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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Les bureaux de vote ont fermé à 23h heure de Paris. Pas de sondage sortie des urnes, mais un sondage en ligne - à prendre avec réserve donc - qui donne quatre points d'avance au Bremain à 52%.
  2. Alexis

    menaces intérieures

    Ton scénario est pas mal, mais il serait plus vraisemblable si tu n'avais pas fait une erreur sur le vainqueur de second tour. Si tu supposes que c'est Sarkozy qui l'emporte, alors oui "une bande d'incompétents au pouvoir, distribuant des tas de postes à d'autres incompétents idéologues ou opportunistes" ça devient tout à fait vraisemblable en effet ! J'ai pas dit que ça changerait beaucoup par rapport à aujourd'hui, hein Je l'ai lue peu de temps après sa sortie. A ce sujet, j'en ai une bien bonne Oui, parce qu'après la description de diverses mesures économiques, incidents dans l'ordre public - je vous passe les détails et d'ailleurs je ne me rappelle pas de tout - intervient le moment où il ne peut plus y avoir aucun doute que le nouveau pouvoir est extrémiste et qu'il vise à établir une dictature. Le moment où la présidente tombe le masque. Où chacun se rend compte de la menace sur la démocratie - non du fait que la démocratie est écrasée, qu'il faut entrer en résistance. Le moment, en bref, où Le Pen fait une chose si extrême, si attentatoire aux droits, une préparation si évidente à la dictature, que personne ne peut plus nier que les troupes brunes sont de retour. Car à un moment du scénario... elle déclare l'état d'urgence. Faut-il préciser que la BD date d'octobre dernier ? D'avant donc le 13 novembre et la proclamation de l'état d'urgence par... euh rappelez-moi son nom déjà ? Voilà, enfin en tout cas si vous lisez cette BD, comme le proclame le bandeau "Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas" !
  3. Allez une petite explication en vidéo de ce qu'est le Brexit / Bremain, et de comment on en parle outre-Manche. Admirez en particulier la description de "Make Britain Great Again"... qui remplira de joie tous les Américains !
  4. Ouais, et puis au-delà des chiffres, pépettes, soldats, chars et avions, il y a quand même une question de stratégie à poser. Pas seulement la stratégie des moyens en somme, mais la stratégie tout court. Une armée plus puissante, einverstanden. Mais pour faire quoi ? - L'Allemagne n'a pas de dissuasion nucléaire, et il est vraiment difficile d'imaginer que ça change. Engagement lors de la réunification à ne pas en construire, TNP, réticences antinucléaires de la population, absence de technologie balistique avancée - la propulsion à poudre en Europe c'est la France et aussi l'Italie, en aucun cas l'Allemagne... Donc l'armée allemande ne pourrait pas agir totalement librement de toute façon, pour ne pas dire qu'elle resterait de toute façon bloquée en cas de veto américain ou de menace incluant des ADM - Construire une capacité indépendante d'intervention lointaine lourde - ou disons semi-lourde voire juste un peu plus que légère, au niveau de la France par exemple - nécessiterait des investissements importants et surtout dans la très longue durée. Il n'y aujourd'hui ni aéronavale allemande, ni moteur de sous-marin nucléaire, la Marine allemande est une frigate navy comme on dit en américain, ses sous-marins conventionnels quoique de bonne qualité ne peuvent avoir qu'un rôle régional. Pour changer cette situation, il faudrait quinze ou vingt ans au bas mot - Il n'y a d'ailleurs à ma connaissance aucune volonté de jouer le rôle que permettrait une telle capacité d'intervention lointaine, ni perceptible dans la population, ni exprimée au gouvernement. Je ne sais plus quel ministre allemand de la défense plaisantait au début des années 1990 comme quoi l'Eurocorps ne devrait pas devenir un Afrikakorps - en somme pas question d'aller se fourrer dans un continent africain que l'on ne connait guère et dont on n'est pas curieux - Quant à intervenir au Moyen-Orient, par exemple pour faire un petit plan Blitzkrieg contre Daeche, aucune velléité non plus, peut-être encore moins : envoyer quelques centaines de soldats au Mali, ça ne sert certes qu'à améliorer les relations avec la France, mais au moins ils n'y risquent pas grand'chose, tandis qu'en plein Irak casser du djihadiste ce serait quand même risqué, il faudrait assumer le fait que des Junge reviennent au pays revêtus d'un drapeau noir rouge et or... alors que la majorité des Allemands encore une fois n'est vraiment pas intéressée par les aventures lointaines. Bien sûr on peut toujours imaginer une évolution sur ce point, par exemple en cas d'attentat type 13 novembre voire pire en Allemagne, mais ce n'est heureusement pas (encore ?) d'actualité - Tout ça pour dire que la seule utilité possible d'un réarmement allemand sérieux, ce serait pour faire la guerre à l'Est contribuer à la protection des Baltes en stationnant des Panzerdivisionen à une étape du Tour de France de Saint-Pétersbourg. Et plus d'un Allemand a quelques doutes sur la pertinence du concept, voir le ministre des Affaires étrangères Steinmeier et sa récente "sortie" contre les projets OTAN à l'Est. Certains pourraient peut-être même aller jusqu'à soupçonner qu'on essaie de les utiliser... L'Allemagne a négligé sa défense depuis pas mal de temps, le taux de disponibilité de bien des matériels majeurs n'est pas loin d'être désastreux, même les nombres totaux de matériels comme les chasseurs ou les hélicoptères de combat - sans parler de leur disponibilité donc - sont tombés nettement plus bas que ceux de pays comme France ou Grande-Bretagne, lesquels sont pourtant fort loin d'être en grande forme militairement parlant. Il n'est pas surprenant qu'un rattrapage soit considéré nécessaire, et qu'il ait lieu dans les années qui viennent... à un rythme que je serais porté à ne pas surestimer. Consolider la puissance actuelle, l'augmenter sur plusieurs points comme les chars lourds - on passerait de 200 à 300, plus que la France donc - c'est vraisemblable. Reconstruire une armée puissante, comme la Heer (armée de terre) de la RFA était puissante au temps de la Guerre Froide... non, ça n'arrivera pas. Il n'y a plus d'armées blindées soviétiques de l'autre côté de la frontière du pays, même si beaucoup de responsables OTAN font semblant de croire le contraire, et l'Allemagne ne va pas se mettre à stationner des divisions blindées dans les Pays Baltes pour leur faire plaisir, ni même pour plaire à Washington. Edit : Je jure que j'ai écrit "Bien sûr on peut toujours imaginer une évolution sur ce point, par exemple en cas d'attentat type 13 novembre voire pire en Allemagne, mais ce n'est heureusement pas (encore ?) d'actualité" AVANT de lire les dernières nouvelles sur la fusillade en Allemagne ! L'attaquant a été abattu par la police, on n'a pas encore de détails sur les victimes. Des médias rapportent plusieurs dizaines, mais rien n'est clair P....ns de djihadistes !
  5. "Leurs sous-traitants de l'Est" ? Tu veux dire leur Hinterland, en somme ? Rôooooh il est réaliste méchant le Monsieur !
  6. Ah pas d'hypocrisie voyons ! Tu es ravi, au contraire
  7. Bon, en ce matin du jour J, les sondages restent aussi indécis qu'il l'ont été dans l'ensemble ces deux derniers mois. Parmi les quatre sondages publiés le 22 juin, deux prévoient Brexit et deux Bremain ! On n'en saura pas plus aujourd'hui... sauf si quelque média étranger se risque à publier des choses demi-incertaines tard ce soir - voir le lien fourni par Boule75 pour ce genre de possibilité.
  8. Un cas évidemment différent car "en sens inverse", mais où le territoire d'un Etat membre était également modifié et pas un peu, c'est la réunification allemande en 1990. L'ancienne RDA a été purement et simplement absorbée par la RFA, elle est entrée dans la CEE sans passer par un quelconque processus d'adhésion. De toute évidence, le cas s'était réglé et décidé ad hoc, par la négociation, et parce qu'il aurait été fort malvenu pour les autres pays de la CEE d'imposer une procédure longue et formelle. Cela pourrait faire penser qu'un cas de séparation serait lui aussi réglé par la négociation "bienveillante", parce que politiquement il serait assez difficile de refuser au nouvel Etat l'entrée "automatique" dans l'UE, par simple héritage de celui dont il vient de se séparer. Ceci en dehors de l'aspect purement juridique de l'affaire. Au secours les Anglais nous envahissent ! Jeunes filles de Lorraine, prenez garde si vous venez à Rouen... surtout, évitez la place du Vieux Marché Plaisanterie mise à part, il me paraît assez normal pour quelqu'un qui vit dans un pays depuis 15, 20 ou 30 ans d'en demander la nationalité. Sans doute cela parait-il moins nécessaire dans le cas d'immigration d'un pays de l'UE à l'autre, mais si le RU sort, eh bien cela ne sera qu'un retour au fonctionnement normal de ce point de vue, et les Britanniques qui sont parmi nous depuis des décennies deviendront des Français, tout comme les autres Algériens, Vietnamiens, Camerounais et Russes. S'il y a une menace pour leur unité interne, c'est tout à fait possible oui. D'ailleurs le refus de l'Espagne de reconnaître le Kosovo n'est-il pas motivé avant tout par la question catalane ? Cela dit, s'agissant d'un nouvel Etat qui apparaîtrait sur le territoire actuel de l'UE, il me semble qu'il serait beaucoup plus difficile de faire obstruction, pour raison politique avant tout. L'Algérie, séparée de la France en 1962, n'est cependant pas devenue membre de la CEE, ou plus précisément elle ne l'est pas restée. Il est vrai qu'il y avait eu négociation avant l'indépendance, et traité. Le cas peut être assez différent, du simple fait que le droit européen n'était guère développé à l'époque ? (je n'en sais rien, je suis assez loin de mes domaines de compétence principaux là)
  9. Et la tendance parmi les supporteurs russes, à une très forte majorité, était carrément de l'atomiser ! Le Pays de Galles humilie la Russie
  10. Si on observe la courbe au cours du temps du "sondage de sondages" du Financial Times, on constate un point de retournement très visible aux alentours du 16 juin, le Leave étant alors estimé nettement au-dessus du Remain, avant de revenir à peu près exactement à l'équilibre maintenant. Ce point de retournement a bien une cause. Il peut s'agir effectivement du "facteur trouille", qui aurait eu relativement peu de poids jusqu'au 16, puis en aurait pris brutalement beaucoup plus à partir du 17/18. C'est une hypothèse. Une autre hypothèse est que l'assassinat de Jo Cox ait eu un fort impact. Personnellement, j'ai noté qu'après le meurtre d'Anna Lindh en 2003, même si les sondages s'étaient redressés en faveur du Oui à l'euro, c'est finalement le Non qui l'a emporté par plus de 55% des voix, démentant les sondages. D'un autre côté, il faut noter que dans ce cas, c'est le choix conservateur "on ne change rien" qui l'a emporté, et ce choix dans le cas britannique c'est le Remain. Je soupçonne quand même qu'au moment du vote, l'effet de l'assassinat sur les Britanniques pourrait être moindre que ne le montrent actuellement les sondages. J'ignore ce qui se passera, mais à mon avis les marchés financiers et les bookmakers sous-estiment la probabilité du Leave... Oui, et c'est une raison de souhaiter que le résultat soit net, à 52 ou 53% au moins, plutôt que 50,x%
  11. A signaler, cet intéressant entretien de François Asselineau le président de l'UPR le 8 juin dernier, qui rappelant l'assassinat par un déséquilibré "quelqu'un qui a un peu le profil de Lee Harvey Oswald si vous voyez ce que je veux dire" de Anna Lindh trois jours avant le référendum suédois de 2003 sur l'adoption de l'euro, suivi par une exploitation éhontée par le camp de l'adoption de l'euro, faisait cette mise en garde : (temps 2' 40'') Mise en garde prémonitoire. Est-ce une coïncidence, ou est-ce la validation de la logique et de l'existence du risque que pointait Asselineau le 8 juin ? Chacun se fera son opinion.
  12. Oups, tu as raison. Au temps pour moi, donc...
  13. Le libre-échange conduit tendanciellement à l'importation dans chaque nation du niveau d'inégalités existant au niveau international. Ou dit autrement : les revenus des moins qualifiés des habitants des pays les plus développés se rapprochent de ceux des habitants des pays sous-développés, tandis que ceux des plus qualifiés des habitants des pays sous-développés se rapprochent de ceux des habitants des pays les plus développés. Tu dis que tu ne vois pas bien ce qui peut être fait... c'est normal, tu as exclu d'emblée la catégorie des mesures allant à l'encontre du libre-échange ! Le moyen de limiter les effets du libre-échange est assez évident : pratiquer moins le libre-échange, tout simplement. Les méthodes précises imaginables, eh bien il y en a beaucoup, et certaines sont plus adroites que d'autres. Mais l'idée générale est suffisamment claire : diminuer les avantages concurrentiels éventuels dont pourraient disposer certains produits fabriqués hors du territoire. Sur la question de la possibilité ou de l'impossibilité de le faire, mon avis est que le politique commande à l'économique et non le contraire. Pour le meilleur et pour le pire, d'ailleurs. Sinon, au sujet des "natios", ou faut-il dire "populistes de droite" ou autre chose, il faut être conscient que seuls certains sont favorables à la limitation du libre-échange comme moyen de limiter ou de bloquer la progression des inégalités dans la nation. Par exemple, cette tendance est dominante au FN (Le Pen et Philippot) sans être unanime. Elle est absente au UKIP britannique ou à l'AfD allemande. Aucune idée du tour que prendront les choses, mais si à l'avenir on voyait la France être dirigée par le FN, l'Allemagne par l'AfD et la Grande-Bretagne par l'UKIP, il est difficile d'imaginer que ces pays pourraient se trouver dans la même zone commerciale... ils ne pourraient pas s'entendre sur sa politique commerciale extérieure. Ou alors il faudrait que les uns ou les autres mettent sérieusement de l'eau dans leur vin. Je pense que l'objectif général de la politique publique s'exprime en termes généraux : par exemple la liberté et la prospérité du pays, ou quelque autre formule de ce genre. L'objectif n'est pas, ne doit pas être d'inciter à voter ou à ne pas voter pour Tartempion, Trucmuche ni Ribouldingue. Tout à fait. A signaler en passant - et en plein dans le sujet de ce fil - cet argument avancé par certains Allemands pour convaincre les Britanniques de rester dans l'UE, par exemple dans L'Allemagne a beaucoup à perdre si la Grande-Bretagne s'en va L'un des petits secrets du prétendu "couple" franco-allemand, et l'une des arrière-pensées allemandes - on en a aussi du côté français soyons juste - est qu'il est nécessaire de résister aux Français toujours trop étatistes et sociaux, et que le partenariat avec la France doit pour cette raison toujours s'accompagner de certaines distances, être complété de partenariats procurant la masse critique permettant au contraire d'amener les Français à donner au marché un poids beaucoup plus grand que ce à quoi ils seraient prêts d'eux-mêmes.
  14. L'image est celle de Elena Perminova, mannequin de profession et épouse de l'oligarque russe Alexandre Lebedev.
  15. Je reviens sur ce commentaire de Tancrède. Trois jours plus tard, impossible de nier qu'il avait raison. Je propose aux applaudissements le bô dessin suivant - destiné aux francophones certes, m'enfin c'est un exemple particulièrement gratiné !
  16. On n'en est pas encore au niveau où la Ligue de Délos a fini - je ne crois pas qu'on y arrive jamais - mais enfin pour une partie non négligeable on y est déjà. Je recopie ce petit résumé issu de Wikipédia : Le trésor : il faut savoir que la plus grande partie des réserves d'or des pays européens sont physiquement situées à New York - la France fait exception, voir De Gaulle, Charles - et quand l'Allemagne il y a quelques années a demandé rapatriement d'une partie de ses réserves situées à l'étranger, c'était la totalité du peu qui était à Paris - qui fut livré rapidement y a pas de raison - et une toute petite partie de ce qui se trouve à New York - et lentement hein... Obligation d'utiliser la monnaie : ben oui, le dollar reste la monnaie de réserve mondiale de référence, même si ça ne concerne pas que les membres de l'OTAN. Autorité judiciaire : on n'en est pas là, mais il y a des petites tendances quand même, voir les lois américaines à caractère extra-territorial qui ont permis par exemple à la justice US de condamner BNP Paribas à 9 milliards de dollars d'amende.
  17. Moi aussi j'ai du mal à interpréter cette idée autrement que comme une astuce comptable, même si le gouvernement allemand cherche aussi à mettre à profit l'idéologie européenne pour diluer quelque peu la visibilité de sa puissance militaire - question historique et toussa - pas seulement pour économiser des pépettes. Cela dit je ne crois pas que ce soit une bonne idée, ni même tellement praticable, si l'objectif est avant tout économique. Les soldes à la Légion étrangère sont-elles plus basses que dans les autres unités de l'armée française ? Je n'en sais rien mais ça m'étonnerait fort. A moins qu'il ne s'agisse non d'économiser de l'argent, mais de créer une unité d'élite en tapant dans un pool de ressources humaines beaucoup plus grand et en étant très sélectif ? Une Fremde Legion en somme ? Dans ce cas, pourquoi pas, mais ce genre d'unité ne se crée pas en un tournemain, ce serait une oeuvre de longue haleine. D'autant que la dernière fois que l'Allemagne a recruté des unités de ce genre, là encore "avec des camarades européens"... Nan je mets pas d'illustration - même si je dois vraiment me faire violence c'est très très très tentant - le point Godwin serait trop vite atteint Mais les plaisanteries douteuses mises à part, pour créer une mystique de la Fremde Legion, il faudrait commencer par effacer dans les esprits son prédécesseur de la mauvaise époque.
  18. Bon, si ça continue, il faudra qu'on commence un fil "Les bonnes nouvelles de l'UE", de même qu'il y a déjà un fil "Les bonnes nouvelles du programme F-35". Allez, j'apporte une petite contribution initiale : certes la Grande-Bretagne va peut-être partir, mais...
  19. Je vois que tu es parti sur les traces d'Astérix, vers la bonne ville de Rotomagus - Rouen pour les intimes. L'essentiel, c'est d'oublier pour un temps ton intérêt - aussi valide soit-il, et d'ailleurs je le partage - pour le centre de l'Univers, j'ai nommé Rome, et surtout de ne pas t'affubler d'un casque de légionnaire. Sinon, attention, tu pourrais avoir du mal à trouver ton chemin dans la ville ! Gun's N'Roses... Knocking on Heavens' Door ? Plus sérieusement, les réactions à la perte de contrôle ressentie par beaucoup sur leur destin, les réactions au fait qu'en actionnant les commandes de l'avion national on s'aperçoit qu'elles ne répondent plus - et sans doute le processus UE n'est-il pas responsable pour la totalité, seulement le principal - ces réactions sont très diversifiées d'un pays à l'autre, et encore certains pays en connaissent-ils plusieurs. Rien que chez nous, une Marine Le Pen, un Jean-Luc Mélenchon, un Nicolas Dupont-Aignan ou un François Asselineau ne sont pas des clones les uns des autres, il s'en faut de beaucoup. D'ailleurs Jean-Luc est en train de me poursuivre dans les couloirs avec une batte de base-ball pour l'avoir ne serait-ce qu'inclus dans cette liste Quoi qu'il en soit de l'avenir, qui reste fort ouvert, ils sont bien rares les mouvements dangereux, ceux qui risqueraient de nous mettre sur la Highway to Hell. Parmi les résurgences du fascisme ou du nazisme, on ne compte guère que Aube Dorée en Grèce - sur lequel la justice grecque est en train de tomber avec la délicatesse d'un mur de briques - et Jobbik en Hongrie - que Orban a serré jusqu'à l'étouffer, façon Mitterrand avec le PCF. Donc je ne vois pas de raison véritable de s'inquiéter. Dangereux, désolant, absurde... Oui. La variété des régions de France est d'ailleurs ce que certains étrangers qui ont appris à connaître la France apprécient le plus. Les splendeurs de Paris sont célèbres dans le monde entier, et un visiteur un peu pressé pourra s'en tenir là - qui est déjà très bien - mais pour qui a le temps de creuser quelque peu, ce sont les différents coins de France qu'il en viendra à aimer le plus. On en revient au Tour de Gaule. Ou les aventures de deux Bretons aux six coins de la doulce Gaule
  20. L'Espagne, le Royaume-Uni, oui il est concevable qu'ils "perdent des morceaux". En Ecosse comme en Catalogne, ce n'est pas loin de la moitié de la population qui souhaite l'indépendance. Il n'existe aucune situation de ce genre en France. La Corse est la seule région où existent des partis autonomistes ou indépendantistes autre que confidentiels, qui puissent obtenir des scores sérieux à des élections réelles. Mais même là, ce qui intéresse une partie significative de la population - environ la moitié - ce sont des formes d'autonomie. Quant à l'indépendance... 89% des Corses la refusent. Même en Nouvelle-Calédonie, le seul bout de France outre-mer où un mouvement indépendantiste sérieux existe, il est clairement minoritaire, et le référendum d'autodétermination de 2018 confirmera très probablement que la Nouvelle-Calédonie est française, avec un statut d'autonomie spécifique très large. Lors de la fondation de l'ONU en 1945, elle avait 51 membres. Aujourd'hui, 193 Etats sont membres de l'ONU. Presque quatre fois plus, excusez du peu ! Pas mal pour une idée qui serait un "bide monstre". En réalité, il suffit d'ouvrir un livre d'Histoire du 20ème siècle pour constater que l'idée qui a fait un flop retentissant, c'est l'idée d'Empire. Je ne sais pas si l'UE survivra toujours dans dix ou vingt ans - je pense plutôt que non, mais on peut aussi imaginer que si. Une chose qui paraît claire en revanche est que si elle survit, ce sera en s'éloignant autant que possible de tout ce qui peut la faire ressembler à un Empire. Et c'est pas encore gagné... Bien d'accord, les choses sont en flux permanent, et les idéologies dans la durée n'ont au mieux qu'une influence partielle - quand elles ne sont pas tout simplement transitoires et à peine plus durables que des modes. De plus, le pot de terre n'a que peu de chance de survie quand il rencontre le pot de fer. La question c'est où est le pot de fer... et où est le pot de terre. Tu sembles penser que ce serait la superstructure UE qui ressemblerait à un pot de fer, et les pots de terre ce serait les nations ? Je pense le contraire. Mais bon, on verra Il y a deux questions distinctes, à ne pas confondre : - Les cultures qui sont diverses, "multi-couches" dans certains cas, se recouvrent partiellement ou totalement. Et la France est particulièrement diverse c'est bien clair - Le sentiment d'appartenance prioritaire. Suis-je - pour prendre un exemple concret le mien - prioritairement Français, Normand, catholique, blanc, homme, membre d'une certaine classe sociale, Européen, hétérosexuel, membre du Monde Libre, Aryen ? Deux réalités fondamentales : l'appartenance la plus naturelle - "être humain" tout simplement - ne suffit pas, quoi qu'on puisse en dire, du moins dans l'ordre politique. Et l'appartenance politique principale est la Nation, je veux dire dans le ressenti de la majorité - et en n'oubliant pas que certes il existe une minorité qui diffère sincèrement et sérieusement. Excellente idée au contraire ! D'ailleurs, il survivra bien au-delà du 23 juin : - Si les Britanniques sortent, on n'en a pas fini avec les remous initiaux, l'implémentation de la décision, les batailles de guerre de tranchée négociations courtoises pour définir les nouvelles relations, et l'impact - ou pas ? - en termes d'exemple pour d'autres peuples - Même s'ils restent, il faudra encore implémenter les engagements pris envers Cameron pour qu'il défende le Remain. Passeront-ils à l'as une fois le référendum gagné ? Leur implémentation donnera-t-elle des idées à d'autres pays pour réclamer d'autres ajustements ? Les brexiteurs désarmeront-ils et Nigel Farage chantera-t-il l'Hymne à la Joie, ou bien reviendront-ils à la charge rapidement ? Enfin, en attendant les partisans du Remain expliquent aux Britanniques à quel point le Brexit serait risqué.
  21. (Faut-il mettre cette nouvelle dans le fil Allemagne ? Je choisis ici, car le sujet est bien l'OTAN, et l'incident pourrait faire quelques vagues) L’Allemand Steinmeier critique l’attitude de l'Otan aux frontières russes C'est ce qu'on appelle "tirer à boulets rouges". Du coup, la presse de l'OTAN - pardon, je voulais dire la grande presse allemande dénonce ce scandale d'un MinAE allemand qui défend une position divergente de celle mise en avant par les Etats-Unis. J'aime bien en particulier la Une de Die Welt : L'acte de déloyauté sans précédent de Steinmeier
  22. Exactement, il faut qu'elle soit tout le contraire : avenante, charnelle, et capable de se vendre au populo. J'aurais bien ajouté une illustration, mais je vais m'abstenir - après tout nous sommes sur un forum à caractère familial, et puis la modération veille Plus sérieusement, il ne me paraît pas anormal en cas de sortie que les pays restant dans l'UE défendent leurs intérêts, lesquels pourraient être divergents de ceux du Royaume-Uni, et que ce dernier n'obtienne pas nécessairement l'accès au marché commun qu'il préférerait, ou bien alors en échange d'autre chose. Là où je suis d'accord que l'intervention de Macron, comme de Schaüble et d'autres, est fort maladroite, c'est évidemment sur le ton, et surtout le moment. Ces Messieurs semblent penser que c'est en rappelant "si vous sortez on ne vous fera pas de cadeau" - même si c'est vrai - qu'ils convaincront les Britanniques de rester, alors que cela ressemble fort à une menace, alors que c'est une fois de plus faire la propagande du "Brexit quelle catastrophe !"... ils risquent d'être brutalement démentis. A moins qu'ils soient moins maladroits qu'il n'y paraisse... mais pas si intéressés que ça à conserver Londres dans l'UE ? Les bénéfices de la City font-ils des envieux dans plus d'une place financière sur le Continent ? J'ai un peu de mal à croire à une telle stratégie, vu ses risques. Mais sait-on jamais ?
  23. Fort affaiblissement du vote Remain juste après l'assassinat de Jo Cox ? Exclusive poll: EU support falls after Jo Cox murder Il faut être prudent, étant donné qu'il ne s'agit que d'un seul sondage, qui plus est moins fiable étant réalisé en ligne, et ne pas conclure avant d'en avoir plusieurs. Cette première indication est cependant remarquable, sachant que la même entreprise de sondage posant la même question juste avant et juste après le meurtre trouve un soutien au Leave inchangé, mais un effondrement du Remain au profit des indécis.
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