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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Te moques pas. J'ai fait une pèche miraculeuse juste là : J'ai relevé ma ligne une bonne dizaine de fois en une demi heures. A chaque fois 2 ou trois dorades y étaient prises.
  2. herciv

    Le F-35

    Ce qui est amusant c'est que la navy ne subit pas autant. Ce qui me laisse perplexe. Soit la navy capte tous les spares. Soit la navy a un savoir-faire que l'USAF serait inspiré de copier au plus vite. Je penche pour la première solution et les principaux dégradateurs pourraient bien inclure justement la navy ou ceux qui envoient les spares vers elle. Schmidt peut avoir deux raison de fixer des objectifs de cette ordre. Soit il sait qu'il peut les tenir. J'en doute puisque pour l'instant l'USAF n'a jamais réussi à stopper la dégradation de la dispo de ces f-35. Soit il y a le feu à la barraque et tape du point sur la table pour tenter d'inverser le cour de la rivière.
  3. herciv

    Le F-35

    Ca ne s'améliore pas du côté de la dispo du f-35. Schmidt en fait sa priorité absolue pour l'année à venir : https://www.bnnbloomberg.ca/pentagon-says-only-half-of-its-f-35-jet-fleet-is-mission-ready-1.1902186 Le Pentagone affirme que seulement la moitié de sa flotte de F-35 est prête pour la mission Tony Capaccio, Bloomberg News Un Lockheed Martin F-35A Lightning II Photographe : Fabrice Coffrini/AFP , Photographe: Fabrice Coffrini/AFP/Getty Images Seulement environ la moitié de la flotte d’avions de combat F-35 du Pentagone est considérée comme apte à la mission, bien en dessous de l’objectif de 65% et d’un état de préparation que le responsable du programme qualifie d'«inacceptable ». En février, le taux moyen mensuel d’avions à réaction aptes à la mission dans la flotte américaine de plus de 540 F-35 était de 53,1%, selon le lieutenant-général de l’armée de l’air Michael Schmidt, responsable du programme. Cela signifie qu’ils peuvent effectuer au moins certaines de leurs missions requises, telles que le combat, les vols de démonstration de force, l’entraînement et les tests. Le pourcentage d’avions capables d’effectuer toutes leurs missions – le soi-disant taux de capacité de mission complète – était inférieur à 30%, a déclaré Schmidt dans un témoignage écrit préparé pour une audience mercredi du sous-comité de l’aviation du Comité du service armé de la Chambre. « C’est inacceptable et maximiser la disponibilité opérationnelle est ma priorité absolue », a déclaré Schmidt dans ses remarques préparées. Schmidt a déclaré que son objectif est d’augmenter les taux de préparation d’au moins 10% au cours des 12 prochains mois. « Des défis de préparation demeurent, comme l’indiquent les multiples conclusions du Government Accountability Office », a-t-il déclaré, selon les remarques. Les taux de préparation ont marqué une baisse par rapport à 2020, lorsque le taux moyen de capacité de mission complète de la flotte s’élevait à environ 39%, selon le GAO. Le taux de capacité partielle était de 69% au cours de l’exercice 2020. Le taux de disponibilité des jets affectés aux missions de combat s’élevait à 2022% à la fin de l’exercice 65, selon le bureau des tests opérationnels du département de la Défense. Il n’est pas clair si les taux de préparation du mois dernier représentent une baisse temporaire ou le début d’une tendance à long terme. La déclaration de Schmidt n’explique pas les raisons de la baisse, mais les coupables passés ont été un manque de pièces de rechange ainsi que de pièces et de composants de moteur qui se brisent plus fréquemment que prévu. Parmi les autres problèmes, mentionnons les longs délais de réparation du dépôt ainsi que les modules de puissance du moteur Pratt & Whitney nécessitant une réparation ou un remplacement plus rapide que prévu. Le plan de Schmidt pour résoudre le problème se concentrera sur la lutte contre les « principaux dégradateurs » non spécifiés de l’état de préparation en rassemblant le personnel du programme, les utilisateurs internationaux, Lockheed Martin Corp, Pratt & Whitney et leurs sous-traitants toutes les deux semaines. Dans un aperçu de son rapport annuel sur le F-35, le GAO a également constaté: * Lockheed Martin a livré 50% des avions à la fin de l’année dernière, dans ce qu’il a dit être le pire résultat en six ans. Une analyse préliminaire de la performance de Pratt and Whitney de Raytheon Technologies Corp en 2022 « indique que l’entrepreneur a de nouveau livré presque tous les moteurs en retard ». * Le « Power and Thermal Management System » conçu par un sous-traitant de Lockheed Martin qui assure le refroidissement du moteur « est sous-performant, ce qui réduit la durée de vie du moteur », de sorte que le Pentagone a déterminé qu’il devait être mis à niveau.
  4. J'ai longtemps cherché à établir un coût de déconstruction des éoliennes. Si tu as des chiffres je suis preneur. Tu peux rester simple et be proposer que pour els éolienne 2MW çà me suffira mais si tu vas plus loin avec les monstres des mer je prend aussi. La plupart du temps ?
  5. herciv

    Tyrex

    Euh chez les autres, alors hein ? Perso rien que le mot "dominer" me donne la chair de poule.
  6. herciv

    Le F-35

    Tu as eu le problème sur deux avions et pourtant pendant trois ans tout le reste de la flotte à continuer à voler sans rien constater d'autre. Donc : 1 - Pas sûr que des essais plus poussés auraient permis de mettre en évidence ce problème. 2 - Pas sûr que ces deux incidents soient liés même si l'article tente de le faire Pour le coup je trouve que les réactions de LM, de PW et du JPO ont été saines. Arrêt de la chaine jusqu'à analyse complète et traitement préventif avant traitement définitif. Le premier accident a également reçu l'attention nécessaire.
  7. Un éclairage intéressant sur les dessous politique de cette négociation sur le nucléaire et les moteurs. https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/le-monde-qui-bouge/benaouda-abdeddaim-dissensions-entre-l-allemagne-et-la-france-sur-les-moteurs-et-le-nucleaire-chacun-forme-son-bloc-europeens-24-03_VN-202303240078.html
  8. herciv

    Le F-35

    Le patch définitif pour compenser les résonances harmoniques sera prêt cet été. https://www.defensenews.com/air/2023/03/28/vibrations-caused-another-f-35-engine-to-fail-before-texas-mishap/ Les vibrations ont provoqué la défaillance d’un autre moteur F-35 avant l’accident du Texas. Par Stephen Losey 28 mars, 07:04 Un F-35B subissant un vol de contrôle de qualité a subi un accident en décembre 2022 qui a ensuite été déterminé comme étant causé par un problème de vibrations. Un problème de vibration similaire s’est produit dans un moteur de pré-livraison lors d’un essai en mars 2020. (Spécialiste des communications de masse de 2e classe Malcolm Kelley/U.S. Navy) Un moteur de F-35 est tombé en panne lors d’un test de pré-livraison en raison d’un problème de vibration en mars 2020, près de trois ans avant qu’un problème similaire ne provoque un accident alarmant de chasseur à Fort Worth, au Texas, a appris Defense News. Le bureau du programme conjoint F-35 et Pratt & Whitney, le fabricant appartenant à Raytheon des moteurs F135 qui équipent le F-35, ont déclaré dans une déclaration à Defense News que Pratt « a immédiatement informé le JPO » après la défaillance des vibrations de 2020. Le lendemain, des experts de Pratt & Whitney, du JPO, et des services militaires qui pilotent le F-35 ont commencé une « enquête complète d’ingénierie des systèmes » pour trouver la cause profonde du problème et « développer une voie à suivre », ont déclaré le JPO et Pratt & Whitney. Après l’enquête de quatre mois, les experts ont décidé que les moteurs avaient besoin de « procédures de pré-acceptation supplémentaires » pour les tester et les filtrer et, si nécessaire, prendre des mesures pour atténuer les problèmes de vibration découverts. Cependant, un problème de vibrations du moteur – que le JPO et Pratt & Whitney appellent « résonance harmonique » – a également conduit à un accident de F-35B avant la livraison le 15 décembre 2022. Ce F-35 a été filmé alors qu’il rebondissait sur le sol et tournait autour avant que son pilote ne s’éjecte en toute sécurité. L’accident a entraîné un arrêt des livraisons de nouveaux moteurs F135 et l’immobilisation au sol des F-35 nouvellement fabriqués, ce qui a entraîné l’arrêt des livraisons de F-35 de Lockheed Martin. Une enquête a par la suite révélé qu’un problème de vibration dans le moteur avait provoqué la rupture de son tube de carburant, a déclaré Pratt & Whitney en février. Le JPO et Pratt & Whitney ont déclaré que le moteur de l’accident de décembre avait subi et passé avec succès les procédures de test, de dépistage et d’atténuation mises en place après la panne moteur de mars 2020, mais « l’événement de 2022 a introduit de nouveaux apprentissages qui se sont manifestés pour la première fois pendant les opérations de vol ». En février, l’armée et Pratt & Whitney ont mis au point une solution à court terme qui a permis aux livraisons de moteurs aux usines F-35 de Lockheed de reprendre plus tard ce mois-là. Les livraisons de chasseurs ont également repris 14 mars. Ce correctif était une solution « d’atténuation provisoire » qui permettait aux avions de voler à nouveau, ont déclaré le JPO et Pratt dans la déclaration de lundi, mais n’était pas une solution permanente. Le JPO et Pratt ont déclaré qu’un « composant entièrement repensé » devrait être prêt à être déployé sur tous les F-35 du monde entier cet été « pour atténuer davantage les problèmes de résonance harmonique ». Pratt & Whitney n’a pas précédemment divulgué au public la défaillance antérieure d’un moteur, bien que la société ait reconnu d’autres incidents de vibration. Jen Latka, vice-présidente des programmes F135 de Pratt & Whitney, a déclaré aux journalistes lors d’une conférence téléphonique le 28 février que la société avait déjà « déjà traité de la résonance sur le moteur », mais que l’incident du 15 décembre impliquait « de nouveaux aspects ». Latka n’a donné aucun détail sur les incidents précédents lors de cet appel, citant l’enquête en cours, et a renvoyé les questions au JPO. Le JPO et Pratt & Whitney ont refusé de commenter la responsabilité financière du problème de vibration du moteur et du tumulte de livraison qui a suivi. Le Pentagone a annoncé dans le cadre du déploiement du budget de ce mois-ci qu’il avait décidé de s’en tenir aux moteurs F135 du F-35 et de les mettre à niveau pour plus de puissance et de refroidissement afin de gérer les capacités supplémentaires prévues pour le chasseur dans les années à venir. L’armée a également considéré, mais rejeté comme trop cher, un autre moteur développé par General Electric Aviation qui aurait utilisé une conception de moteur adaptative.
  9. herciv

    Le F-35

    C'est pas compliqué à comprendre pourtant. Soit tu évacues la chaleur que tu produits avec ton électroniques, ton moteurs, tes frottement sur l'air. Soit tu la conserves. Dans le second cas c'est cocotte minute. Ensuite il y a tous les cas intermédiares si tu n'évacues pas suffisamment ta chaleur. Dans ces cas c'est cocotte minute aussi mais moins vite. Le graphique te montre comment la température du carburant varie dans le temps et en particulier pendant le vol. Pendant ce vol il y a bien deux grande phase, et une petite phase de vol à basse altitude. La première phase est une phase de baisse de la température avec comme seul facteur pouvant influencer cette décroissance .... l'air extérieur collecté par les écopes de ta photo . Puis on voit que le courbe se remet à monter malgré l'air ambiant. Clairement aucun des moyens de refroidissement ne suffit alors à compenser cette croissance, ni le carburant, ni l'air extérieur, ni le RAM Heat exchanger. Le RAM AIR est le dispositf qui permet grâce à la collecte d'air extérieur de faire baisser la chaleur dans le F-35 et accessoirement d'améliorer la puissance du moteur. Les écopes ne sont que la partie visible de ce RAM AIR.
  10. herciv

    Le F-35

    Je ne disais pas autre chose depuis le début. Je signalais juste dans le cas de la photo au-dessus que cette fois le nez était "extrèmement" chaud. Ca ne voulait pas dire que c'est toujours le cas. Seulement que cette fois on visualisait à quel point le refroidissement de cette partie était exigeant. Tu ne veux regarder que la partie du graphique qui t'intéresse pour en faire une vérité général. Ce que prouve ce graphique c'est qu'il y a bien deux période. La première pendant laquelle le refroidissement en altitude fonctionne, la seconde pendant laquelle le refroidissement perd en efficacité. C'est çà la vérité de ce graphique rien d'autre. Le f-35 ainsi que tout chasseur qui tentera de réduire sa signature de façon homogène (vs sans stratégie de camouflage) sera une cocotte minute. Le refroidissement par le carburant fonctionne bien tant que le carburant reste en quantité suffisante dans le F-35 ensuite la température monte en flèche. C'est très clair sur le graphique que j'ai remis en lien ci-dessous. Je n'ai pas dit que le refroidissement par fuel était globalement inefficace. On voit bien sur la photo de départ que le dos du f-35 est tout noir donc froid donc fonctionne très bien. Je dis par contre que ce refroidissement n'est pas mature sur plusieurs points : - Le refroidissement est homogène alors qu'un refroidissement inhomogène aurait rendu l'identification du f-35 plus compliquée. Ce point est manifestement en cour de traitement vu les revêtement qu'on a pu voir sur les f-22 et F-35 dernièrement. On en parlait avec @patrick. Moi je pensais a un traitement de surface grâce à une vascularisation du carburant dans les ailes mais on n'y est pas encore, pour l'instant ce sont des formes géométriques qui réfléchissent plus ou moins les rayons du soleil (et donc la chaleur). - le refroidissement se fait grâce au réservoir situé sur le dos du f-35 et donc pas sur le ventre. Il y a donc un refroidissement nettement moins efficace sur cette partie alors même que l'altitude de vol du F-35 l'amène à être vu principalement par dessous et sur un fond froid (le ciel). - le refroidissement par carburant fait que moins il y a de carburant en réserve moins le refroidissement est efficace. Ce qui veut dire qu'un partie non négligeable du carburant ne peut pas être utilisé comme énergie pour voler. On espère que la quantité de carburant minimum pour refroidir correctement l'avion correspond à la réserve de sécurité "bingo fuel". - On voit que le refroidissement est nettement moins efficace à basse altitude. Le maintien pendant une longue durée d'un vol à basse altitude est donc structurellement impossible si la température de l'air n'est pas suffisamment froide. La basse altitude étant déterminée par la température qu'on y trouve, si on est en hivers pas de souci le f-35 pourra se refroidir pendant un bon moment, si on est en été par contre ...
  11. herciv

    Le F-35

    Tu fais l'impasse sur la raison de cette température du nez a savoir le radar en action ou pas. Parce que cette chaleur ou son absence ne sont pas causé uniquement par l'absence de refroidissement, il faut quand même une source de chaleur capable de chauffer tout le nez de façon homogène. Ce n'est pas parce que l'image est très blanche que l'on peut en déduire çà. Ton F-22 est à l'arrêt possiblement chauffé par le seul soleil. Il y a donc peu de nuances de gris à l'image tout semblant être dans des températures équivalentes à quelques degrés près. Sur l'image, le f-35 et son nez sont très blanc c'est qu'on peut comparer avec les sorties des moteurs ou les roues qu'on en déduit que le nez est chaud. Tu remarqueras que la gamme de gris est très étendue. Ca va du noir au blanc mais sans saturation apparente de la caméra IR. Bref tout çà pour dire que quand le radar du f-35 fonctionne, il faut évacuer l'énorme chaleur qu'il génère ..
  12. herciv

    Le F-35

    Là sont les entrés pour le réacteur, évidemment plus efficace avec un air froid (haute altitude) :
  13. herciv

    Le F-35

    ET çà ce sont les emplacements des réservoirs. La coupe verticale est la plus intéressante. Elle montre bien pourquoi le dos du f-35 est plus froid que le ventre.
  14. herciv

    Le F-35

    Ca c'est l'écope d'entrée d'air pour le refroidissment :
  15. herciv

    Le F-35

    oui je me souviens avoir vu passer des images là-dessus aussi.
  16. herciv

    Le F-35

    Je ne pensais pas forcément avec des tuiles mais plutôt à une capillarisation de la surface puisque tu arrrives à rendre quasiment froid ta surface si tu la capillarises tu met ta chaleur où tu veux finalement.
  17. herciv

    L'Inde

    Un peu quand même. Si le principal client ne veut plus d'un chasseur c'est l'avenir de la chaine de montage et donc des pièces de rechanges qui est mal. D'autre part ne plus vouloir d'un avion veut aussi dire que le successeur correspond mieux. Bref tu mets le doute sur le plan capacitaire et sur la MCO.
  18. herciv

    L'Inde

    Certe mais il est lui-même en sursis. Il y a cette sortie cryptique de Kendall qui sème le doute entre les F-15 EX et les CCA : Affordability for force-building is one of the drivers behind the push for CCAs, Kendall said—if the Air Force only buys F-35s and F-15EXs, then “we have an unaffordable Air Force.” The goal for CCAs will be to cost “some fraction” of the cost of an F-35. “We’re going to design around that,” he said. However, Kendall also hinted that greater buys of F-35s will be coming in the fiscal 2024 budget request that goes to Congress in the next week or so, saying in his speech that the service “will be acquiring aircraft currently in production at higher rates than previously planned,” though, in general, “our previously-initiated programs are continuing as intended.” In the longer term, the 2024 budget includes “close to 20 new or significantly enhanced efforts.”
  19. herciv

    L'Inde

    Mouais. Les stratèges de BOEING savaient bien que l'avenir du SH ne pouvait être que déclinant. Certe il y a eu le blockIII mais la navy a décidé d'orienter ses budgets sur le NGAD dès 2020. A partir de là l'avenir du SH et du ASH était compromis. Surtout que les tests des réservoirs conformes ont été décevant. https://news.usni.org/2020/02/10/navy-cuts-super-hornet-production-to-develop-next-generation-fighter
  20. herciv

    Le F-35

    Je proposais un raisonnement par l'absurde. Juste pour dire que une tache noir sur un fond clair sera visible autant qu'une tache clair sur un fond noir. Encore une fois si on veut comprendre ce qui se passe sur une image infra-rouge c'est de contraste qu'il faut parler. Le nez est très blanc. Il faudrait avoir un histogramme pour comparer avec les autres blanc de l'image. Mais clairement le nez est beaucoup plus chaud que le cockpit ou le dos de l'avion. Ca en fait un élément d'identification par rapport au f-16 au-dessus. Exactement. De toute façon les techniques de management de la chaleur qui consiste à refroidir de façon homogène ton avion ne sont de toute façon pas adaptées. Par contre compte tenu de l'efficacité de ce traitement extérieur, les techniques de camouflages de l'IR vont rapidement émerger sans nul doute. Ces techniques seront elles-mêmes challengées par des techniques de traitement d'images extrêmement efficaces aujourd'hui.
  21. Rien ne presse Ajoutez un autre facteur. Les dirigeants chinois semblent avoir conclu que le temps joue en leur faveur – que le peuple taïwanais finira par décider volontairement de s’unir au continent. Cette approche est énoncée dans le récent livre blanc de Pékin, « La question de Taïwan et la réunification de la Chine dans la nouvelle ère », publié en août dernier par le Bureau des affaires taïwanaises du Conseil des Affaires d’État de la RPC. Alors que la Chine devient de plus en plus prospère, affirme le journal, les Taïwanais – en particulier les jeunes Taïwanais – verront de plus en plus d’avantages de l’unification, diminuant l’attrait de l’indépendance ou du « séparatisme ». « Le développement et les progrès de la Chine, et en particulier l’augmentation constante de sa puissance économique, de sa force technologique et de ses capacités de défense nationale, constituent un frein efficace contre les activités séparatistes », indique le document. « Alors que de plus en plus de compatriotes taïwanais, en particulier les jeunes, poursuivent leurs études, créent des entreprises, cherchent un emploi ou vont vivre sur le continent... Les liens économiques et personnels entre les gens des deux côtés sont plus profonds ... diriger les relations entre les deux rives du détroit vers la réunification ». Et gardez à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’une proposition à court terme, mais d’une stratégie qui prendra des années, voire des décennies, pour réussir. Néanmoins, la majeure partie du contenu de ce livre blanc n’est pas consacrée aux menaces militaires – les seules parties du journal à être couvertes en Occident – mais au renforcement du commerce bilatéral et à l’augmentation de l’attrait économique de la Chine pour les jeunes Taïwanais. « Suivant la voie du socialisme à la chinoise, la partie continentale a amélioré sa gouvernance et maintenu sa croissance économique à long terme », affirme-t-il. « En conséquence, la force globale et l’influence internationale du continent continueront d’augmenter, et son influence et son attrait pour la société taïwanaise continueront de croître. » Les dirigeants chinois semblent avoir conclu que le temps joue en leur faveur, certainement une reconnaissance qu’une action militaire contre Taïwan pourrait s’avérer un désastre. Dans une telle approche lente, il y a certainement une reconnaissance qu’une action militaire contre Taïwan pourrait s’avérer un désastre pour la Chine. Mais quel que soit le raisonnement derrière une telle planification, il semble que les dirigeants chinois soient prêts à investir des ressources massives pour persuader les Taïwanais que la réunification est dans leur meilleur intérêt. On ne sait pas si une telle stratégie réussira ou non. Il est certainement possible qu’une préférence taïwanaise pour l’autonomie politique l’emporte sur tout intérêt pour les opportunités commerciales continentales, mais avec Pékin misant si fortement sur l’avenir de cette manière, un assaut militaire semble beaucoup moins probable. Et c’est quelque chose que vous n’entendrez pas ces jours-ci dans un Washington de plus en plus belliqueux. Examen des solutions de rechange Il est difficile pour les étrangers – sans parler de la plupart des Chinois – de savoir ce qui se passe dans les conseils de direction du PCC à huis clos de Pékin et, de tous les secrets d’État, les calculs de cette direction sur une éventuelle invasion de Taïwan sont probablement les plus prudents. Il est certainement possible, en d’autres termes, que Xi et ses principaux lieutenants soient prêts à envahir au premier signe d’une poussée vers l’indépendance des dirigeants taïwanais, comme le prétendent de nombreux responsables américains. Mais il n’y a aucune preuve dans le domaine public pour soutenir une telle évaluation et toutes les analyses militaires pratiques suggèrent qu’une telle entreprise s’avérerait suicidaire. En d’autres termes – bien que vous ne le sachiez jamais dans l’environnement frénétique de Washington d’aujourd’hui – conclure qu’une invasion n’est pas probable dans les circonstances actuelles n’est que trop raisonnable. Convaincus que Pékin est prêt à organiser une invasion, les États-Unis fournissent déjà à Taïwan des milliards de dollars d’armes avancées, tout en renforçant leur propre capacité à vaincre la Chine dans tout conflit potentiel. Malheureusement, une telle planification pour une future guerre dans le Pacifique est susceptible de consommer une part toujours croissante de l’argent des contribuables, d’entraîner toujours plus d’entraînement et de planification militaires dans le Pacifique et, comme le représentant Gallagher et le président républicain de la Chambre Kevin McCarthy l’ont récemment suggéré, d’attitudes toujours plus belliqueuses envers la Chine. Compte tenu de la probabilité raisonnable que les dirigeants chinois aient décidé de ne pas faire une invasion, du moins dans un avenir immédiat, n’est-il pas logique d’envisager des politiques alternatives qui nous coûteront moins cher à tous et nous rendront tous plus sûrs ? Imaginez, en fait, adopter une position moins antagoniste à l’égard de Pékin et chercher des solutions négociées à certaines des questions qui nous divisent, y compris la militarisation par la Chine des îles contestées en mer de Chine méridionale et ses manœuvres aériennes et maritimes provocatrices autour de Taïwan. La réduction des tensions dans le Pacifique occidental pourrait, à son tour, permettre d’éviter des augmentations massives du budget du Pentagone, permettant ainsi une augmentation des dépenses consacrées aux priorités nationales telles que la santé, l’éducation et l’action climatique.
  22. Le calcul de l’invasion de la Chine https://www.salon.com/2023/03/26/is-with-china-inevitable-the-answer-to-that-question-will-determine-our-future_partner/ Pour répondre à cette question, il faut étudier le calcul de Pékin en ce qui concerne les avantages et les dangers relatifs de l’organisation d’une telle invasion. Pour commencer : les hauts dirigeants chinois ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils étaient prêts à recourir à la force en dernier recours pour assurer l’unification de Taïwan avec le continent. Le président Xi et ses principaux lieutenants répètent ce mantra dans chacun de leurs discours importants. « Taïwan est le Taïwan de la Chine », a déclaré Xi Jinping au 20e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) en octobre dernier. « Nous continuerons à lutter pour une réunification pacifique avec la plus grande sincérité et le plus grand effort, mais nous ne promettrons jamais de renoncer à l’usage de la force et nous nous réservons la possibilité de prendre toutes les mesures nécessaires. » En outre, des efforts vigoureux ont été déployés pour renforcer la capacité de l’APL à envahir cette île, située à 100 miles de l’autre côté du détroit de Taiwan depuis la partie continentale de la Chine. L’APL a considérablement élargi sa branche navale, la marine de l’APL (PLAN), et en particulier sa composante d’assaut amphibie. Le PLAN, à son tour, a mené de nombreux exercices amphibies le long de la côte chinoise, beaucoup suggérant une pratique pour une éventuelle invasion de Taïwan. Selon le rapport 2022 du Pentagone sur la puissance militaire chinoise, de telles manœuvres ont augmenté ces dernières années, dont 20 en 2021 seulement. Des exercices comme ceux-ci indiquent certainement que les dirigeants chinois renforcent la capacité d’entreprendre une invasion, s’ils le jugent nécessaire. Mais l’émission de menaces et l’acquisition de capacités militaires ne signifient pas nécessairement l’intention d’agir. Les principaux dirigeants du PCC sont des survivants de luttes impitoyables au sein du parti et savent comment calculer les risques et les avantages. Aussi forts qu’ils puissent ressentir à propos de Taïwan, ils ne sont pas enclins à ordonner une invasion qui pourrait entraîner la défaite de la Chine et leur propre disgrâce, emprisonnement ou mort. Peser les risques Même dans le meilleur des cas, un assaut amphibie sur Taiwan s’avérerait extrêmement difficile et dangereux. Transporter des dizaines de milliers de soldats de l’APL à travers 100 miles d’eau alors qu’ils sont constamment attaqués par les forces taïwanaises et (probablement) américaines et les déposer sur des têtes de pont fortement défendues pourrait facilement entraîner un désastre. Comme la Russie l’a découvert en Ukraine, mener un assaut à grande échelle contre une résistance énergique peut s’avérer extrêmement difficile, même lors d’une invasion terrestre. Et gardez à l’esprit que l’APL ne s’est pas engagée dans un combat armé significatif depuis 1979, lorsqu’elle a perdu une guerre avec le Vietnam (bien qu’elle ait eu quelques escarmouches frontalières avec l’Inde ces dernières années). Même s’il parvenait à obtenir une tête de pont à Taïwan, ses forces perdraient sans aucun doute des dizaines de navires, des centaines d’avions et plusieurs milliers de soldats – sans aucune assurance de prendre le contrôle de Taipei ou d’autres grandes villes. Un tel résultat a émergé dans plusieurs jeux de guerre menés en 2022 par le Center for Strategic and International Studies (CSIS), un groupe de réflexion basé à Washington. Ces simulations, effectuées par des personnalités ayant « une variété d’antécédents gouvernementaux de haut rang, de groupes de réflexion et militaires », ont toujours commencé par un assaut amphibie de l’APL sur Taïwan accompagné d’attaques aériennes et de missiles sur des infrastructures gouvernementales critiques. Mais « l’invasion chinoise échoue rapidement », suggère un résumé du SCRS. Malgré les bombardements massifs de la Chine, les forces terrestres taïwanaises affluent vers la tête de pont, où les envahisseurs ont du mal à accumuler des approvisionnements et à se déplacer à l’intérieur des terres. Pendant ce temps, les sous-marins, les bombardiers et les avions de chasse / attaque américains, souvent renforcés par les forces d’autodéfense japonaises, paralysent rapidement la flotte amphibie chinoise. Les frappes de la Chine sur les bases japonaises et les navires de surface américains ne peuvent pas changer le résultat : Taïwan reste autonome. » Un assaut amphibie chinois sur Taïwan échouerait rapidement, selon plusieurs jeux de guerre. « Les frappes de la Chine sur les bases japonaises et les navires de surface américains ne peuvent pas changer le résultat : Taïwan reste autonome. » Ceux qui, comme le général Minihan, prédisent une invasion chinoise imminente négligent généralement de mentionner de telles évaluations hardcore, mais d’autres analystes militaires ont été moins réticents. Enfoui profondément dans le rapport 2022 du Pentagone sur la puissance militaire chinoise, par exemple, se trouve ce qui suit : « Une tentative d’invasion de Taïwan mettrait probablement à rude épreuve les forces armées de la RPC et inviterait à une intervention internationale. Combiné à l’inévitable attrition de la force... ces facteurs font d’une invasion amphibie de Taïwan un risque politique et militaire important pour Xi Jinping et le Parti communiste chinois. Certes, les généraux et les amiraux de Xi ont mené des jeux de guerre similaires et sont parvenus à des conclusions comparables. Les dirigeants chinois sont également douloureusement conscients des sanctions imposées par les États-Unis et leurs alliés à la Russie en réponse à son invasion de l’Ukraine et reconnaissent qu’une invasion de Taïwan entraînerait automatiquement des sanctions similaires. Ajoutez à cela les dommages potentiels causés aux infrastructures chinoises par les bombardiers américains et les perspectives économiques du pays pourraient être anéanties pour les années à venir – une condamnation à mort probable pour le Parti communiste chinois. Pourquoi, alors, même penser à une invasion ?
  23. La guerre avec la Chine est-elle inévitable ? La réponse à cette question déterminera notre avenir Il n’y a aucune preuve claire que la Chine est susceptible d’envahir Taïwan de sitôt. Pourquoi Washington est-il obsédé par la guerre ? Par MICHAEL KLARE PUBLIÉ LE 26 MARS 2023 12 H 00 (HAE) La Chine est-elle vraiment sur le point d’envahir l’île de Taïwan, comme tant de hauts responsables américains semblent le croire ? Si la réponse est « oui » et que les États-Unis interviennent aux côtés de Taïwan – comme le président Biden l’a juré – nous pourrions nous retrouver dans un conflit entre grandes puissances, peut-être même nucléaire, dans un avenir pas trop lointain. Même s’il était confiné à l’Asie et combattu uniquement avec des armes conventionnelles - ce qui n’est pas sûr - un tel conflit entraînerait encore des dommages humains et économiques d’une ampleur beaucoup plus grande que celle observée en Ukraine aujourd’hui. Mais que se passe-t-il si la réponse est « non », ce qui semble au moins aussi probable? Cela n’ouvrirait-il pas la voie aux États-Unis pour travailler avec leurs amis et alliés, pas moins qu’avec la Chine elle-même, pour réduire les tensions dans la région et éventuellement ouvrir un espace pour le lancement de négociations pacifiques entre Taïwan et le continent? À tout le moins, cela éliminerait la nécessité d’augmenter le budget du Pentagone de plusieurs milliards de dollars par an, comme le préconisent actuellement les faucons chinois au Congrès. La réponse à cette question a d’énormes implications pour nous tous. Pourtant, parmi les décideurs politiques à Washington, il n’est même pas à discuter. Au lieu de cela, ils semblent être en concurrence les uns avec les autres pour identifier l’année où la prétendue invasion chinoise se produira et où la guerre éclatera entre nos pays. Est-ce 2035, 2027 ou 2025? Toutes les prédictions de haut niveau d’une invasion chinoise imminente de Taiwan reposent sur l’hypothèse que les dirigeants chinois ne permettront jamais à cette île de devenir pleinement indépendante et répondront donc à tout mouvement dans cette direction par un assaut militaire à grande échelle. Pour justifier de telles affirmations, les responsables américains soulignent régulièrement la modernisation en cours de l’armée chinoise, l’Armée populaire de libération (APL), et les avertissements de hauts responsables chinois selon lesquels ils écraseront tout effort des « éléments séparatistes » à Taïwan pour empêcher l’unification. Conformément à ce mode de pensée, une seule question demeure: quand exactement les dirigeants chinois considèreront-ils l’APL prête à envahir Taïwan et à maîtriser toutes les forces américaines envoyées au secours de l’île? Jusqu’en 2021, les responsables militaires américains avaient tendance à placer ce moment charnière loin dans le futur, citant le vaste chemin que l’APL devait parcourir pour reproduire les avantages technologiques des forces américaines. Les analystes du Pentagone anticipent le plus souvent2035 pour cette réalisation, date fixée par le président Xi Jinping pour que la Chine « achève fondamentalement la modernisation de la défense nationale et de l’armée ». Cette évaluation a toutefois radicalement changé à la fin de 2021 lorsque le ministère de la Défense a publié son rapport annuel sur la puissance militaire de la République populaire de Chine (RPC). Ce document a mis en évidence un changement important dans la planification stratégique de la Chine : alors que ses dirigeants considéraient autrefois 2035 comme l’année où l’APL deviendrait une force de combat pleinement moderne, ils cherchaient maintenant à atteindre ce seuil clé en 2027, en accélérant « l’intelligence » de leurs forces (c’est-à-dire leur utilisation de l’intelligence artificielle et d’autres technologies avancées). Si elle se réalise, le rapport du Pentagone suggère que « le nouveau jalon de la modernisation en 2027... fournirait à Pékin des options militaires plus crédibles dans une éventualité taïwanaise ». Pourtant, certains responsables du Pentagone ont suggéré qu’il était peu probable que l’APL atteigne une « intelligentisation » complète d’ici là, jetant le doute sur sa capacité à dominer les États-Unis dans une bataille hypothétique pour Taïwan. Cependant, cela n’a pas empêché les républicains d’utiliser la prédiction pour susciter l’alarme au Congrès et demander des fonds supplémentaires pour des armes destinées à une future guerre avec la Chine. Comme l’a dit le représentant Mike Gallagher, R-Wis., en 2022, alors qu’il était encore membre minoritaire du Comité des services armés de la Chambre des représentants, « la Chine vient de jeter tellement d’argent dans la modernisation militaire et a déjà accéléré son calendrier jusqu’en 2027 pour le moment où elle veut que l’APL ait la capacité de s’emparer de Taïwan, que nous devons agir avec un sentiment d’urgence pour faire face à cette menace parce que c’est quelque chose de différent de tout ce que nous avons vu dans l’histoire moderne. Et notez qu’il est maintenant le président du nouveau Comité spécial de la Chambre sur la Chine. Le général Michael Minihan a déclenché une attaque de panique à Washington en disant à ses 50 000 membres de l’armée de l’air: « Mon instinct me dit que nous nous battrons en 2025. » Une invasion potentielle en 2027 est restée une sagesse commune dans les cercles politiques américains jusqu’en janvier, lorsque le chef du Commandement de la mobilité de l’armée de l’air, le général Michael Minihan, a déclaré à ses troupes qu’il soupçonnait que la date correcte pour une future guerre avec la Chine était 2025, déclenchant une autre attaque de panique à Washington. « J’espère que je me trompe », a-t-il écrit aux 50 000 membres de l’armée de l’air sous son commandement. « Mon instinct me dit que nous nous battrons en 2025. Xi a obtenu son troisième mandat et a fixé son conseil de guerre en octobre 2022. Les élections présidentielles taïwanaises auront lieu en 2024 et offriront une raison à Xi. Les élections présidentielles américaines auront lieu en 2024 et offriront à Xi une Amérique distraite. L’équipe, la raison et l’opportunité de Xi sont toutes alignées pour 2025. » Bien que sa prédiction ait été tournée en dérision par certains analystes qui doutaient de la capacité de la RPC à dominer les États-Unis à cette date, Minihan a reçu un fort soutien des faucons chinois au Congrès. « J’espère qu’il a tort aussi, mais je pense qu’il a raison, malheureusement », a déclaré le représentant Michael McCaul, R-Texas, président du Comité des affaires étrangères de la Chambre, dans une interview sur Fox News dimanche. À ce stade, Washington officiel continue d’être obsédé par la date de l’invasion chinoise présumée, certains chiffres suggérant maintenant 2024. Curieusement, cependant, nulle part dans les cercles officiels il n’y a un seul personnage éminent qui pose la question la plus fondamentale de toutes: la Chine a-t-elle réellement l’intention sérieuse d’envahir Taïwan ou fabriquons-nous une crise pour rien?
  24. Message à sa première ministre ? La LPM ne peut être rabotée ?
  25. herciv

    L'Inde

    Nonobstant le côté crédible de la proposition, aka pour ne pas l'avoir faite plus tôt ?, Je pense que çà n'est pas qu'un problème de propositions industriels.
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