étaient très minoritaires, ils formeront le 5eme Régiment , qui se voudra exemplaire sur le plan militaire. Puis arriveront les Brigades Inter...  Les gens des colonnes n'étaient pas forcement très politisés (ça pouvait être très variable)

en gros deux theses s'opposaient, ceux qui pronaient la révolution au même temps que la guerre et ceux qui disaent "la guerre d'abord, on verra après" .  

Dans ce bordel les Durruti étaient un peu moins bordeliques que les autres colonnes anar. Mon pere m'a raconté des trucs vraiment droles  :lol:

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Intéressant ce sujet sur l'organisation militaire des anarchistes pendant la révolution espagnole.

On peut également faire un parallèle avec l'armée insurrectionnelle d'Ukraine, la fameuse Makhnovchtchina qui doit son nom à l'anarchiste ukrainien Nestor Makhno et qui combattit aussi bien les armées blanches de Denikine que l'armée rouge de Trotsky entre 1917 et 1920 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Makhnovchtchina

Il n'y avait pas que la colonne Durruti, il y a avait d'autres colonnes anarchistes, voici l'article de wikipedia sur les milices confédérales de la CNT (Confédération nationale du travail, syndicat anarchosyndicaliste de près de deux millions de membres pour 24 millions d'espagnols en 1936 !) et de la FAI (Fédération anarchiste ibérique).

On retrouvera de nombreux combattants anarchistes dans les Forces françaises libres, la neuvième compagnie du Régiment de Marche du Tchad de la 2ième DB qui sera la première à rentrer dans Paris occupée sera entièrement composée de ces miliciens anarchistes : http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/FERNANDEZ_RECATALA/11465

Milices confédérales

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Milices_conf%C3%A9d%C3%A9rales

Les milices confédérales regroupèrent, durant la guerre d'Espagne, les milices anarchistes de la CNT et de la FAI . Elles jouèrent un grand rôle dans la défense de la république durant les premiers mois de la guerre civile, suite au coup d'Etat militaire des 17 et 18 juillet 1936 contre le gouvernement républicain. Elles prirent également part à la Révolution sociale espagnole de 1936. Elles furent progressivement intégrées, à partir d'octobre 1936, dans la nouvelle Armée Populaire de la République espagnole, à l'intérieur des brigades mixtes.

   

Organisation des colonnes (juillet-octobre 1936)

Etant anarchistes et fondamentalement antimilitaristes, les miliciens de ces groupes choisirent souvent de s'organiser en colonne. Leur organisation reposait effectivement sur les principes de la démocratie directe : les décisions se prenaient en assemblée et toute hiérarchie militaire était soigneusement combattue[1]. La structure de la colonne reposait sur[2] :

   * le « groupe » (grupo) ou « peloton » (pelotón) de vingt-cinq hommes était l'unité de combat la plus simple. Les soldats choisissaient eux-mêmes un délégué, révocable à tout moment, chargé de les représenter. Les groupes portaient les noms les plus divers, comme certains groupes bien connus de la colonne Durruti : Los Hijos de la Noche (les « Fils de la Nuit »), La Banda Negra (la « Bande noire »), Los Dinamiteros (les « Dynamiteurs ») ou encore Los Metalúrgicos (les « Métallurgistes ») ;

   * la « centurie » (centuria) était le groupement de quatre pelotons, soit une centaine d'hommes, avec un délégué de centurie ;

   * le « bataillon » (batallón) ou « regroupement » (agrupación) était composé de cinq centuries, soit cinq cents hommes, et avait son propre délégué élu ;

   * la « colonne » (columna) était la somme des regroupements existant. Un délégué général de la colonne était élu.

A la tête de la colonne se trouvait le comité de guerre (Comité de guerra), dirigé par le délégué général de la colonne. Il était chargé de la coordination des opérations de la colonne. A côté du comité de guerre se trouvait le « conseil technico-militaire ». Il était composé des militaires de métier qui pouvaient être présents dans la colonne et avait à sa tête un représentant. Il était chargé d'assister le comité de guerre dans ses décisions.

Cependant, aucun délégué, de quelque rang qu'il soit, malgré sa responsabilité représentative, ne pouvait jouir de quelque privilège attaché à son grade ou d'un commandement hiérarchique.

Militarisation des milices (octobre-novembre 1936)

Positions anarchistes de refus de la militarisation

Une grande partie des miliciens refusèrent les premières propositions d'intégration des colonnes confédérales à l'armée, et par conséquent leur militarisation. Ainsi, Durruti exposa à l'été 1936 les raisons idéologiques qui l'amenaient à refuser ce changement, valorisant le rôle des colonnes anarchistes :

      « Je pense [...] qu'une milice ouvrière ne peut pas être dirigée selon les règles classiques de l'Armée. Je considère bien que la discipline, la coordination et la réalisation d'un plan sont des choses indispensables. Mais tout cela ne doit pas être compris selon les critères qui avaient cours dans le monde que nous sommes en train de détruire. Nous devons bâtir sur de nouvelles bases. D'après moi, et d'après mes camarades, la solidarité entre les hommes est le meilleur stimulant pour éveiller la responsabilité individuelle, qui sait accepter la discipline comme un acte d'autodiscipline. [...] le but de notre combat est le triomphe de la révolution. Cela signifie non seulement la victoire sur l'ennemi, mais aussi un changement radical de l'homme. Afin que se réalise cette transformation, il est essentiel que l'homme apprenne à vivre et à se conduire comme un homme libre, apprentissage où se développeront les facultés de la responsabilité et de la personnalité, qui le rendront maître de ses propres actes. [...] Le combattant n'est rien d'autre qu'un ouvrier utilisant le fusil comme outil, et ses actes doivent tendre au même but que l'ouvrier. Dans la lutte, il ne peut pas se conduire comme un soldat qui se laisse commander, mais comme un homme conscient, qui comprend l'importance de ses actes. [...] Si notre appareil militaire de la révolution doit être soutenu par la peur, alors nous n'aurons rien changé, si ce n'est la couleur de la peur. C'est seulement en se libérant de la peur que la société pourra se construire dans la liberté. »

Militarisation et disparition progressive des colonnes

A partir de septembre 1936, le gouvernement républicain s'efforça de réorganiser l'armée populaire, s'appuyant sur les unités de l'armée restées fidèles à la république, mais surtout sur les troupes des milices, qui furent intégrées à l'armée à condition d'accepter une militarisation progressive. La militarisation des milices confédérales fut réalisée, contre la volonté de la majorité des miliciens, à l'automne 1936. Le gouvernement de Largo Caballero prit un certain nombre de décisions, en particulier le décret de militarisation des milices populaires, qui en fin de compte reçut l'accord des autorités de la CNT.

Les décrets du gouvernement rétablirent progressivement la discipline et la hiérarchie militaires : le 4 octobre 1936 fut rendu obligatoire le salut militaire, pour les militaires comme pour les miliciens ; l'Inspection des milices fut ensuite subordonnée au commandement des Opérations du Centre de l'Espagne ; les milices furent chapeautées par des Commandements des milices (Comandancia de Milicias) et une Junte des milices (Junta de Milicias). Le 20 octobre furent finalement supprimés les Commandements des milices et tous les régiments affiliés à des partis ou des syndicats. Après la bataille de Madrid, au mois de novembre 1936, le gouvernement refusa même de fournir matériel et munitions aux milices qui résistaient encore à la militarisation.

Les milices furent donc intégrées aux régiments et divisions de l'armée populaire régulière, et les miliciens se firent soldats, assujettis à la discipline militaire traditionnelle.

Colonnes célèbres

Los Aguiluchos

La colonne Los Aguiluchos (« Les Aiglons ») fut la dernière des grandes colonnes constituées par la FAI - les unités organisées par la suite en Catalogne étant utilisées pour renforcer les colonnes déjà existantes. Elle fut assemblée par le quartier militaire barcelonais de Bakounine et envoyée sur le front de Huesca, où elle prit son quartier général à Grañén le 28 août. Elle y était dirigée par García Oliver, assisté de García Vivancos et avec pour conseiller militaire le capitaine José Guarner.

En septembre García Vivancos accepta la militarisation, mais il dut lutter les armes à la main contre les unités de la colonne qui y étaient opposées. La colonne devint finalement la 125e brigade mixte de l'armée populaire. Elle participa par la suite aux batailles de Belchite et de l'Èbre. Après avoir vainement résisté à l'offensive nationaliste en Catalogne, elle passa en France.

Durruti

Colonne Durruti.

La colonne « Durruti » doit son nom à l'homme qui, au titre de délégué général, la dirigea, Buenaventura Durruti, assisté de Enrique Pérez Farrás, rapidement remplacé par le sergent José Manzana. Constituée à Barcelone dès le 25 juillet 1936, elle était alors composée de 2 500 miliciens. Elle se battit d'abord en Aragon, à Caspe, sur la route de Saragosse, mais arrivé à une vingtaine de kilomètres de la ville, Durruti reçut l'ordre de s'arrêter : les miliciens ne purent finalement jamais reprendre la capitale aragonaise. Le quartier général de la colonne Durruti se trouvait à Bujaraloz. Les effectifs atteignirent alors 6 000 hommes.

En novembre 1936, 1 400 d'entre eux furent envoyés à Madrid afin de combattre pour la défense de la ville, assiégée par les nationalistes. C'est lors de ces violents combats que Durruti trouva la mort, le 20 novembre. Il fut remplacé comme délégué par Ricardo Sanz pour la partie de la colonne qui était restée à Madrid. Pour ce qui concerne le reste de la colonne restée en Aragon, le commandement en avait été confié à Lucio Ruano, qui sera remplacé début 1937 par le sergent José Manzana. Ricardo Sanz prendra ensuite la succession de Manzana au printemps 1937.

Durruti s'était opposé à la « militarisation » des unités anarchistes et des milices confédérales. Lui mort, les délégués de la colonne acceptèrent les injonctions du gouvernement républicain et la colonne fut finalement incorporée dans l'armée populaire de la République espagnole, dont elle constitua la 26e division (composée des 119e, 120e et 121e brigades).

Sur-Ebro

La colonne « Sur-Ebro » était commandée par l'ébéniste Antonio Ortiz Ramírez, membre du groupe « Nosotros », assisté par le lieutenant-colonel d'infanterie Fernando Salavera comme conseiller militaire. Les 2 000 hommes de la colonne, accompagnés de trois batteries d'artillerie, sortirent de Barcelone le 24 juillet 1936 ; nombre d'entre eux étaient d'anciens soldats du 34e régiment.

Le premier objectif de la colonne était la ville aragonaise de Caspe, tenue par une compagnie de la Garde civile et 200 phalangistes, commandés par le capitaine Negrete. Après avoir vaincu leur ennemi et malgré la perte de 250 hommes, les miliciens occupèrent la ville. Ils poursuivirent leur route vers Alcañiz, dont ils s'emparèrent après de brefs combats. La colonne se divisa alors en deux parties : l'une resta afin de tenir la ligne de front entre Híjar et Escatrón, tandis que l'autre se dirigeait vers Belchite.

Au début du mois de septembre, la colonne reçut le soutien de plusieurs unités :

   * les troupes de Carod et Ferrer venaient d'occuper le village de Fuendetodos et s'étaient retranchées devant le village de Villanueva de Huerva. Saturnino Carod Lerín, d'origine aragonaise, avait été un important dirigeant anarco-syndicaliste à Barcelone. Son asesor tecnico était le lieutenant Benemérita José Ferrer Bonet.

   * les hommes de la colonne Hilario-Zamora étaient dirigés par l'anarchiste Hilario Esteban et avaient pour chef militaire le capitaine d'infanterie du régiment d'Almansa Sebastián Zamora, assité du capitaine Santiago López Oliver. La colonne venait de Lérida.

Toutes ces troupes, encore renforcées de miliciens valenciens, formèrent la colonne « Ortiz ». La colonne devint, avec la militarisation, composante de la 25e division. Au printemps 1937, le général Sebastián Pozas Perea, chef républicain de l'armée de l'Est, considérant qu'il avait été trop peu coopératif lors de la bataille de Belchite, décida d'enlever le commandement de la division à Ortiz, et de le confier à García Vivancos.

Tierra y Libertad

La colonne catalane « Tierra y Libertad » devait son nom au principal journal de la FAI, Tierra y Libertad. Son délégué général était le portugais Germinal de Souza. Une grande partie des effectifs était constituée de Majorquins qui avaient dû fuir l'île après la prise du pouvoir par les nationalistes.

Une partie de la colonne, soit 1 500 volontaires sous la responsabilité de Federica Montseny assisté de Diego Abad de Santillán, fut envoyée combattre à Madrid à la mi-octobre 1936.

Columna de Hierro ou la Colonne de fer

La formation de la colonne de Fer (Columna de Hierro) est due aux anarchistes valenciens du groupe « Nosotros », José Pellicer, Segarra, Cortés, Rodilla, Berga, Rafael Martí ("Pancho Villa"), Francisco Mares, Diego Navarro ou encore Pedro Pellicer (frère de José Pellicer).

La colonne de Fer fonctionna à la fois comme milice de guerre et comme organisation révolutionnaire et collabora avec les paysans des villages où elle était présente, afin de mettre en oeuvre les premières expériences de communisme libertaire : elle leva les actes de ses assemblées, publia un quotidien (Línea de Fuego), rédigea des manifestes et diffusa des communiqués, dans le but d'expliquer ses actions à l'« arrière-garde » et justifier ses décisions devant les travailleurs et les paysans. Elle est à ce titre un exemple particulièrement intéressant des mouvements de la Révolution sociale espagnole de 1936.

José Pellicer s'opposa à partir de septembre 1936 à la militarisation des colonnes et à la « bureaucratisation » des organisations libertaires. Mais elle fut finalement intégrée à l'armée populaire, dont elle devint la 83e brigade mixte, avec José Pellicer pour commandant. Il s'efforça de maintenir dans sa brigade des positions anarchistes, ce qui lui valut d'être par la suite inquiété et même emprisonné par le SIM (service d'information militaire du gouvernement républicain).

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ne pas oublié que souvent ces colonnes furent mixtes CNT UGT avec souvent un rapport 2/3 ,1/3 ( la photo de couverture d'abel paz montrant un wagon de train estampillé CNT UGT par exemple)...

les syndicalistes étant le fer de lance de la défense républicaine en 36,la FAI n'ayant qu'un rôle politique  minoritaire a l'époque,certains diront même d'unique "fouteur de bordel".

pour bien comprendre les enjeux entre "factions" un autre livre, "les anarchistes espagnols et le pouvoir :1868 1969" de cesar m.Lorenzo.

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on constate que l'aide de soldat de métier ou de personne ayant acquit une expérience militaire servait à  conseillé .

m'enfin sa devait être limité car chaque ordre ou décision été voté .

s'est sûr qu'en cas de probléme ,on ne pouvait pas blamer un chef pour une erreur de commandement ...

se qui a du fonctionné s'est la motivation (chacun à sa forme de motivation ),m'enfin sa a eu ses limites ,face à une armée encadré (je fais pas l'apologie du nationalime Espagnol ,juste une constatation sur une certaine maniére de géré des combattants ).

certe le regroupement dans l'armée républicaine n'a pas empêché de se prendre une défaite (m'enfin chaque unité avec sa propre identité "politique" sa n'a pas du être facile à géré au niveaux des ordres ).

pour Makhnovchtchtina ,certe il a réussi à battre les armées blanches et à emmerder l'armée rouge ,m'enfin sa n'a pas empêcher d'avoir une durée dans le temps d'existence trés limité (ils ont pas prit le pouvoir ) face à un sytéme qui s'est mit à recourir à une armée rouge et équipé ,et surtout encadré .

à la rigueur ,quand je vois comment les lithuaniens ont résisté au soviétique ,sa a durée pas mal d'années (because il y avait une organisation ,un encadrement ).

enfin j'espére que mon post ne sera pas mal interprété ,merci d'avance .

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on constate que l'aide de soldat de métier ou de personne ayant acquit une expérience militaire servait à  conseillé .

m'enfin sa devait être limité car chaque ordre ou décision été voté .

s'est sûr qu'en cas de probléme ,on ne pouvait pas blamer un chef pour une erreur de commandement ...

Cependant, il faut signaler que les "Armées Rouges" (tant Soviétique, que Chinoise) étaient basées sur des comités de soldats, dans lesquels étaient discutées les opérations (je parle bien sur des périodes révolutionnaires, encore que ces pratiques se sont prolongées longtemps dans l'Armée Populaire)  Ce qui n'empêchait pas la discipline, et elle pouvait être de fer...

Dans ces circonstances, il ne faut jamais oublier l'aspect politique des operations, et les "bidasses" sont avant tout des militants politiques (c'est parfaitement théorisé par Mao)

Avec les Anars, le probleme est qu'ils manquaient peut-être  "d'un point de vue dialectique" et étaient "légérement" excessifs dans la démocratie directe... Disons que leur discipline de feu, n'était pas un exemple (voir manière de combattre de l'ANA, pour faire image)

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les officiers étaient élus aussi par leurs hommes...

une certaine égalité régnée de se point de vue ,se qu'y entraina la mort d'un certains nombre d'officier competants ,voulant prendre autant de risque que le troufions de base.

Gibbs n'a pas tords du tout sur ses remarque,il est juste a noter que ces hommes se voyaient comme "miliciens",pas comme soldats,se qu'y est fondamental dans l'historique anarcho-syndicaliste espagnol.

difficile de demander a un syndicaliste anti-militariste de devenir, lui même militaire.

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La défaite face à franco s'est faite après la militarisation et l'encadrement par des russes envoyés par l'URSS, la discipline selon les soldat ne les a pas rendu plus efficaces.

Excusse-moi d'être direct, mais c'est des connéries... D'abord la majorité des cadres militaires étaient espagnols, et dire qu'ils n'étaient pas plus efficaces après la militarisation, c'est pure spéculation. Je sens le discours anar ou POUM à trois km  : Ah! si l'on avait fait la révolution... :lol:

Le vrai problème de la République était stratégique :

-dont le facteur principal était la "division" en "republiques indépendantes" , voir en "républiques de village" ...

-le soutien le "cul entre deux chaises de la France" et l'opposition franche et à peine déguisée de la GB; alors que les Allemands et les Italiens ont joué à fond...  

Les Russes, ma foi... Encore qu'il  serait utile de différencier ce qui venait du Komminter de ce qui venait de Russie...

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fusilier a raison,la "guerre civil" entre républicains n'a pas aider,d'autant plus que staline faisait tout pour se débarrasser des extrêmes gauchistes anar et trotskistes.

De toute façon depuis qu'il avait récupérer l'or républicain,contre des livraisons d'armes ,la partie étais jouée.

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Cependant, il faut signaler que les "Armées Rouges" (tant Soviétique, que Chinoise) étaient basées sur des comités de soldats, dans lesquels étaient discutées les opérations (je parle bien sur des périodes révolutionnaires, encore que ces pratiques se sont prolongées longtemps dans l'Armée Populaire)  Ce qui n'empêchait pas la discipline, et elle pouvait être de fer...

Dans ces circonstances, il ne faut jamais oublier l'aspect politique des operations, et les "bidasses" sont avant tout des militants politiques (c'est parfaitement théorisé par Mao)

Avec les Anars, le probleme est qu'ils manquaient peut-être  "d'un point de vue dialectique" et étaient "légérement" excessifs dans la démocratie directe... Disons que leur discipline de feu, n'était pas un exemple (voir manière de combattre de l'ANA, pour faire image)

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les officiers étaient élus aussi par leurs hommes...

une certaine égalité régnée de se point de vue ,se qu'y entraina la mort d'un certains nombre d'officier competants ,voulant prendre autant de risque que le troufions de base.

Gibbs n'a pas tords du tout sur ses remarque,il est juste a noter que ces hommes se voyaient comme "miliciens",pas comme soldats,se qu'y est fondamental dans l'historique anarcho-syndicaliste espagnol.

difficile de demander a un syndicaliste anti-militariste de devenir, lui même militaire.

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La défaite face à franco s'est faite après la militarisation et l'encadrement par des russes envoyés par l'URSS, la discipline selon les soldat ne les a pas rendu plus efficaces.

ben disons que se voyant comme des miliciens et non comme des soldats comme l'explique bien Volnitza ,il est disons évident que les miliciens regroupé au sein d'une entité qui adopte le principe de base de toute armée ,tel que la discipline ne pouvait être que réfractaire à cette façon de faire ,donc de ne pas disons être à 100 % en cohésion avec d'autres unités qui n'affiché pas la même couleur politique .

chacun essayant de mettre des batons dans les roues des autres .

les républicains ont rassemblé les anar ,communiste etc... mais il n'empêche que chacun à continué à se réglé la feuillure indirectement ,bien qu'il y ai un commandement centralisé .

genre tient on a qu'à filé cette mission pourri aux anar ,histoire qu'il se ramasse ,ou tient ils peuvent courir pour qu'on les appuis ses cons de communistes ...

s'est imagé mais sa n'a pas du aidé une ambiance de "travail" de se style .

Excusse-moi d'être direct, mais c'est des connéries... D'abord la majorité des cadres militaires étaient espagnols, et dire qu'ils n'étaient pas plus efficaces après la militarisation, c'est pure spéculation. Je sens le discours anar ou POUM à trois km  : Ah! si l'on avait fait la révolution... :lol:

Le vrai problème de la République était stratégique :

-dont le facteur principal était la "division" en "republiques indépendantes" , voir en "républiques de village" ...

-le soutien le "cul entre deux chaises de la France" et l'opposition franche et à peine déguisée de la GB; alors que les Allemands et les Italiens ont joué à fond... 

Les Russes, ma foi... Encore qu'il  serait utile de différencier ce qui venait du Komminter de ce qui venait de Russie...

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fusilier a raison,la "guerre civil" entre républicains n'a pas aider,d'autant plus que staline faisait tout pour se débarrasser des extrêmes gauchistes anar et trotskistes.

De toute façon depuis qu'il avait récupérer l'or républicain,contre des livraisons d'armes ,la partie étais jouée.

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L'organisation militaire des colonnes anarchistes était la suivante :

4 escadrons de 12 hommes forment une section à 48 h

4 sections forment un groupe d'infanterie à 192 h

3 groupes d'infanteries font 576 h

est adjoint un groupe d'appui composé de 6 mitrailleuses de 6 mortiers et de 6 automitrailleuses comptant 84 h

3 groupes d'infanterie et le groupe d'appui forment un bataillon de 660 h

un régiment est formé de 3 bataillons soit 1980 h

une brigade est composée de deux régiments plus cavalerie, artillerie et services spécialisés

une division est composée de deux brigades

au niveau du fonctionnement, on compte :

1 délégué par escadron (12h)

par section : 4 délégués d'escadron plus 1 délégué de section

par groupe d'infanterie :  16 délégués d'escadron, 4 délégués de section et 1 délégué de groupe

par groupe d'appui : 6 délégués des groupes de mitrailleuse (x 4h), 6 délégués pour 6 automitrailleuses (x5h), 6 délégués des 6 groupes mortiers (x5h) plus 1 délégué pour le groupe

On peut donc compter par bataillon 82 délégués pour un effectif de 660 miliciens

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Excusse-moi d'être direct, mais c'est des connéries... D'abord la majorité des cadres militaires étaient espagnols, et dire qu'ils n'étaient pas plus efficaces après la militarisation, c'est pure spéculation

C'était "manipulé" par l'URSS. Faut pas oublier que c'était hautement politique, les républicains sociaux démocrates et l'URSS ne voulaient pas que l'anarchisme continue de monter en Espagne c'est aussi pour ça qu'ils on imposer la militarisation, c'était inacceptable pour eux que des milices anarchistes continuent à vivre.

En tout cas ça les a pas fait gagner la guerre. Encore une fois il s'agissait la d'un idéal, ils ne voulaient pas se battre pour que tout recommence comme avant, ils rêvaient d'une société nouvelle.

Et la première chose qu'ils ont appris après la militarisation c'est de marché au pas, est-ce vraiment la chose la plus utile en pleine guerre ? J'en doute.

:lol:

Et ouais, c'est drôle les gens qui ont un idéal hein ? Ah, ah, ah ces enfoirés de paysans qui voulaient cultivé leur terre pour se nourrir, heureusement qu'ils ont échoué !

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L'organisation militaire des colonnes anarchistes était la suivante :

4 escadrons de 12 hommes forment une section à 48 h

4 sections forment un groupe d'infanterie à 192 h

3 groupes d'infanteries font 576 h

est adjoint un groupe d'appui composé de 6 mitrailleuses de 6 mortiers et de 6 automitrailleuses comptant 84 h et est formé un bataillon de 660 h

un régiment est formé de 3 bataillons soit 1980 h

une brigade est composée de deux régiments plus cavalerie, artillerie et services spécialisés

une division est composée de deux brigades

au niveau du fonctionnement, on compte :

1 délégué par escadron (12h)

par section : 4 délégués d'escadron plus 1 délégué de section

par groupe d'infanterie :  16 délégués d'escadron, 4 délégués de section et 1 délégué de groupe

par groupe d'appui : 6 délégués des groupes de mitrailleuse (x 4h), 6 délégués pour 6 automitrailleuses (x5h), 6 délégués des 6 groupes mortiers (x5h) plus 1 délégué pour le groupe

On peut donc compter par bataillon 82 délégués pour un effectif de 660 miliciens

T'est sur de ne pas confondre avec l'orga des Brigades Mixtes? ;)
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C'était "manipulé" par l'URSS. Faut pas oublier que c'était hautement politique, les républicains sociaux démocrates et l'URSS ne voulaient pas que l'anarchisme continue de monter en Espagne c'est aussi pour ça qu'ils on imposer la militarisation, c'était inacceptable pour eux que des milices anarchistes continuent à vivre.

comme il est impensable qu'une "association a but militaro/revolutionaire ouvrière" puisse élire ses officiers par exemple.Je pense qu'ont est d'accords la dessus.Mon dieu si dans toute les guerres, ca avait été le cas...bah les conflits auraient vites tournés court,ou pas.

Enfin,ont ne refait pas le monde ici.

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C'était "manipulé" par l'URSS. Faut pas oublier que c'était hautement politique, les républicains sociaux démocrates et l'URSS ne voulaient pas que l'anarchisme continue de monter en Espagne c'est aussi pour ça qu'ils on imposer la militarisation, c'était inacceptable pour eux que des milices anarchistes continuent à vivre.

Ben déjà et pour commencer, traiter  le PSOE de l'époque de "socio-démocrate" c'est pour le moins un anachronisme; Si je me souviens bien, l'organisation de jeunnesse était commune avec les cocos; et le surnom de Largo Caballero était "Lennine espagnol" c'est dire... =D Faut affiner l'étude mon gars (je me permets par ce que je suis un vieux con, vieux c'est litteral, con ce n'est pas sur... :lol:)

Le complot, c'est une vieille théorie anar qui ne tient pas debout, l'URSS avait d'autres chats à fouetter et d'autres paramètres à prendre en compte. Et l'anarcho-syndicalisme n'était pas une particularité espagnole (on peut dire ça de tout le sysndicalisme du sud de l'Europe, a contrario du sindicalisme allemand ou brit...) Et puis si t'avais lu Marx plus attentivement, t'aurais remarqué qu'il pensait plutot du bien des anarcho-syndicalistes (c'est plus dans quel libre il analyse la situation en Espagne, ça date)

Autre chose est que les cocos, minoritaires au départ, aient surfé à leur manière, sur la remise en ordre du camp republicain. A la limite la vraie adversaire des cocos était le POUM (qui n'était pas Trotskiste contrairement à la legende, mais plutot une sorte de marxiste-libertaire)

En tout cas ça les a pas fait gagner la guerre. Encore une fois il s'agissait la d'un idéal, ils ne voulaient pas se battre pour que tout recommence comme avant, ils rêvaient d'une société nouvelle.

Et la première chose qu'ils ont appris après la militarisation c'est de marché au pas, est-ce vraiment la chose la plus utile en pleine guerre ? J'en doute.

On n'analyse pas des trucs compliqués à coups de slogans... Et l'ordre serré, est à la base de la discipline de feu, lc'est con mais c'est comme ça.

Et ouais, c'est drôle les gens qui ont un idéal hein ? Ah, ah, ah ces enfoirés de paysans qui voulaient cultivé leur terre pour se nourrir, heureusement qu'ils ont échoué !

Ne me fais rire, je te prie, avec mon âge avance je pourrais me pisser dans les pantalons… Si tu veux on échange (en privé) les états de service en la matière , et après on cause.
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Ben déjà et pour commencer, traiter  le PSOE de l'époque de "socio-démocrate" c'est pour le moins un anachronisme; Si je me souviens bien, l'organisation de jeunnesse était commune avec les cocos; et le surnom de Largo Caballero était "Lennine espagnol" c'est dire... grin Faut affiner l'étude mon gars (je me permets par ce que je suis un vieux con, vieux c'est litteral, con ce n'est pas sur... cheesy)

Non c'est pas un anachronisme, je suis en train de lire "l'espagne libertaire" et ils parlent de sociaux-démocrates. En opposition aux socialistes révolutionnaires.

Pendant la période républicaine avant la guerre civile les militants anarchistes étaient chassés, la CNT était une organisation illégale, des centaines de militants on été assassinés chez eux. Autant dire que anars et républicains n'était pas très amis.

Le complot, c'est une vieille théorie anar qui ne tient pas debout, l'URSS avait d'autres chats à fouetter et d'autres paramètres à prendre en compte.

Bah les armes et le financement il venait d'URSS ...

Et l'anarcho-syndicalisme n'était pas une particularité espagnole (on peut dire ça de tout le sysndicalisme du sud de l'Europe, a contrario du sindicalisme allemand ou brit...)

Si justement c'était une particularité de l'avoir à cette échelle là, c'est le seul endroit ou ça c'était développé, dans le reste de l' europe les socialistes s'étaient embourbés dans le parlementarisme. (Encore une fois c'est écrit dans " L'espagne libertaire" de A. et D. Prudhommeaux.

On n'analyse pas des trucs compliqués à coups de slogans... Et l'ordre serré, est à la base de la discipline de feu, lc'est con mais c'est comme ça.

Pour Durruti ça servait à rien de faire la révolution si c'était pour recommencer comme avant, donc c'était la victoire avec la démocratie directe ou la défaite .

Ne me fais rire, je te prie, avec mon âge avance je pourrais me pisser dans les pantalons… Si tu veux on échange (en privé) les états de service en la matière , et après on cause.

Ce qui s'est passé à cette époque je le connait, je sait bien que y' a eu des massacres contre le clergé, on est pas tout rose loin de là. Mais d'un autre côté y' a aussi eu un progrès énorme pour la population, beaucoup de choses organisées, certains patrons on retrouvé leur usine en meilleur état qu'ils l'ont laissée en fuyant.

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C'était "manipulé" par l'URSS. Faut pas oublier que c'était hautement politique, les républicains sociaux démocrates et l'URSS ne voulaient pas que l'anarchisme continue de monter en Espagne c'est aussi pour ça qu'ils on imposer la militarisation, c'était inacceptable pour eux que des milices anarchistes continuent à vivre.

En tout cas ça les a pas fait gagner la guerre. Encore une fois il s'agissait la d'un idéal, ils ne voulaient pas se battre pour que tout recommence comme avant, ils rêvaient d'une société nouvelle.

Et la première chose qu'ils ont appris après la militarisation c'est de marché au pas, est-ce vraiment la chose la plus utile en pleine guerre ? J'en doute.

écoute ,dans mon village de Galice ,j'ai un oncle à mon pére qui a faît la guerre côté anarchiste (un pur et dur ),et qui a bien failli y resté ,il m'a dit un jour :

-j'ai faît la guerre ,mais en face s'était des professionnels de la guerre ,des hommes de l'armée d'Afrique ,la Légion ,les regulares ,nous on n'a pas mis nos idées de côté au bon moment pour faire face d'une meilleur façon ...et quand il disait sa ,on senté une grosse amertume ...

un oncle à mon pére qui été aussi un "paysan" (dans mon village s'était tous des paysans ),et qui a servi dans l'armée nationaliste ,blessé il touché une pension d'invalidité pour une blessure aux coudes ,ben sont fils est un socialiste de la premiére heure .

comme tu vois ,s'etait  assez complexe quand dans une même famille on a pas les mêmes idées ,et qu'il y a une guerre civile ...

Et ouais, c'est drôle les gens qui ont un idéal hein ? Ah, ah, ah ces enfoirés de paysans qui voulaient cultivé leur terre pour se nourrir, heureusement qu'ils ont échoué !

si tu connaîssaient mes origines (je suis Galicien ) ,et la vie de paysans ,je connais (et sa se faisait encore à la mode ancienne ,pas de tracteur ,les vaches pour tirer le chariot de foin ,porté le maïs coupé sur le dos pour l'amené à la maison plus haut sur le flanc de montagne ,coupé le foin à la faux ...)

sache que s'était une guerre civile ,et que même dans le monde paysan ,il y avait des gens qui ne voulaient  pas du "collectivisme ",mais voulait juste pouvoir possédé leur propre terre .

s'est facile de mettre tout le monde du même côté ,mais s'est pas aussi simple que sa (ceux d'en haut contre ceux d'en bas ,mais dans ceux d'en bas ,il y en avait qui révé d'avoir leur place ,donc avoir une parti de terre à travaillé par exemple ).

rien que dans ma famille issu du monde paysan ,il y avait des pro-nationalistes et des pro-républicains ...

il y en a qui on même pas choisi leur camps ,ils ont tout simplement pas eu le choix ...

dans le film Land and Freedom ,la scéne ou ils essaient d'expliqué à un paysan que le collectivisme s'est mieux pour lui ,alors que lui veut juste avoir son bout de terrain pour lui  permet d'avoir une petite idée de l'ambiance de l'époque ...

j'espére ne pas être trop confus dans mon explication .

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Le 20 novembre 1936, Durruti meurt mystérieusement pendant la bataille de Madrid, moins d'un mois plus tard la Pravda écrit :

« En Catalogne, l’épuration des éléments trotskistes et anarcho-syndicalistes est commencée ; cette oeuvre sera conduite avec la même énergie qu’elle l’a été en URSS ».

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« En Catalogne, l’épuration des éléments trotskistes et anarcho-syndicalistes est commencée ; cette oeuvre sera conduite avec la même énergie qu’elle l’a été en URSS ».

je déteste franchement staline,comme ca c'est dit.

La mort de durutti reste sujette a spéculation,mais un assassinat politique est probable ,si évidement, ce n'est pas une autre cause plus terre a terre.

gibbs fait une bonne description de l'époque ,ou il y avait un monde entre paysans ,et ouvriers/syndicalistes urbains.

Mais comme dit plus haut, les expériences réalisées pendant 3 ans en temps de guerre ont fonctionnées de manières très différentes selon les fronts/,et factions les animants politiquement.

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