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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Mon hypothèse de l'erreur (ou du pétage de plomb) est totalement spéculative mais n'exonère pas le régime : elle suppose que les munitions aient été assemblées, sorties, que la décision d'usage soit juste en attente en quelque sorte. C'est différent d'une confusion entre balles à blanc et balles tout court. Quant à l'idée que le régime syrien ait pu vouloir augmenter progressivement la dose pour voir, pour accoutumer l'opinion occidentale, jusqu'au coup de trop, c'est celle du Spiegel, qui se tient aussi. La BBC a produit cette compilation d'usages d'agents chimiques dans ce conflit, avec les réserves qui s'imposent.
  2. Oui. Et puis quelques fanatiques dans la chaîne de commandement ou des ordres mal compris, un coup de chaud du chef, dans des situations aussi tendues, ça peut se produire. Ou des erreurs d'étiquettage, de stockage, la caisse de roquettes vertes au lieu de la bleue, de nuit... Ce que je n'ai vu nulle part, ce sont des indications "ethniques" sur les populations touchées : chiites, sunites, alaouites, chrétiens, un mélange ? Je sais qu'il y a des candidats au martyr, mais de là à gazer les siens, et pas qu'une fois, ça fait un pas.
  3. L'utilisation d'armes chimiques, c'est la goute d'eau qui fait déborder le vase : les images sont fortes. Les lien ne marchait pas, j'ai trouvé l'article ici : http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-Saint-Siege-profondement-oppose-a-une-intervention-militaire-en-Syrie-2013-08-28-1003530 Il est plus équilibré que l'extrait cité. Et la discussion pourrait se poursuivre, il manque des exemples positifs d'intervention occidentale : Mali bien sûr (pour l'instant, croisons les doigts), Timor Oriental (pas de nouvelles bonnes nouvelles !) ou même Liberia. Evidemment toujours, merci GWBush et consors, les gros échecs flagrants de l'Irak, de l'Afghanistan sont cités. Voyons voir, petit exercice, comment la situation pourrait-elle s'améliorer ? - un accord de paix Israélo-Palestinien ôterait de gros arguments aux barbus de tous poils. D'accord, Israel n'en veut pas, et les palestiniens n'ont rien à offrir. Mais on peut rêver. Ensuite. - Assad peut-il rester ? J'en doute : trop de sang sur les mains. Et si c'est son régime qui a effectivement utilisé les gazs la semaine passée, il se peut même que la Russie lui en veuille... - Le maintien au pouvoir d'un non-Sunite à la tête de la Syrie pourrait peut être quand même être acceptable par les Monarchies du Golfe, non ? Ce serait bien... Il faudrait un consensus, un compromis, un nom, probablement du soutien et qu'une justice minimale passe. - La Russie a-t-elle intérêt à la poursuite du conflit ? Et l'Arabie Saoudite, le Quatar, et les autres ? Ca occupe les djihadistes et ça distrait Jack Raillane, mais ça va bien tant qu'ils ne gagnent pas et qu'ils restent là bas. Or cette période pourrait prendre fin, qu'ils soient chassés ou qu'ils gagnent. Les seuls qui ne peuvent vraiment pas voir filer Assad, à mon sens, ce sont les Iraniens et le Hezbollah. Mais pourraient-ils vraiment tout ficher en l'air si tous les autres étaient d'accord ? La doctrine chinoise (et la russe largement), pour ce que j'en comprend, c'est "n'intervenez pas là bas car nous ne voudrions pas que vous interveniez chez nous", ce qui ne mène pas très loin. Il faudrait peut être aussi que Washington, au-delà du jeu avec Israël et les pétro-monarchies, réussise à mettre ses idées au clair. Je crains hélas que ça n'arrive pas tant que le congrès ne sera pas débarrassé de l'AIPAC, mais bon...
  4. Euh... Il n'y avait pas une guerre déjà en cours au moment de Hiroshima / Nagasaki ? Quels sont ces sophismes ?
  5. 2006 : capture de quelques soldats israélien en territoire contesté (les fermes de Chebaa). On ne peut pas parler d'attaque, non... Guerre de choix. Et match nul. 2008 : quelle Ossétie du Sud ? Reconnue par qui mis à part la Russie ? Que les Géorgiens aient présumé de leur force, soit, mais c'était bien également une guerre choisie.
  6. A propos du chimique toujours : - Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. - Etats non-signataires : South Sudan (pas eu le temps !), Angola, Égypte, République arabe syrienne (tiens !), République populaire démocratique de Corée (évidemment...). - récit dans le NyTimes, pas très différent du Spiegel, mais avec une carte. Et des analyses signalant que les équipes d'inspecteurs peuvent analyser des scènes d'usage d'armes chimiques très longtemps après les événements. A propos de bottes d'oignons d'une éventuelle attaque : - objectifs d'une éventuelle frappe : exactement inverses à ceux indiqués par Tomcat juste au-dessus, du moins en affichage. Mais incohérents à mon sens : le régime aurait lancé des roquettes depuis des lanceurs terrestres, pas depuis des avions, donc taper sur les aéroports n'obère en rien sa capacité à recommencer. Bref.... - méthode, vue des anglais : une volée de Tomahawks. Intox ? - la Ligue Arabe (dont la Syrie a été exclue) condamne le régime Syrien et demande aux Conseil de Sécurité de... faire quelque chose en se mettant d'accord pour punir les responsables... Dissensions Egypte - Arabie Saoudite dit-on.
  7. Ca fleure bon le n'importe quoi. Le site "eutimes" semble un agrégateur de contenus. La "source" de la dépêche est censément ici : http://www.whatdoesitmean.com/index1699.htm Vous pouvez ne pas cliquer... Sérieusement : http://rianovosti.com/ en parlerait...
  8. Totalement périphérique, mais comme certains prétendent que des syriens légalistes sont à l'origine de "l'attaque" : www.nytimes.com down, krugman.blogs.nytimes.com pareil, etc... Sinon, le Guardian affirme que l'exil vers le Liban (et au-delà) concerne désormais l'élite syrienne, et plus seulement la classe moyenne. A croire que le régime va tomber d'un coup. Quand à l'Orient-Le Jour (Liban), il nous signale que "la Russie « regrette » que les États-Unis ont décidé de reporter une réunion bilatérale sur la Syrie, comme l’a annoncé lundi soir un responsable du département d’État américain, tout en évoquant une reprogrammation de cette réunion. « Élaborer les mécanismes d’un règlement politique en Syrie aurait été extrêmement utile justement maintenant »
  9. L'opinion de Ban Ki Moon, qui doit avoir quelques idées sur la légalité de l'usage des armes chimiques. Si je me rappelle bien mes lectures, certains traités sont réputés "en vigueur" une fois qu'un nombre suffisamment élevé de pays les ont ratifié, et s'imposent plus ou moins du point de vue du "droit" internationnal. Reste ensuite à faire appliquer ce droit, ce qui est une autre paire de manche...
  10. Pardonnes moi Alexis, mais on a pas la meme lecture de l'histoire : il n'y avait pas de scandale Lewinsky, c'est une pure broutille (il a menti en affirmant n'avoir pas eu de rapport sexuel avec Monica, mais qu'est-ce qu'on s'en fiche !) montée en sauce par les républicains pour empecher Clinton de gouverner, avec d'autres pseudo-scandales au meme moment, allant meme jusqu'à des accusations de complicité de meurtre dans une affaire immobilière, qui a fini en eau de boudin comme le reste. Quant à la NSA et tout ça, indépendemment de ce qu'on peut en penser, c'est la suite logique de ce qui fut entrepris par les prédécesseurs d'Obama, et ça n'affole guère le peuple apparemment. Par contre, les histoires de plafond du déficit reviennent en octobre je crois, et apparemment Obama et les Républicains vont au bras de fer.... C'est HS vu de moi.
  11. Le chimique n'a pas été utilisé à cette échelle jusqu'à présent, à moins que tu ne dispose d'informations supplémentaires. C'était bien ça, la "ligne rouge". La surprise, c'est précisément qu'une telle attaque ait eu lieu. Mais tu as raison de signaler que nous n'avons personne qui évoque simplement une perspective de sortie "par le haut" : Bachar el Assad a refusé jusqu'à présent tout compromis et toute discussion, une bonne partie de ses oppositions aussi et encore récemment. Les armes vont parler faute de perspectives politiques. Pas bon ça...
  12. Si, apparemment, Poutine a signalé ses doutes (un lien parmi d'autres) quant à l'utilisation d'armes chimiques lors d'une discussion avec Cameron. Faut-il croire Cameron me direz-vous ? Je ne vois pas de communication de Poutine signalant que finalement, il a été mal compris.
  13. Je me demande si le cap ne vient pas d'etre franchi par une série d'attaques chimiques contre des civils, les premières depuis 25 ans si j'ai bien lu. S'il est possible décapiter, ça peut etre une option, non ? Ca créerait un précédent, certes, mais pas forcément inutile.
  14. Conseil pré-intervention sans débat à la Maison-Blanche, et annonce de la révélation de "preuves", Cameron signalant qu'il n'a pas besoin du rapport des inspecteurs de l'ONU pour déclencher une intervention, convoque le parlement britanique jeudi, et les Allemands sont dans la barque apparemment, du moins diplomatiquement : il va donc y avoir des frappes. Reportage long concernant ces dernières attaques dans le Spiegel : beaucoup de victimes, plusieurs endroits touchés, du Sarin très probablement. L'armée turque se prépare, affirme vouloir participer à une coalition y compris sans l'aval de l'ONU. Poutine est aux fraises, affirmant n'avoir aucune certitude quant à l'utilisation de gaz... Désolé, une manipulation de ce niveau n'est hélas pas crédible, ces centaines de vidéos, de témoins, de corps, dispersés sur plusieurs points...
  15. Humpf... Moi je veux bien, mais justement, ça n'a pas l'air de suffire aux Russes. Ou alors ils ont fixé des enchères trop hautes. Ou alors on ne leur propose pas d'assurances. Je crains que l'entretien Bandar - Putin ne soit à prendre avec des pincettes : truffé de conditionnel, paru dans un journal appartenant à un russe sur la foi de fuites non-sourcées... Le panier de crabes est extraodinaire, les différents acteurs s'étant mis dans des situations inextricables (comme le prouve le graphique ci-dessus, auquel il manque des flêches d'ailleurs).
  16. Je suis assez d'accord : ça cafouille sec question comm'. Fabius a tenu en anglais cet après midi des propos qui indiquaient que l'intervention ne pourrait se faire sans l'aval de l'ONU, ce qui me semble bien incohérent... Dernière tentative pour inclure la Russie dans la "résolution" de la crise ? Le fait est que l'on ne voit pas du tout quels efforts ont été faits par les Russes ou par les Saoudiens, Quataris et autres, pour faire enfin sérieusement asseoir les protagonistes autour d'une table. Et Assad est un despote qui méprise les urnes et les tables...
  17. La France ne savait pas. Mais tant la France que l'Allemagne avait signalé que la faleuse source Curveball n'était pas crédible. L'ambassadeur (US) Wilson revenait du Niger avec un rapport démontant les allégations de trafic de yellow cake. Hans Blix et les inspecteurs de l'ONU travailaient, Saddam Hussein avait fini par leur ouvrir les portes, quoi qu'avec mauvaise grâce et trop tard, et ils ne trouvaient rien : l'intervention a été déclenchée quelques jours seulement avant qu'ils ne rendent un rapport négatif. Bref on ne savait pas, mais on savait qu'on avait rien. Concernant les armes chimiques en Syrie, le régime confirme en détenir. Peut être. Et aussi peut être pour pouvoir dire "on a essayé" et couper ainsi l'herbe sous le pieds des propagandistes islamistes qui ne se privent pas de souligner que quand ce sont des musulmans, l'occident ne fait rien même si, du Mali en Bosnie, ça s'est déjà révélé faux.
  18. Mouais. Les marchans de canons US voulaient augmenter leurs chiffres, les neo-cons voulaient faire fleurir le désert avec des élections, Israel voulait se débarrasser de Saddam Hussein, l'Arabie-Saoudite aussi, l'Iran aussi, Bush Jr. voulait finir le travail que papa avait laissé en plan, certains stratèges voulaient ouvrir d'autres aérodrômes plus proches de la Chine, du Caucase, et plus loin de Ryad ; sans compter les pétroliers qui connaissaient la richesse du sous-sol irakien, bref, ils ont trouvé une source Curveball qui leur racontait vaguement ce qu'ils voulaient entendre. Ils ont voulu cette guerre, et ils ont mis des moyens considérables pour la "vendre", avant tout aux citoyens US.
  19. L'une des options à très court terme serait de tâter la défense anti-aérienne syrienne pour voir si on (les Etats-Unis principalement) l'atomise : ça ne changerait pas grand chose au rapport de force au sol, mais ça ouvrirait peut être des options pour la suite en envoyant un message clair. Ca ferait gagner du temps s'il s'agissait ensuite de mettre effectivement hors d'état de nuire les stocks d'armes chimiques ou d'interdire le survol du pays. Et j'imagine que si l'opération réussit, pour le coup, ça ne fera pas plaisir aux Russes : mauvaise publicité pour les S-300 et autres... Ensuite : quoi ? Ce sont les options politiques sur place qui semblent faire défaut. Les Turcs sont en pointe depuis des mois avec un discours interventioniste. Bougent-ils ? Vous êtes plusieurs à souligner à quelle point la parole des USA a déjà été trompeuse, sous d'autres administrations. Mais celle des russes ou des syriens, des iraniens, ne vaut guère mieux. L'avantage d'y aller sans les russes serait de leur permettre de jouer les bons office par la suite. Sauf qu'on ne voit pas entre quels interlocuteurs. Situation de M... Les israéliens distribuent des masques à gaz.
  20. La Géorgie, OK : une quasi-guerre de conquête en fait, contre un adversaire très modeste. La Tchéchénie, je ne sais pas si on peut parler de victoire : en gros, ils ont massacré tout ce qui bougeait quand il ne fallait pas. C'est sûr qu'à un moment, ça arrête de bouger : certains s'exilent, restent les collabos. On aurait probablement pu "gagner" la guerre d'Algérie comme ça aussi... A mon avis, outre éventuellement une question de fierté, le raisonnement des russes est le suivant : - pas question de perdre Tartous (stratégique) - on aimerait éviter de lâcher les orthodoxes - seul Assad nous offre une perspective d'atteindre ces objectifs, - car l'occident n'a pas de plan de route, aucune idée de la manière dont il pourrait aider à installer un pouvoir stable et non-hostile.
  21. Quel panier de crabes. On annonçait ce matin une réunion en Jordanie entre Arabie-Saoudite, Quatar, France, UK, Allemagne et USA. Sachant que le Spiegel décrit l'Allemagne en train de modérer la France, et le Point décrit l'Arabie-Saoudite et le Quatar à couteaux tirés en Egypte... Je ne comprend rien à la position russe, en passant : j'imagine mal que des garanties ne leur ait pas été fournies. Je soupçonne qu'ils aient échoué à faire pression sur Bachar Al-Assad...
  22. La Turquie vient de faire savoir (Afp via le Figaro) qu'elle prête à participer à une coalition contre le pouvoir Syrien actuel, y compris sans l'aval de l'ONU. Avec le Kurdistan irakien, et sans compter la Jordanie, ça fait donc deux points d'appui majeurs pour d'éventuelles troupes occidentales immédiatement aux frontières syriennes. En Turquie : aérodrômes, logistique, OTAN, et plus de troupes turques au Liban. Ca bouge... Pas sûr que ça aille loin ou fort, mais qui peut le dire ? Cette affaire traine depuis des années maintenant, les 2 ou trois camps sont radicalisés, la population prise au milieu, les russes d'une intransigeance que je m'explique mal, et Bachar al Assad est aussi délicat que son père. Les manifestations initiales de la population syrienne étaient, de mémoire, massives et pacifiques... et ont duré pendant des mois.
  23. Ça me fait penser à ces radiotélescopes d'observation spatiale composés de N "petits" miroirs ou antennes qui, une fois leurs signaux consolidés, équivalent à un très gros radiotélescope (dans ce genre là). Est-ce applicable au radar ? Est-ce que les progrès des transmissions, des logiciels et des horloges hyper-précises (et Gallileo ?) permettraient de recombiner les signaux renvoyés par des capteurs hétérogènes en mouvement. Hum... Voilà qui semble bien compliqué ! Ça serait une sacré rupture par contre.
  24. Il suffit de prolonger le RER E jusqu'à Mourmelon 8). Ok je ->
  25. Bizarre que la réglementation ne soit pas rédigée en fonction de la pression au sol. N'est-ce pas ce qui compte, du point de vue de l'usure et de la résistance des chaussées ? Pour un même poids, 4 gros pneus peuvent "appuyer" moins fort que 6 petits me semble-t-il. Après, j'imagine que l'armée apprécierait de ne pas voire se multiplier les références de pneumatiques dans ses stocks et dans ses chaînes logistiques, mais j'ignore comment ce point est traité... Tous les prototypes présentés ici ont-ils les mêmes pneumatiques, est-ce un pré-requis ?
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