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évolution de la diplomatie dans l'histoire .


Gibbs le Cajun
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n'étant pas un grand expert dans le domaine de la diplomatie (sa se saurait :lol:),je voulais ouvrir se sujet qui il me semble à son importance dans tout conflit et histoire de se monde .

-comment est apparu se principe ?

-son évolution dans le temps .

-quand est venu l'interêt d'avoir une connaissance des cultures afin d'avoir un dialogue et géré les relations avec d'autres pays ?

-les guerres déclenchés par une mauvaise diplomatie ?

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comment est apparu ce principe ?

hum la diplomatie n'est possible que si il y'a à la fois reconnaissance des "autres "  et de leurs différences et parallèlement des moyens communs de se comprendre ou au moins de s'entendre

je pense que la véritable diplomatie est apparue avec le language et la structure sociale construite qui a été permis par le developpement de ce language

autant dire que cela doit dater des premiers homo erectus  ;)

cela dis pour mémoire :

les animaux ont deja une forme de diplomatie (signes de reconnaissance du status dominant dominé : ainsi un loup béta signifiera son allégeance au male alpha en mettant sa queue entre les pattes et en exposant volontairement la gorge.... cela evite les conflits possiblement meurtriers pour les 2 protagonistes)

la diplomatie existe aussi au sein de la famille dans le sens mère-enfant, enfant-mère et compagne-compagnon (enfin j'ai certains moins que d'autres  :lol:)

la véritable diplomatie telle que tu dois l'avoir pensé pour ce poste a du apparaitre lorsque ce sont constitué des tribus différentes : le but etant comme chez les animaux d'eviter des conflits ouverts potentiellements meutriers

dans les premiers temps cela a du passer par des gestes, des cadeaux (je t'offre cette peau de renne et tu ne me balance pas ta sagaie dans l'oeil)

ensuite quand l'agriculture est arrivée les pyramides sociales se sont developpées ainsi que les microétats et on a pu voir de  la diplomatie inter étatique restant grosso modo sur le même principe (je t'envoie un tribu pour ne pas que tu m'attaques) et ce principe diplomatique d'echanges entre état perdure (sous une autre forme) de nos jours sauf que l'on echange plus vraiment quelque chose de concret mais plutot des choses comme de l'influence, de l'information, du lobbying (même si cela peut deboucher sur des echnages de choses sonnantes et trebuchantes comme des ressources, des territoires, des marchés ou des armes)

quand est venu l'interêt d'avoir une connaissance des cultures afin d'avoir un dialogue et géré les relations avec d'autres pays ?

depuis bien longtemps (en fait depuis les premiers états constitués)

ainsi pendant l'antiquité les ambassadeurs parlaient souvent le même langugae pour se comprendre (comme le grec, anglais universel de l'epoque) tout en faisant fonction parfois d'espions

les guerres déclenchés par une mauvaise diplomatie ?

quasiment toutes en fait

une guerre ne se declenche en general que quand la diplomatie a echoué à convaincre que l'attaquant ne doit pas attaquer (pour des questions morales, de stabilité internes, de ressources consommées) car le gain qu'il va tirer de l'attaque sera inferieur en terme economique, militaire territorial ou financier au cout de l'opération

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Pour compléter la réponse d'Akhilleus :

Effectivement la diplomatie a "toujours" existé, même si sous des formes moins insitutionnalisées qu'actuellement.

En revanche, un élément est crucial dans l'évolution de la diplomatie : la naissance de l'Etat moderne. En fait, on trouve déjà des choses intéressantes du côté des Cité-Etats italiennes sous la Renaissance. Machiavel est notamment une des figures particulièrement révélatrice de l'évolution qu'il put y avoir dans les relations entre institutions étrangères. Plusieurs choses évoluent donc avec l'apparition des Etats modernes. Premièrement, on a des régents capables de faire passer leurs accointances personnelles derrière les intérêts étatiques (on parle d'Etat à Etat plus que de régent à régent, même si les relations personnelles continuent bien évidemment à influer sur l'échiquier européen). Deuxièmement, se développe une administration, des cabinets, chargés de travailler les relations avec les Etats étrangers. Troisièmement, se font jour des "doctrines" (le terme est un peu fort pour la période moderne)

Le terme "diplomatie" a gagné toute sa profondeur à la moitié ou à la fin du XVIIIème siècle. Je suis désolé pour l'imprécision. Pour avoir une réponse plus précise, il faut lire "L'art de la paix en Europe : Naissance de la diplomatie moderne XVIe-XVIIIe siècle", écrit par Lucien Bély qui est un historien de qualité. [A vrai dire, je n'ai pas eu le temps de terminer le livre car d'autres urgences venaient à moi, mais tout d'un coup j'aurais bien envie de le conclure car c'était très intéressant]

-les guerres déclenchés par une mauvaise diplomatie ?

1 citation en guise de réponse :

- "Bataille : Manière de défaire avec les dents un noeud politique qui ne veut pas céder avec la langue."

Ambrose Bierce , Le Dictionnaire du Diable (1911)

Edit : Je viens de m'apercevoir que Wikipedia avait un petit article dédié à l'histoire de la diplomatie

En outre, je suis persuadé que Tancrède (s'il a le temps) saura enrichir ce fil bien mieux que Wikipedia ;)

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Pour compléter la réponse d'Akhilleus :

Effectivement la diplomatie a "toujours" existé, même si sous des formes moins insitutionnalisées qu'actuellement.

En revanche, un élément est crucial dans l'évolution de la diplomatie : la naissance de l'Etat moderne. En fait, on trouve déjà des choses intéressantes du côté des Cité-Etats italiennes sous la Renaissance. Machiavel est notamment une des figures particulièrement révélatrice de l'évolution qu'il put y avoir dans les relations entre institutions étrangères. Plusieurs choses évoluent donc avec l'apparition des Etats modernes. Premièrement, on a des régents capables de faire passer leurs accointances personnelles derrière les intérêts étatiques (on parle d'Etat à Etat plus que de régent à régent, même si les relations personnelles continuent bien évidemment à influer sur l'échiquier européen). Deuxièmement, se développe une administration, des cabinets, chargés de travailler les relations avec les Etats étrangers. Troisièmement, se font jour des "doctrines" (le terme est un peu fort pour la période moderne)

Le terme "diplomatie" a gagné toute sa profondeur à la moitié ou à la fin du XVIIIème siècle. Je suis désolé pour l'imprécision. Pour avoir une réponse plus précise, il faut lire "L'art de la paix en Europe : Naissance de la diplomatie moderne XVIe-XVIIIe siècle", écrit par Lucien Bély qui est un historien de qualité. [A vrai dire, je n'ai pas eu le temps de terminer le livre car d'autres urgences venaient à moi, mais tout d'un coup j'aurais bien envie de le conclure car c'était très intéressant]

1 citation en guise de réponse :

- "Bataille : Manière de défaire avec les dents un noeud politique qui ne veut pas céder avec la langue."

Ambrose Bierce , Le Dictionnaire du Diable (1911)

Edit : Je viens de m'apercevoir que Wikipedia avait un petit article dédié à l'histoire de la diplomatie

En outre, je suis persuadé que Tancrède (s'il a le temps) saura enrichir ce fil bien mieux que Wikipedia ;)

ok  ;).

pour enrichir le fil ,s'est vrai que j'ai pensé à Tancrède  =)

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ok  ;).

pour enrichir le fil ,s'est vrai que j'ai pensé à Tancrède  =)

bon ben sa n'a pas l'air d'interressé Tancrède ...

il m'en veut peut-être pour l'union jack que j'avais mis en attendant d'avoir celui de l'écosse (le drapeau écossais est intégré dans l'union jack s'est pour sa que je l'avait mit  =)).

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Chuis un peu flemmard, là, après mes posts au kilomètre de la fin d'année  :-[.

Merci pour Ambrose Bierce, ça fait toujours du bien  ;). Sinon, y'a aussi De Gaulle: "la diplomatie, c'est l'art de faire durer les carreaux cassés".

Enfin, sans entrer dans le détail, je pense qu'il ne faut pas approcher ce sujet en le différenciant comme un domaine à part: certes, la représentation d'un Etat proprement dite requiert des codes, des accointances, une approche particulière, mais c'est seulement technique. Parce qu'au final, il s'agit toujours et encore de stratégie, c'est-à-dire de Politique (avec un vrai grand "P"): comme la guerre, qui a aussi des spécialistes dans sa réalisation (espèce étrange, plutôt verte depuis les années 40, appelée "militaires"), et en fait tous les domaines et moyens d'action de l'Etat, il s'agit de l'action du souverain, de l'Etat, selon ses intérêts et ses vues. La perception de ses intérêts peut varier avec les époques (selon les priorités assignées par les mentalités et intérêts du temps), mais le fond reste le même: on poursuit des objectifs avec les moyens les plus opportuns dans le temps court et le temps long. Bien des militaires furent d'excellents diplomates, bien des diplomates furent des stratèges de première force.... Tout cela concourt de la même logique et des mêmes modes de pensée. Un militaire qui ne pense qu'à faire la guerre et ne voit rien d'autre de pertinent comme moyen, c'est comme un diplomate qui ne pense et n'agit que pour préserver la paix à tout prix, devant les intérêts, valeurs et priorités de son pays: en langage clair, ces 2 hommes s'appellent des cons, au mieux, des bigots de leur propre chapelle, au pire.

Il ne faut donc pas voir précisément ces domaines comme des chapelles, mais bien avoir en tête une approche globale, qui est la seule pertinente pour un Etat; et les grands hommes (et chefs) d'Etat n'ont jamais eu, quelle que soit l'époque, d'autre façon de voir. C'est pourquoi on disait plutôt "être aux affaires" qu'être dans une carrière particulière. En faire des domaines séparés, c'est en faire des logiques concurrentes, et, au final, des chapelles.

Si on prenait un début symbolique et fictif, on pourrait se dire que 2 groupes de primitifs se rencontrant évaluent les risques et intérêts de se friter, de se laisser passer ou de vivre en bon voisinage. Y'a pas un mec appelé "diplomate" et un appelé "guerrier" qui vont donner des réponses différentes en fonction de ces noms (sauf si ce sont des cons qui dirigent): y'a un calcul global qui est fait, des analyses et évaluations (pas sur powerpoint, ce sont des primitifs). Après, tout le monde ne fait pas forcément les mêmes (tout n'est pas facilement évaluable, on peut ne pas penser au groupe, mais plus à soi....), mais une bonne instance dirigeante tranchera; et des bons conseillers des dirigeants, comme les bons dirigeants, feront cette analyse globale.

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merci Tancrède pour ton post  =)

un exemple de con :la diplomatie faisant face à hitler ,à agit d'une certaine maniére en fonction du sentiment anti-guerre du peuple ,la paix à tout prix ,se décridibilisant face à l'autre dingue .

d'un côté on a peur de ses choix vis à vis de se que pense et veut l'ensemble (donc on pense à soi ),et de l'autres on se retrouve en position de dominé car l'autre en face a comprit que cette position inconfortable du "moi" face à l'avis generale ,le conforte qu'il est bien en position de force  .

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Plus dur: passé 36, les politiques savaient que la guerre était inévitable, ou en tout cas peu évitable. Et la réorganisation massive des industries d'armement le souligne bien. En 38, Daladier sait très bien que la guerre est maintenant certaine et qu'il faut gagner du temps parce que la France ne sera prête que pour 41 au mieux. Et il y a un gros problème: face à l'Allemagne post-Anschluss et post Sudètes de 75-80 millions d'habitants (et plus jeune), la France de 39 millions d'habitants dépend absolument de l'Angleterre. Le merdage diplomatique due à un aveuglement stupide est à pêcher du côté anglais: Chamberlain est le vrai con de l'histoire. Daladier n'avait juste aucun moyen d'amener les insulaires vers une position plus ferme. A ce stade, il n'avait pas le choix, et comme pendant tout l'Entre-Deux-Guerres, la France était à la remorque de l'Angleterre dont elle avait un besoin vital. Les Anglais ont gardé jusqu'à l'absurde la mentalité de splendide isolement en pensant avoir tout le temps du monde, et leur obsession dépassée de l'équilibre européen qui les a fait voir la France post-1918 comme l'élément dangereux et perturbateur. Réflexe acquis de pensée de chapelle, en aucun cas d'une analyse rationelle.

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en pensant au con  ,s'est à chamberlain que je pensé  =)

mais pour les anglais ,il y avait quand même des personnes comme churchill qui avait lancé une phrase par rapport à chamberlain ,si je me rappel qui disait en gros :"vous vouliez la paix ,vous avez eu la guerre !".

pourtant ,je pensais qu'on été concideré comme une des armées les plus puissante par rapport à 14/18 du point de vue des anglais ,et que d'une maniére la 1° guerre mondiale les avaient refroidi ,d'ou le sentiment de on aura le temps de voir  ...

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"Ils ont choisi la honte pour éviter la guerre: ils auront la honte et la guerre".

pourtant ,je pensais qu'on été concideré comme une des armées les plus puissante par rapport à 14/18 du point de vue des anglais ,et que d'une maniére la 1° guerre mondiale les avaient refroidi ,d'ou le sentiment de on aura le temps de voir  ...

Justement, quand le diplomate, ou l'homme d'Etat en général, ne sait pas ou plus évaluer la puissance, y'a maldonne. Bon, en l'occurrence, en 39, on peut dire qu'il était "admissible" de se gourer sur l'évaluation des nouvelles capacités opérationnelles qui faisaient la décision: côté allemand, c'était pas mieux chez les diplomates ou même le gros de l'Etat-Major (Gudérian était vu comme un hurluberlu aux passions mécanisées illusoires).

Mais les Anglais sont devenus les plus irréalistes:

- sur les intentions allemandes, lisibles à partir de 36

- sur la possibilité concrète pour eux de rester neutres face à une Europe en flammes (il existait un fort parti pro-nazi dans les élites anglaises, comme une anglophilie chez Hitler qui n'a pas compris la résolution de Churchill et son refus des ouvertures de paix allemandes après Dunkerque)

- sur l'évaluation des potentiels de puissance en Europe, et avant tout la démographie

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Pour revenir à la question initiale, je propose de distinguer 3 grandes périodes :

- antiquité et moyen âge : on fait de la diplomatie sans le savoir, avec des négociations limitées à des questions précises (conclure un traité par exemple pour établir une alliance ou faire la paix)

- à la renaissance se mettent en place (sur l'exemple de Venise et de la papauté) des ambassades permanentes qui permettent non seulement de dialoguer en toutes circonstances (pas seulement en vue de conclure un traité) mais aussi de bien connaître la situation et la politique du pays d'accueil (on est assez proche d'une forme primitive d'espionnage) - curieusement ce système continue sans changement après 1789 comme avant !

- depuis 1919 cette diplomatie bilatérale est complétée par la mise en place d'organisations internationales (SDN, ONU, CEE...) qui pourraient évoluer vers des sortes de systèmes fédéraux ...

Les questions qui se posent maintenant à la diplomatie sont

- le manque croissant de technicité diplomatique (et même stratégique) parmi les dirigeants mondiaux et même parmi les ministres des affaires étrangères (Kouchner n'est pas Briand ni Couve de Murville) : les discussions entre chefs d'Etat et ministres sont de moins en moins des négociations (celles-ci sont conduites par des spécialistes dan sla discrétion) et de plus en plus de simples prétextes à des événements médiatiques

- la question de la légitimité de diplomates "généralistes" alors que les sujets traités sont de plus en plus techniques et relèvent de spécialistes (militaires, agricoles, douaniers, bancaires ...)

- l'avenir des relations bilatérales face à la montée en puissance des organisations multilatérales : si on voit bien ce que peut faire le délégué géorgien à l'ONU, on voit mal à quoi sert une ambassade du Portugal en Norvège ...

- l'évolution des organisations multilatérales qui tendent à exister par elles-mêmes indépendamment des Etats qui les composent (le cas le plus exemplaire est l'UE mais on peut aussi penser à l'OCDE, à l'OMC ou au FMI).

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