Boule75

Oulla. Et j'imagine qu'il faut rajouter des contraintes "temps réel" et celles liées aux composants exotiques. Et donc, maintenir ce code et le faire évoluer sera également cauchemardesque, avec nécessité de disposer d'équipe compétentes sur plusieurs langages de programmation, accès aux options de compilation voire aux compilateurs voire aux sources de ceux-ci. Et donc disposer des "codes sources" et de la documentation des API ne suffira pas du tout aux clients pour s'assurer de leur souveraineté par rapport à LM sur ces aspect logiciels. Peut-on envisager qu'aucun client se saura altérer, adapter les programmes, même s'ils lui sont fournis ? Et quid du "support" pour ceux qui le font ? La tête des contrats doit être intéressante si ces points sont abordés. D'autant plus que ça doit faire appel à un profil d'informaticiens très particulier, remplis d'abnégation, souffrant de ne jamais voir "tourner" leurs programmes, auquel est interdit toute originalité, soumis à des contraintes débilitantes... J'imagine qu'ils figent les versions des compilateurs aussi, avec obligation de rétro-portage de certaines corrections de bugs sur ces versions des compilateurs ou sur des libs. Bon courage les gars ! Et en cas de bug ou d'évolution de specs, bataille entre tout ce monde là... Et plus le projet est long, plus il y aura d'évolution de specs. On mourra peut être de sophistication un jour...

La question, reformulée, était : les qualités peu impressionnantes actuelles du F35 "pourraient-elles s'expliquer par un sabotage informatique altérant la fabrication du F35". 1) on a rien pour l'affirmer, le F35 et ses concepteurs pataugent allègrement tout seuls. Ils ont oublié les impératifs de la crosse d’appontage tout seuls aussi. 2) c'est hautement improbable. 3) la voie d'accès privilégiée pour ce faire serait à mon sens d'altérer le code des programmes animant le F35, de créer des bugs, et on a rien vu allant dans ce sens. Enfin, on entend parler les "bugs", mais rien ne dit qu'on ait besoin de nos amis chinois pour les produire. A propos d'informatique pour cet avion : quelqu'un a une idée des systèmes qui l'animent ? A un moment, le développement en Ada était une marotte des militaires US, ce langage est apparemment utilisé pour certains composants du NH90 (entre autres) : quels sont ceux utilisés sur le F35 ?

Je rouvre : mon interrogation était la suivante : les commandes de vol électrique aident le pilote à rester dans l'enveloppe de vol de l'avion (lui interdisent-elles d'en sortir d'ailleurs ?), et je me demandais si les commandes de tir l'aidaient aussi à rester dans le "volume" tolérable de tir. Je n'ai pas de réponses bien claire là. Est-ce un "axe de progression" envisagé et jugé intéressant, ou pas du tout, est-ce déjà partiellement en place ? Y a-t-il des avions ou des armes pour lesquels une aide au tir est fournie ? Et sur des avions "furtifs" type B2 / F35, les dispositifs d'assistance aident-ils à prendre en compte l'augmentation de la SER induite par l'ouverture des trappes ? Il me semble me souvenir d'un Tom Clamcy qui décrivait un B2 devenant visible aux radars durant le laps de temps où il larguait ses bombes. S'il y a l'équivalent de Spectra sur F-35, est-ce que la dégradation de furtivité liée au tir est prise en compte ? Désolé, j'suis tout rempli de questions, mais pas HS je crois.

Couverture "presse" : http://theaviationist.com/2013/06/19/f-22-shot-down-by-rafale/#.Ucbd6BXI9v8 Le côté amusant vient des commentaires : le nombre de gars qui ressortent la légende du Raptor handicapé par ses réservoirs externes est assez étonnant.

J'ai vu passer l'oiseau et sa silhouette caractéristique, hier vers 20:00, cap ouest-sud-ouest, juste au sud de Paris, pour la première fois ! Direction Vélizy ? Il vole !!

Les commandes de tir tiennent-elles compte de l'évolution de l'avion au moment du tir pour accepter ou refuser ce tir, quand l'avion fait une manœuvre jugée incompatible avec l'éjection sure d'une munition ? Les commandes de vol refusent de pousser l'avion au-delà des facteurs de charge tolérables. Les commandes de tir font-elles la même chose ou le pilote doit-il apprendre à ne tirer que lorsque l'avion ne vire pas trop, quand il n'est pas trop sur le dos, pas trop rapide, etc... ? Si c'est au pilote de juger, ça fait un sacré paquet de choses à évaluer au moment du tir, en situation potentielle de stress en plus... Et si c'est l'avion, le pilote reste-t-il cramponné sur la gâchette jusqu'à ce que le missile puisse partir, ou bien "spame-t-il" le bouton :O ?? Des questions en plus : - si tout cela est numérisé, contrôlé par les commandes de tir : depuis combien de temps sur les avions français / US / UK, etc... ? - jusqu'à quelle vitesse la soute du F35 peut-elle s'ouvrir pour lâcher ses missiles ? Exclusivement en subsonique ? - Et ça rajoute quels délais au tir ? Comment cela affecte-il le domaine de tir ? En hypothétique dogfight, il vole la soute ouverte tout du long ? Plus je vois cet avion, moins je le sens ; j'ai l'impression qu'il y a tant de caractéristiques sacrifiées sur l'autel d'une furtivité pas forcément durable que c'en est inquiétant : emport, prix, visibilité arrière (compensée par le casque ?), domaine de vol pour l'instant, allonge. Coûts d'entretien, complexité... Bref.

Report d'une journée : http://www.lepoint.fr/monde/mali-ouverture-des-negociations-entre-bamako-et-groupes-touareg-08-06-2013-1678644_24.php Croisons les doigts.

Ce n'est pas réservé aux commerciaux. On connaît des sociétés d’ingénierie et de conseils qui intéressent leurs employés à faire du chiffre auprès du client. C'est parfaitement logique de leur point de vue, et régulièrement désastreux pour le client, par exemple quand il s'agit de promouvoir des logiciels miracles bien chers sur lesquels on fait plein de marge, et qui marchent peu ou au prix d'efforts onéreux. Et puis il y a aussi le cas des consultants indépendants ou directeurs de projets, experts du compte rendu et de la guerilla proto-juridique, et dont le seul intérêt est dans le délai et la facturation de leur propre prestation : le fonds, on s'en fout ! D'ailleurs, coulons, on le touchera assez vite. Dans cette série là, d'ailleurs, un seul mot : Louvois...

Les situations sont différentes et la nôtre pas très bonne : ni les Etats-Unis ni les japonais n'empruntent à l'étranger, en grosse masse. Les USA ont une dette publique inférieure à la nôtre rapportée au PIB. Et surtout ils ont leur propre banque centrale, qui prête en dernier ressort : au pire ils auront un peu d'inflation et une dévaluation du dollar, mais comme ils remboursent en $$... Ni la France ni l'Italie n'ont plus vraiment prise sur leur monnaie : c'est Francfort qui décide et... un traité, qui répète obstinément la même chose, quelles que soient les circonstances. L'endettement italien est haut, sa démographie minable. Mais jusqu'à une date très récente, ses finances publiques étaient en excédant primaire, c'est à dire que, comme les US, leur dette nette baisse : une fois les intérêts payés, ils peuvent rembourser un peu. Nous : pas du tout : déficit primaire important.

Une question de bleu : je crois voir sur la photo de nombreuses "retouches de peinture" sur le haut des deux ailes, pas symétriques, plus foncées, etc... J'imagine qu'elle correspondent à des travaux, sur cet avion qui doit être dédié aux d'essais. Ma question : quels travaux, quelles sont les opérations qui conduisent à avoir ces espèces de cicatrices externes ? J'ai eu l'impression que les dernières photos de Transall (français) les montraient tout couturés de partout, et je peux comprendre qu'il ait fallu faire des retouches. Mais sur un avion presque neuf, et au-dessus des ailes ? Hum... Ils l'ont fait voler en rase-mote sur le dos par vent de sable ou quoi ? Sinon : il a vraiment une bonne tête ce gros truc.

Quelle la capacité des nazis à occuper, régenter, mettre en coupe réglée, ou simplement exploiter l'immense territoire conquis, dont ils parlent peu la langue, et méprisent tant les habitants qu'ils les traitent comme du bétail ? Peuvent-ils seulement mobiliser assez de cadres, assez intelligents, pour exploiter le pétrole et assurer les flux logistiques sur des élongations immenses propices à la guérilla ? Auraient-ils pu créer assez de despotes locaux à leur botte, assez d'obligés efficaces ? J'ai comme un doute.

Et pour les mécanos ?

Et puis un brise glace en action, nucléaire ou pas, c'est vraiment peu manoeuvrant je crois. On doit pouvoir le couler avec des scuds : même en l'absence de coups au but, il suffit de faire voler assez de glace vers la coque. Après, vous me direz, tirer délibérément sur une centrale nucléaire qui traverse son propre territoire, c'est osé. 8)

Ou pas. Et il en est d'autres qui payent : http://www.rfi.fr/afrique/20130422-nigeria-187-morts-combats-islamistes-armee Époque formidable...

Une réponse à Onfray dans le Monde, plus concise que celle de Jack Raillane (qui devait être fatigué ou las, tellement las :-). Moins agressive et plus efficace. http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/04/24/michel-onfray-ne-comprend-rien-aux-guerres-ideologiques-du-xxie-siecle_3165403_3232.html

J'ai l'impression qu'il manque un bout du VAB, là, à l'arrière gauche. Et le camouflage progresse !

Je ne suis qu'à moitié d'accord avec toi, syntaxerror9 ! Le Mica freine et se retourne avant de repartir dans l'autre sens et d’accélérer à la rencontre de l'heureux poursuivant : ça doit lui consommer pas mal de carburant, le 180 degrés n'est pas gratuit... Ou alors il faut monter le missile à l'envers ? :oops: Bon. Ca me fait d'accord à combien de % avec TMor cette affaire ?

Oui. Sauf que la traduction est sujette à caution : [L'armée malienne] est une armée très faible, en dépit de l'aide que nous lui avons apportée durant ces cinq dernières années environ. Cette organisation - à cause du coup d'état et parce que le capitaine Sanogo et ses comparses y tiennent toujours un rôle - nous verrons si elle peut évoluer se transformer en une force professionnelle. Et plus loin : L'Ecowas n'a pas été véritablement à la hauteur. C'est un peu plus nuancé je crois. D'accord, j’ergote. Mais vous voyez qu'ils battent leur coulpe aussi, et que Sanogo n'est pas en odeur de sainteté, ce qui n'apparaît aucunement dans l'article du Monde par exemple. Sujet de cette discussion ? L'incapacité ou la difficulté des USA, pour des raisons légales, d'apporter leur aide à l'Europe, et bien sûr à la France, pour la formation de l'armée malienne. Michael Sheehan a fait West Point apparemment.

Autre source bien intéressante sur la même discussion (en anglais) : http://thecable.foreignpolicy.com/posts/2013/04/09/mccain_calls_on_obama_to_help_mali_military Je ne suis pas certain que l'interprétation des dépêches françaises (et la tienne Claudio) corresponde exactement à la teneur de leur discussion, mais oui, ce diplômé de West Point tresse des lauriers à Serval. Je re-relis tout ça après le repas si j'ai le temps :-)

Parisien : né à l'intérieur du Périphérique, gravement sous-représenté dans les instances démocratiques, honteusement sur-représenté dans les instances médiatiques, touriste blasé. Fait ses courses à pied.

Bonjour gibbs, bonnjour à tous. Et désolé, je n'avais pas vu vos réponses (la honte...). Pour répondre à la question : - un brin de technophilie (ces avions sont des objets fascinants), - une touche de nationalisme, ou du moins d'attachement au pays et à l'Europe, - un gros tropisme sur la géopolitique, et les affaires militaires ne sont que le prolongement de la politique par d'autres moyens, n'est-ce pas. (sauf quand elles ne sont que l'occasion de faire de la marge, ce qui forme un débat à part). J'ai beaucoup suivi (et participé aux "débats" sur Internet) la montée vers la seconde guerre d'Irak après l'assassinat de Massoud et la chute du WTC, la folle affaire ivoirienne à partir de 2002 et, là encore, la propagande associée. Mais je m’intéressais déjà à la Bosnie avant. On va dire que je pense aux soldats.

Bonsoir, Sans aucune connaissance d’ingénierie, deux ou trois questions / réflexions : - est-ce que 250kg de charge utile n'est pas viser trop haut ? La tendance est à la miniaturisation, les Spirale feraient 120kg. On pourrait imaginer aussi des satellites jetables, moins durcis contre les radiations, moins lourds, moins testés, beaucoup moins chers. - pour quoi faire ? Pour pouvoir lancer discrètement des satellites de reco en orbite basse, (renseignement électro-magnétique), pour une durée de quelques mois (?), avec un préavis très court, et disposer ainsi d'une couverture "dense", éventuellement même sur une seule zone du globe. (j'ignore si ça a vraiment un sens tout ça du point de vue spatial, mais vous me direz, hein :-). Ou saurait-on aussi par ce biais là augmenter temporairement la bande-passante disponible au-dessus d'une zone de conflit ? Ah, questions stupide : si on sait satelliser 250kg en orbite basse, jusqu'à quelle altitude peut-on envisager de flinguer un satellite ennemi avec un vecteur dérivé ?

C'est une question d'étiquette, comme à Azincourt, et seuls les français respectent ces nobles conventions : les Typhoons les larguent de plus haut, ainsi que l'ont prouvé les incidents de Lorient, Brest ou du Havre. Non, c'est vrai, au delà de 5000 mètres les AASM ont le vertige ? J'ai du mal à le croire.

Il y a un module de désignation aussi. Mais le pilote fait moins de 45kg, casaque rouge à toque blanche.

Entre M. Chapleau et le correspondant sur place, pas mal d'info sur le Mali vient de Ouest-France me semble-t-il : - de l'usage de l'artillerie lourde pour la lutte anti-terroriste (encore une autre version de la mort d'Abu Zeid !) http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/04/08/abou-zeid.html - des effets de l'absence d'artillerie dans le même combat... http://www.ouest-france.fr/actu/international_detail_-Au-Sahel-les-Occidentaux-traquent-les-islamistes-_3637-2181179_actu.Htm Le brouillard de guerre est définitivement assez opaque je pense...