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Lame

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  1. Lame

    Drone, Cyborg et Cybernétique

    Des "Centurions volants" pour l'Armée française ... ou une Armée fédérle européenne? Et si on envisageait un croisement de technologie? Les forces spéciales françaises intéressées par le « Flyboard Air », la planche de surf volante de Zapata Industries ECA dévoile son grand projet de robotique humanoïde militaire pour la France Fantassin à équipements et liaisons intégrés L'idée serait qu'un fantassin biologique sert d'opérateur à un androïde de téléprésence grâce à un interface adaptée. L'androïde serait doté d'une combinaison de guerre infocentrée, facile à porter pour lui. Le flyboard accroit la mobilité de l'androïde sans risque pour l'opérateur qui n'est pas dessus.
  2. Source: Agence de presse sénégalaise Connexe: Quand un membre de la BCE compare le bitcoin à une "émanation maléfique"
  3. Oui mais il n'y a pas besoin d'insecte pour faire cela. Plus haut, je ne faisais pas référence à des attaques biologiques mais à des proliférations incontrôlées de microbes Des microbes utiles dans un certain contexte mais nuisibles quand ils interviennent là où ils ne sont pas désirés. Ce que je critique, c'est moins l'usage des microbes que la légèreté des contrôles des pouvoirs publics en Europe, lesquels ne font pas tant d'effort que cela pour rechercher les proliférations et se se préparer à les traiter. Dans le cas des attaques biologiques, je suppose que la surveillance et les contre-mesures sont un peu plus étoffées... ... mais peut-être que je suis trop optimistes dans le cas de la France...
  4. Source: BFMTV Un nombre croissant d'Etat ne sont pas contre non plus. Etant étatiste, je ne suis pas enchanté par des innovations qui favorisent directement ou indirectement l'anarchocapitalisme. Juste 10 ans à attendre? Ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour moi. Disons que les cryptodevises sont de plus en plus populaires et pas simplement en raison des perspectives d'élusion de l'impôt. Dès lors qu'elles se normalisent, elles normalisent une situation où la monnaie est émise sans intervention de l'Etat. Si ces monnaies privées prennent l'ascendant sur les monnaies publiques, celles-ci deviendront des monnaies de singe et les Etats ne pourront plus recourir à des politiques monétaires. Pour certains, c'est parfait: moins il y a de secteur public mieux c'est. Pour d'autres, c'est moins évident. Donc, le cours du bitcoin chute comme le cours du tabac parfois, mais le bitcoin demeure pour le meilleur et pour le pire. Source: BFMTV Et si le canabis est légalisé, peut-être vendront-ils des shitcoins pour faire bonne mesure...
  5. Les plantes, ce n'est pas le plus grave. Imaginons quelques chose de plus petit et plus simple. Imagines-toi que des bactéries génétiquement modifiés ou non de différentes catégories se rencontrent et réussissent à tirer parti de leurs productions particulières. Tu obtiens un début de symbiose. Une symbiose qui permet à des bactéries transgéniques de se multiplier en conservant leurs particularités. J'en parle parce que l'industrie biotechnologies produit désormais des bactéries qui bouffent du plastiques, produisent du béton et se soucie avant tout de rentabilité. Et il y a des zigotos qui s'amusent à créer des bactéries productrices d'hydrogène et à les rejetter dans la nature. Mais bon, c'est en niant les risques qu'on prévient les catastrophes, évidemment. Comme je l'avais précisé plus haut, je ne suis pas contre les biotechnologies. Je suis plutôt inquiet du comportement des acteurs privés du secteur, lesquels ne sont pas vertueux qu'ailleur, et d'une certaine désinvolture des pouvoirs publics. Oui, il y a des normes contre certains risques et des contrôles comme il y a avait des normes contre certains risques et des contrôles dans le secteur alimentaire et les banques de sang. Et le reste? Quand est-ce qu'on y réfléchit?
  6. Franchement, G4lly, c'est l'internet dans son ensemble qui est un gouffre énergétique. Impact écologique du numérique : comment y faire face ? Vers un Internet écologique et durable ! Eco-conception web : comment et pourquoi créer un site écologique ?   La dépense énergétique des crytptomonnaies, c'est hélas l'arbre qui cache la forêt.
  7. Le bitcoin et l'ether qui sont les plus utilisées et sont clairement en cours de régularisation auprès des pouvoirs publics de nombreux pays bien qu'elle ne soit pas des monnaies (inter)étatiques. A lire les magazines Trends Tendance et Challenge par exemple, il apparaît clairement que la chute du cour des cryptomonnaies est l'expression du retrait des petits investisseurs, les amateurs, et non des professionnels. Autrefois, la faillite des chercheurs d'or n'a pas mis fin à l'utilisation de l'or, n'est-ce pas? Ceci dit, il ne faut pas non plus se focaliser sur ces monnaies-là deux-là. A lire: Bitcoin, Ether, Ripple, Litecoin... les 10 cryptomonnaies à connaître. Plus particulière, lire les articles sur Neo et le Ripple
  8. Désolé je ne comprend pas ta question. En quoi l'existence commerce international qui existait avant la mondialisation est-il menacé par des régimes protectionnistes. Pour moi, il continuera d'exister. Ce sont juste les rapports de force politique entre démocratie et acteur du marché qui changeront. Moi, j'aurais évidemment aimé que l'on élargisse l'UE à l'ensemble de la Russie de Yeltsin. C'est ce qui aurait été profitable et, ce, même si l'ensemble des Russes avaient été des Asiatiques et bouddhistes ou animistes. Je me soucie plus de leurs ressources, leur technologie, leurs capacités militaires, leur position géographique que de leur religion, leurs coutumes ou leur conformité aux critères d'aryanité.
  9. La fin du commerce international!? Comme tu y vas! La mondialisation économique n'est pas l'invention du commerce international. C'est la fusion progressive des marchés nationaux régulés par les Etats en un marché unique mondial dérégulé. Trump n'a pas supprimé le commerce. Ses imitateurs n'ont plus. Peut-être. L'intégration européenne n'empêche pas les dérives autoritaires dans les Etats membres. Question: Y-a-t-il un risque de guerre entre la Pologne ou la Hongrie et le reste de l'UE?
  10. Je pense que la Russie de Yeltsin était démocratique et qu'elle le serait toujours s'il avait réussi à intégrer l'UE. Je n'ai bien sûr jamais dit que la Russie de Putine était démocratique, j'ai même reçu des notifications négatives par le passé pour avoir affirmé le contraire. Si l'UE est paralysée par sa pluralité, c'est bien parce que l'Europe ne présente pas tant de cohérence. IL faut justement la construire. Vu que l'UE a un outremer et s'est allié avec les pays d'Amérique du Nord, je ne suis pas choqué que l'UE est une frontière commune avec l'ASEAN. En quoi serait-ce catastrophique? Les Asiatiques n'ont plus la peste tout de même. Et puis la frontière commune avec la Chine, honnêtement, elle commence dans les supermarchés et sur les marchés financiers. Merci pour cette référence!
  11. Non, c'était une idée réalisable sous la présidence de Yeltsin et elle a été repoussée du pied parce que tout le monde était persuadé que la Russie resterait un Etat à demi-effondré pour toujours. Maintenant, c'est irréalisable et, vu la façon dont Putine a cultivé l'europhobie dans l'OTSC, ce sera irréalisable pour au moins deux siècles. Bien d'accord. Là encore, c'est vrai. Mais dès lors qu'on ne peut s'élargir à la Russie, il faut aussi être rationnel: l'UE est en situation de guerre froide avec l'OTSC, tente de la maintenir à distance à coup de sanction économique...mais se fournir en gaz chez la Russie, essaye d'y écouler ses marchandises. Reconnaît que si c'était pour en arriver là, il aurait mieux valu laisser la Russie de Yeltsin rentrer dans l'UE au lieu de faire du containment. C'était bien sûr l'expression d'une certaine forme de vassalité des pays de l'Est vis à vis d'une Amérique adulée mais aussi une volonté de revanche contre un pays qui paraissait faible et qui était tenu pour responsable des exactions du parti communiste d'URSS. A croire que tous les dirigeants et soldats soviétiques étaient russes et que les Russes ne finissaient jamais au goulag...
  12. Et alors? A t'entendre, on croirait que la Russie de Putine, pays membre de l'Organisation de Coopération de Shanghai, est un rempart de l'Union européenne contre le Kazakhstan, la Mongolie, la Chine et la Corée du Nord. A priori, le problème avec la Corée du Nord sont les missiles et les trafics contre lesquels aucun pays ne peut servir de glacis défensif. La Chine exerce un fort lobbying au sein des institutions européennes et met en place une route de la soie: En quoi l'hostilité de l'OTSC nous en protège? Quant à a Mongolie et le Kazakhstan, je ne vois pas ce qu'on peut leur reprocher... Par contre, une Russie démocratique et membre de l'UE, c'était plus d'indépendance énergétique et aérospatiale pour l'UE par exemple. Mais bon, la guerre froide avec la Russie de Putine, c'est plus attrayant apparemment...
  13. Je parlais de Bundesrat européen en raison de sa composition. Mais nous sommes bien d'accord que le Conseil des ministres est fonctionnellement l'équivalent du Bundesrat...de la Confédération d'Allemagne du Nord* ou du Sénat américain. Il faut néanmoins préciser que les ministres nationaux ont certainement moins de temps à octroyer à leurs fonctions européennes que les délégués du Bundesrat. Ils sont donc plus sensibles à l'influence des membres du COREPER, des commissaires et des fonctionnaires européens, influence qui s'ajoute à une certaine volonté de rester politiquement correct... *(bien qu'historiquement, il ait joué le rôle de conseil de législation plutôt que son rôle théorique de chambre haute, diplomatie interstaaten oblige: Sur le sujet, lire la Théorie de la Fédération)
  14. J'aimerais en rire. L'UE se porterait bien mieux si elle avait incorporé la Russie sous Boris Yeltsin. L'UE et la Russie démocratique avait tant à s'offrir. Le containment de la Russie de Yeltsin au lieu d'un vrai rapprochement menant à son incorporation est la pire occassion manquée de toute l'histoire de la construction européenne.
  15. En fait, l'Etat est plutôt assimilable à une ASBL/association philanthropique qu'à une entreprise classique. De ce point de vue, les contribuables sont les membres cotisants de l'association.On notera aussi que lorsque les membres ne sont plus satisfaits de l'action de l'association, ils la laissent tomber: ce sont les délocalisations/expatriations. Ce mode de financement a ses limites: combien d'associations dépendent de subvention publique ou de placement lucratif pour leur financement? Les Européens ne vivent plus dans sociétés nationales, partiellement cloisonnée, fondées sur la richesse foncière inamovibles comme au 17e siècle. Ils vivent dans un marché-monde capitaliste où la richesse est mobilière. La mondialisation est à présent menacée par une éruption de régimes protectionnistes consécutive aux excès de l'ultralibéralisme économique: c'est la répétition d'un phénomène vieux comme le capitalisme. Le problème est que les réactions à l'ultralibéralisme ne sont pas si rationnelles que cela et qu'elles ne font que rebattre les cartes au lieu de résoudre des problèmes réels. Pour exemple, Trump a cloisonné son pays à l'avantage de certains mais aussi au détriment d'autres. Je pense qu'on peut donc s'attendre à une reprise de la mondialisation entre 2024 et 2032, notamment avec la remise en négociation du TAFTA. Se pose alors la question de la pertinence de l'impôt comme mode de financement public... Les impôts sont une forme de spoliation vertueuse. Idéalement, on prend aux administrés solvables pour réinvestir dans les aspects non lucratifs de la garantie de la survie et du bien-être des administrés et des citoyens en particulier. Or, l'impôt suppose une augmentation des prix et une perte de compétitivité. C'est valable dans les sociétés foncières décrites plus haut mais est-ce pertinent dans un marché capitaliste, fondé sur la richesse mobilière, où l'Etat percepteur est en compétition avec d'autres? Pour faire la comparaison avec les associations, est-ce que les pouvoirs publics ne doivent pas plutôt se financer par des moyens solubles dans le capitalisme? Dans ma proposition de confédération européenne (cfr page 17), je proposais de financer l'UE par tout moyen non fiscaux, notamment un fond souverain qui est l'équivalent étatique des fonds de dotation des associations. Il y a trois raisons à cela: 1) Supprimer le système des cotisations qui divisent les Etats membres en bénéficiaire net des fonds structurels (les gagnants) et contributeurs net au budget communautaire (les perdants). 2) Eviter un douloureux débat sur l'impôt européen. Les Européens ont besoin de plus de coopérations interétatiques, pas d'une raison supplémentaire de s'écharper. 3) Eviter de créer de la pression fiscale. On voit que le coût de l'UE fait déjà l'objet de critique en dépit de son faible budget: le return est si peu crédible que c'est déjà trop pour certains. Alors qu'en serait-il dans un marché transatlantique où certains proposeront rapidement de la dissoudre au profit du bouquet d'organisations formé des autorités du GMT, du Conseil de l'Europe, de l'OTAN et de l'ESA? Une UE axée sur l'exercice des compétences d'appui est une valeur ajoutée à ces organisations. Mais si elle est financée sans pression fiscale, elle devient une valeur ajoutée rentable. Bien dit sachant que la misère est bien plus grande à Haïti qu'à Madagascar et d'autres pays d'Afrique. Ce n'est pas parce qu'on est moins miséreux que son voisin que l'on a pas le droit de se plaindre. C'est un point de vue qui ne profit qu'aux exploiteurs qui ne sont l'apanage d'aucun pays.
  16. On accepte de renoncer aux vaches sacrées. Par exemple, d'assimiler toute réduction des compétences des institutions européennes comme une déconstruction de l'Europe. Ce qui compte c'est de lui donner les compétences qu'il faut, au bon moment, pour permettre aux Européens de devenir plus solidaires. Mais est-ce possible quand toute critique est impossible car forcément eurosceptique? Beaucoup de révisions institutionnelles ont été proposé dans les premières pages du sujet. Mais pour aller dans quel sens? L'affaiblissement des Etats? Au profit des Européens? Ou la prise en compte de la psychologie des administrés?
  17. Sauf que nous sommes pas des citoyens de l'Union africaine , l'Union des Nations sud-américaines , l'Union eurasienne ou la future union turcique, etc... Essayer de construire une Europe unie en faisant du mot "Europe" un gros mot ne mène à rien. Au fait, je ne sais pas ce qu'est le christianisme athée. Moi, je suis un ancien chrétien catholique devenu un athée oeucuménique (par opposition aux athées militants hostiles à la liberté de culte). Je suis justement intéressé par la promotion d'une identité européenne qui ne definit pas l'Européen comme un leucoderme hétérosexuel chrétien (éventuellement de culture gréco-romaine/celte/germanique selon les tendances). Une telle conception aboutit justement à qu'un eurofédéraliste européen de couleur et/ou musulman soit considéré comme un ennemi étranger alors qu'un blanc atlantiste ou eurasiste est de facto un bon Européen en dépit de son comportement. D'où l'intérêt de ne pas laisser à certains extrémistes ou idéologues le soin de définir les notions qu'on ne peut bannir des débats d'un coup de baguette maqique. Pour construire une fédération, il ne suffit pas de rejetter tous les problèmes sur les Etats et de donner toujours plus de compétences aux institutions communes avec une rimbelle de compromis complexe pour faire passer la pilule. Il faut d'abord "forger" une population de citoyens européens. Les citoyens européens ne peuvent pas être créer "ex nihilo" en imposant un modèle d'en haut. Ce sont les intéressés eux-même qui doivent forger leur citoyenneté commun progressivement en coopérant. Comment fait-on si l'on continue à construire une arène économique toujours plus étendue (CEE, UE, marché transatlantique) où la relation entre citoyens européens se résume à la compétition économique et à des échanges d'étudiants? Pour répondre à cette question, j'ai proposé un certain type de confédération en page 17. Tu noteras que j'ai surtout parler d'action commune et de démocratie, pas d'identité. Si je parles d'identité, c'est avant tout pour amener les intervenants de ce sujet à prendre en considération la psychologie des Européens quand il parle de l'avenir et à quitter certains réflexes propagandistes surannés. Par exemple en définissant les notions qu'ils emploient par réflexe. Par exemple, on peut arrêter de penser que toute personne critique du projet européen actuel est un eurosceptique/un anti-européen/un idiot, etc... et que les fonctionnaires sont des saints qui sont empêché de créer une Europe fédérale, laïque, démocratique, sociale et indépendante par les méchantes institutions nationales.
  18. Oui, c'était un terme collectif pour désigner les Belges, les Celtes et les tribus issues des Euskariens. Et il n'y avait que peu d'unité politique entre les différentes "civitas" celtes, belges et autres. Néanmoins, on ne va pas exclure tout mot de notre lexique issu du latin, n'est-ce pas? Ce qui est important, ce n'est pas la pertinence du choix des mots dans la définition de l'identité nationale française. J'ai relevé que l'échec du fédéralisme belge est la conséquence du facteur humain: l'absence d'identité nationale antérieure à l'instauration de la fédération, donc pas forcément résolu par une (nécessaire) réforme institutionnelle du fédéralisme. Les Français ont des problèmes découlant eux-aussi du facteur humais mais différent de ceux des Belges. Pour revenir au niveau Européen, ce qui nous importe ici, certains Européens ont une conception raciste de l'identité européenne et d'autres pas du tout. Que cela plaise ou non, c'est une difficulté pour la construction d'une fédération européenne, une fédération n'étant pas une zone de libre-échange autogérée avec une certaines quantité de compétences. Créer une fédération efficace c'est une chose mais elle ne peut être efficace que pour appliquer une politique commune. Dans l'état actuel des choses, la politique commune serait celle de la minorité d'Etat la plus douée pour le lobbying au détriment des autres et de la pérennité de la fédération. Oui, bien sûr. C'est une forme de propagande. Dans un monde de bisounours, nous n'aurions pas besoin de propagande et de contre-propagande. Nous n'aurions pas besoin non plus de force de dissuasion, de tanks, d'UE, etc... Mais ce n'est pas le cas.
  19. Lame

    Technologies clé pour 2020

    Source: La Revue du digital
  20. Oui, mais est-ce qu'il n'y a pas non plus une relativisation de la rentabilité de l'automatisation? Toutes les expériences d'automatisation maximale n'ont pas abouti à un accroissement des bénéfices, les problèmes pouvant se poser à long ou à court terme. N'y a-t-il pas un recentrage (provisoire) des entreprises françaises sur le développement de la cobotique, plus rentables que l'automatisation complète dans beaucoup de situation? our ne parler que de la France... Source: L'Usine nouvelle L'avenir, provisoirement, c'est le travailleur immigré (bon marché) cobotisé. Un avenir sombre pour l'autochtone évidemment... A lire: L'usine du futur - Stratégies et déploiement
  21. Justement. Le Conseil des ministres est le Bundesrat/Sénat européen. Les deux conseils sont donc assiliables à des Conseils de sécurité national ou supérieur de la Défense rattaché à une chambre parlementaire. On va créer des doublons pour créer de l'emploi public?
  22. Dans le cas des Français, le problème n'est pas qu'ils ne le savent pas (ce qui n'est pas rare) mais qu'ils ne sont pas d'accord sur la définition de l'identité française. Pour moi, c'est la caractéristique de tout individu qui est loyal envers le Peuple français avant tout autre groupe (patriotisme), est tolérant et solidaire de ses concitoyens sans distinction de groupe (fraternité), qui apprend et maîtrise la langue française (action groupée), considère les Gaulois comme les ancêtres spirituels des citoyens français (en raison de l'importance de la démocratie et de la liberté individuelle). Mais d'autres, par exemple, assimileront la notion au fait d'être blancs/chrétiens/catoliques/d'avoir certaines couleurs de pilosité/d'avoir certaines mensurations craniennes, etc... Il est évident que chacun définit l'identité française avec des objectifs qui lui sont propres. Ce qui m'amène à poser la question: Combien de Belges savent répondre à cette question? Et combien d'Européens savent ce que c'est que d'être Européen hormis les Européiste sd'extrême-droite? Les mêmes causes entraînent les mêmes effets. L'avenir de l'Europe dépend moins de subsidiarité et d'institutions que de l'état d'esprit des populations. Ne soit pas réducteur: elle était très euroméditerrannéenne. C'est curieux, il n'existe pas déjà ce conseil? - Comité politique et de sécurité (COPS) - Comité militaire de l'Union européenne (CMUE)
  23. Une confédération d'Etat est un groupement d'Etats qui conservent leur souveraineté càd qui ne reconnaissent aucun pouvoir normatif autonome aux institutions centrales. La Suisse n'est plus une confédération au sens propre ou même une néoconfédération (Suisse du Pacte fédéralde 1815, Confédération Américaine de 1777): c'est une fédération. La subsidiarité suisse est fondée sur une imbrication et une coopération étoffée des cantons et de la "Confédération" dans chaque domaine Néanmoins, quid de l'identité cantonale en Suisse? Qu'est-ce qui prime généralement? L'identité communale ou cantonale? Sachant que la primauté de l'identité communale ne pose aucun frein au fédéralisme. Il faut aussi relever qu'un problème communautaire se forme progressivement en Suisse. Des tensions commencent à naître entre Suisses romande et alémanique sur la question du multilinguisme et des naturalisations. Cela pour dire que le fédéralisme n'a rien de magique. Ce n'est qu'un arrangement parmi d'autres qui réussit quand un effort est fait pour générer un esprit fédéral. Comme il n'existe pas en Europe, je prône un régime de transition: 1) Confédéral en ce sens que le Cadre européen n'exercerait que des compétences d'appui. 2) Démocratique en ce sens que les citoyens européens devrait avoir les mêmes droits politiques que les Californiens. 3) Défiscalisée en ce sens que les institutions européennes seraient financées par tous moyens non fiscaux dont un fond souverain. C'est mon compromis pour réconcilier les citoyens avec leurs institutions et créer progressivement les conditions propices à l'instauration d'une fédération. Parce qu'il est fait sur mesure pour les Français et régulièrement critiqué par les politiciens et médias du reste de l'Europe. Ce qui ne veut pas dire qu'il est bien compris et présenté honnête. Par exemple, il n'y a de recours intensif à la question de confiance sur l'adoption d'un texte (pas besoin) ... laquelle a été majoritairement utilisée par les partis de gauche qui la critique tant. En tant que Français et eurofédéralistes, je préfère un système fédéral fait sur mesure pour l'échelon supranational. C'est à dire? Ce n'est pas parce que les conflits communautaires ont mis du temps à se mettre en place qu'il y avait une identité commune. Ce qui est sûr, c'est que les Belges d'aujourd'hui ne savent pas dire ce que c'est d'être Belge et ce qu'ils veulent faire ensemble. Le problème n'est donc pas le fédéralisme, bien que tu aie relevé à juste titre qu'il soit mal conçu. Le problème est l'absence d'identité commune qui se transcrit dans l'organisation du fédéralisme, conçu pour organiser la séparation progressive des régions et non la vie commune. Cela ne rappelle-t-il pas un autre échelon? L'UE est-elle conçue pour organiser l'unité des Européens ou leur compétition économique? Tout va bien alors. La Belgique est sauvée. Ce qui ne peut que me réjouir parce que je n'ai aucun envie qu'elle explose.
  24. Effectivement, Oman a une longue tradition de médiateur et de relative neutralité. A ce propos, j'aimerais une confirmation: est-ce la famille royale ou la majorité de la population omanaise qui est ibadiste?
  25. 1) Un Etat fédéral est le moyen le plus simple pour administrer de large territoires quand il existe un large consensus chez les fédérés sur les compétences qui doivent être attribué à l'échelon fédéral. 2) Je pense que le problème du fédéralisme belge est qu'il n'y a pas d'identité belge commune, l'Etat n'ayant rien fait pour la développer. Je relève par exemple qu'il y a trois communautés linguistiques mais pas de communauté neutre pour les enfants de couples mixtes ou ceux qui veulent rester neutre: c'est un communautarisme de cloisonnement. Mais pour aller dans ton sens, aucun mandataire fédéral n'est élu dans une circonscription nationale. Comme dans l'UE. 3) Il est peut-être simpliste de réduire les querelles communautaires aux politiciens. Les parlementaires VB et NVA ne sont pas tirés au sort.
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