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Revue de Presse sur la victoire du hezbollah : Le Hezbollah et l'avenir du Liban LEMONDE.FR | 17.08.06 | 13h32 • Mis à jour le 17.08.06 | 13h39 Le Hezbollah est la première force militaire arabe à ne pas avoir plié sous les coups de l'armée israélienne. Le prestige que lui confère cette "victoire" autoproclamée est célébré partout dans le monde arabe. A Alger, El Watan salue la façon dont "le petit Liban" n'a pas rompu "face à la cinquième armée du monde", brisant le "mythe" de l'invincibilité israélienne. Au Caire, Al-Ahram narre comment la rue égyptienne a béatifié le cheikh Hassan Nasrallah, secrétaire général de "l'héroïque" parti chiite. Le Hezbollah est plus que jamais en position de force au sein de la coalition gouvernementale libanaise. Ses alliances et ses intentions supposées occupent le centre de la scène dans le Liban en ruines. Un député libanais a confié mercredi au New York Times que Téhéran aurait promis au Parti de Dieu "un budget illimité" pour la reconstruction du pays. Le Hezbollah entend prouver que sa capacité d'action n'est pas moindre dans l'après-guerre qu'au cours du conflit. Les ingénieurs et les travailleurs sociaux du parti chiite ont été mobilisés dès le cessez-le-feu et viennent en aide aux populations civiles partout où ils le peuvent, rapporte USA Today. Pendant ce temps, selon le Los Angeles Times, Washington s'empresse de mettre au point son propre plan d'aide au Liban, afin de ne pas laisser le beau rôle au Hezbollah. Côté israélien, on n'imagine pas que le Hezbollah puisse jouer le jeu de la paix. Le Jerusalem Post admet qu'Israël a perdu la première manche, mais se montre confiant pour la suite de la partie. Une partie qui se joue à une échelle bien plus vaste que celle du Liban. L'Iran, en soutenant plus ouvertement que jamais le Hezbollah (son "méchant porte-flingue"), "a démontré mieux que le plus éloquent des porte-parole de Washington en quoi il représente un danger grave et immédiat pour tout le monde libre". "SOMBRE RÊVE D'UN ÉTAT-GARNISON" A Beyrouth, L'Orient-Le Jour constate qu'un "vaste débat est plus que jamais nécessaire au sujet de l'avenir politique du Hezbollah". Le quotidien proche de la communauté chrétienne interroge : "Les décisions politiques du Hezbollah sont-elles oui ou non, et dans quelle mesure, tributaires de la raison d'Etat iranienne ?" L'éditorialiste du quotidien libanais anglophone Dar Al-Hayat pose à peu près la même question, et reconnaît qu'il est très difficile d'y répondre. Mais il prévient : "Le triomphe militaire obtenu dans cette guerre ne durera pas si [le Hezbollah] ignore la force et les intérêts des autres au Liban et dans la région." Michael Young, du Daily Star de Beyrouth, imagine l'avenir du Liban et évoque "le sombre rêve d'un Etat-garnison". Revenant sur un discours prononcé lundi par le leader du Hezbollah, l'éditorialiste écrit : "Hassan Nasrallah s'est mis à parler comme un président, et c'est inquiétant. (...) En mettant en avant sa vision d'un Etat plus fort, [il] a clairement induit qu'il entendait aider à réformer l'Etat" afin de continuer à s'opposer à Israël, "selon les priorités de son parti". A cette option politique que les circonstances rendent très plausibles, Michael Young répond : "Le Liban ne peut plus se permettre d'être le terrain de guerres par procuration, car ce qui en sortira n'est pas un Etat plus fort, mais plus d'Etat du tout."

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interview de hubert védrine sur le Figaro : Hubert Védrine : «Il faut parler avec le Hamas et avec la Syrie» Propos recueillis par LUC DE BAROCHEZ . Publié le 17 août 2006Actualisé le 17 août 2006 : 08h49 Pour l'ancien ministre des Affaires étrangères, la France doit s'«affranchir» d'une politique étrangère américaine «contre-productive». L’ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Lionel Jospin dénonce le « fiasco » de la politique américaine au Moyen-Orient. LE FIGARO. – Qui a gagné la nouvelle guerre du Liban ? Hubert VÉDRINE. – Personne. Le Hezbollah a perdu une grande partie de ses missiles mais peut avoir encore beaucoup d’armes cachées. Il a réussi à provoquer un rejet encore plus grand d’Israël dans le monde arabo-musulman. Il a démontré que l’efficacité de l’armée israélienne était limitée. Sur la scène libanaise, il a gagné en prestige politique mais se heurte à une opposition croissante. En outre, il risque de perdre une partie de son implantation au Liban-Sud, sauf s’il arrive à saboter l’application de la résolution 1701, ce qui n’est pas exclu. Le Liban de son côté est la victime. Mais il peut trouver dans la sortie de crise l’occasion d’établir sa souveraineté sur l’ensemble du territoire, si les Libanais s’entendent. Quels avantages Israël a-t-il tirés de son opération ? Israël a été clairement provoqué, à deux reprises, à Gaza par une frange radicale du Hamas, puis par le Hezbollah. Le gouvernement et l’armée israéliens n’ont fait que réagir, sans véritable scénario politique. Ils sont confrontés une fois de plus au Liban au fait qu’on ne peut pas régler ce problème isolément ni militairement. J’observe cependant qu’Israël a accepté que ce soit une résolution de l’ONU qui fournisse le cadre de sa décision d’arrêter les combats. Il y a là un petit progrès pour l’avenir. Comment jugez vous l’action des Etats-Unis dans cette crise ? Négativement. L’Administration Bush a une vision schématique qui l’a déjà conduit à l’impasse en Irak et à être handicapée sur tous les autres dossiers arabes. Jamais aucune administration américaine n’avait été autant alignée sur la politique la plus dure du Likoud de 2001 à 2005. De ce fait, elle a perdu la capacité de jouer les médiateurs avec les Arabes et même de de donner des conseils utiles aux Israéliens. On assiste au fiasco du pseudo “grand Moyen-Orient’’ voulu par Bush après 2001. Tout cela est largement lié au déni de la question palestinienne. La conception américaine de la “guerre contre le terrorisme’’ ne laisse aucune place à une approche politique des questions cas par cas. Elle est contre-productive car elle unifie la vague de fond islamiste anti-occidentale alors qu’il faudrait au contraire la fragmenter pour la résorber, en séparant les islamistes de l’immense majorité des musulmans, qui sont modérés. Il faut nous en affranchir. La France a été très active, son action a-t-elle été efficace ? Avant même cette crise, je regrette que la France ait laissé l’Europe s’aligner derrière les injonctions israélo-américaines de boycottage du Hamas palestinien élu. C’est humainement cruel et une erreur politique grave. Mais dans l’affaire libanaise, l’action française a été utile et méritoire, au plan humanitaire et diplomatique. Elle a contribué à fournir le cadre du cessez-le-feu, par la pression qu’elle a réussi, dans un contexte de passivité européenne, à exercer sur les Américains. Mais pour retrouver, au-delà, un vrai rôle d’influence dans la région, il est impossible de faire l’impasse sur la Syrie, comme sur toute force qui compte. Je connais les sentiments du président de la République à ce sujet et je les comprends mais si l’on veut être efficace, il faut être prêt, dans la mesure où c’est utile, à parler avec tous les acteurs. Surtout si l’on veut être le pays leader de la force multinationale en projet. Sinon, d’autres le feront. Est-il réaliste de la part de la France de s’engager militairement au Liban ? C’est honorable et méritoire de la part du président de la République d’avoir manifesté la disponibilité de la France. Mais il faut traiter ce dossier avec énormément de précautions car il y a beaucoup de risques. Les liens qui unissent la France à une partie des Libanais sont profonds mais pas suffisants pour fonder à eux seuls un engagement militaire de cette nature. Surtout qu’aucune des causes du conflit n’a été résolue. Nous n’avons pas encore l’accord politique qui a été justement réclamé par le président de la République pour déployer une force multinationale. Quelles sont les pistes à suivre pour sortir de cette crise ? Vis-à-vis des Iraniens, je pense qu’il y a encore une marge de négociations sur le dossier nucléaire, à condition de leur parler et de réveiller les dissensions entre eux. Du côté libanais, l’urgence est d’obtenir une mise en oeuvre sérieuse, sûre et crédible de la résolution 1701, ce qui suppose de conforter un consensus politique entre Libanais, e t d’amener le Hezbollah sur le terrain politique. Du côté israélien, une perspective politique s’impose : relancer l’évacuation annoncée des territoires et la création de l’Etat palestinien, acceptée par l’électorat israélien. Il n’y a pas de meilleure contribution possible à la lutte contre le terrorisme. Je salue ce qu’a justement écrit à ce propos l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères, Shlomo Ben Ami : « guerre au Hezbollah, paix avec le Hamas ! » Il faut revenir sur le boycottage du Hamas, qui rend notre message démocratique inaudible, il faut parler avec le gouvernement Hamas, il faut rétablir l’aide internationale. C’est le pire coup qu’on puisse faire aux gouvernements syrien et iranien et aux islamistes. L’Administration Bush se condamne à l’échec au Proche- Orient et, en refusant de le comprendre, elle nous expose.

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[07] Voilà, je savais bien que j'avais déjà vu ces photos (le navire qui explose, ci-dessus...)

C'était l'éssai d'une torpille Mark 48, le 14 juin 1999, avec l'équivalent d'environ 600 kg de TNT. [11]

SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Trinitrotolu%C3%A8ne

le "monde" du web est parfois petit.........

Pur propagande que dire que c'est un navire israélien.......[12] [24] [28]

Petit HS, mais fallait éclaircir le "bazar".......[47]

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Merci de ces éléments rectificatifs ManuG. Les soviétiques faisaient tout de même mieux, parce que là entre les retouches ridicules photoshop et les photos tirées d'on ne sait où, c'est assez pitoyable. A quand l'épave du Clém touchée par un missile du Hezb [08] (simple avis sémantique : évitez de dire hezbo ou autres, ça ne veut strictement rien dire, le Hezbollah ou Hezb'allah étant littéralement le parti de Dieu, dire le Hezb -le parti- ou le Hezbollah).

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Serieux! Faut avoir une l'acuitée visuelle d'une tope pour ne pas remarqué l'arnaque avec ce navire [08] C'est pas a toi Whynot que j'ai écris ça, mais plutot pour les gars qui ton confirmé ça!

Sinon pour les chiffres que j'ai mis, c'est pas dutout une confirmation! C'est ce que j'ai vus sur la Tv et j'ai pensé que ça valé mieux le partagé avec vous autrement j'éfface ce post [07] Ya rien d'officiel dedant, c'est ce qu'ils ont dit a la Tv en parlant d'un raport US qui sera remis officiellement sous peu, allez maintenant savoir s'il existe ou s'ils vont bien remetre un tel rapport! Et le chiffre officiel des pertes de Merkava était de 2 chars il ya 5 jours et je crois que ce chiffre est le bon! NON!!??? [13]

Je vois que la réputation de l'humour algérien n'estpas usurpée
Traduit stp [45]
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l' armée israelienne nous cache beaucoup de chose , si ils ont accepté le cessez le feu c est pas pour rien si un internautes sait avec quelle missile on peut detruire un navire .... car ses images sont impressionnante , un internautes dis que ce n est pas un navire israelien , je voudrais bien avoir ses sources

Tu dis l'armée israelienne nous cache des choses. Elle cache quoi ?

Ces images montrent un bateau à l'arrêt avec un gars à coté spéciallement ici pour prendre des photos de la scène.

Non svp, il faut réfléchir aussi.

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dans ce cas on est tranquille vu que le hezbollah n'a JAMAIS fait sauté le moindre bus israélien [08]
Depuis quand le Hezbollah est Palestinien ?

pensez-vous du rôle de la France pendant ce conflit ?

La France a mal commencé, et elle a fini moyen. Au début, elle était avec les Israéliens

Ils ont pas honte :)
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Depuis quand le Hezbollah est Palestinien ?

ta phrase initiale ne précisait pas que tu pensais à un groupe palestinien et comme le sujet porte sur le liban, implicitement on peut penser que tu parles du hezbollah; par contre je serais interréssé si tu peux développer comment un attentat palestinien ( il y a une trêve des attentats suicides par le hamas toutefois ) peut dégénerer en 2iè round au liban ?

Ils ont pas honte :)
nuance , la phrase n'est pas de moi, c'est une interview d'un député du hezbollah !!
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Les "promesses" d'effectifs pour la FINUL renforcé , à cette fin de matiné:

L'Italie a indiqué qu'elle pourrait envoyer 3000 soldats au Liban sud, mais a exigé de l'Onu un ''mandat clair et avec des règles d'engagement très précises'

Le Maroc et la Malaisie se sont déclarés prêts à dépêcher respectivement 2000 et 1000 hommes au Liban sud dans le cadre du déploiement d'une force internationale.

Le Bengladesh accepte de joindre jusqu'à 2000 soldats à la force multi-nationale qui se déploiera au Liban sud. Le représentant de ce pays a annoncé la nouvelle lors de la réunion au siège de l'Onu à New York d'une quarantaine d'Etats intéressés à envoyer des troupes au pays du Cèdre.

La chancelière allemande Angela Merkel a indiqué que l'Allemagne pourrait contribuer à la surveillance maritime du Liban.

Le président français Jacques Chirac a ordonné de doubler le contingent de soldats français au sein de la Finul, pour passer à 400 hommes.

Le gouvernement chypriote a proposé aux Nation unies et à l'Union européenne de servir de 'zone de passage'. Il a offert son port et ses aéroports pour les l'UNIFIL et les forces internationales qui doivent arriver au Liban.

La Malaisie est prête à envoyer un millier de soldats renforcer la force de la FINUL au Liban sud, bien qu'Israël s'oppose à l'arrivée de troupes provenant de pays avec lesquels l'Etat juif n'entretient aucune relation diplomatique.

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Un article du figaro de ce matin : Le bilan de la guerre embarrasse le gouvernement israélien Marc Henry . Publié le 18 août 2006Actualisé le 18 août 2006 : 09h07 Ehoud Olmert. ( AP / B. Openheim, Pool) Rubrique Spécial LibanMalgré un mois de combats sanglants, le Hezbollah est toujours présent sur le front et donc menaçant. «COMME si de rien n'était» : ce titre surmontait hier une photo publiée en une par le quotidien Yédiot Aharonot montrant un combattant du Hezbollah en train d'observer à la jumelle le territoire israélien. A elle seule, cette légende traduit l'amertume de la population israélienne. Malgré plus d'un mois de combats sanglants et quatre jours après l'instauration d'une trêve, la milice chiite censée avoir été expulsée du sud du Liban est toujours présente sur le front. Sur le papier, pourtant, tout semble se dérouler comme prévu. L'armée israélienne s'est retirée de la moitié de la zone qu'elle occupait au sud du Liban. Le relais a été transmis successivement aux 2 000 Casques bleus et à l'armée libanaise. «Nous voulons en finir le plus vite possible et évacuer toutes nos troupes dans les prochains jours», affirme un officier. Les responsables israéliens ne se font toutefois pas trop d'illusion. «Il est très possible que nous nous retrouvions dans une situation où le Hezbollah va conserver ses capacités militaires», admet-il. Le général Dan Haloutz, le chef d'état-major, a lui-même estimé qu'il fallait se préparer à un nouvel affrontement avec le Hezbollah. Autrement dit, l'armée israélienne a cessé les combats alors que sa mission prioritaire qui était de repousser le plus au nord possible le Hezbollah n'a pas été remplie. Un constat qui risque de coûter cher au trio constitué par Ehoud Olmert, le chef du gouvernement, Amir Peretz, le ministre de la Défense, et le général Dan Haloutz. Les pressions tous azimuts de l'opposition de droite et de gauche, de députés de la majorité, des médias et surtout de l'opinion publique s'exacerbent avec la création d'une commission d'enquête officielle. Pour se défendre, les responsables tentent de présenter le déploiement prévu de 30 000 soldats de l'armée libanaise et Casques bleus au sud du Liban comme un succès qui va «modifier de fond en comble les règles du jeu». Mais l'argument n'a guère convaincu. «La deuxième guerre du Liban n'a rien changé du tout», constatait hier le quotidien Haaretz en soulignant que l'armée libanaise avait reçu ordre d'éviter des affrontements avec le Hezbollah en ne cherchant pas à désarmer la milice chiite. En guise de consolation, Tzipi Livni, la ministre des Affaires étrangères, assure «qu'aucune armée au monde n'aurait mieux fait que Tsahal». Blocus maintenu En attendant, Israël doit se contenter de manoeuvres d'intimidation. Un exemple : l'Etat hébreu menace d'attaquer les camions en provenance de la Syrie transportant des armes et des munitions destinées au Hezbollah au cas où l'armée libanaise les laisserait passer. Pour le moment, Israël a d'ailleurs maintenu en place jusqu'à nouvel ordre le blocus aérien et maritime du Liban. Sur le front diplomatique, l'Etat hébreu essaie de persuader la Turquie de ne plus laisser passer des armes vers la Syrie qui sont ensuite transférées vers le sud du Liban. En d'autres termes, après avoir utilisé le langage de la force avec des résultats plutôt décevants, les dirigeants israéliens dépendent plus que jamais de la fermeté d'un gouvernement libanais qu'ils n'ont cessé de brocarder dans le passé.

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dans le Figaro, une analyse de Pierre Razoux, auteur de plusieurs livres sur les guerres de 1967, 1973 et sur tsahal : Spécialiste de l'armée israélienne, Pierre Razoux a récemment écrit un ouvrage de référence sur la question*. LE FIGARO. – Une commission d'enquête vient d'être créée pour faire la lumière sur la conduite de cette guerre. Pour Tsahal, la remise en cause est-elle si sévère ? Pierre RAZOUX. – Cette guerre a fait ressortir tous les problèmes que rencontre l'armée israélienne depuis quelque temps, au niveau «militaro-militaire» comme au niveau de la relation entre le politique et le militaire. On voit bien que, dans un premier temps, les militaires sont allés voir les politiques avec des plans tout prêts. Ils ont demandé le feu vert, sans donner tous les éléments. Le premier ministre a mis le bras dans la machine, bras que Tsahal lui a ensuite tordu en expliquant qu'il fallait aller plus loin, jusqu'au bout... Les difficultés sur le terrain se sont d'abord traduites par une crise de commandement militaire, le commandant du front nord étant relevé de la direction des opérations. Mais, au sein du ministère de la Défense, le directeur général a lui aussi été remplacé. On se dirige vers une redéfinition des rapports entre le politique et le militaire. Sur le plan opérationnel, où se situent les grandes leçons ? D'abord, le rôle de l'aviation a été surévalué par le chef d'état-major des armées lui-même. Ancien pilote, Dan Haloutz est proche des milieux américains, qui n'ont longtemps juré que par l'arme aérienne. Or cette composante est primordiale mais ne peut pas tout faire, comme l'ont montré l'Irak ou l'Afghanistan. Ensuite, Tsahal, comme l'armée américaine, a depuis longtemps parié sur le tout-technologique qui montre ses limites dans le combat de contact, la lutte antiguérilla. Cela va amener à une revalorisation de l'infanterie de choc, des forces spéciales. Au Liban-Sud, les soldats israéliens ont dû faire ce que font les forces spéciales occidentales en Afghanistan et ils y étaient mal préparés. Troisième point : l'insuffisance de la protection des forces. Les généraux israéliens ont été très surpris de voir que le Hezbollah possédait des missiles antichars de technologie soviétique de dernière génération. Comme en 1973, Tsahal a souffert d'un complexe de supériorité, en sous-estimant l'adversaire. Est-ce un échec du renseignement ? Oui et non. Les autorités militaires avaient le renseignement, mais l'ont mal exploité, mal analysé. L'heure de la réforme a-t-elle sonné ? Les déconvenues du Liban vont accélérer des changements dans l'air depuis deux ou trois ans. Le système de la réserve notamment. Les réservistes n'étaient pas assez aguerris pour ce type de combat. Il va falloir passer d'une structure historiquement lourde et massive à un outil plus souple et plus efficace, avec une réduction des effectifs et du nombre d'unités. Tsahal était pourtant donnée, de loin, comme la meilleure armée de la région... Elle le reste. Imaginons une autre armée du Moyen-Orient face au Hezbollah : elle n'aurait pas pu faire grand-chose... Le problème pour Tsahal est un peu celui de l'armée française au tournant des années 50-60, quand on lui demandait d'être le fer de lance occidental face à la menace soviétique et de faire en même temps de la lutte anti-insurrectionnelle en Algérie. Israël, aussi, a besoin de deux armées : une pour faire face aux armées arabes, donc à un combat de haute intensité, et une autre pour faire de la contre-guérilla. Les déboires face au Hezbollah n'ont-ils pas dangereusement entamé le potentiel dissuasif de Tsahal ? Si. Et cela peut avoir un impact sur la crise iranienne. La perte de crédit dissuasif sur le plan conventionnel pourrait à terme être compensée par une mise en avant de la dissuasion nucléaire. * «Tsahal : nouvelle histoire de l'armée israélienne» (Perrin, 2006).

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Un lien vers une analyse de ce conflit par un spécialiste américain ( cordesman ) : http://www.csis.org/component/option,com_csis_pubs/task,view/id,3449/ ses sources sont plutôt israéliennes, il n'a pas ( encore ? ) eu de contact avec le hezbollah pour évaluer la guerre vue du hezbollah mais ça reste sérieux et sans propagande.

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on parle d'un nouveau scandale en israel selon un journal israelien olmert est soupçonner d'avoir reçcu des pots de vins durant la dernieres campagne electorale et ils est convoquer luundi par la police et aussi le ministre de la justice israelien haim ramon est soupconner d'harcelement sexuel contre une soldate qui a deposer un plainte contre lui vraiment super les gens qui dirigent israel c'est pour ça que vous avez perdu la guerre [08]

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on parle d'un nouveau scandale en israel selon un journal israelien olmert est soupçonner d'avoir reçcu des pots de vins durant la dernieres campagne electorale et ils est convoquer luundi par la police et aussi le ministre de la justice israelien haim ramon est soupconner d'harcelement sexuel contre une soldate qui a deposer un plainte contre lui vraiment super les gens qui dirigent israel c'est pour ça que vous avez perdu la guerre [08]

N'importe quoi, je ne vois pas l'utilité d'un tel post sur ce topic [04] [76]

Tu crois que les politiques israëliens sont plus corrompus que les autres?

Tu crois qu'en France ou en Belgique c'est différent?

Je ne parle pas des pays arabes car je ne connais pas leurs péripéties politiques mais ça doit être la même chose.

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N'importe quoi, je ne vois pas l'utilité d'un tel post sur ce topic [04] [76]

Tu crois que les politiques israëliens sont plus corrompus que les autres?

Tu crois qu'en France ou en Belgique c'est différent?

Je ne parle pas des pays arabes car je ne connais pas leurs péripéties politiques mais ça doit être la même chose.

C clair que pour la Belgique......................les affaires du PS & Co.....c'est pas mieux
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dans le monde, un chat sur le hezbollah : Le Hezbollah dans la vie politique libanaise LEMONDE.FR | 16.08.06 | 11h41 • Mis à jour le 18.08.06 | 12h11 L'intégralité du débat avec Mouna Naïm, correspondante du "Monde" au Liban, vendredi 18 août 2006 Youri : Est-ce-que le Hezbollah est attendu au tournant par d'autres partis qui vont lui reprocher d'être, par ses actions inconsidérées, responsable des destructions au Liban ? Mouna Naïm : Cela ne se présente pas exactement de cette manière-là. Les autres partis n'ont pas l'intention de se livrer à des règlements de comptes. Et maintenant que ce qui est fait est fait, ils veulent – et ils l'ont déjà dit – que le Hezbollah, définitivement, se place sous la bannière de l'Etat, que d'une manière ou d'une autre la branche armée du Hezbollah intègre l'armée, et qu'il n'y ait plus de mini-Etat dans l'Etat – ce qui a conduit le pays à la catastrophe qu'il vit actuellement à cause d'une décision prise unilatéralement par le Hezbollah. Jamal : Le Hezbollah désarmera-t-il pour devenir un parti politique? Si non, pourquoi le Conseil de sécurité se contente d'une demi-mesure (encore une) pour régler une situation aussi sensible ? Mouna Naïm : Le Hezbollah est déjà un parti politique. C'est un parti qui a des députés au Parlement et qui est représenté par deux ministres au sein du gouvernement, qui a une base populaire très grande au sein de la communauté chiite. Mais le Hezbollah a ce qu'on pourrait qualifier de branche armée et que lui appelle la résistance islamique. La résolution 1701 demande le désarmement du Hezbollah à partir du moment où elle exige l'application d'une autre résolution qui porte le numéro 1559, qui a été adoptée en septembre 2004 et qui exige le désarmement des milices libanaises et non-libanaises, c'est-à-dire le Hezbollah et les Palestiniens. Mais c'est un objectif à terme. Pour le moment, ce dont il s'agit, dans la résolution 1701, c'est que le Hezbollah, ou la branche armée du Hezbollah, ne soit pas présent dans la zone tampon qui doit être créée entre le fleuve Litani et la frontière avec Israël. Davidx : Le Hezbollah a-t-il une légitimité et un soutien au Liban en dehors des musulmans et en particulier de la communauté chiite ? A combien évalue-t-on le pourcentage de membres ou de sympathisants du Hezbollah au Liban ? Mouna Naïm : Je ne sais pas ce que veut dire légitimité. C'est un parti, très représentatif de la communauté chiite, allié à des partis non-chiites, mais il est très difficile de chiffrer sa base, parce que dans ce pays personne ne sait de combien peuvent se réclamer tous les partis. Ariane : Le Hezbollah n'a-t-il pas réalisé un coup d'Etat dans un pays sans Etat, en s'octroyant toutes les prérogatives d'un Etat : pouvoir de décider la guerre, de décider la paix, de reconstruire. Pourquoi ne pas le dire ouvertement ? Mouna Naïm : Parler d'un coup d'Etat, ça veut dire renverser un régime. Or ce n'est pas le cas. Que le Hezbollah ait pris une décision unilatérale, sans en référer à l'Etat, c'est vrai. C'est grave, mais ce n'est pas pour autant un coup d'Etat, même si l'Etat libanais est extrêmement faible. Kobe : Que pensez-vous de l'intégration du Hezbollah dans l'armée libanaise ? Mouna Naïm : Je n'ai pas à donner mon avis, je suis journaliste. Je peux vous dire ce que les autres partis pensent. Et en la matière, les partis de la majorité politique actuellement au Liban souhaitent tous que d'une manière ou d'une autre, la formule est à trouver, la branche armée du Hezbollah soit intégrée à l'armée libanaise et que seule l'autorité de l'Etat prévale sur tout le territoire. Tabarja : Quels gains politiques le Hezbollah peut-il retirer de sa victoire militaire proclamée ? Mouna Naïm : C'est la question que je me pose. C'est très difficile à dire. Le Hezbollah jure ses grands dieux qu'il n'entend absolument pas rentabiliser cette victoire dont il parle aux dépens des autres formations ou des autres communautés. Mais il va bien falloir qu'à un moment donné il définisse clairement son objectif politique. Paul S : Pensez-vous réellement que le gouvernement libanais ou toute autre autorité a le pouvoir de désarmer le Hezbollah ? Si oui, à quelle conditions ? Mouna Naïm : Il n'est absolument pas question au Liban, parce que la situation est extrêmement complexe, parce que le Liban est une mosaïque de communautés – pour reprendre une expression déjà usée et abusée –, de procéder au désarmement du Hezbollah par la force. Parce que le risque est grand de replonger le pays dans une forme ou une autre de guerre civile. Cela compte tenu de la représentativité du Hezbollah dans la communauté chiite. Ce que le gouvernement libanais – et les autres partis politiques aussi – cherchent, c'est parvenir à une solution par le dialogue avec le Hezbollah. Mais il est évident que ce sera très difficile. Aberd : Comment le Hezbollah peut-il faire partie d'une structure politique étatique classique d'un pays souverain et garder sa propre organisation quasi-clandestine ? Mouna Naïm : C'est bien là le problème. Et c'est bien pour cela que les autres formations et le gouvernement veulent que la situation actuelle cesse. Arnie : Est-il exact que de nombreux hauts responsables de l'armée libanaise sont membres du Hezbollah ? Si c'est le cas, est-il pensable d'attendre de l'armée libanaise qu'elle désarme le Hezbollah ? Mouna Naïm : Non, je ne sais pas d'où est sortie cette histoire de hauts responsables de l'armée libanaise membres du Hezbollah. Je n'en ai jamais entendu parler. Et cela ne me paraît pas du tout vraisemblable. En revanche, il peut y avoir de la sympathie au sein de l'armée libanaise, en particulier parmi les soldats du rang, pour ce que représente le Hezbollah, c'est-à-dire la résistance à un pays – en l'occurrence Israël – dont le Liban pâtit depuis les années 1970. Parce qu'il y a eu maintes incursions israéliennes, maintes occupations israéliennes, maintes interventions armées qui ont coûté la vie à des centaines de personnes. Fantasio : Il ne semble pas que le Hezbollah soit prêt à désarmer, ni par le passé, ni maintenant. Qu'est-ce que le Hezbollah aurait à gagner en désarmant, qu'est-ce qui pourrait le forcer à le faire ? Mouna Naïm : C'est vrai qu'il est difficile pour le Hezbollah de désarmer très rapidement, pour la raison suivante : le Hezbollah dit "je garde mes armes parce qu'il y a encore un territoire libanais occupé et parce qu'il y a des prisonniers en Israël". Le problème est ailleurs. Le problème, c'est : si ce territoire libanais est évacué par les Israéliens – il s'agit des fermes de Cheeba –, et si la question des prisonniers est réglée, le Hezbollah rendra-t-il tout seul les armes sans qu'on soit obligé d'y aller par la force ? Ou bien voudra-t-il garder ses armes pour on ne sait quel objectif ? Et pour le moment, c'est très difficile de répondre à cette question. Ninette : Comme Lionel Jospin l'avait affirmé, est-ce que le Hezbollah est un mouvement terroriste ? Mouna Naïm : Je ne pense pas que le Hezbollah soit à l'heure actuelle un mouvement terroriste. Le Hezbollah a pratiqué dans le passé des actes terroristes, bien qu'il s'en défende. Exemple : l'attentat contre le quartier général du contingent français de la force multinationale en 1983. On l'impute au Hezbollah, mais celui-ci dit : ce n'est pas nous. Autre exemple : l'enlèvement de Français dans les années 1980 au Liban est également attribué au Hezbollah, qui aujourd'hui dit : ce n'est pas nous. Mais à l'heure actuelle, le Hezbollah ne se livre pas à des actes du type Al-Qaida ou je ne sais quelle autre organisation de cette famille-là. Il a circonscrit son action armée à la lutte contre Israël. Voilà la distinction que je fais entre ce mouvement et un mouvement terroriste. Louis : Le Hezbollah se réclame à la fois du gouvernement libanais, de la résistance nationale armée et du partenariat avec des puissances étrangères. Comment négocier avec un interlocuteur à plusieurs facettes ? Mouna Naïm : C'est très difficile, en effet. Gilles_lemaire : Diriez-vous que le Hezbollah est un mouvement fondamentaliste ? A-t-il déjà exposé la vision de la société libanaise qu'il souhaite promouvoir ? Veut-il faire du Liban un pays islamiste, où la charia s'impose à tous ou est-il respectueux du caractère multi-confesionnel du Liban et est-il prêt à accepter une législation laïque ? Mouna Naïm : Le Hezbollah est un mouvement islamique chiite, c'est indiscutable. Ses membres et sympathisants respectent de manière très rigoureuse, dans leur vie quotidienne, ce qu'ils considèrent comme conforme à l'islam. Mais ils sont extrêmement tolérants envers les autres communautés. Et les dirigeants du Hezbollah disent qu'ils savent très bien qu'on ne peut pas instaurer au Liban une république islamique à cause – ou grâce à – la diversité communautaire de ce pays. Il faut savoir qu'il y a 17 communautés au Liban, même si on peut les grouper sous trois chapitres : chrétiens, musulmans, Druzes. A l'intérieur de chaque groupe, il y a beaucoup de diversité. Chez les chrétiens, il y a les marronites, qui sont des catholiques, les Grecs catholiques, les orthodoxes, les Grecs orthodoxes, les protestants, les cyriaques catholiques, les cyriaques orthodoxes, les Arméniens catholiques, les Arméniens orthodoxes, et si ça se trouve, d'autres que j'ignore... Benjamin : L'alliance "contre nature" entre les chrétiens de Michel Aoun et le Hezbollah va t-elle se poursuivre ? Mouna Naïm : Contre nature est un jugement de valeur, et en tant que journaliste je ne peux me permettre d'approuver ou non. Je peux répondre à la deuxième partie de la question. Pour le moment, il est évident qu'elle va continuer, d'autant plus, du point de vue du courant patriotique libre du général Aoun, que son allié le Hezbollah est en quelque sorte victorieux. Aurelie : Est-ce que les autres composantes libanaises sont d'accord pour cette intégration, par exemple Joumblatt et Geagea ? Mouna Naïm : Les autres formations ne souhaitent que ça. C'est ce qui s'est passé pour chacune d'elles : à la fin de la guerre interlibanaise en 1990, chacun de ces partis avait une milice, et tous ont accepté de la démanteler et d'intégrer ceux des membres de cette milice qui le souhaitaient à l'armée libanaise. Donc ces partis souhaitent que le Hezbollah en fasse autant. Phoenix : Est ce que la probabilté d'élections anticipées au Liban est plus grande maintenant ? Mouna Naïm : Les forces politiques amies de la Syrie réclament des élections anticipées et un nouveau gouvernement. Je n'ai pas du tout l'impression que leurs vœux seront exaucés. L'heure est à l'application de la résolution 1701 et à une solution durable de la crise, et pas du tout aux grenouillages politiques internes. Benjamin : Quel type d'"Etat" souhaite vraiment le leader chiite Hassan Nasrallah ? Mouna Naïm : La question est posée. Jusqu'à présent, il a dit qu'il souhaitait un Etat fort, capable de protéger ses citoyens, la souveraineté et l'intégrité du territoire. Mais tout ça, ce sont des slogans. Je ne sais pas quel contenu il donne à tout cela. Video : Que sont devenus les deux soldats israéliens enlevés ? Mouna Naïm : Je l'ignore comme tout le monde. Ils sont aux mains du Hezbollah, mais vous imaginez bien qu'on ne sait pas où. La résolution 1701 demande qu'ils soient libérés sans condition, mais pour le moment, ils sont toujours quelque part au Liban. Momo : Est-ce que vous croyez vraiment à une paix à long terme au Moyen-Orient ? Mouna Naïm : Pour le moment, les perspectives ne sont pas très encourageantes. Kaliayev : Pourquoi le Hezbollah ne se préoccuppe pas du problème de la délimitation des frontières entre le Liban et la Syrie qui est conflictuel en au moins deux endroits ? Mouna Naïm : La frontière entre le Liban et la Syrie n'a jamais été délimitée. C'est un problème hérité de l'indépendance des deux pays. Elle doit absolument l'être, et le problème se pose avec d'autant plus d'acuité à l'heure actuelle qu'il y a le problème des fermes de Cheeba. Le Liban n'a pas participé à la guerre israélo-arabe de 1967, et c'est au cours de cette guerre que l'armée israélienne a occupé le territoire des fermes de Cheeba. A ce moment, Israël était en guerre contre la Syrie, l'Egypte et la Jordanie. Des soldats syriens se trouvaient sur le territoire de Cheeba. Donc pour l'armée israélienne, et pour les Nations unies, ce territoire est à restituer aux Syriens, et non aux Libanais, et il obéit à la résolution 242 du Conseil de sécurité. Ca ne concerne pas du tout le Liban. Or la propriété des terrains de Cheeba revient à des Libanais qui habitent le village d'en face, qui s'appelle Cheeba. Mais dans les années 1950, les propriétaires de ces terrains avaient fait appel à l'armée syrienne pour lutter contre la contrebande qui se faisait sur ce territoire. Et depuis, le statut de ce territoire est contesté. Les autorités libanaises demandent à la Syrie de fournir aux Nations unies les cartes indispensables pour prouver que le territoire de Cheeba est bien libanais. Cela afin de pouvoir régler le problème de l'occupation de ce territoire. Jusqu'à présent, les autorités syriennes se contentent de dire verbalement que le territoire est libanais, mais ne font pas les démarches nécessaires auprès des Nations unies. Le Hezbollah, lors d'un dialogue national qui avait été lancé au Liban en mars 2006, avait accepté l'idée que la frontière soit définie au niveau des fermes de Cheeba et ailleurs, quitte à ce qu'elle soit bornée ultérieurement, une fois que l'armée israélienne en sera partie. Voilà l'état actuel des choses. Ya_degla : Si le Hezbollah intègre l'armée, quel rôle jouera Nasrallah ? Mouna Naïm : Nasrallah est un chef politique. C'est le secrétaire général du parti qui s'appelle Hezbollah. Il a le choix entre rentabiliser politiquement la victoire de sa branche armée, en acceptant qu'elle s'intègre à l'armée sous une forme ou une autre, ou alors continuer à être à la fois chef politique et chef de guerre. Benjamin : Comment pourrait se comporter le Hezbollah vis-à-vis de la Finul renforcée ? Mouna Naïm : Le Hezbollah est un parti extrêmement discipliné. Si Nasrallah ou la Choura – la direction collective du parti – dit à ses combattants : nous ne voulons pas voir l'ombre d'un combattant armé dans le Sud, ou : nous ne voulons pas voir l'ombre d'un revolver – fût-il en plastique ! – dans le Sud, vous pouvez être sûr que ce sera respecté au pied de la lettre. Mais on ne sait pas comment les choses peuvent évoluer sur le terrain, donc il est très difficile de dire si, à cause d'un incident quelconque, les membres du Hezbollah seront autorisés à s'en prendre à la Finul renforcée. Kaliayev : Pourquoi n'y a-t-il pas de chiffres officiels sur le nombre de combattants du Hezbollah tués pendant le conflit ? Mouna Naïm : Je ne sais pas. Ils vont peut-être dans les prochains jours ou semaines nous le dire, mais pour le moment, il n'y a pas de chiffre officiel. Antoine : Qui a gagné cette guerre ? Mouna Naïm : On ne peut pas répondre par un tel ou un autre. La réponse est forcément nuancée. Le Hezbollah a indiscutablement fait preuve d'une combativité très grande, de l'aveu même de l'armée israélienne, et il peut s'en prévaloir. Israël n'a pas réussi grand-chose sur le terrain, et ce n'est pas à l'honneur de l'armée israélienne. En revanche, il a obtenu des gains sur le plan diplomatiques, même s'ils sont fragiles. Et dans tout ça, le Liban en tant que tel a pour le moment accusé de très grandes pertes, mais les différentes communautés libanaises espèrent que de tout ça pourra se dégager – au moins à moyen terme – une solution définitive et l'établisssement d'un Etat fort et centralisé. Hassan : Que pensez-vous de la popularité croissante du chef du Hezbollah dans le monde arabe ? Mouna Naïm : Mon avis ne compte pas. Ce qui est certain, c'est que le fait que le Hezbollah ait réussi à tenir tête à une armée qui est tenue pour invincible, qui est inconditionnellement soutenue politiquement et militairement par les Etats-Unis, ne pouvait qu'accentuer sa popularité dans le monde arabe. Il faut comprendre une chose, même si elle déplaît à certains : plus Israël et les Etats-Unis se comporteront de la manière dont ils se comportent, c'est-à-dire en ayant recours au seul langage de la répression brutale et meurtrière, plus la détestation, voire la haine, envers les Etats-Unis et Israël grandissent dans le monde arabe. Kaliayev : Pensez-vous que le Liban puisse revenir à un processus de paix avec Israël, notamment en ratifiant le traité de paix signé par Gemayel avec Israël ? Mouna Naïm : Le Liban n'est pas engagé dans un processus de paix avec Israël à titre unilatéral. Le Liban était associé au processus de paix lancé à Madrid en 1991 entre tous les pays limitrophes d'Israël et l'Etat juif. Il est hors de question pour le Liban de signer un traité unilatéral avec Israël. Et c'est bien pour cela que le gouvernement libanais demande qu'une fois la dernière crise définitivement réglée, il en revient à l'accord d'armistice conclu avec Israël en 1949, c'est-à-dire l'année qui a suivi la création d'Israël. Jusqu'à ce que la paix soit signée entre tous les pays arabes et l'Etat juif.

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ta phrase initiale ne précisait pas que tu pensais à un groupe palestinien et comme le sujet porte sur le liban, implicitement on peut penser que tu parles du hezbollah

Je répondais à Fulcrum je crois et qui parlait du peuple palestinien.

par contre je serais interréssé si tu peux développer comment un attentat palestinien ( il y a une trêve des attentats suicides par le hamas toutefois ) peut dégénerer en 2iè round au liban ?

Tout comme l'enlèvement de 2 soldats amène une guerre de ce type ?

Moi, ce que je dis, c'est que ce n'est certainement pas Israel qui cherche à faire la guerre à ses voisins par tous les moyens.

nuance , la phrase n'est pas de moi, c'est une interview d'un député du hezbollah !!

Je pense que tout le monde avait compris.
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Tout comme l'enlèvement de 2 soldats amène une guerre de ce type ?

Juste pour clarifier un truc ; c'est pas l'enlevement des 2 soldats qui a provoqué la guerre : C'est la mort de 8 soldats et l'enlevement de 2 autres et la destruction de 2 véhicules de l'armée ( jeep et un tank) par le hezbollah en territoire israélien sans qu'il y est aucune provocation.

puis par la suite le tire des rockets sur les civiles.

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Juste pour clarifier un truc ; c'est pas l'enlevement des 2 soldats qui a provoqué la guerre : C'est la mort de 8 soldats et l'enlevement de 2 autres et la destruction de 2 véhicules de l'armée ( jeep et un tank) par le hezbollah en territoire israélien sans qu'il y est aucune provocation.

puis par la suite le tire des rockets sur les civiles.

Petite precision,les véhicules ont été detruits au Liban.........Les corps sont resté quelque jours au Liban le temps que le Tsahal surmonte sa peur
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