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Salverius

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  1. Salverius

    Le successeur du CdG

    Les japonais ne sont pas complètement idiots. Quand j'ai annoncé le chiffre de 500, c'est hors personnel du GAE. Il y a plus de 900 places à bord de l'Izumo, de quoi s'adapter "au grès des circonstances", c'est à dire quand il accueillera 12 F-35 B. Il devrait alors remonter à un équipage de 800 personnes environ , ce qui représente quand même 2 à 3 fois moins de personnel que sur le Clemenceau. Je n'ai pas dit que le nombre de marins annoncé pour le PANG était trop élevé. Pour un navire de cette taille, c'est un nombre tout à fait crédible, même en intégrant l'automatisation. Comment oublier que l'USS Gerald Ford embarque un équipage de près de 4.600 personnes? Il faut quand même rappelé qu'à l'époque du Clemenceau, une frégate classe Tourville comptait un équipage de 300 marins et une classe Suffren en comptait 360. Sur les FREMM, nous sommes descendus à 110 marins, soit à peine un tiers des effectifs des années 60. Ce chiffre est sans doute trop bas pour être compatible avec la haute intensité. Toutefois, ce n'est pas non plus nécessaire de revenir à 300.
  2. Salverius

    Le successeur du CdG

    Les difficultés de recrutement sont réelles, mais elles sont exacerbées par les choix opérées par la Marine. De par la taille du PANG avec ses 80.000 tonnes, l'Amiral Vaujour prévoit un équipage de 2.000 marins, dont 500 pour le fonctionnement du Groupe Aérien Embarqué. Il faut se rappeler que la classe Clemenceau avec ses 35.000 tonnes emportait un équipage de taille similaire, voire supérieur (2.200 marins, dont 650 pour le GAE). Aujourd'hui, avec l'automatisation, les Marines ont divisé par plus de deux le nombre de marins nécessaires sur chaque navire. Par exemple, la classe japonaise IZUMO possède une taille similaire à celle de la classe CLEMENCEAU (avec ses 248 mètres pour 27.000 tonnes, il est 5 % moins long) emporte un équipage de 500 marins. Tu oublies que ce sont les politiques qui décident, pas les militaires. Sinon, tu veux que l'on reparle du choix du Rafale comme avion embarqué?
  3. La politique allemande en matière d'armement peut évoluer en profondeur dans les 20 prochaines années. En outre, le SCAF est avant tout un partage des coûts de développement. Il est donc envisageable que la France possède sa propre chaine d'assemblage et que 100 % des pièces de NGF soient produites en France. Après tout, si nous faisons le NGF seul, c'est ce qui se produira. Si économiquement, il pourrait sembler plus logique de n'avoir qu'une seule chaîne d'assemblage et qu'un unique fabricant (quelle que soit sa nationalité) pour chaque pièce, un choix contraire pourrait être opéré pour des raisons de souveraineté. Pas exemple pour l'Eurofighter, chaque pays participant possède sa propre chaine de montage et nous voyons bien qu'en fonction des marché exports, les membres du consortium sont capables de se concurrencer entre eux.
  4. Salverius

    Le successeur du CdG

    L'amiral Vaujour, le nouveau chef d'état major de la Marine, enfonce un nouveau clou dans le cercueil d'un deuxième PANG. un-deuxieme-porte-avions-souleverait-un-important-probleme-de-recrutement L'Amiral juge irréaliste la construction d'un second PANG, tant sur le plan financier (avec une augmentation de la taille de la flotte) que sur le plan humain (avec les difficultés de recrutement auquel la Marine est confrontée). Je cite une phrase qui n'a pas manqué de m'interpeller : "L'un des grands principes de la LPM 2024-2030 est la cohérence plutôt que la masse. Aujourd'hui, on est bien avec un porte-avions". C'est à se demander pourquoi les politiques s'acharnent à demander la construction d'un second porte-avions...
  5. Une fois la qualification de la DGA obtenue, le personnel qualifié sur chaque navire pour la programmation et la maintenance, les 50.000 € annoncés seront un lointain souvenir...
  6. Il existe déjà un drone présent sur différents bâtiments du GAN qui pourrait assurer cette mission: le Camcopter S-100. Avec une capacité d'emport de 50 kg et une fiabilité éprouvée, il pourrait parfaitement remplir ce rôle, d'autant plus que les équipages sont déjà formés à l'utiliser et à l'entretenir. En outre, je présume qu'un Camcopter sans radar et sans boule optronique devrait coûter sensiblement moins cher que le modèle "classique". L'idée d'un drone permettant de faire transiter les petits colis entre les bâtiments du GAN est sans doute bonne. Néanmoins, je m'interroge sur la mise au point d'un drone spécifiquement à cette mission. N'est-on pas en train de réinventer la roue?
  7. Vous êtes incorrigible... D'une part, durant l'Euro Tank Challenge, les équipages autrichiens et suédois (qui ne doivent pas mieux connaître le terrain d'exercice que les français) ont eu de meilleurs résultats sur leur Léopard 2 que les équipes Leclerc. D'autre part, tous les chars occidentaux de la catégorie du Leclerc ont un équipage de 4 personnes. Vous ne vous êtes pas dit Il ne vous ai pas qu'un équipage de 3 personnes était une fausse bonne idée ? Quant à l'exercice Iron Spear, pourquoi ne pas citer l'exercice 2021, @Patrick? https://www.opex360.com/2021/10/30/le-char-leopard-2-et-le-vehicule-de-combat-dinfanterie-cv-90-dominent-la-competition-iron-spear-de-lotan/ Cela ne veut pas dire que le Leclerc est un mauvais char. Juste que le Léopard 2 lui est supérieur.
  8. Le Leclerc plus performant que le Léopard 2, je l'ai beaucoup lu sur ce forum et ailleurs. Mais quand nous regardons les appels d'offres avec des acheteurs ayant fait l'objet de tests comparatifs: SUEDE 1993: victoire du Léopard 2 contre l'Abrams et le Leclerc GRECE 1998: victoire du Léopard 2 contre Challenger 2E, Leclerc, M1A2 Abrams, T-80U et T-84 TURQUIE 2001: victoire du Léopard 2 contre Abrams, Leclerc et T-80 rebadgé par l'Ukraine Si on s'intéresse aux résultats du "Strong Europe Tank Challenge" auquel ont participé Léopard 2 et Leclerc: 2017: Léopard 2: 1er et 2ème; Leclerc 4ème 2018: Léopard 2 : 1er et 3ème; Leclerc 4ème Ca me pique le cul de le dire, mais le Léopard 2 apparait comme meilleur que le Leclerc (et meilleur que le Challenger 2, que l'Abrams et autres matériels post soviétiques). Dire le contraire, c'est comme soutenir que l'Eurofighter est un meilleur avion que le Rafale. Du pur chauvinisme.
  9. Ce qui m'inquiète (comme toujours), ce sont les dépenses attachées au nouvel MGCS. Il faut rappeler que le nombre de chars en France est passé de 1078 AMX-30 en 1993, à 200 Leclerc en 2030, essentiellement pour des raisons de coûts. L'Allemagne vient de commander 18 nouveaux chars Leopard 2A8 pour 525 millions €, soit 29 millions € pièce (23 millions € si l'on intègre toutes les commandes présumées de l'Allemagne). C'est déjà une somme: par exemple, tu peux avoir 5 EBRC Jaguar pour ce prix là. Or, le MGCS est décrit comme un char de rupture, qui intégrera des "armes à énergie dirigée et électromagnétiques et autres briques de guerre électronique" et il est décrit comme plus complexe que ses prédécesseurs. A ce rythme là, un char MGCS va coûter le prix d'un Rafale ... Sans compter le coût "Maintien en Condition Opérationnelle" qui est toujours proportionnel à la complexité du véhicule. Pourtant, s'il y a bien une leçon à tirer de la guerre en Ukraine c'est que la technicité ne permet pas de compenser la masse.
  10. HS on: Il faut relativiser le succès diplomatique allemand sur l’European Sky Shield Initiative: D'une part, pour beaucoup de pays, l'adhésion au projet relève plus du mécanisme otanien classique: j'achète américain car en cas de guerre ils viendront nous aider. Pas besoin d'appel d'offre, on prend les yeux fermés. L'initiative est allemande, mais le réflexe est pavlovien D'autre part, il faut noter que ni la France (2ième économie de l'UE), ni l'Italie (3ieme), ni l'Espagne (4ième), ni la Pologne (6ième), n'ont rejoint le projet. HS off Pour le MGCS, que l'on soit pour ou contre l'initiative franco-allemande, nous devrions être vite fixé avec un autre rendez-vous début octobre et une cristallisation pour la fin de l'année. Si rien ne sort avant mars 2024, il faudra se rendre à l'évidence : le projet est mort né. Mais après 6 ans de tergiversation, c'est demain.
  11. Pour moi, il n'y a pas de partie de poker sur le MGCS. Par l'intermédiaire de Lecornu, le gouvernement français affiche clairement son ambition de mener à bien ce projet avec l'Allemagne contre vents et marées. Il est certain que la position de la France est bien moins favorable en matière de chars lourds qu'elle ne l'est en matière d'avions de combat. Avec le Leclerc, la France a élaboré un char similaire au Léopard 2. Or, le Léopard s'est imposé commercialement. Refaire un produit similaire en France et en Allemagne se fera sans doute à notre détriment, car les clients du Léopard resteront sur Léopard. Sans compter que Nexter est devenue filiale d'un groupe allemand, ce qui complique toute démarche concurrentielle. Sur le dossier du MGCS, la France choisit de faire amende honorable, quitte à avaler quelques couleuvres. Elle attend juste que l'Allemagne fasse de même sur le SCAF. A mon avis, il reste encore deux choix à la France: participer à un nouveau char avec une Allemagne leader, pour espérer conserver des compétences nationales et bénéficier d'une partie de la valeur ajoutée du futur char (qui suscite d'ailleurs déjà l'intérêt de pays comme l'Italie et les Pays-Bas) créer un char différent de la formule "char lourd" actuelle (Abrams, Challenger 2, Leclerc, Léopard 2 et T10 étant assez proches), par exemple en concevant un char moyen dont le format a disparu, pour occuper un nouveau créneau, quitte à acheter sur étagère des chars lourds à l'Allemagne; Le premier choix est clairement celui du gouvernement. Je note quand même que le sort du MGCS n'est plus lié à celui du SCAF et c'est heureux.
  12. Pour être honnête, je ne suis même pas sûr que ce concept de kit soit réaliste. Par exemple, l'EBRC JAGUAR possède un système de gonflage/dégonflage des pneus qui ne servirait à rien pour des chenilles. Inversement, l'installation de chenilles pourrait nécessiter des branchements qui n'existent pas actuellement. Néanmoins, les pneumatiques des chars à roues français s'usent assez vites et sont changés régulièrement (il me semble avoir lu tous les 2.000 ou 3.000 km). Cela nécessite donc que l'armée de terre dispose du matériel et des équipes pour procéder au changement de pneumatiques en opération et de stocks de pneumatiques. Je présume quand même que changer une roue est plus simple que d'installer un "Système de conversion à chenilles". Toutefois, la dépose et l'installation d'un "Système de conversion à chenilles" est sans doute plus facile que la réparation d'un train de chenilles d'un char conventionnel.
  13. Un kit. Un autre choix n'aurait pas de sens. Soit tu installes des pneumatiques, soit tu installes des chenilles, voire tu panaches, pour une solution type M3 halftrack (si c'est utile) https://camso.co/content/files/video/transfer-kit-assistant/Camso_Powersports_ATV-UTV_Transfer-kit-vehicle-switch_DESKTOP-output.mp4 Ce n'est pas tout à fait le même tracteur car le site de John Deere ne proposait pas les mêmes modèles vus de profil. Pa exemple, le 410 à roues existent bel et bien.
  14. J'ai un peu réfléchi à cette idée de char à 4 ou 6 chenilles, même si c'est une mauvaise idée. En fait, pour contourner le sempiternel débat sur la roue et la chenille, ne pourrait t'on pas imaginer un char de combat qui pourrait s'équiper des deux? Je sais, cela parait fantaisiste, mais cela existe pour les engins agricoles. Par exemple, John Deere (mais ce n'est pas le seul fabricant) propose deux versions d'un même tracteur: l'une à roues, l'autre à chenilles. Dans ces configurations, le train de chenilles vient se substituer à chaque roue. Michelin et John Deere se sont lancés dans un comparatif roues/chenilles qu'il n'est pas inutile de consulter, tant la problématique se rapproche de celles des chars de combat. michelin-et-john-deere-essai-comparatif-entre-pneus-et-chenilles Fait curieux, le modèle à quatre chenilles motrices semblent doter de meilleures performances que le modèle à deux chenilles.
  15. Deux chenilles, ce n'est peut-être pas une fatalité. Pourquoi pas un blindé à quatre ou six chenilles, qui pourrait combiner les avantages des deux systèmes ? Il semble que changer un jeu de chenilles est assez proche de changer une roue (selon camso le fabricant, filiale de Michelin). Par contre, je n'ai jamais vu un projet de char avec un tel système. Encore une de mes idées farfelues?
  16. Salverius

    Marine Britannique

    On est pas prêt de voir cela en vrai... Le Queen Elizabeth a été conçu pour accueillir trois flottilles de F35B et il n'en opère même pas une. Si j'étais taquin, je dirai qu'avec la place qu'ils ont dans les hangars, c'est à se demander pourquoi ils ont du détourner le F35 défaillant sur Newcastle. Mais il faut reconnaitre que la remontée en puissance de l'aéronavale britannique est assez lente et problématique. On va quand même laisser le temps au temps.
  17. Salverius

    Marine Britannique

    Wikipédia indique qu'il n'y a actuellement que 4 F 35B en service dans la Fleet Air Arm. Sachant qu'il y en a au moins un en maintenance/régénération, la question est: combien reste t'il de F35 B sur le Queen Elizabeth? Un ou deux?
  18. Salverius

    [Rafale]

    Plutôt qu'un bidon de 3000 litres, le développement de deux réservoirs conformes auraient plus de sens, notamment si l'on veut ouvrir de nouveaux points pour des MICA.
  19. Salverius

    Marine Britannique

    Au lieu de lancer des "partenariats" avec l'Italie et le Japon pour le Tempest, il devraient se rapprocher de la Turquie. Britannique et turcs partagent pleins de points commun: porte-aéronefs sans avion, sans brin d'arrêt, mais avec tremplin passion pour les drones de low cost L'un fournirait la plateforme, l'autre le logiciel. Des TB3 sur le Queen Elizabeth, ce serait mieux que... rien.
  20. Tsss... C'est pourtant vrai. Depuis le refus de l'Allemagne de vendre des nouveaux Typhoon à l'Arabie Saoudite, les chances du Rafale sont passés de "inimaginable" à "improbable". Encore quelques centaines de kilomètres et le bras de MBS rencontrera un papier à entête Dassault. Bref, on a jamais été aussi proche d'une signature.
  21. Deuxième, derrière les américains qui ont mis 800 millions d'euros sur la table, c'est une belle réussite pour la Navy. Et ils en ont besoin en ce moment. Il ne me semble pas avoir vu une telle réussite chez les Turcs, alors qu'ils ont un porte-drones tout neuf. Il faut dire que les Turcs devraient encore utiliser une station, ce qui va impacter la capacité d'action de leur porte-drones.
  22. La Marine britannique teste des drones pour assurer le Carrier Onboard Delivery sur les navires de la classe Queen Elizabeth, autrement qu'avec des V 22 Osprey. https://www.defensenews.com/unmanned/2023/09/07/britain-tests-transport-drones-ability-to-land-take-off-from-ship/ Si le drone a une conception assez fruste et une capacité d'emport limité, son intérêt n'est pas là: D'une part, le drone a démontré sa capacité à décoller et apponter d'un PA STOL. D'autre part, il a réalisé ces manœuvres en toute autonomie, sans intervention d'un opérateur en cours d'opération. Le tourt, dans une enveloppe de coût relativement limitée.
  23. Salverius

    Marine indienne

    La Marine Indienne réfléchit actuellement à la construction d'un deuxième porte-avions indigène. D'après l'Amiral en chef Kumar, le projet actuel s'oriente vers la construction d'un deuxième porte-avions de classe Vikrant. looking-for-another-indigenous-aircraft-carrier-navy-chief La Marine Indienne semble avoir abandonné son projet de porte-avions CATOBAR pour se concentrer sur la fabrication d'un troisième PA STOBAR. A suivre.
  24. Pour le Délégué Général pour l'Armement, le coût de possession est le principal obstacle à un second porte-avions C'est la confirmation que la Marine Française ne devrait pas pouvoir disposer d'un second porte-avions et que le format actuel (avec un unique porte-avions) devrait perdurer un moment. Sans même parler finances (avions, infrastructures, soutien,...), ce sont les effectifs de la Marine, et notamment le nombre d'atomiciens, qui constitue le principal obstacle. Nous allons presque regretter d'avoir renoncé à la propulsion conventionnelle.
  25. Pour Dassault Aviation, la priorité est le Rafale F5 bien avant le SCAF A l'occasion des Rencontres des Entrepreneurs de France 2023, les priorités de Dassault sont dévoilées: Trappier parle de projets à court terme (Rafale F5), à moyen terme (Drone de Combat) et à long terme (NGF). Concernant les drones, il est clair que Dassault avance sans Airbus, fort de l'expérience acquise sur le nEUROn. De ce fait, il y a de fortes chances que les drones de combat Dassault soient opérationnels avant les Remote Carrier d'Airbus (vers 2030-2035 si je suis bien), ce qui déséquilibrera l'architecture mises en place pour le SCAF. C'est sans doute la manière choisie par Dassault pour répondre aux contestations de leadership opérées par Airbus Défense sur le NGF. J'y crois de moins en moins à ce partenariat franco-allemand sur l' "avion du futur"... @PatrickTeam
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