Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Guerre d'Algérie


leridan
 Share

Messages recommandés

Maintenant il faut arreter de jouer sur les mots: la guerre d'Algérie a été perdues. On a peut etre gagné la bataille mais on a perdu la guerre. Si on avait gagné la guerre on aurait atteint notre objectif qui était le maintient de l'integrité nationale.

Il n'y avait pas de guerre à l'époque, les évènements d'Algerie n'ont pris le nom de guerre que depuis quelque années.

On ne peut pas perdre à quelque chose qui n'existe pas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La signature du traité d'amitié avec l'Algérie se fera quand un autre parti que le FLN corrompu et incompétent sera au pouvoir j'imagine.

Pour le reste je laisse tomber, on ne discute pas contre des émotions.

En attente d'une base politique responsable, et compétente Il faudra s'accomoder de ce partie mm si je ss le premier a reconnaitre que certaines choses faites dans le passé ne répondait pas au besoin du peuple. (Reflexion faite je ne connais pas à ce jour de systeme parfait.)

L'algérie est un pays jeune, et le tps joue pour celui ci, l'éducation du pays permettra sans aucun doute de consolider les bases d'une démocratie viable. En d'autre terme le fln et l'armée sont souverein et garde une légitimité dans leur action d'aujourhui, apres tout qui a dit que la democratie se decretait?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité barbaros pacha

Mayotte a un statut spécial encore aujourd'hui, c'est la seule île musulmane Française.

la bas la loi de 1905 n'existe pas et les lois islamiques perdurent.

HS: Les Mahorais peuvent choisir entre :

-le statut de droit commun, identique à la métropole (notaires, administrations, tribunaux...),

-un statut personnel dérogatoire au Code civil et à la laïcité, réservé aux musulmans originaires de Mayotte (ou éventuellement d'autres îles des Comores ou du nord-ouest de Madagascar). Ils peuvent renoncer à ce statut et choisir le statut de droit commun.

En ce qui concerne le statut personnel, la justice est rendue par des cadis. Les règles de l'islam mahorais gèrent par exemple le statut de la femme (droit de répudiation, polygamie qui concerne un Mahorais sur dix...). Notons que traditionnellement la maison appartient à la femme à Mayotte et la répudiation ou le divorce représente donc essentiellement la perte d'un compagnon plutôt que la perte d'un statut social ou économique (les foundis et les ainés veillait à la bonne tenue de la situation économique de la femme même après le départ du maris). le droit des successions (discriminations selon la religion des héritiers), le droit foncier. Toutefois, la polygamie et la répudiation unilatérale ont été abolies pour les personnes qui accèdent à l'âge du mariage à partir de 2005[5]. Depuis le décret du 1er juin 1939, la lapidation des femmes est interdite. Il existe de nombreuses écoles coraniques.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait les choses évoluent, Mayotte va devenir un DOM, (Département d'Outre Mer) donc les lois de la République vont s'appliquer de plein droit (je rappelle que l'Algérie avait un statut départemental) En non plus

Depuis son renouvellement en mars 2004, l’exécutif, auparavant détenu par le préfet, a été transféré au président du conseil général. Après le renouvellement de 2008, le conseil général pourra adopter une résolution modifiant le statut de Mayotte pour en faire un DOM. Cette évolution vers la départementalisation, souhaitée localement depuis longtemps, est préparée par la loi organique de 2007. Ainsi, à quelques exceptions (ex : construction et entretien des collèges et lycées), la collectivité a les mêmes compétences que les départements et les régions. Son régime législatif est également modifié : l’identité législative devient la règle et la spécialité législative, l’exception. À partir de l’entrée en vigueur de cette modification, le 1er janvier 2008, les lois et règlements s’y appliqueront de plein droit sauf pour quelques domaines : impôts, construction, logement, droit social, entrée et séjours des étrangers, finances communales.

L'avis du Senat.

La justice cadiale ignore la procédure contradictoire et les avocats n'y sont pas admis, ce qui ne va pas sans poser problème au regard des principes généraux du droit et de la Convention européenne des droits de l'homme.

Plusieurs articles de cette Convention affirment d'ailleurs des droits qui sont susceptibles d'être directement remis en cause par les règles applicables à Mayotte : article 6 (droit à un procès équitable), article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale), article 12 (droit au mariage " à partir de l'âge nubile "), article 14 (interdictions des discriminations fondées sur la différence de sexe).

Certes, lors de la ratification de cette Convention, la France a déclaré que celle-ci s'appliquerait à l'ensemble du territoire de la République française sous réserve, pour ce qui concerne les territoires d'outre-mer et Mayotte, de la prise en compte des " nécessités locales ".

Il n'en demeure pas moins que le statut personnel et la justice cadiale heurtent de nombreux principes fondamentaux du droit de la République française.

Leur maintien n'apparaît pas compatible avec une départementalisation qui supposerait l'abandon du principe de spécialité législative au profit du principe de l'assimilation législative, sous réserve des adaptations nécessitées par la situation particulière des départements d'outre-mer prévues par l'article 73 de la Constitution, adaptations dont la portée est limitée par la jurisprudence du Conseil constitutionnel.

Les articles 49 à 53 prévoient le transfert des litiges relatifs aux personnes ayant le statut civil de droit local des juridictions de cadis vers la juridiction de droit commun qui sera complétée d'assesseurs cadis. Les cadis opteront par conséquent entre les fonctions d'assesseurs et de médiateurs ou de conciliateurs que l'article 52 leur reconnaît. Les modalités de cette réforme seront précisées par des ordonnances qui font l'objet de l'habilitation prévue par l'article 55. »

En bref, pas de departement sans les lois de la République, même si la transition est organisée en douceur. Les habitants sont majoritairement favorables au département, vous entirerez les conclusuons que vous voulez.....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En écoutant la radio j'ai été ravi d'apprendre que l'association des anciens appelés d'algérie se destinent a entreprendre des projets dans des villages de kabylie.Les financements sont de l'ordre de 40000€ par an et trouve leur origine des pensions militaires dont les membres precoivent au titre de leur engagement dans cette guerre. O0

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En écoutant la radio j'ai été ravi d'apprendre que l'association des anciens appelés d'algérie se destinent a entreprendre des projets dans des villages de kabylie.Les financements sont de l'ordre de 40000€ par an et trouve leur origine des pensions militaires dont les membres precoivent au titre de leur engagement dans cette guerre.

Eh bien cette charité compensera très partiellement l'impéritie du gouvernement algérien qui malgré sa rente pétrolière est incapable de développer l'économie du pays. Si t'aimes la provoc tu vas en avoir...;)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je vois qu'll est souvent parlé des "COLONS", il ne faudrait pas oublier que ceux-ci n'était qu'une petite minorité dans le peuple d'origine européene, la plupart des gens étaient simplement des "petites gens" qui vivaient le plus souvent en bonne intelligence voire fraternité, avec les arabes, alors parler sans arrêt des "COLONS" pour désigner les européens vivant en Algérie me semble un peu trop réducteur.

Quant à la situation militaire en 1960, il suffit de lire le livre du commandant AZZEDINE " J'étais un fellagha', où il relate son retour sur le territoire algérien aprés un long séjour en Tunisie qui faisait suite à son évasion, il raconte qu'à ce moment là, les fellaghas ne pouvaient plus combattre, ils ne faisaient que se cacher et tenter d'échapper aux militaires français, il a bien essayé alors de remettre les troupes au combat mais s'est vite rendu  compte qu'il n'y avait plus rien à tenter de ce coté là, et que la seule issue viable était la lutte politique au niveau international qui elle par contre, était menée de main de maître par les responsables du FLN et qui allait mener à l'indépendance du peuple algérien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité barbaros pacha

Je vois qu'll est souvent parlé des "COLONS", il ne faudrait pas oublier que ceux-ci n'était qu'une petite minorité dans le peuple d'origine européene, la plupart des gens étaient simplement des "petites gens" qui vivaient le plus souvent en bonne intelligence voire fraternité, avec les arabes, alors parler sans arrêt des "COLONS" pour désigner les européens vivant en Algérie me semble un peu trop réducteur.

Quant à la situation militaire en 1960, il suffit de lire le livre du commandant AZZEDINE " J'étais un fellagha', où il relate son retour sur le territoire algérien aprés un long séjour en Tunisie qui faisait suite à son évasion, il raconte qu'à ce moment là, les fellaghas ne pouvaient plus combattre, ils ne faisaient que se cacher et tenter d'échapper aux militaires français, il a bien essayé alors de remettre les troupes au combat mais s'est vite rendu  compte qu'il n'y avait plus rien à tenter de ce coté là, et que la seule issue viable était la lutte politique au niveau international qui elle par contre, était menée de main de maître par les responsables du FLN et qui allait mener à l'indépendance du peuple algérien.

PS: ne pas melanger avec les fellagha du moyen-orient (Mamelouks)...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Eh bien cette charité compensera très partiellement l'impéritie du gouvernement algérien qui malgré sa rente pétrolière est incapable de développer l'économie du pays. Si t'aimes la provoc tu vas en avoir...;)

Sacrée jojo, la teneur de tes porpos n'engage que toi.  O0 Mais au vu des temoignages des anciens combattants, ils l'ont clairement explicité ; il se s'agit pas que d'une quelqu'on que charité. Mais plus répondre à un sentiment de regret et d'injustice de cette guerre. Il tente de reconstruire quelque chose aussi modste soit-t-il je trouve cela salutable. voila cher ami provocateur. :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je vois qu'll est souvent parlé des "COLONS", il ne faudrait pas oublier que ceux-ci n'était qu'une petite minorité dans le peuple d'origine européene, la plupart des gens étaient simplement des "petites gens" qui vivaient le plus souvent en bonne intelligence voire fraternité, avec les arabes, alors parler sans arrêt des "COLONS" pour désigner les européens vivant en Algérie me semble un peu trop réducteur.

Quant à la situation militaire en 1960, il suffit de lire le livre du commandant AZZEDINE " J'étais un fellagha', où il relate son retour sur le territoire algérien aprés un long séjour en Tunisie qui faisait suite à son évasion, il raconte qu'à ce moment là, les fellaghas ne pouvaient plus combattre, ils ne faisaient que se cacher et tenter d'échapper aux militaires français, il a bien essayé alors de remettre les troupes au combat mais s'est vite rendu  compte qu'il n'y avait plus rien à tenter de ce coté là, et que la seule issue viable était la lutte politique au niveau international qui elle par contre, était menée de main de maître par les responsables du FLN et qui allait mener à l'indépendance du peuple algérien.

ça ne veut pas dire que si le commandant AZZEDINE n'arrivait  plus a combattre l'armée française dans ça région que c'était le cas dans les autre région algerie  ;)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ça ne veut pas dire que si le commandant AZZEDINE n'arrivait  plus a combattre l'armée française dans ça région que c'était le cas dans les autre région algerie  ;)

Ou par exemple? Parlons concret : sur la frontière Marocaine? Sur la frontière Tunisienne? Sur la cöte? Dans les villes? Dans les Aures? En Kabylie? Dans les Atlas? Dans les zones sahariennes?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ou par exemple? Parlons concret : sur la frontière Marocaine? Sur la frontière Tunisienne? Sur la cöte? Dans les villes? Dans les Aures? En Kabylie? Dans les Atlas? Dans les zones sahariennes?

ces 10 000 hommes (l'armée des frontier ) étaient loin de resté sans rien faire au contraire ils attaquaient les ligne de défense française sans relache ....

les point de control de l'armée française était piloné a coup d'artierie sur tout ces ligne de défense du coté tunisien comme du coté marocains et méme de lybie et des autre frontier au sud ...mali niger ...ect

Alors que la guerre d'Algérie fait rage, l'armée française subit régulièrement des attaques venant de l'autre coté de la frontière tunisienne. Le pays, devenu une véritable base arrière, apporte en effet son soutien logistique, par le transit des armes, et héberge des troupes de l'Armée de libération nationale. En 1958, le commandement de l'armée française en Algérie décide de ne plus tolérer le harcèlement de ses forces.

Le 2 janvier se produit un accrochage à la frontière lors duquel les Algériens réussissent à capturer 4 soldats français et à les ramener dans la région du Kef. Le président du Conseil français, Félix Gaillard, charge le général Duchalet de porter un message au président Habib Bourguiba, lequel refuse de recevoir ce militaire qui avait combattu les fellaghas en 1954. Gaillard envoie alors son chef de cabinet en vain. Bourguiba déclare à la presse : « La France doit comprendre qu'un général pour appuyer une protestation ou une frégate pour soutenir une politique, tout cela doit prendre fin. Si l'action continue, je demanderai l'installation d'un régiment de l'ONU aux frontières[1]. » À Paris, ces réactions ne sont guère appréciées car Bourguiba semble ainsi vouloir internationaliser la guerre d'Algérie.

Le 11 janvier, des unités algériennes attaquent à l'arme lourde une patrouille française (14 soldats français tués et 5 prisonniers) puis se retranchent à Sakiet Sidi Youssef[réf. nécessaire]. Le commandant basé à Alger avise Paris que « des bandes d'assaillants algériens, repérés par l'aviation française, franchissent la frontière à partir de la Tunisie et se répandent dans les fermes et les mechtas (groupement de maisons en dehors d'une agglomération) algériens et que les véhicules de la garde nationale tunisienne stationnent de plus en plus à la frontière en position d'accueil[1]. »

Image IPB

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui c'est vrai il y avait des harcelements aux frontères et en principe les Français n'utilisaient pas le droit de poursuite.... Mais là n'est pas le problème, les barrages étaien faits pour ne pas laisser entrer ou permettre de repèrer les Katibas quand elles franchissaient le barrage. Généralement elles étaient détruites ou capturées ensuite. A la fin le système marchait tellement bien que l'armée a diminué les effectifs aux barrages, et de manière conséquente. Parfois certains officiers excèdés ont quand même bombardé les camps soit en Tunisie soit au Maroc. c'était le cas à Oujda par exemple, ou le chef du bataillon de fusiliers avait prévenu les Marocains qu'il bombarderait la ville s'ils laissaient faire; ce qui a été fait plusieurs fois jusqu'a ce que ça se calme....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui c'est vrai il y avait des harcelements aux frontères et en principe les Français n'utilisaient pas le droit de poursuite.... Mais là n'est pas le problème, les barrages étaien faits pour ne pas laisser entrer ou permettre de repèrer les Katibas quand elles franchissaient le barrage. Généralement elles étaient détruites ou capturées ensuite. A la fin le système marchait tellement bien que l'armée a diminué les effectifs aux barrages, et de manière conséquente. Parfois certains officiers excèdés ont quand même bombardé les camps soit en Tunisie soit au Maroc. c'était le cas à Oujda par exemple, ou le chef du bataillon de fusiliers avait prévenu les Marocains qu'il bombarderait la ville s'ils laissaient faire; ce qui a été fait plusieurs fois jusqu'a ce que ça se calme....

Détends toi fusillier, je te sents super agressif, on est la pour echanger sans nécessairement etre desagreable les uns envers les autres  ;).

Je peux te poser despetites questions enfin si tu le permets

Qui a gagné la guerre froide (1pt)?

Qui a gagné la guerre des malouines (2pts)?

Qui à gagné la guerre du kipour (3pts)?

Qui à gagné la guerre du viet nam(4pts)?

Qui à Perdu la guerre d'algérie (10 pts)?

Je te remercie pour ta participation. Soit gentil rend moi vite la copie. ^-^

scorpion rouge je ss sûr que fusillier a apprecier tes sources.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Détends toi fusillier, je te sents super agressif, on est la pour echanger sans nécessairement etre desagreable les uns envers les autres  ;).

Je peux te poser despetites questions enfin si tu le permets

Qui a gagné la guerre froide (1pt)?

Qui a gagné la guerre des malouines (2pts)?

Qui à gagné la guerre du kipour (3pts)?

Qui à gagné la guerre du viet nam(4pts)?

Qui à Perdu la guerre d'algérie (10 pts)?

Je te remercie pour ta participation. Soit gentil rend moi vite la copie. ^-^

scorpion rouge je ss sûr que fusillier a apprecier tes sources.

Tu n'est qu'un petit provocateur qui n'apporte rien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Détends toi fusillier, je te sents super agressif, on est la pour echanger sans nécessairement etre desagreable les uns envers les autres  ;).

Je peux te poser despetites questions enfin si tu le permets

Qui a gagné la guerre froide (1pt)?

Qui a gagné la guerre des malouines (2pts)?

Qui à gagné la guerre du kipour (3pts)?

Qui à gagné la guerre du viet nam(4pts)?

Qui à Perdu la guerre d'algérie (10 pts)?

Je te remercie pour ta participation. Soit gentil rend moi vite la copie. ^-^

scorpion rouge je ss sûr que fusillier a apprecier tes sources.

Pour l'instant il y seulement scorpion rouge pour  donné des lien et documentations, Alors que vous ne repondez que par la provocation.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rochambeau, je crois que tu n'as pas compris qu'il y a sur ce post et d'autres une petite équipe d'outre-Méditerrannée qui est ici pour provoquer et pas pour échanger des infos et discuter. Moi je laisse tomber ce post. Aucun intérêt.

ne jetez pas de l'huile sur le feu revenez sur le sujet et evitez nous de genre de remarque.Concernant les infos elles viennent pas a la pelle en ce moment des que je trouve qq chose ou que mes contactes s'activent je vous en ferai part les amis

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

La France remet à l’Algérie les plans des mines des lignes «Challe» et «Morice» !!

en fin c'était pas trop to  :P y a des dizéne de mort et de blésse par ces mines depuis l'indépendance en 62 !!

et la france les remait que maintenant  45 ans apres !!

mais bon mieux vos tard que jamais

a Tribune 21-Octobre-2007

Le chef d’état-major des forces armées françaises en visite officielle à Alger

La France remet à l’Algérie les plans des mines des lignes «Challe» et «Morice»

Dimanche 21 Octobre 2007

Par Amar Rafa

Le général Jean-Louis Georgelin, chef d’état-major des forces armées françaises, a officiellement remis à son homologue algérien, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, les plans de pose des mines placées le long des lignes «Challe» et «Morice» par l’armée française entre 1956 et 1959, selon un communiqué de l’ambassade de France à Alger. Cette décision qui était attendue par l’Algérie, «marque la volonté des autorités françaises de progresser pour lever les obstacles hérités du passé et de bâtir des relations de confiance avec l’Algérie», a ajouté ce texte. Le général Georgelin, arrivé mardi à Alger pour une visite officielle de quatre jours, a réitéré à son homologue algérien «la disponibilité de l’armée française à approfondir la coopération militaire entre les deux pays», selon la même source.

Cette visite qui intervient en réciprocité à celle effectuée en France, du 2 au 5 mai 2006, par le chef d’état-major de l’ANP, s’inscrit dans le cadre de la poursuite du renforcement des relations de coopération entre les armées des deux pays, et permettra d’examiner les questions d’intérêt commun, annonce l’agence officielle APS.

La même source ajoute que le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’ANP a reçu le chef d’état-major des armées françaises. La rencontre s’est déroulée au siège de l’état-major de l’ANP, en présence de généraux-majors et de généraux de l’ANP.

A son arrivée au siège de l’état-major de l’ANP, le général d’armée Georgelin a passé en revue une formation des différentes forces militaires qui lui a rendu les honneurs.

Le chef d’état-major des armées françaises a été reçu également hier au siège du ministère de la Défense nationale, par Abdelmalek Guenaïzia, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale.

Cette opportunité a été saisie par les deux parties pour s’entretenir des questions d’intérêt commun, a-t-on indiqué.

Pour rappel, la ligne Morice, du nom d’un ministre français de la Défense André Morice, constituée de barbelés et de mines, surveillée en permanence, a été construite à partir de juillet 1957, le long des frontières de l’Algérie avec la Tunisie et le Maroc. Longue de 460 km à la frontière tunisienne et de 700 km avec le Maroc, la ligne Morice a été partiellement doublée par une autre ligne, dite Ligne Challe, du nom du général Maurice Challe, commandant en chef en Algérie de 1958 à 1960. Ces deux lignes de mines étaient destinées à isoler la révolution algérienne de ses deux voisins immédiats à l’est et à l’ouest. 3 millions de mines antipersonnel sur les onze millions implantées par l’armée française lors de la guerre d’Algérie sont encore enfouies, le long des frontières est et ouest de l’Algérie, et continuent à faire d’innocentes victimes. Décontaminer les zones frontalières, minées par l’armée coloniale avant 1962, est l’une des actions entreprises par l’Algérie, qui a signé, le 3 décembre 1997, la convention d’Ottawa sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction.

A. R.

puis ce document intérésent sur le déminage fait par l'armée algerienne de l'époque coloniale a nos jours et ça était un travaille trés défficile vue qu'ils n'avait pas de carte !!

fichier pdf

http://www.apminebanconvention.org/fileadmin/pdf/other_languages/french/MBC/IWP/SC_2007_04/speeches-mc/Algeria-25April2007-f.pdf

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La France révèle ses champs de mines de la guerre d'Algérie

ALGER (Reuters) - La France, soucieuse d'améliorer ses relations avec l'Algérie, a remis aux autorités algériennes les plans des mines enfouies à l'époque de la guerre d'indépendance (1954-1962).

(Publicité)

L'armée française a disséminé des mines antipersonnel aux frontières Est et Ouest de l'Algérie pendant la guerre de libération pour empêcher les combattants du FLN d'attaquer les forces françaises à partir de leurs bases en Tunisie et au Maroc.

Ces plans des mines enfouies entre 1956 et 1959 ont été remis par le chef d'état-major interarmes français, le général Jean-Louis Georgelin, actuellement en visite en Algérie, a précisé l'ambassade de France.

"Cette décision, qui était attendue par l'Algérie, marque la volonté des autorités françaises de progresser pour lever les obstacles hérités du passé et leur souhait de bâtir des relations de confiance avec l'Algérie", a expliqué la mission diplomatique dans un communiqué.

Selon Alger, qui réclamait ce geste depuis longtemps, les militaires français ont enfoui environ trois millions de mines antipersonnel dans le sol algérien.

"Avec la remise de ces plans, la France de Nicolas Sarkozy tente (...) de lever les obstacles nombreux qui entravent les relations algéro-françaises", écrit pour sa part l'influent quotidien El Watan. Le journal assortit son commentaire d'un dessein humoristique où une victime algérienne d'une mine affirme "Ca, il aurait fallu le dire 45 ans plus tôt".

Le chef de l'Etat français est attendu en décembre en visite officielle en Algérie. Son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, a invité à plusieurs reprises la France à faire acte de repentance pour "les crimes commis pendant la période coloniale."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...

Léger

Certains militaires se sont apparemment spécialisés dans les coups tordus. Un exemple remarquable est fourni par un officier français du nom de Paul-Alain Léger. Né en 1922, chargé pendant la deuxième guerre mondiale de missions de commando, il dirigea au cours de la guerre d'Indochine des unités entièrement constituées d'anciens Viet-minh "retournés". Parmi ses spécialités : se faire livrer par des paysans des caches d'armes ou de précieux renseignements en se faisant passer pour une unité communiste...

Mais c'est au cours de la guerre d'Algérie, et en particulier pendant la "bataille d'Alger", qu'il devait donner toute sa mesure (l'histoire est relatée par Yves Courrières, "L'heure des colonels", Fayard, 1970).

Là encore, il se révélait un as du "retournement" d'éléments adverses parfois bien placés. Et quand il tombait sur quelqu'un de non retournable, il lui arrivait de s'en servir encore plus efficacement comme nous le verrons dans un autre chapitre.

Janvier 1958, certains de ses protégés, résidant à Alger, ont réussi à capter la confiance des cadres FLN des provinces voisines. En fait, depuis l'échec de la "bataille d'Alger", l'insurrection ne parvient plus à frapper dans la capitale algérienne. Des hommes de Léger entrent en contact avec l'état-major FLN pour proposer leurs services. On leur demande, instamment, des attentats aussi impressionnants que possible. Que faire ? Pour garder leur confiance, Léger doit organiser lui-même quelques attentats à la grenade, en veillant à ce qu'ils ne fassent aucune victime ni aucun dégât important (les "cibles" étaient parfois prévenues et avaient ordre de ne pas poursuivre le "terroriste", ou de le poursuivre dans une fausse direction). L'état-major de la Wilaya (région) 3 fait savoir que ce n'est pas suffisant, et qu'il se dispose à envoyer d'autres poseurs de bombes.

Faudra-il tout recommencer ? Les protégés de Léger répondent qu'ils ne demandent pas mieux que de répandre un maximum de sang, mais qu'ils éprouvent de terribles difficultés techniques et autres, et ne peuvent les expliquer que de vive voix. Ils obtiennent ainsi une entrevue pour organiser une suite plus percutante. Léger les accompagne en personne... et il capture sans coup férir leurs interlocuteurs.

Zohra Tadjer

Le 25 janvier 1958 elle arrête à Alger Zohra Tadjer, dite Roza, une jeune fille de dix-huit ans. Pas une prise d'envergure : elle n'a fait que confectionner un drapeau algérien. On essaye de la "retourner", de la convaincre de changer de bord. Et elle paraît effectivement accepter mais... trop facilement. Car elle a manifestement des convictions et du caractère. Ses gardiens comprennent fort bien qu'elle ruse, qu'elle ne se soumet que pour recouvrer la liberté, et rejoindre le FLN. Il faut dire que la pauvre Zohra a affaire entre autres au capitaine Léger.

On décide donc de l'utiliser autrement, et d'abord de continuer à jouer ce jeu du retournement. C'est Léger qui conduit les pourparlers avec la jeune femme. Et dans les nombreuses conversations, de plus en plus détendues sinon confiantes, qu'il a avec elle, il glisse bientôt un argument nouveau. Comme pour mieux l'impressionner, pour mieux la conforter dans son revirement, il lui laisse entendre que de nombreux cadres du FLN le trahissent aussi. Il montre même à Zohra, pour appuyer ces insinuations, des lettres émanant de membres haut gradés de l'organisation indépendantiste. Plus vicieusement encore, il la laisse seule sous un prétexte quelconque face à ces lettres. Juste ce qu'il faut pour lui permettre de déchiffrer les signatures, et donc les noms des expéditeurs, pas assez pour qu'elle puisse tout lire (elle aurait alors compris : ces documents ont été en fait interceptés et leur contenu ne dénote aucune trahison).

Après quoi il ne reste plus qu'à libérer la naïve Zohra, en continuant à feindre de croire à son "retournement" sincère et total. On lui souhaite bonne chance, on lui promet de nouvelles instructions. Le résultat dépasse les espérances les plus folles de Léger. La malheureuse, convaincue d'avoir berné l'armée française, gagne bien entendu le maquis, s'empresse de dénoncer les "traîtres". Et elle est conduite à Amirouche, le chef de la wilaya (région militaire) 3, le plus impitoyable et le plus maladivement méfiant des leaders F.L.N. Ce dernier fait torturer d'abord tous les hommes ainsi désignés. Beaucoup finissent, comme bien souvent en pareil cas, par avouer n'importe quoi et dénoncer n'importe qui : il est encore plus difficile de résister moralement à la torture quand elle vient de son propre camp.

D'où une purge sans précédent dans la Wilaya 3 et bientôt aussi dans la Wilaya 4, visant de préférence les intellectuels, ses bêtes noires. Médecins, ingénieurs, enseignants, qui s'étaient joints sincèrement à la lutte du FLN, sont massacrés, une perte irrémédiable pour la future Algérie indépendante. Mais Amirouche ne fait confiance qu'à ses solides montagnards. Zohra elle-même est atrocement torturée et finalement égorgée.

Kouidder

Ce genre de manoeuvre devait encore être utilisé par l'armée française. Fin 1959, une patrouille française capture dans la montagne un combattant FLN du nom de Kouidder. D'abord, tout se passe pour lui comme avec Azzedine après sa capture : on l'emmène dans une villa, on le traite bien, et un capitaine français lui suggère de retourner dans le maquis pour prêcher la "paix des braves". Le prisonnier commence par protester : il n'est pas un traître ! Suivent, pendant plusieurs jours, des discussions animées, où les deux hommes font assaut d'éloquence, et aussi d'hypocrisie. Le Français fait miroiter, là aussi, la future Algérie française où les Musulmans auront enfin des droits égaux à ceux des Européens. Kouidder dénonce les bombardements aveugles de l'aviation française sur les villages, l'autre ne se vexe pas et lui retourne les massacres et atrocités perpétrés par le FLN. Enfin, après qu'on lui ait donné des garanties concernant sa famille (ce sera le seul point respecté), Kouidder finit par accepter.

Une évasion simulée, au cours d'un transfert, lui permet de regagner le maquis. Aussitôt, on le fouille minutieusement : c'est la règle, il le sait et l'accepte. Mais à sa grande surprise, on trouve dans une cavité de sa semelle une liste de dix noms, dix combattants du FLN. Et des hommes réputés pour leur mauvais esprit (pessimisme, idées politiques déviantes, indiscipline, etc.). Et encore deux messages personnels dans la doublure de sa djellaba. Kouidder proteste, dénonce la perfidie des Français... peine perdue. Abominablement torturé, il finit par avouer tout ce qu'on veut, et les hommes "dénoncés" par lui également. La purge est encore terrible.

Kobus

Mais l'adversaire n'était pas en reste.

Dans le cas suivant, la victime s'était elle-même ingéniée à entretenir une certaine ambiguïté malsaine. Au cours de cette même guerre, un certain Belhadj Djillali, plus connu sous le nom de Kobus, sert d'abord d'informateur à l'armée française. Puis, peu à peu, il réussit à convaincre ses patrons qu'il peut faire mieux. Il recrute jusqu'à un millier d'Algériens en leur tenant un discours bien particulier. L'idée-force : "Les Français sont prêts à nous accorder l'indépendance à condition d'écraser d'abord ces communistes du FLN. Donc en combattant le FLN nous combattons pour l'Algérie indépendante..." Et de fait, dans son camp, on salue en même temps le drapeau français et le drapeau algérien...

Jeu dangereux, mais notre homme montre une efficacité certaine, au point d'inquiéter sérieusement le FLN. Ce dernier charge Azzedine (un de ses meilleurs officiers, qui a mis en échec Bigeard soi-même) de lui régler son compte.

Un poste français se trouve non loin du camp de Kobus, pour le surveiller. Chaque jour, une patrouille de Kobus s'en va jusqu'au camp français, puis une patrouille française effectue le trajet inverse. Enfin, après tous ces contrôles, un officier français s'en va inspecter le camp de Kobus, car on s'en méfie de plus en plus. Azzedine fait d'abord poser une mine télécommandée. Elle laisse passer les deux patrouilles mais explose au passage de l'officier, le blessant grièvement, et accentuant la méfiance.

Quelques jours plus tard une ferme voisine des deux camps, et qui se croyait à l'abri précisément grâce à ce voisinage, est attaquée de nuit. Ses occupants sont massacrés et un millier de moutons emmenés. On promène les bêtes du côté du camp de Kobus, en laissant leurs traces évidentes. Puis on les emmène dans le maquis, mais cette fois en prenant soin d'effacer les empreintes. Pendant ce temps, d'autres hommes d'Azzedine harcèlent le camp français.

La position de Kobus devient intenable. Ses vingt-deux officiers, las du double jeu, s'en vont tout bonnement proposer leurs services au FLN. Pour prouver leurs bonnes intentions, ils apporteront la tête de Kobus et entraîneront avec eux l'ensemble de ses soldats. Le FLN fera exécuter discrètement les vingt-deux officiers, et dispersera les hommes au sein de ses unités.

Azzedine

Le 17 novembre 1958, par une opération coup de poing dans la campagne algérienne, les forces du général Massu réussissent, la chance aidant, à blesser et capturer Azzedine. Le prisonnier est soigné avec les plus grandes attentions, et logé dans la villa même de Massu. La torture, c'est pour les terroristes, ou assimilés, des villes.

Et surtout l'heure est à la "paix des braves", mot d'ordre du président De Gaulle. Et justement on tient un brave. Donc, après l'avoir bien choyé, le capitaine Marion lui fait des propositions "honnêtes", aveuglement ou risque calculé, comme on voudra. On le libère s'il accepte à son tour d'aller prêcher la "paix des braves" à ses frères d'arme. Comme garantie, on lui demande seulement sa "parole d'honneur". Il est vrai qu'accessoirement sa famille est menacée de mort s'il reprend le combat. En outre, s'il se montre docile jusqu'au bout, on lui promet une somme rondelette et une place de choix dans la nouvelle Algérie française purgée de ses injustices.

Azzedine accepte avec une formule très à la mode, mais dont on ne peut encore mesurer toute l'ironie : "Capitaine Marion, je vous ai compris !" Après quoi il regagne le maquis, revient une fois voir le capitaine Marion pour lui rendre compte. Puis deuxième aller-retour, troisième. La quatrième sortie est définitive, Azzedine reprend le combat avec plus de vigueur que jamais. Entre-temps, il a mis sa famille à l'abri.

Poissons frais

1957, le commandement français découvre que des camions transportant régulièrement du poissons frais du Maroc jusqu'à Alger acheminent aussi des armes pour le FLN. Les conducteurs espèrent ainsi ne pas être la cible d'attentats. Ce sont des commandos français qui s'en chargent, au bazooka ou à la bombe, en imitant à chaque fois au mieux le style de l'adversaire. Le trafic cesse bientôt.

Journal

Début 1960, les services secrets français découvrent que le contenu, les articles du journal indépendantiste "El Moudjahid", après rédaction et mise en page mais avant impression, transitent par l'aéroport d'Alger. On pourrait détruire la filière, mais elle se reformerait fatalement ailleurs et le bénéfice serait mince. Donc on la laisse fonctionner, mais on modifie au passage, subrepticement, certains articles. Il ne s'agit pas d'en faire de vibrants appels en faveur de l'Algérie française : cela ne prendrait pas. D'abord on infléchit le ton des récits de combats, les rendant nettement moins optimistes.

Puis, comme le pot aux roses n'est pas découvert, les promoteurs de l'opération s'enhardissent. Ils remplacent une consigne de boycott de certaines élections par un appel à voter lors de ces mêmes élections (les deux positions pouvaient se défendre du point de vue du FLN, mais il lui fallait absolument être cohérent dans ses consignes, parler d'une seule voix).

Enfin, encore plus sournois, on insère une revendication territoriale de l'Algérie sur une région du Maroc. Cette revendication est bien réelle, et d'ailleurs solidement étayée par des documents fournis entre autres par l'administration française. Mais bien sûr le FLN a pour l'heure d'autres priorités, et il ne peut se permettre de se brouiller avec le voisin marocain.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 966
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aure-Asia
    Membre le plus récent
    Aure-Asia
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...