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utilisation de la reserve


Honsou
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Suite à différents post sur le sujet de l ordre de bataille, où l'utilisation de la reserve opérationnelle est régulièrement évoquée, j'ouvre ce sujet pour débattre de celle ci. 

 

La reserve c'est une inconnue dans et hors de l'armée. Officiellement,  les differents ministres de la défense ont émis le souhait d'augmenter les engagements en son sein au cours des dernières années. Pour beaucoup, c'est une bande de quadra qui se sont trouvés une excuse pour faire un barbecue de temps à autre, ou un commandant qui c'est fait pousser le nombril et qui défend, sans esprit de recul, la cafetière ou la photocopieuse au BOI.  

 

Avec l'opération sentinelle, les besoins en personnel ont explosé, et la logique voudrait d'utiliser la reserve.Après plusieurs mois, c'est pas terrible...

 

J'ai une expérience de plus de 10 ans dans une UIR d'un régiment d'infanterie et elle a beaucoup évolué. Je ne parlerai que de cette exemple que je connais, parce que je suis persuadé que le chef de corps, les cadres et le régiment de chaque UIR ont un impact sur l'utilisation, la composante et la dynamique. Je pense que certains schémas doivent se répeter dans d'autres UIR.

 

le profil des personnels a beaucoup évolué :

  • les mdr étaient auparavant d'anciens appelés, d'anciens d'active revenus dans l'institution après plusieurs années d'absence et de jeunes étudiants. Les uns avaient une culture mili et des permis, les autres un bagage intellectuel. Les anciens avaient des savoirs à transmettre mais souvent dépassés et la capacité de remise en cause était faible, l'arrivée de l'ISTC a été un exemple. Les jeunes avaient du mal à se mettre dans le moule et réfléchissaient parfois trop. Le choc culturel empechait toute cohésion et la réponse type "t'as pas fait ton service" sanctionnait toute les questions et remarques sur certaines débilités de fonctionnement. Ce stock a évolué, départ ou montée en grade et ce sont souvent les anciens d'active qui sont restés comme CCH et fournissent des modèles et des cadres aux jeunes. Depuis ces dernières années, les nouveaux sont majoritairement des jeunes voir très jeunes sans boulot ni diplomes et souvent de grands centres urbains (étonnement du citadin parisien débarquant dans le nord est de la france). le turn over est très rapide, beaucoup vont s'engager au bout de 2/3 ans, une partie va partir au bout de quelques mois (pas de dispo, pas de motivation, trop dur...). ils sont très receptifs à la formation, souvent en bonne forme physique, pas toujours débrouillards. Le manque de conducteur  et de spécialiste devient problématique.
  • les sous off sont majoritairement les anciens jeunes MDR avec les anciens appelés et quelques militaires d'active. Ces anciens jeunes ont muri suite à la fin de leurs études et leur entrée dans le monde professionnelle. L'aura dont bénéficiait les anciens appelés a disparu, trop installés dans une routine, connaissances militaires dépassées et plus l'envie de changer. L'évolution est arrivée avec des anciens cadres d'active possédant des compétences et un vrai vécu ( 20 ans de services, role de CDS, ADU ou ayant bossé à l'AIT). Ils ont gardé un dynamique et forment les sous off et les jeunes MDR et les résultats en tir et en combat se sont améliorés de manière spectaculaire.
  • les officiers sont majoritairement des sous off apellés qui ont eu le gratton à l'usure et l'impact est négatif. pas de dynamisme, pas de force de proposition notamment aupres du chef de corps, plus de rusticité, pas de remise en cause, très mauvais rapport avec l'active, incompétence....

L'UIR est à 2 vitesses, les reliquats du service national qui attend la limitte d'age est qui sont une force d'inertie et l'addition des jeunes et d'anciens d'active qui souhaitent évoluer, faire des manips du terrain des missions et qui se forment. Les premièrs bloquent les demandes de stages, de permis, ne se vendent pas au chef de corps et aux CDU des autres compagnies, ne se battent pas pour avoir des moyens (véhicules, trans, armement, terrain,...) et pereptuent l'image d'une reserve non employable par faineantise (fuite devant le travail administratif, mépris de l'active et mauvaise volonté devant tout type d'effort).

 

Un autre soucis est le statut du reserviste. En cas d'urgence, les personnels disponibles sont souvent ce que j'appelle le groupe de combat chomeurs et cas sos, parce que seuls à ne pas avoir à gérer un employeur. ça fait peu de monde et ce sont rarement les meilleurs.

 

Voilà mon image de la reserve et de son emploi, etes vous d'accord ? comment améliorer la situation?  

 

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Invité pinpon42100

Effectivement tu as raison, ceux qui peuvent participer aux missions intérieures, voir OPEX pour certains, sont souvent ceux qui n'ont pas de travail dans le civil ou qui sont étudiants et donc ne se gênent pas pour rater les cours, ce qui n'est pas non plus très admissible.

 

Il n'est pas rare que, dans la réserve, certains jeunes qui arrivent, qui ne connaissent rien à la vie militaire, montent en grade beaucoup plus vite que ceux qui détiennent le savoir et l'expérience, c'est là un gros soucis car un jeune qui a tout juste 3 ans de réserve va passer sous officier et donc commander un groupe avec des gars plus expérimentés que lui et parfois bien plus méritants.

 

 

Perso quand je me suis engagé dans la réserve en 2007 il était question de diplôme, un BAC+2 devait faire St Maixent pour passer sous officier, hors  ce n'est pas le cas, et la motivation, comme cela, ne s'obtient pas.

Bientôt 8 ans plus tard, deux régiments dissous, je suis encore dans la réserve, cela par motivation et surtout parce que je suis dans une spécialité qui m'offre un travail interressant dans l'arme du Materiel.

 

Tu as aussi raison sur un point, les anciens d'active sont une source de motivation pour les jeunes, la plupart du temps des exemples à suivre car, pour certains, ils ont connus le feu et savent donc ce que c'est d'être en première ligne.

 

Question matos, oui la réserve malheureusement se tape tous les reliquats dont l'active ne se sert plus, il n'y a déjà plus d'argent pour équiper l'active, alors la réserve, tu parles. On a même eu le droit il y a quelques années à coupure d'eau chaude car plus de budget, il fallait se laver à l'eau glacée.

 

 

 

Comment améliorer cela? Introduire la notion de parcours professionnel, de spécialisation, former les jeunes qui arrivent et leur permettre d'évoluer dans l'institution comme ce serait le cas dans l'active.

Prendre en compte l’expérience professionnelle civile des réservistes, quelqu'un qui manage des équipes dans le civil à déjà cette notion et pourra la mettre en œuvre, moyennant spécialisation, dans son UIR.

 

Donner aux réservistes les mêmes moyens matériels que l'active, on ne peux pas être efficace avec des moyens dégradés, voir même absents.


Il n'est pas faux de dire que l'image de la réserve n'est pas glorieuse auprès de l'active pour lesquels nous passons pour des amateurs. De même au niveau des employeurs, il existe un dispositif appelé "Partenaire de la Défense" pour lequel l'employeur à le droit à des facilités s'il laisse son employé servir comme il se doit dans la réserve. Réductions d'impôts, attribution facilitée des marchés liés à la défense, etc etc...

http://www.defense.gouv.fr/reserves/reserve-et-entreprises/partenariat-et-conventions/partenariat-et-conventions

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Effectivement tu as raison, ceux qui peuvent participer aux missions intérieures, voir OPEX pour certains, sont souvent ceux qui n'ont pas de travail dans le civil ou qui sont étudiants et donc ne se gênent pas pour rater les cours, ce qui n'est pas non plus très admissible.

 

Il n'est pas rare que, dans la réserve, certains jeunes qui arrivent, qui ne connaissent rien à la vie militaire, montent en grade beaucoup plus vite que ceux qui détiennent le savoir et l'expérience, c'est là un gros soucis car un jeune qui a tout juste 3 ans de réserve va passer sous officier et donc commander un groupe avec des gars plus expérimentés que lui et parfois bien plus méritants.

 

 

Perso quand je me suis engagé dans la réserve en 2007 il était question de diplôme, un BAC+2 devait faire St Maixent pour passer sous officier, hors  ce n'est pas le cas, et la motivation, comme cela, ne s'obtient pas.

Bientôt 8 ans plus tard, deux régiments dissous, je suis encore dans la réserve, cela par motivation et surtout parce que je suis dans une spécialité qui m'offre un travail interressant dans l'arme du Materiel.

 

Tu as aussi raison sur un point, les anciens d'active sont une source de motivation pour les jeunes, la plupart du temps des exemples à suivre car, pour certains, ils ont connus le feu et savent donc ce que c'est d'être en première ligne.

 

Question matos, oui la réserve malheureusement se tape tous les reliquats dont l'active ne se sert plus, il n'y a déjà plus d'argent pour équiper l'active, alors la réserve, tu parles. On a même eu le droit il y a quelques années à coupure d'eau chaude car plus de budget, il fallait se laver à l'eau glacée.

 

 

 

Comment améliorer cela? Introduire la notion de parcours professionnel, de spécialisation, former les jeunes qui arrivent et leur permettre d'évoluer dans l'institution comme ce serait le cas dans l'active.

Prendre en compte l’expérience professionnelle civile des réservistes, quelqu'un qui manage des équipes dans le civil à déjà cette notion et pourra la mettre en œuvre, moyennant spécialisation, dans son UIR.

 

Donner aux réservistes les mêmes moyens matériels que l'active, on ne peux pas être efficace avec des moyens dégradés, voir même absents.

Il n'est pas faux de dire que l'image de la réserve n'est pas glorieuse auprès de l'active pour lesquels nous passons pour des amateurs. De même au niveau des employeurs, il existe un dispositif appelé "Partenaire de la Défense" pour lequel l'employeur à le droit à des facilités s'il laisse son employé servir comme il se doit dans la réserve. Réductions d'impôts, attribution facilitée des marchés liés à la défense, etc etc...

http://www.defense.gouv.fr/reserves/reserve-et-entreprises/partenariat-et-conventions/partenariat-et-conventions

Pour les jeunes qui passent très rapidement sous off, c'est souvent une prime à la présence car peu on été chef d'équipe et encore moins on été bon dans cet emploi. Tous les chefs de groupe au sein de ma section sont partis en école de cette manière. Ils ont vite découvert à leur retour que le grade n'était pas un avantage, que le boulot et les responsabilités allaient tombé dru. Ils sont responsables de leur groupe et ils croquent chaque fois que le groupe échoue. Les miens sont pas trop betes ils savent qu'ils ont beaucoup à apprendre et essaient dans ce sens.

 

Sur le matériel ce n'est pas le manque qui est problématique, mais l'absence de demande. Je m'explique, si on demande uniquement des er314, le jour où met un er328 dans les mains d'un des gars en exercice ou en VGP c'est pas bon, alors que ce materiel est dispo. Le CDU qui signe la note ne sait que ce matériel existe. Même chose pour la minimi qui est maintenant dans le proterre, les lucies, qui sont en stocks. Je pense qu'on ose pas demander. Après le vrai soucis est le manque de véhicule, mais on peut toujours accéder au terrain de manoeuvre à pieds.

 

Pour le casernement, ça me gène moins, on peut voir ça comme un travail sur la rusticité.... 

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Comment est faite la sélection et la formation initiale dans l'AdT?

Dans la Marine, pour faire Fus de réserve, il faut obligatoirement passer par la PMM, puis, 15 jours à l'Ecole des Fus (juillet) et 4 semaines en compagnie (généralement août) 

Les réserves ne sont pas des unités constituées, les Fus de réserve vont travailler, quand ils sont activés, dans une équipe d'active.

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Comment est faite la sélection et la formation initiale dans l'AdT?

Dans la Marine, pour faire Fus de réserve, il faut obligatoirement passer par la PMM, puis, 15 jours à l'Ecole des Fus (juillet) et 4 semaines en compagnie (généralement août) 

Les réserves ne sont pas des unités constituées, les Fus de réserve vont travailler, quand ils sont activés, dans une équipe d'active.

Sélection en amont il n'y en a pas vraiment, la politique du chiffre n'aide pas. La sélection officieuse peut se faire une fois en compagnie. L'absence à un certains nombre de convocation sans raison valable peut aider à casser un contrat.

 

Beaucoup des jeunes sont passés par une pmd mais ce n'est pas obligatoire. La vraie formation se fait au cours de la FMIR (15 jours). Ils finissent alpha bravo en ISTC, passent le PSC 1. Une fois en compagnie ils sont en formation continue, mais ça vaut aussi pour les cadres. On essaie de faire une évaluation des équipes et des groupes et on travaille pour combler les lacunes et améliorer le reste.

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En tout cas chez nous oui, il n'y pas de suivi. Une des raisons est que les convocs sont le week end et qu'il y a très peu de gens d'active volontaire pour revenir le week end. Quand il y en a notre cdu ne pousse pas les demandes. Mais ça peut arriver au niveau individuel, par les contacts faits au cours d'exercice avec l'active. 


Ce serait une bonne idée, mais ça demanderait un volonté de l'appliquer.

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C'est encore un des trucs complètement illogiques. On s'étonne que ça soit bancal... 

Quel rôle joue la proximité dans l'engagement, facilité pour les périodes, c'est des gens du coin? 

Je me disais qu'à ce compte là, autant affilier les unités de réserve aux centres de formation initiale. Mais, c'est peut-être une connèrie

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Il y en a peu qui sont de la ville de garnison. La moyenne est de 1h de voiture pour le trajet et de plus en plus viennent de paris. La formation initiale est faite par l'uir d'accueil par des réservistes, j'ai peut etre pas été tres précis là dessus. 

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Des fois, la logique militaire me dépasse  :-

 

Dans la mesure ou on a créé des centres de formation initiale au sein des brigades, il aurait été plus logique de grouper  les unités de réserve, en formant éventuellement un bataillon, au sein de ces centres. 

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J'ai pas l'impression que beaucoup de chefs de corps aiment se faire dépouiller, même de quelque chose qu'ils apprécient peu. 

 

C'est dans la nature humaine  =D

Je fais pourtant le pari que le système groupé serait, in fine, beaucoup plus dynamique, plus ops.

Ce n'est peut-être pas perdu, le CEMAT évoquait la possibilité de créer des Bat de réserve.   

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je ne pense pas, ce sont les régiments qui ont des besoins et passer par la GSBDD ne serait pas efficace. De plus ce sont les régiments fournissent le support et le matériel. Il y a une unité de réserve à paris, autonome, je ne crois pas que ça marche. Elle n'attire personne, pas d'identité (les jeunes choississent quand même leur régiment pour leur historique) et pas d'activité autre que le vigipirate. Que l'unité soit au sein d'un régiment genere une émulation au contact de l'active, seule elle retomberait dans ses travers de médiocrité. Je pense au contraire qu'il faut plus l'intégrer avec un CDU et un ADU d'active, qui connaissent la boutique, savent faire les demandes, sont présents aux rapports, vendent leur unité, et apportent un esprit de rigueur.

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Il y en a peu qui sont de la ville de garnison. La moyenne est de 1h de voiture pour le trajet et de plus en plus viennent de paris. La formation initiale est faite par l'uir d'accueil par des réservistes, j'ai peut etre pas été tres précis là dessus. 

Un point-clé dans ton commentaire autour de la question parisienne: pourquoi ne pas (re)créer un garde nationale ou municipale autour des grands pôles urbains? J'ai pas envie de me balader à Mourmelon tous les WE mais j'aurai pas été contre servir en région parisienne.

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Un point-clé dans ton commentaire autour de la question parisienne: pourquoi ne pas (re)créer un garde nationale ou municipale autour des grands pôles urbains? J'ai pas envie de me balader à Mourmelon tous les WE mais j'aurai pas été contre servir en région parisienne.

Je comprend le point de vue, c'est pas le mien, parce que j'aime faire du terrain et que pour moi c'est une base du boulot. Mais cette garde nationale n'existe t'elle pas sous la forme de la reserve au sein de la gendarmerie?

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Première fois que j'en entends parler de la réserve de la gendarmerie! 

Moi aussi j'aime crapahuter en montagne/désert (ou autre) mais j'ai pas envie de me taper 2h de train pour reims et une heure de car pour aller à Mourmelon  tous les quinze jours. par contre donner mon temps/savoir/compétence proche de chez moi ou du boulot, pas de problème.

Mais pour ça il aurait fallu que l'armée m'explique des trucs quand j'avais 21 ans et que j'ai fait ma 1/2 journée à Cambrai...

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Ils sont même assez nombreux les Gendarmes, dans les 25 000  de mémoire. 

 

@ Honsou, le fait est que ça ne marche pas très bien avec le système actuel.  D'ailleurs, ils en font quoi, en pratique, les régiments? 

Modifié par Fusilier
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Première fois que j'en entends parler de la réserve de la gendarmerie! 

Moi aussi j'aime crapahuter en montagne/désert (ou autre) mais j'ai pas envie de me taper 2h de train pour reims et une heure de car pour aller à Mourmelon  tous les quinze jours. par contre donner mon temps/savoir/compétence proche de chez moi ou du boulot, pas de problème.

Mais pour ça il aurait fallu que l'armée m'explique des trucs quand j'avais 21 ans et que j'ai fait ma 1/2 journée à Cambrai...

Ayant un ami qui a fait de la réserve en Gendarmerie, je confirme que ça existe. Cela dit, ce n'est pas toujours mieux que le reste. En général, la formation se fait en régiment et après ils font du Vigipirate mais pas en ville. C'est souvent ailleurs ou dans la périphérie. Il ne faut pas croire qu'elle est merveilleuse non plus et que c'est plus aisé d'y aller. Ils sont plus souvent dans la verte qu'à patrouiller au milieu des immeubles. 

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Ils sont même assez nombreux les Gendarmes, dans les 25 000  de mémoire. 

 

@ Honsou, le fait est que ça ne marche pas très bien avec le système actuel.  D'ailleurs, ils en font quoi, en pratique, les régiments? 

De ce que j'ai vu depuis que je suis dans mon UIR :

  • OPEX départs individuels rares et pas représentatifs
  • vigipirate jusqu'à 4 dans l'année (de 1 groupe à 1 section)
  • garde au régiment, jusqu'à une demi douzaine dans l'année et ça va augmenter
  • CEITO, à une période on envoyait des détachements de 4-5 personnes pendant plusieurs années
  • Hammelburg, même élément que pour le CEITO
  • CNAM
  • troupes de manoeuvre pour la formation d'OMLT
  • exercices régimentaires
  • exercie guepard reserve
  • renforcement ponctuel pour des démonstrations

je pense que ça ne marche pas parce qu 'on ne se vend pas et que peu de gens dans le régiment nous connaissent. 

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  • 4 months later...

Ils ont mis les moyens dans une campagne de recrutement.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/09/09/recrutement-des-reservistes-operationnels-une-campagne-au-pr-14652.html

J'ai découvert ces affiches hier et chaque affiche indique en bas un régiment pour en faire la promo. Pour la petite histoire, une affiche dédiée au 2eme RH était bien visible dans un boulevard fréquenté alors que celle du 54 RT était planqué dans une petit rue à proximité. L'afficheur a marqué sa préférence :biggrin:

 

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  • 4 years later...

Voilà un fil bien dormant !   Info donnée par un journal local, le Dauphiné Libéré ( DL ) du 19 juillet 2020:

A propos des réservistes attachés à la 27-ème BIM   Brigade d'Infanterie de Montagne, "soldats de montagne à part entière, les réservistes sont présents en appui des militaires d'active sur des missions de terrain comme l'opération "Sentinelle"  ... "1700 réservistes au sein des troupes de montagne"     L' effectif nominal de la 27-ème BIM est donné pour 6500 personnes ( Y compris la réserve ?? ) 

le DL donne le témoignage d'une jeune femme, sous-lieutenant, chef de section au 93-RAM, par ailleurs informaticienne dans le civil. 12 ans de réserve déjà cumulés, à raison de 60 jours par an, dont 30 jours avec maintien de son salaire grâce à une convention signée par son employeur

Plus généralement :  "il y a  aujourd'hui 25 000 réservistes dans l'armée française. Il n'y en a jamais eu autant depuis la fin du service militaire  obligatoire et la professionnalisation des armées en 1998."

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