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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Je suis allergique à twitter et aux messages en anglais. Je n'avais lu que la partie en français.
  2. https://www.welt.de/politik/ausland/article169492927/Erdogan-schlaeft-mitten-in-Pressekonferenz-ein.html (10 octobre 2017) Erdogan s'endort pendant la conférence de presse avec Porochenko.
  3. http://nationalinterest.org/blog/paul-pillar/haleys-dishonest-speech-about-the-iran-nuclear-agreement-22181 (5 septembre) Niki Haley passe son temps à désinformer le public sur la nature des concessions mutuelles faites dans l'accord sur le nucléaire iranien, en prétendant que les Iraniens n'ont rien cédé contrairement aux Etats-Unis, qui se seraient donc fait avoir. Ce qui est complètement faux. Elle est donc "parfaitement qualifiée" pour le poste de Secrétaire d'Etat. Elle + John Bolton : on revient aux grandes heures du néoconservatisme. Enfin une palme spécial revient à Obama pour avoir nommé Victoria Nuland aux affaires européennes, qui n'a donc pas totalement "démérité" en matière de politique étrangère néocon.
  4. Vidéo de trois fois 15 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=qY_eBs_Jj6o (1e partie : Jaume Vicens i Vives) https://www.youtube.com/watch?v=Aaj8BT5dZU0 (2e partie : les repères historiographiques de l'identité catalane) https://www.youtube.com/watch?v=A6mietQwSpU (3e partie : suite) Octobre 2011 - Colloque "histoire et historiens face aux usages et instrumentalisations du passé" - "Histoire de Catalogne, histoire en Catalogne : une histoire identitaire ?", par Jean-Pierre Amalric, historien.
  5. Revue de presse tchèque : http://www.radio.cz/fr/rubrique/miroir/le-silence-tcheque-face-au-discours-demmanuel-macron-sur-leurope (6 octobre 2017) « Comment peut-on devenir membre de l’Union européenne, lorsqu’on ne veut pas partager le destin politique d’un autre pays membre et dont on veut se séparer ? Voilà une question que tout citoyen européen serait censé poser aux séparatistes catalans et à tous les autres séparatistes qui veulent créer au sein de l’Union de nouveaux Etats indépendants. Il s’agit d’une question qui révèle une situation paradoxale : les nationalistes d’aujourd’hui refusent d’être solidaires et de créer une société politique unique dans le cadre d’un Etat, tout en revendiquant l’identité européenne et leur participation à l’édification d’une société solidaire et socialement juste. » Selon l’auteur de ce texte, la crise constitutionnelle espagnole représente une des plus graves crises politiques de la dernière décennie sur le continent européen. Dans une autre analyse publiée également dans les pages du quotidien Lidové noviny, son auteur remarque pour sa part qu’ il n’est « pas possible de soutenir l’indépendance du Kosovo ou du Monténégro et de contester le droit à l’indépendance à la Catalogne qui dispose de beaucoup plus d’atouts pour devenir un Etat moderne et prospère ». En rapport avec les émeutes qui accompagnent les événements en Catalogne, l’auteur d’une note mise en ligne sur le site de l’hebdomadaire Reflex rappelle la séparation « à l’amiable » en 1993 de l’ancienne Tchécoslovaquie qui a donné naissance à la République tchèque et à la Slovaquie. Pour lui, cette façon de mener le dialogue témoignerait d’« une culture politique élevée du pays ».
  6. Des élections législatives ont lieu en République tchèque les 20 et 21 octobre prochains. Le pays s'apprête à donner une majorité au parti anti-immigration et eurosceptique ANO du milliardaire Andrej Babis, mais sans majorité absolue en sièges. Un Andrej Babis qui est épinglé par la justice pour son "nid de cigognes", une ferme ultramoderne où il aurait bénéficié de subventions européennes indues en principe réservées aux petites exploitations : https://www.ouest-france.fr/europe/republique-tcheque/republique-tcheque-babis-favori-des-legislatives-inculpe-5301677 (9 octobre 2017), ce qui pourrait compliquer la formation d'une majorité au parlement et d'un gouvernement. À 3.8%, le chômage est au plus bas et la croissance est à un rythme annuel de 4.7%, mais l'inflation est de 2.5% : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/10/09/97002-20171009FILWWW00088-rep-tcheque-le-chomage-baisse-l-inflation-s-accelere.php (9 octobre 2017) L'article suivant titre "comment l'Occident a colonisé l'Europe de l'Est", s'inspirant d'une phrase de Thomas Picketty qui dit plus exactement que les pays d'Europe centrale sont "possédés par des étrangers" (foreign-owned) : https://www.bloomberg.com/view/articles/2017-09-12/how-western-capital-colonized-eastern-europe (12 septembre 2017) Une bonne partie de la richesse et des revenus du pays s'accumule entre les mains d'actionnaires étrangers qui n'appartiennent pas au "un pour cent" le plus haut local, si bien que le pays a l'air plus égalitariste qu'il ne l'est en réalité. Mais cela a de plus larges implications. Ces pays sont sous la menace d'un fort chômage en cas de retrait du capital étranger. En Pologne et en République tchèque, un tiers de la main d'oeuvre est employée par des entreprises étrangères. Et celles-ci tendent à être les plus grandes et les plus importantes économiquement : en Pologne elles produisent les deux tiers des exportations. En République tchèque elles sont responsables de 42% de la valeur ajoutée. Perdre de serait-ce que quelques-unes de ces entreprises pourrait constituer un revers douloureux de la tendance économique, une chose que Babis, homme d'affaire et ancien ministre des finances, comprend très bien. Et cela génère un sentiment germanophobe : http://www.ecfr.eu/article/commentary_eastern_resentment_of_germany_spells_trouble_for_berlin_and_brus (5 octobre 2017) Une histoire qui semble ne jamais cesser d'être racontée est que les ouvriers des chaînes d'assemblage des usines Volkswagen en République tchèque ne gagnent qu'un tiers du salaire des ouvriers de Volkswagen en Allemagne, quand bien même les chaînes tournent à la même vitesse que celles de Wolfsburg. Ainsi, quoique la productivité physique de ces ouvriers tchèques soit supposément la même qu'en Allemagne, les salaires sont significativement moindres. La valeur ajoutée extraite peut ensuite être redistribuée vers les ouvriers et les actionnaires de Volkswagen allemands, avec le soutien tacite du gouvernement allemand. Salaires tchèques en pourcentage des salaires allemands. La stagnation pourrait expliquer une bonne partie du sentiment eurosceptique.
  7. C'est le contraire. Si la presse britannique se mettait à soutenir aveuglément Madrid, alors les Écossais et les Nord-Irlandais centristes, favorables au statu quo, qui ont plus ou moins confiance dans les institutions de Londres, et dans le système judiciaire, commenceraient à sentir qu'on les méprise et par réflexe, se rallieraient à la cause indépendantiste. C'est parce qu'ils ont le sentiment de marcher sur des oeufs que les éditorialistes de la presse londonienne sont extrêmement prudents et ne donnent pas leur bénédiction à Madrid. La presse londonienne joue la carte de la confiance dans la démocratie référendaire, en matière de séparatisme régional. Donc elle se défie de la méthode madrilène du juridisme appuyé sur des opérations policières.
  8. http://www.ledevoir.com/politique/canada/509865/comparativement-a-la-catalogne-le-quebec-l-a-echappe-belle (7 octobre 2017) On a généralement oublié que le Québec aurait très bien pu se retrouver dans la même situation. À la suite du référendum de 1995, qui était venu tout près d’être gagnant, le gouvernement fédéral de M. Jean Chrétien, après avoir été pris de panique, résolut que jamais plus il n’aurait à vivre une expérience aussi traumatisante. Il a donc décidé de fermer la porte à tout nouveau référendum à l’avenir. Et pour cela, il a choisi la même voie que celui de Madrid : celle du recours aux tribunaux. À la suggestion du ministre Stéphane Dion, il s’adressa à la Cour suprême du Canada pour lui demander de déclarer que le Québec n’avait pas le droit, ni en vertu de la constitution canadienne ni en vertu du droit international, de choisir unilatéralement de devenir un pays souverain, séparé du Canada. Si la Cour suprême s’était rendue à l’argumentation d’Ottawa, le Québec se retrouverait aujourd’hui exactement dans la position où se trouve la Catalogne. Ce serait l’impasse, ici comme là-bas. Heureusement, la Cour suprême, dans une décision unanime, rendue exceptionnellement au nom de la Cour sans qu’aucun des juges n’ajoute de remarques particulières, a décidé que la démocratie devait l’emporter sur le strict juridisme. Il vaut la peine d’examiner les grands principes qui se dégagent de cette décision. Premier principe : « La Constitution, dit la Cour, n’est pas uniquement un texte écrit. Elle englobe tout le système des règles et principes qui régissent l’exercice du pouvoir constitutionnel. » Ces règles et principes sont « le fédéralisme, la démocratie, le constitutionnalisme et la primauté du droit, ainsi que le respect des minorités ». Deuxième principe : « Un vote, dit la Cour, qui aboutirait à une majorité claire au Québec en faveur de la sécession, en réponse à une question claire, conférerait au projet de sécession une légitimité démocratique que tous les autres participants à la Confédération auraient l’obligation de reconnaître. » Troisième principe : « […] Il incomberait, dit la Cour, aux acteurs politiques de déterminer le contenu des négociations et le processus à suivre. La conciliation des divers intérêts constitutionnels légitimes relève nécessairement du domaine politique plutôt que du domaine judiciaire, précisément parce que cette conciliation ne peut être réalisée que par le jeu des concessions réciproques qui caractérise les négociations politiques. Dans la mesure où les questions abordées au cours des négociations seraient politiques, les tribunaux, conscients du rôle qui leur revient dans le régime constitutionnel, n’auraient aucun rôle de surveillance à jouer. »
  9. http://www.scmp.com/news/china/diplomacy-defence/article/2114532/philippines-sorry-grievous-error-saw-it-use-taiwan (9 octobre 2017) Les Philippins ont gaffé : ils ont mis un logo taïwanais sur la pancarte de la cérémonie officielle de réception des armes chinoises.
  10. Avec l'accord des Américains : http://www.trt.net.tr/francais/ameriques/2017/10/08/le-pentagone-soutient-les-efforts-de-la-turquie-pour-preserver-le-cessez-le-feu-a-idleb-822552 "Nous soutenons les efforts déployés par notre allié à l'OTAN, la Turquie, dans la lutte contre le terrorisme et la protection de ses frontières", a annoncé samedi le porte-parole du Pentagone, Eric Pahon.
  11. Elle a cédé : http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/10/09/merkel-accepte-de-limiter-le-nombre-de-refugies-en-allemagne_5198034_3214.html (9 octobre 2017) La chancelière a accepté pour la première fois un objectif de plafonnement annuel du nombre de réfugiés acceptés.
  12. J'ignorais cette présence auvergnate. Tout ce que je savais, c'était que Gerbert d'Aurillac (pape sous le nom de Sylvestre II) avait fait ses études en Catalogne. C'était déjà "l'Auberge Espagnole" avant la lettre.
  13. https://gaceta.es/noticias/archivo-2/cataluna-vive-delirio-colectivo-10072014-1128/index.php (10 juillet 2014) Cet article indique la création d'une association "Somatemps" ayant pour objet de dénoncer les manipulations de l'historiographie nationaliste catalane. Je ne réalisais pas que la ville de Tarragone était "la capitale historique de l'Espagne romaine". Si tel est le cas, ne pourrait-on pas dire que la Catalogne est à l'Espagne ce que l'Ukraine est à la Russie, puisque le berceau historique de la Russie se trouve à Kiev ? Les Madrilènes ne sont-ils pas persuadés que la Catalogne est espagnole, de la même façon que bien des Russes sont persuadés que l'Ukraine est une province russe ?
  14. Quelle était la différence entre ces deux journaux sur la question de l'indépendance écossaise ?
  15. Je ne doute pas que ces constructions historiques bancales existent. Mais sont-elles représentatives ? Y a-t-il beaucoup de gens qui y croient ? Des sondages qui le mesurent ? Qu'est-ce que disent les manuels scolaires sur ces questions ? Les profs d'histoires qui enseignent dans les collèges et les lycées sont-ils accros à ces théories farfelues ? Ou bien a-t-on affaire à des professeurs d'histoire qui ont été bien formés dans de bonnes universités et qui savent reconnaître une méthode historique valable s'appuyant sur des sources fiables, donc qui vont enseigner une histoire de qualité à leurs élèves ?
  16. L'UE a déjà su traiter une exception avec l'entrée de la République Démocratique Allemande, qui s'est faite en un clin d'oeil, alors que l'UE aurait pu exiger toute une procédure de mise en place de l'acquis européen pendant plusieurs années, pour parvenir à une adhésion pleine et entière seulement à terme. Je pense que la meilleure façon qu'une Catalogne indépendante devienne membre de l'UE, ce serait que ce soit à la demande explicite de Madrid. Cette invitation à entrer dans l'UE serait l'une des clauses de l'accord de divorce entre Barcelone et Madrid. À partir du moment où Madrid serait d'accord, je ne pense pas que les autres membres de l'UE se feraient trop prier.
  17. Ton explication me laisse sceptique. La position de la presse britannique me parait s'expliquer beaucoup plus simplement en considérant qu'elle s'adresse à la sensibilité indépendantiste interne au Royaume-Uni, écossaise et nord-irlandaise, principalement. D'une certaine façon, elle intervient en soutien réitéré à la décision de David Cameron d'accéder à la demande écossaise d'organiser un référendum.
  18. Les propositions soulignées font penser mutatis mutandis à la série de mesures prises par la Serbie contre le Kosovo durant les années 1990.
  19. https://www.gq.com/story/america-never-deserved-puerto-rico (29 septembre 2017) Article sur Puerto Rico, par un journaliste "Nuyoricain". Sur la "farce" que constitue la nationalité américaine, accordée en 1917, juste avant l'entrée en guerre, pour pouvoir recruter des conscrits, mais sans les droits qui vont avec. Et aujourd'hui : Tout le monde veut parler aux hispaniques, mais personne ne veut nous laisser parler. Ou écouter.
  20. http://www.focus.de/politik/ausland/katalonien-referendum-im-news-ticker-kataloniens-parlament-verzichtet-auf-sitzung-am-montag_id_7685818.html (7 octobre 2017) Le Français Jordi Vera, coordinateur du mouvement "Oui au pays catalan", indique dans une interview à la Frankfurter Allgemeine dimanche, que 7 millions de bulletins de vote ont été imprimés en France pour 10.000 euros. La police espagnole n'en a saisi que 2 millions.
  21. Moi ce que j'en retiens, c'est que le filtre de la presse traditionnelle a bien fonctionné. Le bidonnage s'est limité à twitter et la presse a fait son boulot en cherchant à vérifier. C'est assez rassurant.
  22. https://www.theguardian.com/us-news/2017/aug/28/trump-tweets-hoax-louise-mensch-claude-taylor (28 août 2017) Louise Mensch et Claude Taylor, deux leaders de la "résistance" anti-trump dans la la twittosphère (plus de 200.000 followers chacun) ont publié de fausses informations discréditant Trump. D'après la source qui les a piégés, au lieu d'être méfiants et de chercher à vérifier les informations, assoiffés de sensationnalisme, ils cherchaient surtout à corroborer leurs préjugés en posant des questions qui suggèrent la réponse.
  23. Voir les graphes 3 et 4 pages 111 et 112 qui distinguent entre espagnols non catalans, immigrés hispanophones et immigrés non hispanophones : http://treballiaferssocials.gencat.cat/web/.content/03ambits_tematics/05immigracio/dades_immigracio/informe_integracio/2015/EN_Informe-integracio-immigracio-2015.pdf
  24. https://www.letemps.ch/opinions/2017/09/28/complexe-mise-oeuvre-droit-lautodetermination (29 septembre 2017) L'auteur, professeur de droit international à Genève, qualifie de "traquenard judiciaire" la réaction de Madrid au référendum illégal en Catalogne : L’indigne instrumentalisation de la justice constitutionnelle espagnole, qui conduit celle-ci à incriminer personnellement plus de 700 maires de communes catalanes ou la présidente du parlement catalan pour l’exercice de leurs mandats démocratiques, soulève de sérieuses questions au regard du respect des valeurs au fondement de l’Union européenne (article 2 TUE) et de la Convention européenne des droits de l’homme, notamment de son article 6.
  25. Oui mais il y a une énorme différence : le dialecte de Ryukyu n'a jamais été qu'une langue orale. Le catalan existe comme langue écrite depuis plusieurs siècles. A cela s'ajoute mépris profond d'un pays comme le Japon pour ses minorités, quelles qu'elles soient, où le conformisme est la règle et où la liberté n'est pas vraiment une valeur. Quelques chiffres : http://treballiaferssocials.gencat.cat/web/.content/03ambits_tematics/05immigracio/dades_immigracio/informe_integracio/2015/EN_Informe-integracio-immigracio-2015.pdf Rapport pour le Conseil de l'Europe sur l'intégration des immigrés en Catalogne. Tableau page 108 En 2013, savent, en pourcentage de la population totale (native et immigrée) de Catalogne, respectivement comprendre, parler, lire et écrire le catalan : 94.3% 80.4% 82.4% 60.4% et le castillan : 99.8% 99.7% 97.4% 95.9% Ce veut dire que si l'objectif est de parvenir à 100% pour tous ces chiffres, l'effort principal à faire concerne le catalan. Donc entre les deux langues, la langue la plus en danger est bel et bien le catalan, ce qui corrobore le point de vue défendu dans l'article du Guardian : https://www.theguardian.com/commentisfree/2012/nov/23/catalan-language-in-danger Je ne réalisais pas à quel point la crise sur le Statut de la Catalogne, retoqué par la Cour Constitutionnelle, avait bouleversé les données des sondages : https://www.la-croix.com/Monde/Europe/grandes-dates-crise-entre-Catalogne-lEspagne-2017-09-29-1200880751 (29 septembre 2017) Actuellement 34,7 % des sondés en Catalogne se prononcent pour « un État indépendant », selon le baromètre de juin du Centre d’études d’opinion catalan. Ce pourcentage était de 13,9 % en mars 2006.
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