Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Albatas

Members
  • Compteur de contenus

    379
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Albatas

  1. il y a une heure, Julien a dit :

    C'était une demande d'ArianeGroup et d'ailleurs cette réorganisation n'a pas concerné que ce point. Il y a eu d'autres transferts, notamment de l'Italie vers la France. 

    Je pense que c'est plus compliqué, c'est très lié à qui finance quoi pour Ariane 6. Après ArianeGroup fait au mieux pour satisfaire les états qui financent. D'un point de vu purement industriel déménager la ligne de prod n'a aucun sens dans ce cas là. (Dans tous les articles que je trouve on parle bien d'un accord franco-allemand et pas d'une optimisation industrielle).

     

    il y a 16 minutes, Julien a dit :

    Les raisons invoquées pour le retard, en tout cas celles que j'ai vu dans de nombreux articles c'est:

    Pour les retards, honnêtement je ne sais pas. J'ai le souvenir d'avoir lu (peut-être ici même) que le déménagement causait des retards, mais j'ai plus la source. Et de toute façon si retard il y a eu, ils ont peut être été couvert pas d'autres retard moins polémiques. Le Covid c'est le Graal pour justifier les retard dans tous les domaines.

    Je pense sincèrement que de toutes façons, le changement aurait au moins pu attendre que A6 soit en service avant d'avoir lieu.

    Je comprend aussi que les pays qui participent souhaite avoir le plus de retombés possibles, mais le risque à faire des truc sous-optimum, c'est que A6 soit un échec commercial et là, plus personne n'a rien. Difficile à doser...

  2. Il y a 2 heures, Julien a dit :

    Qu'est ce qui a été fait à la France sur A6?

    L’Allemagne a exigé le déménagement de la ligne de production des moteurs Vinci (qui était en France) vers l'Allemagne. (Ce qui a provoqué des retards il me semble, sans en être tout à fait sur..)

    • Upvote (+1) 1
  3. Il y a 14 heures, wagdoox a dit :

    Tu peux difficillement faire mieux. 20% c’est le haut de la fourchette, 14 c’est le bas. 

    14 % c'est pas le bas de la fourchette, c'est ce que l'on obtient en France avec les capacités installées, qui le sont plutôt dans les régions ensoleillées.

    Source :

    https://assets.rte-france.com/prod/public/2023-09/Bilan-previsionnel-2023-synthese.pdf page 9

    On a pour 2022 : 15.7GW installé, production annuelle 18.6 TWh -> 13.5% de rendement

    Si on prends les chiffres d'un scénario quelconque "2035", on trouve 14 à 14.5 % (Histoire de "gommer" les installations anciennes peut-être moins performantes.)

    Je chipote, sur le fond on est d'accord.

    PS : C'est pas un jugement de valeur sur le solaire, mais c'est important d'avoir les chiffres en tête quand on lit des déclarations du genre "construction d'une centrale 2GW  solaire en métropole", ou quand on lit des chiffres sur le coût du GW installé. (Au delà de la non pilotabilité).

  4. Il y a 2 heures, g4lly a dit :

    Je ne me plaints pas je me méfie comme de la peste des ogres avides d'argent public, qui survendent très largement des projets pour manger de l'argent public gratuit, alors que les projets sont vides ou presque.

    L'annonce de constructions d'usines en France c'est toujours une bonne nouvelle, après je suis comme toi j'attends le premier béton et même les premiers produits avant de me réjouir. Et si on a des subventions européennes tant mieux. Il y a un marché en développement, autant en prendre un part.

    En plus la France à des atouts pour cette production (très énergivore), surtout grâce au nucléaire qui nous donne une électricité pas trop chère et disponible tout le temps. (douce ironie) Je verrais bien la construction d'un NUWARD à fos, avec la chaleur on peut dessaler l'eau de mer "gratuitement" pour la production de PPV et alimenter l'usine de PPV, faire de l’hydrogène et fournir de la chaleur (pas très chaude) pour la métallurgie. Ça ferait une belle vitrine technologique.

     

    @Patrick Selon RTE, le rendement puissance installé/production annuelle moyen du solaire en France sera de 14 % en 2035...C'est pire que ton estimation à 20%...

    Après dans le désert d'Atacama au Chili, ça monte à 34 %, l'ensoleillement est énorme et il fait frais, avec du vents. Beaucoup de projets (réels) là bas... peut être qu'on finira par y installer des PPV produit en France...

    • Upvote (+1) 2
  5. Il y a 1 heure, Benoitleg a dit :

    Et parallèlement, les moyens de recyclage de ces matériaux apparaissent tout aussi soudainement.

    D'ici peu le plus gros gisement de lithium sera le cimetière de batteries usagées. C'est évident qu'il faut bosser sur le recyclage et favoriser les techos qui se recyclent plus facilement.

    Il y a 4 heures, wagdoox a dit :

    Je parle pas exactement ca mais des financement pour ameliorer le rendement. L’energie necessaire pour cree l’hydrogene, puis le transport, puis refaire passer l’hydro en elec puis force mecanique. C’est cette deperdition notamment qui freine l’hydro par rapport a la batterie. Mis bout a bout depuis la centrale jusqu’a la voiture la deperdition est monstre.

    C'est assez absurde de faire un cycle éléc -> hydrogène -> éléc sauf à vouloir stocker de l’électricité sans avoir d'autres solutions. Si on a de l’électricité en rab', et on va sans doute en avoir avec le développement des EnR non pilotables, ce qui coûte le moins cher c'est :

    1) Décaler les usages quand c'est possible. Il y a un "gisement" mais c'est pas énorme, et c'est surtout sur des cycles courts. (Exemple des heures creuses/heures pleines edf qui pourrait être "raffinée")

    2) Les STEP pour le stockage. Le problème c'est d'avoir la géographie pour. En France il reste peu de potentiel, mais ça ne veux pas dire qu'il ne faut pas l’exploiter.

    3) Les batteries, ça peut servir de tampon sur des cycle assez courts mais pas plus.

    4) L'hydrogène à exploiter en temps qu'hydrogène, pour fabriquer des engrais, pour la chimie, la métallurgie etc... Il faut bien sur des capacités de stockage, mais selon les rapports sérieux que j'ai lu, c'est faisable dans des cavités salines.

    5) L'hydrogène pour faire des carburants de synthèses, pour les applications qui sont très difficiles à électrifier. (Si la réglementation les rends compétitifs face au pétrole)

    6) L'hydrogène pour refaire de l’électricité... ce serait vraiment dans des cas de grosses pointes de consommation associées à une très faible production EnR.

    Je me pose aussi un grosse question (à laquelle je n'ai pas de réponse) : Comment adapter le marché de l'électricité aux capacités intermittentes. J'ai l'impression que dans la situation actuelle, il y a un "gisement" d'électricité très peu chère en France qui n'est pas exploité. Quand la production dépasse la demande (par exemple la nuit ou par grand vent), on baisse la charge des réacteurs nucléaires (que l'on a la chance d'avoir) et certains parcs éolien s'effacent. (Les plus récents qui ne bénéficient pas d'une obligation d'achat). Comme le coût marginale du MWh en plus pour une centrale nucléaire est très faible, on se retrouve dans une situation ou ont ne produit pas une électricité qui coûteraient très peu à produire et pourrait être utiliser justement pour produire de l’hydrogène pas trop cher. Mais si elle est effectivement produite, le prix baisse pour tous les utilisateurs et les centrales ne sont plus rentables... (Il y a sûrement des mécanismes qui m'échappent)

     

  6. il y a 50 minutes, zozio32 a dit :

    je crois que l'industrie et les etats ont choisie, ce sera de l'EV.

    Pour débuter un rapport RTE très intéressant qui vient de sortir. C'est une analyse ce qu'on peut faire pour tenir les objectifs en 2035. C'est bien fait, les difficultés sont mises en évidence, beaucoup de choses intéressantes.

    https://assets.rte-france.com/prod/public/2023-09/Bilan-previsionnel-2023-principaux-resultats.pdf

    On constate que pour la production électrique il faut construire de tout, le plus possible. Il n'y a pas de débat EnR/nucléaire, en faisant le max de tout on est pas sur d'avoir assez d’électricité dans le futur.

     

    Le 23/07/2023 à 13:10, ksimodo a dit :

    Ceci étant, si on produit de l'H2 propre à partir de l'eau, plus qu'on le fait ce jour, à la place du méthane, il y aura un progrès. mais ça ne concerne pas directement le stockage pour le "consommateur".

    C'est bien le but premier. Monter des électrolyseurs près de gros sites industriels pour remplacer le H2 produit à partir de méthane, pour la réduction du minerais de fer et éventuellement en remplacement GN quand c'est possible. Dans une étude de Grdf, il est dit qu'on peut monter à 6% de H2 dans le réseau GN sans grosses modifs, ce qui permettrait aussi des débouchées "facile" (injection de H2 dans le réseau) pour gérer l'intermittence de la production des électrolyseur.

     

    il y a 57 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Je suis contre l'électrification des voitures et pour l'utilisation de l'électricité pour produire du carburant de synthèse

     

    il y a 42 minutes, wagdoox a dit :

    tu n’aurais jamais assez de metaux pour faire du 100% ev dans le monde entier. Sauf revolution dans les batteries. 

    Pour la mobilité "légère" je comprend le choix de pousser l'elec (je parle de l'Europe). La difficulté, si on laisse planer un doute entre elec/H2/carbu de synthèse, c'est que tout le monde va attendre de voir la techno qui gagne, et le réseau de distribution ne sera jamais construit. On a pas les moyen de poser des bornes de recharge élec et des station l'H2 dans toutes les stations en même temps. Les carburants de synthèses, même avec des investissements massifs, dans un futur proche c'est des petites quantités de carburant à grand minimum 5 euros le litre sortie d'usine...

    Il fallait faire un choix pour que le truc avance. Le problème des matériaux est un vrai problème, mais pour l'instant l'option batterie est la seule déployable rapidement.

    On utilise un telle quantité pétrole/gaz que les technos ne sont pas concurrentes mais complémentaires.

    Pour les gros engins de chantier, l'aérien, les carburants de synthèses (ou l'hydrogène) seront peut être la meilleur solution même si ils coûtent cher.

    Pour le chauffage -> Pompe à chaleur (ou réseau de chaleur depuis une centrale nucléaire pour les zone fortement urbanisée)

    De toute façon il faut se faire à l'idée que tout coûtera plus cher.

    Il y a aussi un gros boulot réglementaire au niveau européen à faire, (qui avance mais pas très vite) si on veut que les choses se produisent. Il faudra du protectionnisme "vert" aux frontières, sinon on va juste délocaliser la production dans des pays moins regardant sur les émissions de CO2.

    Il y a aussi sans doute un truc à faire sur la formation du prix de l’électricité. En particulier il faudrait (si ça existe je ne suis pas au courant) que certains industrielles puissent avoir des contrats "intermittent" d'éléc à des tarifs très bas (genre 15 euros\MWh ou moins, pour une quantité globale annuelle fixée mais à des moments "aléatoire").

    Je m’arrête là c'est déjà long.

     

    • Upvote (+1) 2
  7. il y a 15 minutes, R force a dit :

    Revenir à 4 vrais régiments de 80 unités = 320 en lignes dont à minima 400 à fabriquer n'aurait rien de scandaleux.

    Effectivement, je me basais sur les 200 Leclerc à moderniser, et le fait qu'il est très rare qu'un nouveau matériel en remplace un plus ancien en plus grand nombre. Mais dans ce cas pourquoi pas, c'est AdT qui décidera selon ses priorités, son budget et ses moyens RH.

  8. il y a 5 minutes, mehari a dit :

    C'est une vision un peu simpliste de la chose (il y a des tonnes de facteur à prendre en compte) mais dans l'idée, le Léo n'a pas d'avenir si les fabricants ont plus intérêt à vendre autre chose.

    Je suis d'accord, j'ai été sans doute trop affirmatif. Après il y a quand même de bonnes chances que le Léo2 100 % allemand soit plus intéressant à vendre pour les indus allemands (surtout RM) qu'un MGCS 50 % Français. Note que ce n'est pas une critique contre les allemands, chacun joue ses cartes.

    Il y a aussi le fait que c'est souvent plus difficile de faire évoluer les matériels et les "customiser" pour les clients lorsqu'ils sont faits en collaboration. (cf Tigre, EF2000...) . Si le programme MGCS tient le coup, j'espère qu'il se passera bien...

  9. Il y a 6 heures, Patrick a dit :

    Le problème c'est pas qu'on ne PEUT pas faire un char seuls, c'est que certains décideurs, ne VEULENT pas, pour des motifs purement IDÉOLOGIQUES.

    La question de savoir si on peut faire un char seul (pour 200 unités ?) ne se pose pas vraiment, la question c'est à quel prix, pour quels résultats, et avec quelles perspectives de prix du MCO sur le long terme. C'est plus pratique que idéologique.

    Un MBT reste un besoin marginal de l'AdT, on n'envisage pas une attaque massive sur notre sol. En revanche dans presque 100 % des futures opérations, même contre des gus en sandalettes, il y a un gros risque d'être emmerdé par des drones, des munitions rôdeuses plus ou moins artisanales et autre joyeusetés volantes. Autant utiliser l'argent pour développer des capacités air-sol variées, une panoplie de drones/munitions rôdeuses en grosses quantités plus tous les trucs qui rendent possibles l'utilisation de nos 200 chars dans de bonnes conditions. C'est des investissements sans regrets et à fort potentiel export...

    Ensuite pour le char proprement dit, faire simple, genre "char employable" ; pourquoi pas un châssis sur étagère (si possible un truc fiable et bien répandu pour pas galérer à trouver des pièces), et éventuellement une tourelle nationale avec le maximum d'équipements en commun avec le jaguar. Le canon ? On reste sur un 120 qui a le mérite (énorme) d'avoir des munitions déjà développées, et d’énormes stocks chez nos alliés. Avoir des 140 Ascalon et des stocks faméliques de muns bof bof...

    Pour l'export je rejoins @Clairon : Très faibles chances de succès. (Comme un MGCS franco-allemand d’ailleurs ; les allemands continueront de vendre des Léo2, comme AH a continué de proposer des Caracals de plus en plus évolués). Ou alors c'est qu'on fait un truc significativement différent de la concurrence. (Mais quoi ?)

    • Upvote (+1) 3
  10. Il y a 6 heures, g4lly a dit :

    Ca me semble assez péremptoire comme affirmation ... techniquement ce n'est pas le Pentagone qui pilote la galaxie StarLink ... donc si StarLink réduit la couvertures de certaines zones ... or les cellules StarLink sont toute petite, donc on peut restreindre facilement la disponibilité du service à des zones très précise.

    A moins que StarLink ne soit sous injonction du MoD US lui interdisant de restreindre l'usage ... mais je ne vois pas vraiment le lien avec les terminaux, c'est essentiellement les satellites qui proposent la disponibilité par les terminaux.

    J'imagine qu'avec starlink, il y a un système d'authentification des connexions pour vérifier que l'utilisateur a payé son abonnement. Et j'image aussi qu'en s'abonnant, on clique sur "j'accepte" pour valider les CDU que personne ne lit mais qui doivent contenir un truc du genre "je m'engage à ne pas utiliser le service pour perpétrer des actes terroristes, des actes de guerre ou pour dire du mal de Musk."

    Après, Musk s'est sans doute dit que l'accès à son réseau de communication pour couler la flotte de la mer noire, ça vaut plus chère qu'un contrat civil à 40 balles pour accéder à Pornhub depuis son camping car. Et comme il ne peux pas vraiment ajouter sur le site une option pour les militaires "for only 50000 $/mo, you can target military ships with drones from anywhere !", il fait raquer le pentagone. (De toute façon, je pense pas qu'il puisse directement vendre de capacité "militaire" a l'UK)

    L'histoire des terminaux, c'est peut être juste des terminaux avec des codes d'authentification spéciaux qui garantissent une libre utilisation contractuelle de la connexion. Après le pentagone en fait ce qu'il veut c'est plus le problème de Musk.

  11. il y a 24 minutes, Deres a dit :

    Évidemment, on te présente les choses comme cela en version optimiste mais la réalité sera plus cruelle. En cas de manque de vent annoncé, tout le monde demandera 100% par précaution, ce qui entrainera une pénurie d'électricité en avance. Et pendant la pénurie de vent, les voitures ne chargeront plus donc ceux ayant besoin de se déplacer beaucoup seront vite à court de batterie. On verra vite venir les statuts d'autorisation de charge prioritaire avec les trafics et corruption allant avec ...

    Concernant les VE, le "gisement" de flexibilité existe mais restera assez marginal de toute façon, et cela reste des flexibilités sur des périodes assez courtes. L'idée est d'éviter un appel trop fort vers 19h. Après, les modalités de mise en œuvre restent à voir, mais ça vaut le coup de creuser. On peut imaginer que si on programme une charge à au moins 50% pour 7h30, cette charge soit garantie. Et on peut tout aussi imaginer des variations de tarifs suffisamment ample pour que cela vaille le coup de pas demander "100% tout de suite" si ce n'est pas nécessaire.

    Le truc est que de toute façon, d'ici 2050 (selon RTE) il n'y a aucun scénario décarboné qui se passe de flexibilité. Industriellement, le mieux que la France puisse faire est d'arriver à 50% de nucléaire en 2050, (soit 14 EPR2 + des SMR qui n'existent pas encore + le nucléaire historique prolongé au maximum), et même dans ce cas de figure (le meilleur de tous) on doit trouver 13 GW de flexibilité en plus des 1,7 GW prévus pour les VE.

    Donc oui, ça va être contraignant, et oui, les politiques ont un sacré boulot pour organiser tout cela pour que ce soit acceptable pour la population et les entreprises.

     

     

     

    • Upvote (+1) 1
  12. Il y a 2 heures, Deres a dit :

    Je suis assez sceptique sur l'utilisation des batteries de voitures comme stockage. En effet, en l'état actuel, elles peuvent certes stocker mais pas restituer. Et il y a 25% de perte à la charge. Et en fait, les voitures consomment leur batterie même sans rouler (1% par jour pour les Tesla je crois) sans même parler du chauffage de la batterie en hiver. Donc de base, cela va faire exploser la demande en électricité même sans les charger. Je doute aussi que les gens apprécieront quand ils découvriront le matin que la voiture personnelle dont ils avaient besoin n'a pas chargé de la nuit car il n'y avait pas de vent ... J'imagine déjà la catastrophe économique si la plupart des véhicules sont à l'arrêt après une semaine sans vent ...

    Je ne crois pas qu'il soit envisagé d'utiliser les batteries des véhicules comme stockage. Dans les rapports de RTE, ils donnent 1.7 GW de flexibilité liés au VE, (contre environ 15 GW d'autres flexibilités dans tous les scénarios, sans compter le stockage qui varie énormément selon les scénarios), et en regardant dans le rapport complet, il me semble bien que pour les VE, l'idée est seulement de différer la charge du véhicule en fonction de la charge du réseau. Genre, on branche sa voiture à 18h en rentrant du boulot, et on demande "je veux une charge à au moins 50% pour demain matin à 7h30", le moment exact de la charge est gérée par le réseau de distribution.

     

    • Upvote (+1) 1

    40 CTA

    Il ne sont pas responsables du développement et de la production de certaines munitions ? (explo si je me souvient bien, et peut être AA ?)

    Si c'est le cas et qu'ils abandonnent les canons, les chaînes de prod de mun elles deviennent quoi ?

    • Upvote (+1) 1
  13. Il y a 21 heures, Ronfly a dit :

    Rappel d'une récente déclaration de notre PR: ...."Alors que les conflictualités s'intensifient, il nous faut aujourd'hui revoir nos ambitions en terme de défense"... ;)

    Il n'a pas dit "revoir nos ambition à la hausse"...

    Je serais déjà très surpris si on arrive à 2% du PIB en 2025 comme prévu depuis un moment.

     

    • Upvote (+1) 1
  14. Il y a 3 heures, g4lly a dit :

    En fait non, les nouvelles seront construite sur le foncier des anciennes ...

    Et en plus comme les riverains bénéficient de mal d'avantages grâce aux centrales (avoir une centrale, pour une commune, c'est pas une petite rentrée d'argent), et qu'ils y travaillent pour certains, je pense même que localement il y a plutôt un désir de voir une nouvelle centrale en construction plutôt qu'une fermeture.

    • J'aime (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  15. il y a 40 minutes, Shorr kan a dit :

    Désolé, je sais que ça fait très réponse de normand, mais c'est le mieux que je puisse faire.

    Merci, ta réponse est déjà pas mal ! C'est le genre de question à laquelle il est peut-être impossible du répondre tant qu'elle ne s'est pas vraiment posée et que les juristes aient creusé la question...

    • Merci (+1) 1
  16. il y a 4 minutes, Boule75 a dit :

    On va voir ce que ça donne, mais les positions sur les sujets de l'énergie sont en train de changer à vitesse grand V. La France voulait, voilà des années, une politique énergétique à l'échelle de l'Union, l'Allemagne n'en voulait pas. Arrive 2022 et... il se pourrait que la fameuse politique soit finalement souhaitée par tout le monde.

    Les suédois renflouent leurs producteurs locaux pour leur éviter la faillite, EDF est nationalisée, l'opinion allemande est désormais largement pro-nucléaire, etc, etc... Allez savoir ce qu'il va en sortir !

    J'attends juste que l'Allemagne nous commande un ou deux EPR et la boucle sera bouclée ! :bloblaugh:

    • Haha (+1) 1
  17. il y a 23 minutes, Shorr kan a dit :

    C'est exactement ça ! Je ne me souviens plus où je l'ai lu, mais la Commission laisse le choix c'est soit 100% publique et là pas d'obligation de se plier à la concurrence "libre et non faussé" come le dit la formule.

    Mais du moment où un pays participe au marché de l'échange de l'électricité de l'UE, il est tenu de s'y plier et de privatiser massivement le secteur de la production (la distribution c'est à part car considéré comme un monopole naturel).

    Merci pour la précision !

    il y a 23 minutes, Shorr kan a dit :

    Ce n'est donc pas entièrement la faute à l'Europe comme on l'entend souvent, qui même si ses instances sont très idéologisés et à sa décharge, a fait montre d'une certaine cohérence Ce n'est donc pas possible de jouer sur les deux tableau en même temps..

    Je comprend le principe : pour accéder à un marché, il faut respecter les règles de ce marché. En effet ça reste cohérent. Et je trouve toujours très pénible l'argument "c'est la faute à l’Europe" qui est trop souvent utilisé par un peu tout le monde, même quand il y a en fait des options, pour évité tout débat...

     

    il y a 23 minutes, Shorr kan a dit :

    Est ce qu'un retour en arrière est possible ? Légalement je pense que oui, mais vu l'intégration des réseaux des différents pays de l'UE, les uns avec les autres, je pense que concrètement non.

    En mode publique, et sans accéder au marché de l'échange de l’électricité, penses tu que des ventes négociées "de grès à grès" (genre des accords d’assistance entre pays, avec des prix fixés en avance) seraient possibles même si beaucoup moins flexibles ?

    • Upvote (+1) 1
×
×
  • Créer...