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  1. Désolé, mais je ne partage pas ton point de vue là-dessus. Si l'on met de côté son prisme clair en faveur de l'Ukraine (que je met sur le compte d'un soutien pour cette cause, ce que je partage personnellement), il est tout de même l'un des très rares indépendants à se rendre sur place très régulièrement. Il dispose de nombreux contacts directement sur le front, et sur une longue période. Ses retours permettent justement de nuancer certaines opinions exprimées sur beaucoup de médias grands publics. Alors oui, comme toute source, il ne faut pas se contenter uniquement de celle-ci. Mais je considère que les retours de "première main" qu'il publie sont au contraire une excellente source pour compléter un tableau à peu près faible de la situation, au moins du côté ukrainien. De fait il va plutôt mettre en avant les gains ukrainiens que les pertes. Cela me parait un biais assez facile à corriger dès lors qu'on le sait. Et les infos qu'il remonte sont plutôt factuelles. Voilà. C'était pour nuancer une opinion un peu trop tranchée à mon goût sur ce point.
  2. Engels semble avoir été de nouveau touchée la nuit dernière.
  3. Je pense aussi que c'est une des stratégies envisagées. L'idée est de gagner du temps au maximum afin de tenter de jouer le renforcement de l'aide militaire à l'Ukraine (à venir), la mise en place de la conscription et la réorganisation des FAU. Bref de donner de l'air à l'Ukraine. Il s'agirait donc plutôt que sanctuariser des zones du territoire / espace aérien ukrainien, selon moi. Par ailleurs, sans transformer le PR en stratège historique, il est certain que la plupart des options ont été étudiées et soupesées avec l'EMA. Je ne vois pas le PR se lancer dans un truc complètement suicidaire, militairement et politiquement.
  4. Oui. Ce double impact, diminution de la dispo de carburant + diminution des revenus export, fait de cette stratégie un axe majeur d'attaque pour l'Ukraine selon moi, vu la dépendance de l'économie russe à cette ressource et son commerce. C'est certainement l'un des talons d'Achille de la Russie actuelle. Reste à voir si l'Ukraine aura les moyens techniques et logistiques de mener cette campagne dans la durée. Mais entre les raffineries, les dépôts, les infra portuaires, les pipelines ... cela fait un paquet de cibles accessibles à du bombardement par drones et/ou sabotage par des unités infiltrées (qui au passage parlent parfaitement le russe...)
  5. Plus généralement une analyse assez argumentée et intéressante a été donnée lors de cette table ronde à l'Assemblée. Le sujet de la capacité industrielle de défense Russe à moyen / long terme y est notamment abordée, avec pas mal de nuances sur le discours ambiant "la Russie est en mode économie de guerre et dans 5 ans ils auront une armée capable de balayer les forces de l'OTAN"... C'est un peu long, mais en coupant les épisodes hystéros de certains de nos chers députés, on arrive à s'en faire une synthèse.
  6. Je comprends que l'enjeu à court terme est clairement d'envoyer un message, à Poutine d'une part, aux Européens d'autre part. Tout le monde est en train de tomber d'accord sur le fait que seul un rapport de force à la hauteur pourra arrêter Poutine. Donc envisager de matérialiser ce rapport de force par l'envoi de troupes me parait légitime. Et il est responsable de l'envisager pour l'avenir à court / moyen terme. Quand je lis que personne en Europe ne risquera de se prendre un champignon pour la cause de l'Ukraine, je pense que c'est une erreur lourde. Il est très clair que l'enjeu ici n'est plus l'Ukraine mais bien l'Europe (on peut rajouter Trump dans l'équation pour confirmer ce point). Donc le rapport de force en question impliquera nécessairement la rhétorique nuke de part et d'autre. De mon point de vue, ce qui est exprimé dans la phrase "ne pas laisser la Russie gagner" dit implicitement: rendre le coût humain, matétiel et in fine politique de cette guerre intenable pour les russes. C'est la différence avec "faire perdre la Russie", qui sous-entend un affrontement direct et ultime, totalement inenvisageable bien évidemment. Il existe donc peut être un chemin de crête stratégique qui permette cette attrition du système militaro / politique russe avec intervention armée des européens sous "parapluie nucléaire mutuel Europe et Russe", sur le terrain Ukrainien. A mon sens, le monde a déjà connu une situation proche en Corée et au Vietnam... Pour faire clair: on n'attaquera pas la Russie (au sens géographique, territorial du terme), mais on vient défendre l'Ukraine pour assurer notre propre sécurité à moyen terme. Poutine hurlera à la menace de tout vitrifier, mais nous aussi. C'est pas gai, mais je crains que la paix durable pour l'Europe soit à ce prix. J'espère qu'on aura pas besoin d'en arriver là.
  7. La Russie plus en difficulté sur le plan industriel qu'elle veut bien nous le faire croire? Une thématique intéressante soulevée sur LCI -> Alors? Concentration de blindés dégarnissant temporairement une partie du front en vue d'une prochaine offensive ou bien bullshit de l'EM ukrainien ou vraie difficulté de fond sur le plan industriel russe? Ce sujet me parait super critique pour se faire une idée du futur possible de cette guerre.
  8. Comment ça se passe dans ces cas là? L'ancien commandant en chef devient "simple général" et toujours opérationnel , ou bien il part en retraite militaire? Il me semble qu'en France, un ancien CEMA devient nécessairement retraité, sauf erreur.
  9. Certes. Mais dans le contexte actuel, et vu les multiples "accidents" survenant sur le sol russe ces derniers mois, l'option du sabotage parait quand même la plus probable. j'ajoute que le fait que l'explosion (les explosions?) aient eu lieu sur le site d'essai est une hypothèse émise sur le twit d'Eric Lecomte, citant l'opinion des habitants de la région. Rien n'est établi sur ce point pour l'instant.
  10. Où l'Ukraine, par la voix de son chef du renseignement, réclame à nouveau des A-10s. https://edition.cnn.com/2024/01/31/europe/budanov-ukraine-russia-war-intl/index.html Au passage, je me dis pourquoi pas? Qu'est-ce qui gène les US pour un don de la sorte? Pas le pognon, l'A-10 valant une poignée de ce que vaut un F-16 Pas l'usage, l'USAF ayant décidé de s'en séparer Pas la préparation des pilotes. L'A-10 est un avion bien moins complexe à prendre en main que tous les avions déjà suggérés pour l'Ukraine (F-16, F-18, M2000, ...) Pas le risque qu'ils attaquent le territoire russe directement. Ces avions n'en sont pas capables sans bénéficier d'un ciel dégagé de toute menace. On en est loin pour ce qui est du territoire russe. Alors quoi? Ils ont peur qu'ils se fassent shooter sur le front? Certes. Mais je dirais que c'est déjà le cas avec les MIGs. Donc laissons les ukrainiens monter leurs tactiques sur ce plan. J'ai tendance à penser que s'ils les réclament, c'est qu'ils ont une idée assez claire de comment ils compteraient l'employer. Donc non, je ne comprends pas bien la posture US sur le sujet.
  11. Ça ne serait pas la première fois que l'armée russe "oublie " de prévenir certains de ses soldats d'un éventuel danger présent sur leur position... Le coup des tranchées creusées dans l'arrière cour de la centrale de Tchernobyl, je ne m'en suis pas encore remis!
  12. Ben ça permet aux russes de securiser tout un pan de la zone ouest du front, leur permettant de déplacer leur forces sur d'autres endroits et essayer de contrer les attaques ukrainiennes.
  13. Il y a là une page explicative intéressante faite par EDF -> https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/produire-de-l-electricite/les-differentes-formes-de-barrages Le barrage qui vient d'être partiellement démoli est un barrage-poids. On voit que plus on veut ouvrir une brèche importante, plus la quantité de matière à "évacuer" est exponentiellement grande. D'où je pense la réflexion sur l'impossibilité de réussir ça sans moyens lourds et accès privilégié au site.
  14. C'est ce que je comprends. Parce que là, c'est pas qu'un petit bout qui est parti. Les salles des turbines, situées en profondeur ont été démolies également semble-t-il ...
  15. Je suis d'accord. D'autant que les quelques spécialistes que j'entends depuis hier, ingénieurs comme militaires, sont unanimes pour dire qu'une telle opération est impossible sur ce type de barrage via une attaque aérienne. Cette technologie de barrage est trop solide pour obtenir un tel résultat sans l'apport de tonnes d'explosifs placés aux bons endroits. Cela exclu les missiles (ou alors dans une quantité phénoménale, dont ne disposent pas les ukrainiens, sans compter la nécessaire précision des impacts sous-marins...), ainsi que l'action commando qui ne pourrait assumer la logistique nécessaire, sans même évoquer l'accès aux zones critiques. La seule hypothèse vraiment crédible est un piégeage organisé depuis des semaines par les russe eux-mêmes.
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