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La "politique étrangère" selon Royal...


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Conte de Noël 9° et dernière partie. Champomi avec Flanby (surnomé aussi fraise des bois, culbuto ou encore le mari de sa dame et d'autres noms encore mais j'vais attendre que les enfants soient couchés) Résumé des épisodes précédents : Ah non, on va pas tout re-raconter encore, ils avaient qu'à suivre le fil depuis le début, depuis Bayrou, allons directement à l'essentiel : le soir de Noël, le peuple souverain s'incarnant sous la forme passablement émechée de deux ivrognes (il est malin, hein le peuple souverain, comme ça personne peut le reconnaître, personne pourrait imaginer que le peuple boive) décide d'aller souhaiter de joyeuse fêtes à tous nos candidats. Ding dong ! Nous voici donc devant la porte de l'appartement de Ségolène Royal qu'elle partage avec son fidèle compagnon, François Hollande et leurs 4 z-enfants. "Voilà, voilà on arrive, qui c'est ?" - Bolize allemende (non, celle-là on l'a déjà fait chez Jean-marie, faut qu'on varie), c'est le père Noël. Et son fidèle compagnon le père pinard, aarrrff, arrff, arrff. Beeuuurrpp ! Et regarde t'en a mis partout sur leur pelouse, t'es vraiment un sagouin. Attention les v'la. La porte s'ouvre sur la tête d'hamster jovial de François Hollande et là faut que j' vous laisse car je dois sortir. Non pas pour vomir, je dois vraiment sortir, dans la vraie vie. J'essaierai d'achever demain ou la semaine prochaine, désolé. Ca c'est du teasing, coco... A +

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AVIS AU MODOS ET ADM. Je suis vraiment désolé, j'sais pas ce qui m'a pris hier après-midi mais dans un moment d'euphorie, j'ai considérablement "trollé" TOUS les topics sur les candidats à la présidentielle. Là, je dois m'en aller, mais dans un souci d'équité, j'aurai voulu achever la visite à Royal la semaine prochaine. Je vous promet que cela ne se reproduira plus, promis croix de bois, croix de fer, si j'ment j'vais en ... Ah non, ça va rien m'faire, j'en viens... A + et joyeux Noël !

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Bouarf ton trollage faisait rire (pas tout le temps mais un peu comme meme), c'est Noel je vais pas etre méchant. Je réitere ce que j'ai dis sur une autre sujet: désormais tous les sujets sont recentrés sur le domaine de la défense, je m'en fiche qu'il n'y est rien à dire pour l'instant. On fait pas le match des présidentiels, pour certain c'est plus de la démolition de candidats qu'autre chose (et j'y ai participer mea culpa). Maintenant je veux voir 2 mots: défense et AE!

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  • 2 weeks later...

Mais quand vont-ils s'arrêter ? [24]

Il est temps de s'interroger sur les pratiques de ces paradis fiscaux aux portes de l'Europe.

Johnny, un exil utile ?

Par Arnaud MONTEBOURG

QUOTIDIEN : mardi 2 janvier 2007

Par Arnaud Montebourg député PS de Saône-et-Loire, porte-parole de Ségolène Royal.

Bien sûr que l'indignation était nécessaire. Comment accepter qu'un artiste aussi incontestable que Johnny Hallyday exerce un chantage aussi contesté sur les choix redistributifs du législateur, en annonçant qu'il reviendrait en France quand son ami Nicolas Sarkozy accéderait enfin au pouvoir pour supprimer l'impôt de solidarité sur la fortune ?

Sait-il qu'en refusant de payer son écot aux besoins de la maison France, qui l'a élevé et chéri, il injurie tous les autres citoyens qui participent avec conscience au financement de l'intérêt général et qui paient leurs impôts sans sourciller et n'ont pas le loisir d'aller s'ennuyer à Gstaad six mois par an ? Il méprise aussi ceux qui n'ont pas d'autre choix que de payer les taxes qu'on réserve, et particulièrement ses amis de droite qui nous gouvernent, aux plus pauvres parce que ceux-là sont plus nombreux.

Cet incivisme est d'autant plus grossier que son auteur sait parfaitement demander et obtenir que ses spectacles itinérants soient subventionnés par les collectivités locales où il s'arrête : pour rendre accessible le prix de la place, les contribuables locaux paient, et Johnny encaisse les bénéfices qu'il veut maintenant faire échapper à la juste contribution de l'impôt. Avant de partir à Gstaad, Johnny devrait rembourser les caisses publiques pour, qu'avant sa fuite, il ait au moins désintéressé les contribuables qu'il prétend défendre.

Mais l'essentiel n'est pas là. Il est dans le fait, inaperçu dans cette affaire, que la Confédération helvétique pose autant de graves problèmes que Johnny lui-même. Sait-on que la plupart des sièges sociaux, centres de profits des grandes entreprises transnationales ayant leur activité en Europe (Hewlett-Packard, Gillette, Procter & Gamble, Ralph Lauren, Colgate Palmolive, Pfizer, Cisco, General Motors, Amgen, Biogen, Philip Morris, Medtronic, Iridian Technologies, entre autres), sont allés s'installer dans les républiques cantonales de la Confédération helvétique et particulièrement celle de Genève ? Ce sont des milliards d'imposition sur le capital qui sont partis en fumée pour les caisses publiques des Etats européens, obligeant ceux-ci à suivre le mouvement de baisse fiscale généralisée sur le capital dans toute l'Union, et ce afin de résister à cette concurrence fiscale dommageable, ou «dumping fiscal», et reportant la charge de la solidarité nationale sur l'imposition du travail. D'après la Confédération internationale des syndicats libres, ce seront bientôt 1 400 sièges sociaux qui partiront en Suisse, soit l'équivalent de 32 milliards d'euros de recettes fiscales sur les profits de ces entreprises.

La république de Genève propose aux sièges sociaux des entreprises un taux d'imposition de 6,4 % contre 33 % en France, 30 % en Angleterre, environ 30 % en Allemagne. Il est par ailleurs démontré que ce paradis fiscal pratique des taux d'imposition sur mesure, négociés préalablement avec l'entreprise et pour une durée préfixée et hors la vue de son propre parlement.

Pour quelle raison aucun des gouvernements européens n'a réagi contre ces pratiques prédatrices ? Car, en vingt ans, le taux moyen européen de l'impôt sur les sociétés est passé de 45 % à 30 %. Accepter la baisse continue des taux d'imposition sur le profit des entreprises, c'est accepter, en plus de la sous-rémunération du travail, la surfiscalisation de tous ceux, salariés, travailleurs indépendants, artisans, commerçants, retraités, qui ne vivent que de leur travail.

Les gouvernements libéraux européens, et particulièrement celui de Nicolas Sarkozy, loin de s'offusquer de cette perte de substance fiscale, s'appuient au contraire sur les basses pressions fiscales des paradis fiscaux voisins pour imposer à leur population par la pression de l'extérieur ce qu'ils savent ne pas pouvoir obtenir d'elle par son libre consentement. Ils expliquent sans cesse l'obligation de baisser les impôts sur le capital, la fortune et le patrimoine, afin, disent-ils, d'améliorer l'attractivité de leur pays sur le plan fiscal, justifiant ainsi les récurrentes hausses d'impôts indirects en tous genres qui frappent les petites bourses, une fiscalité accrue sur le travail ou des restes à charge pour payer la solidarité nationale dont les grandes entreprises ou grands patrimoines veulent s'exonérer.

Cette défense classique des privilégiés par l'extérieur nous rappelle avec saisissement la Révolution française faisant face aux cortèges d'émigrés, qui pour défendre les privilèges d'une noblesse dépourvue d'esprit national, ralliaient à Coblence les armées des monarques de l'Europe en lutte contre le sens républicain de l'Histoire.

Cette situation explosive, créée par les pratiques prédatrices des paradis fiscaux sur le continent européen, sert à leur tour les privilèges contemporains des entreprises multinationales, de leurs actionnaires et des grands patrimoines, en contribuant à accabler d'impôts les autres couches sociales. Jusqu'où notre sens de la tolérance à l'égard de la Suisse, du Luxembourg, du Liechtenstein, de Monaco ira-t-il ? Car lorsque vous demandez des comptes à l'un de ces pays, il se réfugie derrière les pratiques similaires de ses congénères. Ne vaudra-t-il pas mieux assumer la confrontation inévitable avec ces territoires, comme le général de Gaulle sut le faire en décrétant en 1963 un blocus contre la principauté de Monaco qui dut ainsi plier l'échine devant les exigences fiscales que la République française avait mises sur la table.

Les gouvernements des Etats européens ne peuvent plus accepter les abus de voisins indélicats, comme la Confédération helvétique, qui prétendent nous donner des leçons de modérantisme fiscal, pendant qu'ils font financer leurs besoins par la richesse des autres, avec en prime captation et délocalisation comme méthode de prédation. Qu'ils nous prennent Johnny Hallyday ou Alain Delon, passe encore, mais la substance de nos gisements fiscaux, ceux-là même nécessaires pour alléger la charge du financement de la solidarité nationale pesant sur le travail, nous ne pourrons plus nous en laisser déposséder.

Les grands pays européens devront s'unir dans cette perspective afin de construire les conditions d'un changement radical de comportement de ces paradis à nos portes qui, si nous restons les bras ballants, nous préparent l'enfer fiscal.

La Suisse s'indigne de la tribune d'Arnaud Montebourg dans «Libération»

Toute la presse suisse s'indigne des attaques du porte-parole de Ségolène Royal contre les paradis fiscaux publiées dans la rubrique «Rebonds» •

A l'évidence, la tribune d'Arnaud Montebourg mardi dans «Libération» sur les paradis fiscaux et l'échappée belle de Johnny Hallyday en Helvétie n'a pas plu à nos amis suisses. Mercredi, «Libération» a été assailli de coups de fils de journalistes suisses et la presse dans son ensemble a soulevé un tollé suite aux déclarations du porte-parole de Ségolène Royal.

«Ségolène Royal part en croisade contre la fiscalité suisse», titre mercredi le quotidien suisse Le Temps, alors que le journal Le Matin dénonce «Le Français qui attaque la Suisse».

Le gouvernement suisse n'a lui pas encore réagi officiellement aux propos d'Arnaud Montebourg, bien connu en Helvétie pour ses attaques restées sans résultat contre le secret bancaire suisse.

Selon des personnalités politiques interrogées par le journal Le Matin, la Suisse n'a pas de leçon à recevoir de la France sur le terrain fiscal. Selon le député UDC (droite) Yvan Perrin, «la gauche française n'a qu'à assumer ses propres erreurs». «Les 35 heures sont un échec qu'ils essaient de compenser en augmentant les impôts», et de «rappeler que les salariés suisses bossent jusqu'à 20% de plus que les Français».

Pierre Maudet, président du parti radical genevois, indique pour sa part qu'Arnaud Montebourg, qui n'en est pas à son coup d'essai contre la Suisse, «n'a rien compris économiquement». Il propose au politicien français de contacter Micheline Calmy-Rey, membre du PS Suisse, et qui assure la présidence tournante du gouvernement suisse, pour qu'elle lui explique «les vertus de notre système». Mme Calmy-Rey a notamment redressé les finances du canton de Genève, afin de devenir membre du gouvernement fédéral.

André Kudelski, le patron du groupe suisse éponyme spécialisé dans les décodeurs TV, relève que la France «plutôt que de se remettre en question, préfère accuser les autres». Selon lui, s'il y a beaucoup de sociétés européennes qui ont leur siège en Suisse, c'est parce que que les «conditions-cadres», et pas seulement fiscales, «y sont excellentes».

Dans sa tribune, Arnaud Montebourg demande aux grands pays européens de «s'unir» pour lutter contre les paradis fiscaux, qui attirent des vedettes comme Johnny Hallyday mais aussi les sièges sociaux des grandes entreprises. «Les gouvernements des Etats européens ne peuvent plus accepter les abus de voisins indélicats, comme la Confédération helvétique, qui prétendent nous donner des leçons de modérantisme fiscal, pendant qu'ils font financer leurs besoins par la richesse des autres, avec en prime captation et délocalisation comme méthode de prédation», écrit-il notamment.

La tribune avait été validée par la direction de campagne de Royal.

Ca démontre bien :

-toute la démago socialiste

-la dangerosité de l'amateurisme

-le patriotisme à géométrie variable des socialos : oui, quand il s'agit d'engraisser les privilégiés

- le populisme criant du clan Royal

Bon, alors que l'on sache à quoi s'en tenir :

- on butte les anglais

-on envahit l'Iran pour avoir construit des centrales

-on fait un blocus à la Suisse

- Aux armes citoyens !

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Comment croire une candidate qui du haut de la muraille de Chine déclare : "Il faut monter sur la Grande Muraille pour découvrire la BRAVITUDE" Voilà voilà - plus besoin d'aller plus loin tout est dit - à moins que ce soit encore la faute du traducteur ou encore un nouveau concept mélangeant altitude et bravoure (à mon avis trop suptile).

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Fallait bien donner un os a ses détracteurs [44]

Et quel bel os - tout beau tout propre - mais le plus visible - le reste de ses propos (notament sur la liberté de la presse et des droits de l'homme) sont égaux à un eux-même : le vide. À noter que sa derniére citation est une maniére de contrecarre toutes attaques possibles.

De plus sa campagne façon Giscard dans une famille (bien choisie) est ridicule.

Pour une fois je me range derriére les propos de Bayroux - et chose étrange - je me demande comment elle fait pour rester en tête des sondages - alors que tous les socialistes que je rencontre préférent voter Bayroux ou extrême gauche (selon leurs tendances) plus que pour une personne qui représente à leurs yeux le pire de ce qui peut se faire en politique. Pour moi la surprise risque de venir de Bayroux si il continue sur sa lancée.

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Allez encore une superbe parole de Ségoléne sur la justice : après une entrevue avec un avocat chinois sur la question de son fonctionnement SR a déclaré "qu'il serait bon de prendre exemple sur la rapidité de la justice chinoise avant de vouloir donner des leçons". ARGGGGGGGGGGGGGGGH et triple argh. Elle était partie en Chine entre autre chose pour parler des droits de l'homme et elle revient en glorifiant une justice qui envoie le plus grand nombre d'homme au monde au poteau d'éxécution (3 exécutions sur 4 dans le monde se font en Chine). Alors attention la prochaine fois que vous ferez une entorse au code de la route - mais ne vous inquiétez pas votre mort sera un acte citoyen - votre corps sera redistribué par petits morceaux aux demandeurs d'organes.

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lol, merci Philippe.

Quand est-ce qu'on lui retire son passeport?

Une tribune de Lellouche.

Après le fiasco de son équipée proche-orientale et l'annulation qui a suivi du déplacement qu'elle avait envisagé aux États-Unis en décembre pour cause d'indisponibilité d'Hillary Clinton, les tribulations de Ségolène Royal en Chine, censées crédibiliser la stature internationale de la candidate socialiste, ont atteint de nouveaux records d'amateurisme et d'improvisation.

Bien incapable de dire aux Français, avant son départ, qui elle allait rencontrer et ce qu'elle allait faire en Chine, Mme Royal a donné l'impression de s'être laissée embringuer dans un voyage organisé par un tour operator un peu particulier : le Parti communiste chinois. Son programme, tel qu'il a pu être reconstitué ex-post, montre qu'elle a surtout effectué une visite touristique, les photos et les images étant sa spécialité - ainsi de l'écharpe blanche sur la Grande Muraille et de l'incontournable visite de la Cité interdite ; Mme Royal n'a, en revanche, rencontré aucun des responsables de la Chine populaire, à l'exception de conseillers ou d'un vice-président (celui-ci, ancien responsable à la discipline, compte certes parmi les neuf membres du bureau politique, mais de là à en faire l'étoile montante du régime...). Elle n'aura vu ni le président, ni le premier ministre, ni le ministre des Affaires étrangères, ni le ministre de la Défense, ni le ministre de l'Économie. Ses contacts avec la société civile se sont limités à des citoyens modèles triés sur le volet (membres du Parti communiste, quand ils ne sont pas fils de membres du Parti depuis 1921...) : ainsi de la famille chinoise « ordinaire » chez qui elle est allée boire le thé, ou des « étudiants » de l'Institut diplomatique, sagement fidèles à la ligne officielle.

Il est vrai que Mme Royal, contrairement à d'autres visiteurs occidentaux plus avertis, avait accepté d'être logée à la résidence officielle de Diaoyutai (du nom d'un archipel plus connu sous son nom japonais de Senkaku et aujourd'hui revendiqué par la Chine), construite pour les cadres du régime, gardée en permanence par des factionnaires de la police armée populaire et où elle ne risquait donc pas de faire de mauvaises rencontres.

Quant aux sujets abordés, là encore, on souffre pour elle devant l'indigence du contenu. Car quels sont, au fond, les problèmes fondamentaux posés par la Chine aujourd'hui ? Il y a, en premier lieu, les problèmes stratégiques : la Chine, actuellement engagée dans un réarmement extrêmement rapide (son budget de la défense, en progression rapide depuis quinze ans, a augmenté en 2006 de 14,7 % pour dépasser cette année les 35 milliards de dollars), ne nous aide guère sur le dossier du nucléaire iranien et bien peu sur la Corée du Nord. Que je sache, pas un mot de Mme Royal sur le sujet.

Deuxièmement, la Chine mène aujourd'hui une politique des plus agressives en matière d'accès aux ressources énergétiques : elle a d'ailleurs réussi, de façon spectaculaire, à prendre pied sur le continent africain, en organisant à Pékin le 5 novembre 2006 le premier sommet sino-africain. Là encore, pas un mot de la présidente de Poitou-Charentes.

Troisième grand sujet, la compétition chinoise dans la mondialisation des échanges et la faiblesse de la France à cet égard (le marché de la construction des centrales nucléaires chinoises vient d'échapper à Areva) alors que les échanges avec la France représentent à peine 1 % du commerce extérieur chinois. Sur ce point, Mme Royal a eu cette merveilleuse formule : « Nous pouvons gagner » ; tandis que si les entreprises françaises perdent des marchés, elles n'ont, ma foi, qu'à s'en prendre à elles-mêmes « au lieu de penser que c'est toujours de la faute des autres ». L'ennui, c'est que pendant ce temps, à Paris, son compagnon François Hollande promet à tout va des hausses d'impôts et davantage de réglementation : magnifique grand écart entre les exhortations à exporter à l'étranger, d'un côté, le matraquage des exportateurs à domicile, de l'autre.

Quatrième sujet : la Chine est aujourd'hui l'un des pays les plus pollueurs de la planète ; mais Mme Royal, naturellement, ne parle pas des sujets qui fâchent. Cinquième grand sujet : la Chine est l'une des dernières dictatures communistes de la planète, même s'il y règne en pratique un capitalisme des plus prédateurs ; mais Mme Royal semble avoir, là aussi, oublié la notion même de droits de l'homme, pourtant inscrite dans notre Constitution, au profit de celle, plus diluée, de « droits humains ». Elle félicite même les tribunaux chinois d'être « plus rapides que les tribunaux français ». On rêve... car la Chine est tout de même, de très loin, le champion du monde de la peine de mort, sans parler des droits de la défense, réduits là-bas à leur plus simple expression.

À grand renfort de publicité, on apprendra tout de même, sur le tard, qu'elle a fait remettre (mais à qui ? et pour quels résultats ?) une liste des noms de cinq avocats et journalistes emprisonnés : c'est bien peu, en tout cas, sur les milliers de prisonniers politiques et d'opinion que compte ce pays.

Le bilan est donc peu convaincant, c'est le moins que l'on puisse dire. Restera de ce voyage l'écharpe blanche au pays du Lotus bleu, sur fond de Muraille de Chine ; les compliments, le lendemain, d'un conseiller présidentiel sur « le rouge qui lui va si bien », subtile manière, sans doute, de relever l'impair qui avait consisté pour elle à s'habiller de blanc, couleur du deuil chez les Chinois ; et cette grande innovation linguistique qu'est la « bravitude », lapsus plus ou moins volontaire qui, pour la politique étrangère de Mme Royal, est sans doute synonyme de « nullitude ».

Les spécialistes savent que les élections se gagnent rarement, voire jamais, sur la politique étrangère, mais il n'est pas impossible de les perdre sur ces sujets. Les Français sont un peuple fier, dans un monde dangereux. Ils attendent non seulement d'être gouvernés à l'intérieur, mais aussi d'être pilotés à l'extérieur, avec compétence et intelligence. Avec les pérégrinations de Mme Royal au Proche-Orient et en Chine, on est décidément loin du compte.

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  • 2 weeks later...

Si Madame Royal devient Présidente de France, je vois bien la féminisation de l'armée ainsi que celle du gouvernement ! [08] Bientôt, elle demandera la parité chez les généraux et une femme chef-d'état major [08] Ainsi que la féminisation de la Légion étrangère ! N'oubliez pas sa devise non-politicienne mais plutôt de la femme battue : "Ni pute ni soumise !" [14] D'ailleurs, je vais lui poser la question sur son site ! Enfin quand j'étais petit, je lisais les les "Malheurs de Sophie" et de "Gaston Lagaffe". Maintenant quand j'écoute Ségo, elle me rappelle ma jeunesse [28] [08]

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"Vive le Québecitude libre !!!" [28][28][28]

Si elle continue à vouloir emprunter le chemin du Grand Charles (pour se venger de Sarko et Jaurès ?) elle va finir pas prononcer l'indépendance de l'Algérie... [11]

"J'ai une grande compritude de vous !" [57]

Ne ce serais pas plutôt " je vous ai compritudiné"? [08]
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"Vive le Québecitude libre !!!" [28][28][28]

Si elle continue à vouloir emprunter le chemin du Grand Charles (pour se venger de Sarko et Jaurès ?) elle va finir pas prononcer l'indépendance de l'Algérie... [11]

"J'ai une grande compritude de vous !" [57]

Tu rigoles mais si elle est élue, elle pourrait proclamer la "royauté" avec comme Premier Ministre : son bouffon de mari [08]

Ce sera la royalitude ! [08]

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Oui et une Belgique Libre aussi, une Suisse Libre (et défiscalisée) etc

Ségolène Royal qui se la joue gaulliste, c'est encore pire que Chirac. A vomir.

Il va falloir songer à l'assignation à résidence à son sujet...

Pour notre Dinde du Poitou, un rapide bilan :

-ses propos sur l'excellence de la justice chinoise

-la Suisse ou des autres pays "verrues" (Montebourg) qui jouent le jeu de la compétitivité fiscale

- le Canada

-l'Angleterre

- le Hezbollah

- Israël et les survols malheureux le jour J et les survols légitimes à J+3

Camarades militaires, à vos baillonettes, on a du pain sur la planche. Réservistes, saluez femme et enfants.

Il va falloir mettre en place une cellule de veille pour suivre en temps réel car le débit est difficile à suivre. Je m'y perd.

Il y avait une tribune dans Le Monde a la suite de son "discours" suréaliste ( à archiver, il passera aux bêtisiers quand la ségomania disparaîtra aussi vite qu'elle est apparue, j'invite chacun à l'écouter, même l'assistance n'y croit plus à la fin et cesse d'applaudir ses effets de style d'une médiocrité halucinante, on peine à croire qu'il s'agit d'une présidentiable) à Toulon l'autre fois qui était pas mal. Grosso modo : votons la Dinde du Poitou car on risque de se marrer.

J'ai bien aimé les coms de Badinter (" vous ne me verrez pas trop dans la campagne de Royal...") ou ceux de Taubiera (il y a qques incohérences a-t-elle reconnue pudiquement).

Pauvres socialos qui du fait de 2002 ont tout misé sur une image. Les DSKistes (le seul qui aurait pu moucher Sarkozy) sont alarmés.

Cependant, rendons hommage à la finesse de sa pensée.

Un petit florilège que j'aurai pu glisser dans le topic Eloge de la pensée militaire... ou Humour selon le point de vue :

La vision de la France, l'ONU, le Moyen-Orient, l'UE, la place de la France dans le monde etc:

"Vous poseriez cette question si j'étais un homme ?"

Ségolène Royal à James Straub, journaliste du New York Times Magazine,

Qui l'interroge sur sa vision du terrorisme et de l'Irak

le 13 mai 2006

"Je refuse d'être infantilisée par des questions qui sous-entendent que je ne connais rien."

Ségolène Royal à James Straub, journaliste du New York Times Magazine,

Qui l'interroge sur sa vision du terrorisme et de l'Irak

le 13 mai 2006

"Je ne suis pas favorable à une augmentation globale du budget européen."
"Le budget européen doit être sensiblement augmenté."

Ségolène Royal réussit l'exploit de se contredire dans une même intervention,

Conférence de presse sur l'Europe

le 11 octobre 2006

"C'est vrai que le survol par les avions israeliens met en difficulté la Finul, porte atteinte à sa crédibilité et j'ai bien l'intention d'en parler aux dirigeants israéliens. Il faut que ces survols cessent."

La Dinde du Poitou en tournée moyen-orientale le 01/12/2006

"Les survols qui subsistent sont liés à un certain nombre de faits ou d'événements qui les justifient. Ces survols sont liés à la défense de la sécurité d'Israël."

La même, le 04/12/2006

"Je continuerai à dialoguer, n'en déplaise à certains, avec tous les parlementaires ou toutes les autorités démocratiquement représentatives."

Ségolène Royal en tournée au Moyen-Orient,

Après avoir écouté un élu du Hezbollah et avant d'avoir refusé de discuter avec des élus du Hamas.

le 2 novembre 2006

"Je ne vous salue pas."

Ségolène Royal à Françoise de Panafieu (Candidate à la mairie de Paris 2008),

Dans le hall d'entrée de l'hôtel King David de Jérusalem

Vexée par les critiques de l'UMP sur sa non réaction après les propos d'un député du Hezbollah comparant l'occupation israélienne du Liban au "nazisme"

le 4 novembre 2006

"Il y a beaucoup de choses que vous dites que je partage, notamment l'analyse du rôle des Etats-Unis."

Ségolène Royal en tournée au Moyen-Orient,

A un député du Hezbollah qui vient de lui expliquer "la folie de la politique américaine" et comparer Israël et "nazisme"

le 1er décembre 2006

"La démocratie, c'est comme l'amour, plus il y en a, plus ça grandit."

Ségolène Royal

Zénith de Paris

le 16 octobre 2006

"Quand le moment vient, je rétablis de l'ordre juste, j'exerce mon autorité juste. J'ai mis un carton jaune."

Ségolène Royal, la réaliste.

"Je ne veux pas m'afficher au milieu de cette assemblée élitiste dans cette ville de riches."

Ségolène Royal,

Refusant de se rendre à l'invitation du Women's Forum de Deauville, 3 mois avant de révéler qu'elle était soumise à l'ISF

Propos rapportés par Challenges

5 octobre 2006

(Mougins et le 92 étant bien connus pour être des endroits à RMIstes)

Sur les origines philosophiques du "projet" ségolliste :

"Je veux un pays qui entend ce que lui dit Diam's."

Ségolène Royal,

Avant de citer un extrait de "Ma France à moi" de la rappeuse

Discours à Toulon

17 janvier 2007

Un remix des "forces de l'esprit" de François :

"Il faut avoir les pieds bien plantés sur terre. Plus on a des racines profondes, plus on peut s'élever vers le ciel."

Ségolène Royal,

Salon de la mode internationale de la chaussure, à un stand de fabrique de charentaises, Paris

3 février 2006

"Ayez confiance en vous et la Région vous aidera."

Ségolène Royal dans Esprit Femme,

"Aide-toi, le ciel t'aidera" Remix 2006 par DJ Ségolène

novembre 2006

Sur la dette, problème majeur s'il en est :

"On verra."

Ségolène Royal,

Interrogée sur l'opportunité de réduire le nombre de fonctionnaires pour désendetter le pays

RTL

17 janvier 2007

"Il est indispensable de réduire le train de vie de l'Etat... Sans toucher aux services publics."

Ségolène Royal,

Prétend faire faire des économies à l'Etat mais refuse d'annoncer des non-remplacements de postes après des départs en retraite

RTL

17 janvier 2007

"On verra plus tard."

Ségolène Royal,

Interrogée sur le coût du projet socialiste

juin 2006

Sur l'imbécilitude :

"J'ai rencontré un avocat qui me disait que les tribunaux chinois sont plus rapides qu'en France. Vous voyez : avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison."

Ségolène Royal,

Fait l'éloge de la Justice chinoise, confondant rapidité et efficacité, alors que les droits de la défense y sont bafoués et la peine de mort encore appliquée

9 janvier 2006

Sur le sursaut économique qui nous est vital :

"Je pense que c'est la confiance d'un pays en lui-même qui fait repartir les acteurs économiques vers la confiance."

Ségolène Royal,

A la question :

"Les Français consommeront davantage ? L'investissement n'est pas très bon, les exportations ne sont pas exceptionnelles, le vrai moteur qui tire la croissance aujourd'hui - qui est malgré tout assez faible - c'est la consommation. Donc c'est l'élection présidentielle qui fera que la consommation redémarrera ?"

Grand Jury RTL LCI Figaro

12 novembre 2006

"Mais moi, je pense qu'avec l'élection présidentielle, la croissance va repartir. Ce n'est pas de la magie, c'est de la confiance."

Ségolène Royal,

A la question :

"Au moment où vous arrivez aux responsabilités, alors que la dette est ce que l'on sait, que le coût du programme socialiste représente 40 à 50 milliards, que la croissance n'est pas forcément bonne, est-ce que vous augmentez les prélèvements, vous laissez filer les déficits ou est-ce que vous réalisez des économies et dans quels domaines ?"

Grand Jury RTL LCI Figaro

12 novembre 2006

"Ne comptez pas sur moi pour parler de ce qui ne va pas !"

Ségolène Royal,

En visite de campagne en Corse

le 15 juillet 2006

"Je me sens plus proche du modèle scandinave, même s'il faut arrêter de raisonner en termes de 'modèles'. C'est un raisonnement typiquement masculin."

Ségolène Royal,

Nouvel Observateur

le 6 avril 2006

Divers :

"Monsieur, c'est toujours la même chose : on me fait ce reproche uniquement parce que je suis une femme !"

Ségolène Royal dans Gala,

Interrogée sur les photos de son accouchement publiées dans Paris Match

"Un enfant n'est pas un adulte."

Ségolène Royal,

Ripostes, France 5

le 17 décembre 2006

Il y aura des entorses mais nous les soignerons

Ma préférée, il y a du Rimbaud et du Hugo là-dedans :

"Un fleuve entretenu et organisé irrigue et donne la vie. Un fleuve délaissé détruit tout sur son passage. A nous, socialistes, de construire les digues du nouveau monde".

Miss Ségo 09/11/2006, "Débat" entre socialistes, Toulouse.

Sur les risques sanitaires et leurs résolutions, l'OMC, la PAC etc :

Si chaque famille mange deux volailles par semaine, on peut sauver la filière avicole en région et remettre sur le terrain les 400 emplois perdus depuis le début de la crise."

Ségolène Royal,

Foire avicole des Hérolles

le 29 mars 2006

Sur l'écologie, le protocole de Kyoto etc :

"Le soleil est l'énergie gratuite."

Ségolène Royal,

3ème "débat" PS

le 7 novembre 2006

Des siècles de Descartes, Bergson etc ont portés leurs fruits.

Source : Rire & Chansons version notre Charentaise nationale

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A mon avis elle va se la coller toute seule la degeleé , en plus rien qu'avec son "mari" comme premiére fem... euh homme du territoire on risque de passer des sacres euh moments... Je crois que pour une fois, je dis que quelqu'un d'autre se presente a gauche car a mon avis les elephants de la gauche caviar sont deja en train de se faire hara kirir , est ce que vous avez vu à la tele Fabius , Struass kann ou Emmanuelli , rien depuis l'election de miss Sego... Personnellement , la france fairait la pire erreur depuis l'election de Mitterrand en 1980 . Je me dois tout de même vous resortir ses defauts a titre d'espiation : - Politique etrangere : 0/20 - politique interieure : 1/20 - Politique de defense : 0/20 - politique environnement : 0/20 - politique financiere : François 1 , segolene 0 - politique du travail : 14.000.000 de fonctionnaires , entreprises 0 Moyenne : 0.5/20 ------ Même si'l reste le pire des choix , je ne voterai pas pour elle ..........

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Royal en appelle à l'arbitrage de Chirac

jeudi 25.01.2007, 09:45

Ségolène Royal, a estimé qu'il revenait au président Jacques Chirac d'assurer le bon fonctionnement de la campagne, après la polémique sur une enquête qui aurait été menée par la police sur un membre de son équipe. Mme Royal a dénoncé l'organisation d'attaques généralisées sur tous les plans, y compris sur (sa) vie privée. L'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné a affirmé hier que les services de renseignement de la police avaient enquêté, sur ordre en provenance du cabinet du ministre de l'Intérieur et candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy, sur Bruno Rebelle, ex-directeur de Greenpeace France ayant rejoint récemment l'équipe de campagne de la candidate socialiste. M. Sarkozy a démenti toute implication, mais le Parti socialiste a réclamé le départ du ministre de l'Intérieur du gouvernement.

Maintenant elle crie au secours auprès de J.Chirac le plus grand magouilleur de l'Elysée. Elle n'a aucune éthique morale !

Décidément cette femme est vraiment pitoyable et d'une très grande médiocrité ! [05]

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