Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Les Janissaires (garde pretorienne)


Invité barbaros pacha
 Share

Messages recommandés

Invité barbaros pacha

http://www.bleublancturc.com/Turqueries/janissaires.htm

Nom francisé du principal corps de troupe de l'Empire ottoman (Yeni Ceri, "nouvelle troupe"), dont la création se situe dans la seconde moitié du 14ème siècle, sous le règne du sultan Murat 1er (1362-1389). Le recrutement des janissaires, d'abord effectué en prélevant un prisonnier de guerre sur cinq, se fait ensuite par le système de la devchirmé, ou ramassage de jeunes enfants dans les familles chrétiennes des Balkans ; élevés en milieu turc et musulman en Anatolie, ces enfants étaient ensuite affectés à l'odjak des adjemi (littéralement, le "corps des débutants") de Gallipoli, d'où ils passent dans l'armée. Ce système de recrutement a duré jusqu'à la fin du 16ème siècle, époque à partir de laquelle des musulmans d'origine ont pu s'enrôler dans l'armée ; c'est aussi à ce moment que l'obligation du célibat pour les janissaires n'a plus été respectée. Le corps (odjak) des janissaires, commandé par un agha, est divisé en oda (chambrées). Le nombre des janissaires a varié de 8 000 à la fin du 14ème et au début de 15ème siècle, à 12 000 sous le règne de Süleyman le Magnifique, 26 000 à la fin du 16ème siècle, 55 000 en 1653 pour redescendre à 30 000 dans les années suivantes et remonter à 70 000 en 1700 ; il a varié de 35 000 à 65 000 jusqu'au début du 19ème siècle. Les janissaires ont été très liés à la confrérie des derviches bektachis. Leur action militaire, valeureuse et redoutée des Européens jusqu'à la fin du 16ème siècle, s'est doublée ensuite d'une action politique (assassinat du sultan Osman II en 1622, nombreuses révoltes au 17ème et 18ème siècles) qui avait pour cause le refus de toute modernisation de leur corps. C'est seulement en 1826 que le sultan Mahmut II, en utilisant la force, est parvenu à réduire et à supprimer le corps des janissaires et à créer une armée de type moderne. 

Les Janissaires (en turc « Yeni Çeri », littéralement « nouvelle milice ») sont, à l'apogée de l'Empire ottoman, l'élite de l'infanterie.

La création de ce corps d'armée janissaire répond aux ambiguïtés concernant l'application de la charia et les réalités de la conquête ottomane amorcée sous Orhan. Si la charia interdit la réduction en esclavage d'enfants et d'hommes musulmans, les esclaves chrétiens, capturés très jeunes, formés et islamisés contournent le problème dogmatique. De plus l'armée ottomane héritière des traditions militaires turco-mongoles ne possédait pas d'infanterie, les janissaires formèrent donc l'épine dorsale de l'armée et prouvèrent leur valeur, notamment à la bataille de Nicopolis en 1396 contre la croisade hongroise.

Créé en 1334 par Orhan, le deuxième sultan ottoman, le corps des janissaires était exclusivement composé d'enfants chrétiens, soit prisonniers de guerre, soit recrutés dans les tribus à raison d'un fils sur cinq. Cette pratique était appelée devchirmé ("cueillette" en turc). Les janissaires pouvaient donc être issus de familles chrétiennes grecques, bulgares, serbes, russes, ukraniennes, roumaines, albanaises, bosniaques, hongroises, arméniennes ou géorgiennes.

L'empire faisait ainsi d'une pierre quatre coups :

renforcer son armée ;

affaiblir ses sujets chrétiens potentiellement insoumis ;

éviter de recruter dans le cœur de sa population musulmane ;

convertir à l'islam ces soldats, et ainsi essayer d'accélérer la conversion totale de la population. Ceci faisant, les ottomans prenaient de gros risques qui lui couteront très chèrs par la suite. L'exemple parfait fut le cas de Gjergj Kastrioti, dit le Skenderbeg (héros national albanais) qui étant lui-même un haut gradé de l'armée turque, mais issu de famille albanaise, qui réussit à rassembler tout les janissaires albanais au sein de l'armée turque, et tint tête aux ottomans durant plus de 25 ans. Par le suite, les Albanais payerent cher cette résistance et après la re-prise de Krujë (capitale de l'Albanie à l'époque) par les Ottamans les massacres contre la population furent des pires dans le Balkans. Les Ottomans en firent une affaire d'honneur et obligèrent par la force le plupart des Albanais à devenir des musulmans, même s'ils n'arriverent jamais à convertir tous les Albanais. (les Albanais, étaient catholiques et orthodoxes avant la conquête ottomane et aujourd'hui musulmans à 70 %). Un autre contre-exemple est Vlad III l'Empaleur Dracula qui massacra des milliers de Turcs pour, dit-on, se venger de son passage dans cette milice.

Les janissaires acquirent rapidement un rôle de « garde prétorienne », avec les implications politiques afférentes (notamment dans les crises de succession). Ils devinrent un pouvoir au sein même de la Cour du sultan, et les réformes décidées par le sultan ne touchaient jamais leurs privilèges. Quand le sultan Selim III voulut les supprimer, il fut assassiné. La volonté du sultan Mahmud II de moderniser son armée entraîna une rébellion des janissaires. Le sultan les fit exécuter (1826) et leur institution fut dissoute.

Les janissaires étaient redoutés des armées occidentales car ils maniaient aussi bien le mousquet que le sabre.

Les janissaires furent présents en Algérie où, par mariage avec des femmes indigènes, ils donnèrent naissance à la communauté des Kouloughlis (du turc Köl o?ul : fils d'esclave).

Leur symbolique et leurs grades étaient associés à la cuisine ; les officiers portaient une louche dans leur coiffe, la soupière sacrée était révérée (les infidèles la touchant étant exécutés pour sacrilège, la renverser étant signe de révolte), et le sultan était appelé "père nourricier". La bannière des janissaires était surmontée d'une main en or tenant un exemplaire du Coran écrit par le calife Osman.

Leur puissance ne cessant de croître, le sultan mit le feu à leur école en 1826 et les massacra tous. Le plus étonnant, c'est qu'ils n'eurent jamais l'idée de se révolter contre leurs kidnappeurs, au lieu de massacrer eux-mêmes leurs propres villages.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Janissaire

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité barbaros pacha

Les armées Ottomanes sont les hérétiers d'une part des force turco-mongol (cavalerie, archers), Arabe (Mamelouks) et hellenistiques ("Romain, Byzantins" Fantassins)....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Très intéressant, je viens d'apprendre que vlad l'empaleur a été lui même un Janissaire.

La Turquie est un pays étrange car a la base ils n'étaient pas musulman mais ils ont fini par choisir cette religion pour rééquilibrer les forces en présences dans cette région du monde à une époque ou les chrétiens menaçaient le coeur de l'islam.

Et par la suite ils devinrent le fer de lance de l'islam... Clairement une des plus grande nation guerrière sur terre, depuis les seljukids.

J'avais moi même un embryon d'armée Ottomane a l'époque ou je jouais des Ottomans en jeu de guerre avec figurines, mais je n'avais sérieusement peint que les gardiens de la porte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Très intéressant, je viens d'apprendre que vlad l'empaleur a été lui même un Janissaire.

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais beaucoup des grands résistants à un envahisseur étranger (élevés par la suite au rang de héros nationaux) ont d'abord été en fait des collaborateurs de ces mêmes étrangers : c'est le cas par exemple de Vercingétorix (qui a fait partie de l'entourage militaire de César, qui le forme aux méthodes de guerres romaines), Arminius (le vainqueur de la bataille de Teutoburg en Germanie) ou Aetius (compagnon d'Attila dans sa jeunesse) pour la période antique. Pour la période contemporaine, on peut citer certains dirigeants du FLN qui ont servi auparavant dans l'armée française. On doit trouver beaucoup d'autres exemples en cherchant un peu pour toutes les périodes de l'histoire et tous les continents.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité barbaros pacha

Très intéressant, je viens d'apprendre que vlad l'empaleur a été lui même un Janissaire.

La Turquie est un pays étrange car a la base ils n'étaient pas musulman mais ils ont fini par choisir cette religion pour rééquilibrer les forces en présences dans cette région du monde à une époque ou les chrétiens menaçaient le coeur de l'islam.

Et par la suite ils devinrent le fer de lance de l'islam... Clairement une des plus grande nation guerrière sur terre, depuis les seljukids.

J'avais moi même un embryon d'armée Ottomane a l'époque ou je jouais des Ottomans en jeu de guerre avec figurines, mais je n'avais sérieusement peint que les gardiens de la porte.

l'histoire de vlad tepes l'empaleur alias "Dracula"...

Début 1462, Vlad se sent plus fort, et la participation que lui promet Mathias en personne dans une expédition contre les Turcs l'enhardit jusqu'à briser son allégeance envers les Ottomans. Il lance alors une campagne contre les Turcs sur le Danube, tuant plus de 30 000 hommes. Vlad provoque la colère du sultan Mehmed II, fils de Murad, lorqu'il refuse d'accéder à la demande des émissaires turcs pour le paiement du tribut au sultan. Lorsque les émissaires du sultan refusent d'ôter leur turban en face de lui, il s'assure qu'ils les garderont ainsi en les clouant directement sur leur tête. Quand le sultan apprend l'exécution de ses émissaires, il décide de punir Vlad en envahissant massivement la Valachie. Un autre objectif du sultan est de transformer cette terre en province turque. Il entre en Valachie avec une armée trois fois plus importante que celle de Vlad. Sans alliés, celui-ci doit se résoudre à se retirer à Târgovişte, à brûler ses propres villages, et à empoisonner les sources sur sa route, de façon à ne plus rien laisser à boire et à manger à l'armée turque.

Lorsque le sultan arrive à Târgovişte, il est confronté à une vision d'épouvante : sur des milliers de pals, les corps de plus de 20.000 prisonniers turcs sont dressés, une scène terrifiante qui fut surnommée « la Forêt des Pals ». Mehmed, fatigué et affamé, reconnait sa défaite, et s'en retourne à Istanbul (la scène, décrite par Victor Hugo, dans sa Légende des siècles, témoigne de cet incident étonnant). Mehmed II préfère laisser sa place au combat à Radu III l'Élégant (Radu cel Frumos), le plus jeune frère de Vlad, candidat des Turcs pour le trône de Valachie.

À la tête de l'armée turque et d'hommes qu'il convainc de rejoindre son camp plutôt que d'obéir à Vlad, il poursuit son frère jusqu'au Château Poenari, sur l'Argeş. D'après la légende, la femme de Vlad, qui veut s'échapper d'un cachot turc, se donne la mort en se jetant du haut de la falaise - une scène exploitée par Francis Ford Coppola dans le film Bram Stoker's Dracula. Vlad, qui n'est pas le genre d'homme à se suicider, réussit à s'échapper du siège de sa forteresse, en empruntant un passage secret à travers la montagne. Radu le Beau monte sur le trône de Valachie le 15 août 1462.

Prisonnier en Hongrie 

Vlad revient en Transylvanie pour rencontrer Mathias qui, pense-t-il, arrive à Brasov pour se porter à son secours. Mais les autorités locales de Brasov ont déjà changé d'avis en reconnaissant Radu comme souverain depuis deux mois, et Mathias, qui constate la situation, et qui est « aidé » dans sa décision par les commerçants saxons, fait arrêter Vlad par un chef hussite connu, Jan Jiskra en novembre 1462. Vlad est maintenu prisonnier à Buda pendant douze ans, libéré, il retourne à Bucarest.

La fin tragique

En 1476, Vlad est reconnu à nouveau comme prince de Valachie, mais il ne se réjouit que peu de temps de son troisième règne. Il est assassiné à la fin du mois de décembre 1476 à Bucarest (ou au début de janvier 1477 selon certaines sources). Le corps de Vlad Ţepeş est décapité et sa tête envoyée au sultan, qui la pique sur un pieu comme preuve qu'il est bien mort. Vlad Ţepeş est enterré au monastère de Snagov, sur une île proche de Bucarest. Selon l'historien réputé Constantin Rezachevici, ce tombeau pourrait être situé sur la localité du monastère de Comana (Constantin Rezachevici „Unde a fost mormântul lui Vlad Tepes?“ (II), Magazin Istoric, nr.3, 2002, p.41).

Des études récentes ont montré que le « tombeau » de Vlad Ţepeş au monastère de Snagov ne contient que quelques ossements de chevaux, datés du néolithique, et ne correspondent pas aux vrais restes du prince valaque.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité barbaros pacha

Que sait on des technique de combat des Janissaires? Ces techniques étaient elles proche des Tercios Espagnols? Je crois savoir qu'il y avait des unité magnant la Hallebarde? Si c'est vrai, utilisaient t'ils cette armes comme les pique des Lansquenets ou des piquier Suisse?

Le sabre ottoman le plus commun était le kiliç - large, non effilé et moins incurvé que l’acemi kiliç ou sabre perse plus mince. Le gaddara était un " couteau bowie "large, droit ou légèrement incurvé, et d’origine perse alors que les origines du fameux yatagan turc incurvé dans deux sens contraires et de son associé la pala droite avec un seul tranchant font toujours l’objet d’un débat. Le meç était une fine épée dynamique ou rapière d’inspiration occidentale, utilisée seulement par des troupes navales et celles stationnées en Hongrie. Des masses variées comme le gürz, le sesper et la koçbasi ou " tête de bélier "tout comme l’axe teber étaient aussi populaires. De plus, l’infanterie ottomane utilisait des armes d’hast variées (un fait rarement noté par les historiens). Elles incluaient la harba ou guisarme, le tirpan ou glaive avec une longue lame courbe, le zipkin apparemment crochu, et le balta ou hallebarde. Quelques-unes d’entre elles trahissent l’influence italienne, vraisemblablement des colonies vénitienne et génoise envahies par les Ottomans, mais les armes d’hast ottomanes qui subsistent ont une forte similitude avec les armes russes, et le bardiche, avec sa grande lame fixée au manche en deux points et la pointe sur l’arrière, est semblable aux armes chinoises et d’Asie centrale et ceci de façon remarquable.

Image IPB

Les premières ortas janissaires étaient constituées d’archers et bien que la plupart des janissaires étaient armés bientôt d’armes à feu, l’arc restait une arme de cérémonie prestigieuse dans toute l’histoire de l’oçak. (L’emploi d’arbalètes par les Ottomans était moins connu, même si les forces byzantines en faisaient un usage considérable. En fait, le mot turc en médiéval tardif pour désigner l’arbalète, çanra venait vraisemblablement des tzaggra byzantines - à moins que les deux ne dérivent du mot " perso-arabe " jarkh de l’arbalète. Malgré tout, c’est l’utilisation d’armes à feu par les Janissaires qui captait l’attention de leurs ennemis. Premièrement les soldats, fiers de leur apparence soignée, détestaient les armes sales mais, après avoir vu leur puissance en Hongrie, les Janissaires adoptèrent progressivement les arquebuses à mèches.

Image IPB

Pendant les premières années, les armes à feu étaient des tüfenk, tüfek ou zabtanah, chacune d’elles venait de mots perses médiévaux désignant la sarbacane. Les armes à mèches caractéristiques ottomanes étaient plus longues et avaient un calibre plus gros que celui des armes employées en Occident. Les plus grandes, d’Alger, pouvaient tirer une balle pleine de 80 g et les plus légères, de Grèce, une balle de 22 g. Le système de mise à feu à l’aide d’un silex fut probablement inventé en Allemagne au début du XVIè siècle, mais il n’était pas fiable dans les conditions poussiéreuses propres aux Proche et Moyen-Orient. En conséquence, l’infanterie ottomane s’accrochait à leurs armes à mèches robustes et plus longues que celles utilisées dans le reste de l’Europe. Puis, au cours du XVIIè siècle, un système de mise à feu par silex simple et facile à nettoyer comme le miquelet en provenance d’Italie et d’Espagne fut introduit par l’Afrique du Nord.

Ce ne fut qu’après la conquête difficile de la Crète vénitienne de 1645 à 1669, que les Janissaires firent définitivement un grand usage des pistolets. En 1770, on pria le Baron de Tott, un français d’origine hongroise, de moderniser l’armée ottomane, et il tenta de convaincre les Turcs d’employer des baïonnettes. Mais, tout comme les piques auparavant, cette arme était un anathème pour les yoldas individualistes, qui réalisèrent qu’elle ne serait efficace que maniée par des hommes agissant à l’unisson - ou, comme les Janissaires le voyaient, " en combattant comme des robots plutôt que comme des guerriers ".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Nizam cedid faisait t'il partit des Janissaire? ou était ce un corps indépendant?

Le système de mise à feu à l’aide d’un silex fut probablement inventé en Allemagne au début du XVIè siècle

C'est bizarre je croyait que l'inventeur du système de mise a feu a silex fut inventé par un Français? J'avais en effet entendu sa dans une émission sur la chaîne Histoire(émission Britannique qui plus est!)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est bizarre je croyait que l'inventeur du système de mise a feu a silex fut inventé par un Français? J'avais en effet entendu sa dans une émission sur la chaîne Histoire(émission Britannique qui plus est!)

Voici la reponse:

Au moment de la fondation de Québec (1608), un armurier français nommé Le Bourgeoys invente un mécanisme de mise à feu efficace et bon marché qui représente une innovation en matière de métallurgie : la platine à silex. Avec ce mécanisme, un morceau de silex, taillé de façon appropriée, est placé dans les mâchoires d'un chien, mû par un puissant ressort en V. La détente appuyée, le chien s'abat vers l'avant et la pierre frappe une plaque d'acier (la batterie). Les étincelles produites par frottement tombent dans le bassinet et mettent le feu à la charge d'amorce, qui enflamme à son tour la charge principale. Le fusil à silex devient rapidement la meilleure arme et donc la plus utilisée. Rapidement adopté par les colons nord-américains, il se retrouve très vite entre les mains des Amérindiens. Des armuriers canadiens, copiant des modèles anglais ou français, fournissent une partie du marché local, mais la plupart des armes à feu sont alors importées par les compagnies de traite ou les marchands.

J'ajoute que c'est aussi un français qui inventa le pistolet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité barbaros pacha

Le Nizam cedid faisait t'il partit des Janissaire? ou était ce un corps indépendant?

C'est bizarre je croyait que l'inventeur du système de mise a feu a silex fut inventé par un Français? J'avais en effet entendu sa dans une émission sur la chaîne Histoire(émission Britannique qui plus est!)

Enfaite les Nizam cedid ont remplacer les Janissaires a cause de leur revoltes et l'assasinat de plusieurs sultans, le sultan Selim III, a ordonner la creation d'une armée moderne qui remplacera les Janissaires qui sont devenues trop genant pour le sultan, Les janissaires ne se sont pas put adaptée au guerre moderne...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L’armée ottomane était basée sur la dualité armée timariote / armée kapikulu :

Les timars

Les hommes qui se sont distingués lors de combat recevaient un fief (timar) de la part du gouvernement. Il s’agissait d’une ou plusieurs village. Ces hommes étaient nommés « sipahi ». Ils avaient le droit d’user de l’usufruit de leur domaine. Ils se devaient de partir en campagne lorsque la mobilisation était décrétée en armant une ou jusqu’à trois cavaliers (suivant la taille de leur revenue). Durant les opérations, ils pouvaient piller les territoires ennemis. Il ne s’agissait pas d’un système féodal. Les timars n’étaient pas héréditaires. Par ailleurs les sipahis n’avaient pas le droit de lever d’impôt et de rendre justice. Leur nombre était du temps de Soliman le Magnifique, 70 000 dans les provinces européennes et 50 000 en Asie. Ce système permettait de mobiliser entre 2 et 300 000 cavaliers. A partir de la deuxième moitié du 16ème siècle lorsqu’une crise financière secoua l’empire, on eut l’idée de vendre ces fiefs aux sipahis. Cela permit un rentré d’argent phénoménal mais en contre partie la pression sur les paysans augmenta. Les révoltes paysannes éclatèrent régulièrement tout au long du 16ème et 17ème siècle et l’agriculture anatolienne fut ruinée ce qui contribua aussi au déclin du pays.

Kapikulu ocagi

Kapikulu, littéralement « serviteur (esclave) de la Porte », formait l’armée régulière. Ils recevaient un salaire tous les trois mois. Cette armée comprenait :

• Les janissaires : Les plus nombreux. La stabilité de l’empire dépendait en grande partie de cette dualité entre les sipahis (cavaliers libres) et les janissaires (esclaves piétons). Lorsque la cavalerie perdit de son importance sur les champs de batailles, les janissaires gagnèrent en influence et intervinrent de plus en plus dans la politique ottomane.

• Les « sipahi » de la porte : Ils formaient la cavalerie régulière.

• Les « cebeci » : Corps chargé de l’entretien et du stockage des armes ainsi que de la fabrication de la poudre à canon. Ils ont toujours soutenu les janissaires lors de leur revendication.

• Les grenadiers : Réformé par le baron de Tott, ce corps devint une troupe d’élite. Ils seront au coté du sultan en 1826.

• Les terrassiers : Chargés notamment de la construction des mines lors des sièges.

• Les canonniers : Fondaient et servaient les canons. La taille de ceux-ci ne permettait toujours le déplacement. Très souvent les canons étaient fabriqués sur la lieu des sièges.

• L’artillerie légère rapide : Un des rares corps ouverts aux réformes, il bénéficiera des progrès réalisés dans les armées occidentales et jouera un rôle important en soutenant le padichah en 1826.

• Les trésoriers : Chargés de la garde du trésor lorsque l’armée est en campagne.

• …

Troupes auxiliaires

• Les « azap » : Infanterie légère recrutée parmi les Anatoliens les plus robustes (à raison d’un pour 50 foyers). Ils devaient subvenir à leur propre besoin durant l’année et avaient l’obligation de rejoindre l’armée lorsque la guerre éclatait.

• Les « deli » : Littéralement les fous. Cavalerie mixte formée de Turcs, Bosniaques, Croates et autres Slaves. Ils tenaient leur nom de leur aspect, toque en peau d’ours et plumes attachées à leur bouclier et casque, mais aussi à l’enthousiasme avec laquelle ils acceptaient les missions les plus dangereuses.

• Les volontaires irréguliers, le fameux bachi-bouzouk.

• Les contingents alliés : Les Tatars, les rois chrétiens ou souverains musulmans.

• Les « akinci » : Cavalerie légère.

suite...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au tournant du 17ème siècle, la nécessité de réformer l’armée devint évident. Mais les janissaires, craignant de perdre leurs privilèges, bloquèrent violemment (allant jusqu’à la destitution et le meurtre des padichahs) tout changement.

La réforme la plus complète et courageux fut accomplit par Selim III (1761-1808). Ce souverain vint au pouvoir en 1789. Il demanda bientôt des instructeurs militaires à la France et à la Prusse. Sa nouvelle armée, calquée sur le modèle occidentale, fut formé en 1792 sous le nom de Nizam-i Cedit (en réalité ce nom s’applique à une série de réformes pas toutes d’ordre militaire). Pour ménager la susceptibilité des janissaires et endormir leur méfiance, on attacha cette unité à leur corps. Ironie du sort le nizam-i cedit servit presque aussitôt contre les Français en Palestine ou il s’opposa victorieusement à l’avancé de Bonaparte (siège de Saint Jean d’Accre).

Hélas, la volonté de transformation du padichah fit par provoquer la colère des janissaires qui se soulevèrent et renversèrent Selim en 1807. La nouvelle armée fut dissoute (alors qu’on était en pleine guerre avec la Russie) et un nouveau sultan monta sur le trône : Mustafa IV (un véritable pantin au main des réactionnaires). Un an plus tard, une révolte partie des provinces et favorable à l’ancien souverain renversa Mustafa mais arriva trop tard pour sauver Selim (à peine quelques heures). Mahmut II devint le nouveau padichah. Celui-ci était parvenu à échapper en fuyant sur le toit du palais alors qu ses serviteurs occupait ses assasins. Mais les réformes ne purent reprendre qu’en 1826.

Tissant soigneusement et patiemment sa toile ce sultan profita d’une nième soulèvement des janissaires pour rallier à lui les habitants de la ville et quelques unités restées fidèles. Les janissaires furent massacrés en grand nombre, quelque 7000 et un nombre à peu près équivalent en province. Mais la plupart arrivèrent à se fondre parmi la population. Le corps de kapikulu fut entièrement dissout et une nouvelle armée vit le jour : l’Asaki-i Mansure-i Muhammediye.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité barbaros pacha

La suppression des janissaires fut appelée le Vaka-i Hayriye c à d l’événement heureux. C’est dire l’image qu’avait la population d’eux à cette époque.

Il se sont comportée comme une garde pretorienne en assasinant les sultans, au lieu de ce battre pour l'empire ils ont affaiblis l'empire... >:( >:( >:(

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité barbaros pacha

Akramov, j'ai pas comprit ce mot.. ;)

H.poirot, Non aucun janissaires n'a servit pendant la premiere guerre mondiale parce qu'il ont tous etaient massacrer au 19eme siecle...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 959
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Lecteur de passage
    Membre le plus récent
    Lecteur de passage
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...