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Bruno

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Tout ce qui a été posté par Bruno

  1. Ouais, mais d'autres industriels comme le consortium Ideol (avec le proto au large du Croisic, dont la phase d'essai vient d'être prolongée) continuent à y croire, et pas seulement en France. Dans le cas de NG, je crois avoir compris que leur abandon de cette activité est surtout motivée par un doute sur le fait que l'Etat leur passerait une commande permettant de sécuriser cet investissement, et une volonté de finalement se recentrer sur leur activité historique de conception + construction de navires.
  2. Certes, certains politiques ont dailleurs souligné cet aspect, concernant les fondations des grandes éoliennes terrestres (jusqu'à 500 tonnes de béton dans le sol), qui effectivement est fort problématique. La "solution" préconisée par certains acteurs de la filière est le développement de l'éolien flottant en mer (là pas de fondation dans le sol marin), mais reste à savoir si ça sera vraiment intéressant, avec comme toujours une belle bataille de chiffres en perspectives entre les "pro" et les "anti", et au final la grosse difficulté de savoir lesquels sont "vrais", lesquels relèvent de la manipulation/mauvaise foi, ou tout simplement de calculs erronés...
  3. Bref, ne changeons surtout rien aux habitudes prises depuis 50 ans, quoi : vive les hydrocarbures, et le charbon pour ce qui ne peut être couvert par le nucléaire
  4. Incroyable que les politiques n'aient pas depuis au moins 15 ans pensé à rendre obligatoire le fait que les éoliennes doive être recyclable pour au moins 90% comme ils l'ont fait pour les frigos, etc... En tous cas, les acteurs de la filière eux essaient d'y travailler, de les rendre recyclables.
  5. Oui, je comprends ce que tu veux dire. Disons que j'ai du mal à croire que des acteurs industriels importants se lancent dans de tels investissements sur l'Hydrogène "décarboné" en visant un prix de revient inférieur à 2 € le kilo si ce n'était ps un "bon prix". Comme ils ne peuvent pas savoir d'avance quels seront les décisions politiques à venir impactant le prix de l'électricité, s'ils se lancent dans de tels investissements c'est forcément qu'ils ont calculé que la probabilité que ce prix de revient soit intéressant en 2030 ( à la fois pour les producteurs et les consommateurs) est bien plus élevée que la probabilité qu'il ne le soit pas... Il n'est aucunement question que l'Hydrogène devienne la principale source d'énergie pour produire des engrais (dont au passage l'usage intensif est contestable et devra baisser, cf Glyphosate etc...) et du béton, vu que le nucléaire restera le socle de notre production d'énergie, du moins en France. @bubzy Il y a d'autres pistes relativement "propres" pour obtenir de l'Hydrogène que l'électrolyse : la décomposition des fameuses algues vertes qui prolifèrent sur le côtes bretonnes, notamment dégage beaucoup d'Hydrogène, sous forme de sulfure d'Hydrogène. Des industriels travaillent sur encore d'autres moyens, impliquant moins de logistique que d'aller récupérer des tonnes et des tonnes d'algues vertes tous les jours. Certes, tout cela ne suffira pas à couvrir tous les besoins. Eh bien, ça veut dire que pour la part d'Hydrogène qui ne pourra pas être produite sans pollution, sans usage de ressources fossiles, il faudra forcément à terme trouver des solutions économiquement & environementalement acceptables (utiliser une autre énergie, trouver le moyen de s'en passer sans vraie contrainte ??...). Un défi parmi tant d'autres à relever pour les acteurs économiques et les Etats... En tous cas multiplier par 5 à 10 la prod mondiale d'électricité sans saloper l'environnement ça ne sera possible qu'une fois le processus de la fusion thermonucléaire maîtrisée avec un bon rendement global, et ça ce sera au mieux pour 2070.
  6. 4 fois moins elevé sans la TIPP, oui et alors ?? Tous les acteurs économiques qui utilisent aujourd'hui des carbu à base de Pétrole le payent TTC, pas HT ; donc je vois pas trop où tu veux en venir. Et puis comme l'Hydrogène ne sera pas (ou beaucoup moins) taxé que le pétrole pendant encore une bonne dizaine d'année. si Genvia réussit son pari de produire de l'Hydrogène décarboné comme indiqué dans l'article à moins de 2 € le kilo, ce sera économiquement intéressant pour ceux qui l'utiliseront. Sachant qu'il ne sera vraiment taxé comme le Pétrole qu'une fois produit en masse, et donc avec un coût de revient qui aura encore baissé gràce aux progrès techniques. Entre temps, qui peut croire que le prix du Pétrole n'aura de son côté pas augmenté en 2035 ? (les quelques nouveaux gisements que l'on trouve étant jusqu'ici insuffisants pour compenser l'inévitable épuisement de cette ressource, au vu de l'ampleur de sa consommation mondiale). Je sais que certains sont contrariés dès que l'on évoque les recherches visant à produire plus massivement de l'Hydrogène "vert", et voudraient démontrer qu'il ne faut surtout rien changer aux habitudes prises depuis les années 60 (= tout miser sur le pétrole, le charbon et le nucléaire). A part que leurs "démonstrations" ne me convainquent pas, que le coût de revient de l'électricité d'origine solaire ou éolienne baisse constamment, que le rendement des "piles à combustibles" est en voie d'augmenter fortement... Puis, j'ai du mal à croire que des acteurs industriels importants comme le CEA et Schlumberger, + tant d'autres, investissent de plus en plus dans l'Hydrogène sans vraies perspectives que cette source d'énergie sera rentable d'ici 10 ans. Ces gens là ne sont pas des "écolos béats" : s'ils le font ce n'est pas par idéologie, mais parce que les perspectives sont vraiment prometteuses. D'ailleurs on note qu'ils restent prudents et procèdent avec une démarche empirique, pas à pas, au cas où ça s'avèrerait finalement décevant !... Au début de l'ère industrielle les rendements des moteurs à vapeur (le charbon étant leur carburant) était faible (moins de 10% pour les locos à vapeur !) et au pétrole étaient médiocres, mais ils se sont nettement améliorés depuis (pour arriver aujourd'hui à un plafond) ; il en sera de même pour le rendement des énergies dites "renouvelables". Ce processus a commencé (avec bientôt des éoliennes offshore de 10 à 15 MW unitaires) et va s'accélérer fortement dans les 10 ans qui viennent. Notez bien que je ne suis pas du tout "anti-nucléaire", au contraire : le nucléaire restera incontournable jusqu'à au moins 2060-2070, mais pour pour diverses raisons il n'y aura pas davantage de centrales nucléaires dans nos pays occidentaux qu'aujourd'hui. L'enjeu est donc de trouver les bonnes sources d'énergie pour produire les 40 à 50% de conso électrique qui ne pourront être couverts par le nucléaire , or, clairement ni le pétrole, ni le charbon, ni la biomasse, ne me paraissent être la bonne solution pour cela (juste des énergies d'appoint, au vu de leurs dégâts environnementaux, de l'épuisement progressif de ces ressources, et de la dépendance envers l'extérieur que les 2 premières impliquent, tandis que la troisième impliquerait une déforestation massive si on la dévevelope à grande échelle...). Reste le solaire (à condition d'augmenter le rendement des panneaux solaires, et de développer leur prod en Europe), les éoliennes (si elles sont recyclables, qu'on les couple avec des électrolyseurs pour lisser leur production, ....), le Biogaz, et l'Hydrogène produit au moyen de ces ressources renouvelables, ou du l'énergie nucléaire). En tout cas, tant pour des raisons environnementales que géo-stratégiques, il me paraît limpide qu'on doit progressivemen bannir les énergies dites "fossiles" (y compris gazs de Schiste), et donc leur trouver des alternatives intéressantes d'ici 2040. Rien n'est simple, mais il est positif que des gros acteurs industriels s'y investissent !
  7. Le CEA et Schlumberger développent une nouvelle technologie d'électrolyseurs industriels, au rendement global très prometteur, avec à la clé (si les perfs en vue se confirment bel et bien) un Hydrogène "décarboné" à moins de 2 € le kg pour 2030. (Beaucoup de détails techniques, que je n'ai pas forcément compris, car n'étant pas de formation scientifique, mais ça semble vraiment intéressant, notamment sur le bilan écologique global de tout le cycle) > https://www.industrie-techno.com/article/la-technologie-d-electrolyse-du-cea-qu-exploitera-genvia-pour-produire-de-l-hydrogene-atteint-99-de-rendement-se-rejouit-julie-mougin-du-cea-liten.63839 Sachant que la combustion d'un kilo d'Hydrogène produit autant d'énergie que 3 litres de Super sans plomb (je suppose que le ratio doit donc être un peu plus important avec le gazole), un prix inférieur à 2 euros le kilo rendrait donc l'Hydrogène issu de ce procédé plus attractif que le pétrole...
  8. L'échéance de 2035 pour la mise en service du premier SNLE-3G me semble étonnament lointaine, car ça fera 36 ans de service pour le 1er des SNLE-2G, classe "Le Triomphant". Surtout que ça fait déjà 2-3 ans que des dizaines d'ingénieurs de chez NG planchent sur cette prochaine génération. Comment expliquer la longueur du délais ? Système révolutionnaire de "piles à combustible H2O" ? Mise au point des "tuiles anechoïques" ou de la version améliorée du réacteur Nuke K-15 qui s'annoncent difficiles ? CMS dotée d'une IA révolutionnaire ? Autre raison (étalement budgétraire...), ou toutes celles-là à la fois ??
  9. Bruno

    Marine canadienne

    Donc en fait aucune des 3 variantes de Type-26 n'aura la même suite radar ?? Oui, les australiens ont pour l'instant la meilleurs variante, car ils ont aussi des 3 pays clients les meilleurs indicateurs macro-économiques et la plus grande ambition réelle pour leur défense. A voir si cela se concrétise, ne sera pas remis en cause par un gouvernement futur qui déciderait de coupes budgétaires...
  10. Bruno

    Marine Britannique

    En repensant aux programmes britanniques en cours pour le renouvellement de leur flotte (frégates Type-26 et 31 en tête), je viens de me rendre compte d'une chose : en 2030, la Royal Navy sera la seule des "marines qui comptent" à ne pas disposer de radar à antennes plaques conformes : - Les types 26 et 31 auront des radars tournants, leurs 2 PA n'ont pas de radar plaques, et on dirait que les petites frégates de Type-32 (qui seront utilisée comme vaisseaux mères pour la lutte anti-mines) n'en auront pas non plus... Alors que rien qu'en Europe les marines espagnoles (avec leurs F-100), allemandes (avec les F-125), italiennes (avec leurs PPA) en ont déjà ; tandis que notre marine française (avec les FDI) en aura dans 3 ans. Mais que je sache aucun navire équipé d'un radar à antennes plaques conformes en vue pour la RN d'ici 2030...
  11. Bruno

    Marine canadienne

    La forme/le design de la coque sera identique malgré un gabarit variant de + ou - 10% selon les marines clientes ; par contre ce sont justement les radars principaux (et le CMS) qui seront différents ! Radar à plaques SPY-7 de Lockheed-Martin pour les variantes australiennes et canadiennes, contre radar tournant "Artisan-3D" de BAE pour la variante britannique (qui aura aussi un CMS de BAE, et non pas de LM). Variante britannique qui apparaît comme la moins ambiteuse des trois à presque tout point de vue. ("presque", car comme les espagnols avec leurs F-110, les British s'offrent une suite sonar de chez Thalès, le meilleur mondial dans ce domaine) Non, pour la bonne raison que c'était juste un trait d'humour, une question-boutade ("... s'il y a une autre explication du style....", qui faisait suite à la réponse du tovaritch Benoileg (cf tout en haut de cette page).
  12. Bruno

    Marina militare

    Oui bien sûr l'Alu aussi est a-magnétique. Que ce soit à terre ou en mer, ils sont décidément pas sympas ceux qui posent les mines, hein ?? C'est bien pour ça que je regrette que chez nous on s'oriente vers des nouveaux chasseurs de mines (enfin des "bateaux-mères" de chasse aux mines) en acier (certes leurs vedettes porte-drones seront en Alu ou en en composites, mais ils reste ce souci de se douter d'avance que les mines sont dans le coin). Alors qu'avec le programme des CTM on avait justement été précurseurs, on avait engrangé une précieuse expérience sur les bateaux en matériaux composites... Les italiens, qui en ont fait de même un peu plus tard avec leurs chasseurs de mines de classe "Lerici" ont quant à eux choisi de poursuivre dans cette voie.
  13. Bruno

    Marina militare

    La phase d'études/levée de risques du programme pour 12 nouveaux chasseurs de mines italiens vient de faire l'objet d'un contrat, notifié à la société Intermarine. Il s'agira de remplacer les deux classes de chasseurs de mines aujourd'hui en service dans la MM : 4 de classe "Lerici", et 8 de classe "Gaeta". 2 vaisseaux différents sont prévus, avec une communalité maximale des équipements et la même technique de construction (coque épaisse en matériaux composites, à base de fibres de verre renforcée) > - Un vaisseau anti-mines côtier, d'environ 60m de long (simple vue d'un design non encore arrêté) - Et un vaisseau anti-mines de haute mer, qui fera environ 80m de long, avec pont Avia pour mise en oeuvre de drones aériens (design qui là aussi n'est pas encore figé) Source : https://www.navalnews.com/naval-news/2021/02/intermarine-wins-contract-for-italian-navys-new-generation-mcm-vessel/#prettyPhoto Edit : on notera donc que la doctrine d'emploi de la marine italienne ne sera pas vraiment la même que celle des voisines (belge, néerlandaise, française et britannique), qui emploieront des navires en acier restant à grande distance des champs de mines pour neutraliser celles-ci via le déploiement à distance de vedettes-drones de 12m de long, porteuses de toute une panoplie de drones sous-marins. Là, on dirait que les navires s'approcheront beaucoup davantage des zones minées, d'où la nécessité d'avoir une coque non-métallique. La plus grande des deux baies visibles au flanc du vaisseau hauturier fait environ 8-9m de long (si on compare avec les containers standard de 20 pieds/6m10 posés sur la terrasse arrière), ce qui ne permettra pas de mettre à l'eau des vedettes-drones comme les "Inspector" 120 & 125 d'ECA Group, ou l'Alcyon de BAE/Thalès.
  14. Bruno

    Marine espagnole

    Dernière ch'tite vidéo "promotionnelle" sur les frégates F-110 ; la construction de la tête de série doit toujours débuter cette année. (Visiblement il y a plein de vidéo Youtube qui ne sont plus directement visible via un lien posté ) https://www.youtube.com/watch?v=5psvyfnX-tI
  15. Mouais, à part qu'avec les allemands on ne sera jamais en confiance, même si le Bundestag valide le compromis qui aura pu ètre trouvé en juin, ils auront tendance à faire comme ils ont fait sur le programme de l'A400M : c'est à dire que 1 ou 2 ans plus tard ils exigeront un avenant à l'accord, sous peine de refuser tout nouveau financement si on leur cède pas, et ainsi de suite à intervalles régulier... L'exemple même du partenaire déloyal et pas fiable pour un sou, avec lequel au final on ne gagne pas à travailler. Franchement, la Grande-Bretagne est un bien meilleur partenaire pour tout programme militaire.
  16. Au moins leurs capacités de détection seront fortement augmentées grâce au nouveau radar plaques AESA, non ??
  17. Yep, 2 X 2600 ch pour le S-92/CH-147 Cyclone ; et 2 X 3750 ch pour le CH-47 Chinook. Le Super Frelon c'était 3 X 1600 ch (donc finalement un peu moins de puissance que le S-92 alors qu'il a la même masse maxi au décollage / MTOW de 13 tonnes). Il est vrai que comme le rappelle @HK, l'EH101 n'a pas franchement percé sur le marché mondial... Sans doute cela est-il dû au fait qu'entre les progrés des turbines (en fiabilité et en puissance unitaire), et ceux des matériaux (les composites permettant de réduire la masse à vide), les biturbines modernes de la classe des 10 à 13 tonnes (NH-90, S-70, CH-147 Cyclone...) de masse maxi ont une charge utile suffisante pour la plupart des missions envisagées. Le développement du CH53-K King Stallion semble montrer que pour un triturbine on fixe désormais la barre bien plus haut en terme de charge utile (38 tonnes de MTOW et + de 15 tonnes de charge utile pour le CH-53 K, qui a 3 turbines de 7500 ch), mais que c'est réservé à ceux qui peuvent payer très cher...
  18. A mon avis, l'idée d'un successeur au Super-Frelon a été sacrifiée sur l'autel des économies d'énergie, dans la mesure où un tri-turbine consomait une blinde et qu'on était dans les effets du fameux "choc pétrolier". Aujourd'hui, entre les grands progrès accomplis sur les turbines (démonstrateur Tech-3000 de Safran), et le gestion "intelligente" de la répartition immédiate de puissance par logiciel d'IA cet arguement de la conso excessive vaut beaucoup moins, mais voilà après 40 ans sans avoir commandé ni développé un hélico lourd, il faudrait une sacrée volonté politique, appuyée par une vraie embellie économique, pour qu'un tel programme soit vraiment lancé. Autant dire qu'on va encore se contenter d'en rêver pendant au moins 15 ans, si c'est pas jusqu'à le fin de nos jours.
  19. Si la demande initiale de Dassault d'avoir 46% de la charge de travail était sans doute un peu abusive, leur demande actualisée me paraît tout à fait raisonnable et logique. 34% de la charge de travail + la coordination d'ensemble du projet sur un programme à 3 partenaires, où on est le seul qui a depuis 1945 développé et industrialisé seul des avions de combat c'est du simple bon sens. Sur un sujet aussi complexe, il faut forcément un "coordinateur" qui arbitre au final quand plusieurs solutions techniques paraissent jouables, car toute erreur constatée après coup se paierait très cher. Ce rôle doit forcément revenir à celui des partenaires qui a le plus d'expérience et qui a démontré le plus de savoir-faire. On a laissé la ccordination du programme de char commun aux allemands, alors que le différentiel d'expérience et de savoir-faire en leur faveur dans ce domaine était bien plus léger, voire selon certains inexistant. Et maintenant ils refusent de concéder la réciproque sur le SCAF ?? Inacceptable, ou alors si on leur cède là-dessus il faudrait dans la foulée exiger de remettre à plat le programme du char lourd franco-allemand, selon les mêmes principes (pas de leadership d'un partenaire, on veut une plus grosse part industrielle, etc...). Mais là, comme par enchantement, ils ne vont plus trouver ça pertinent !...
  20. Leur offrir des perspectives et "quelque chose qui les fasse rêver", certes c'est bien ce qu'il faudrait, mais c'est surtout le rôle des dirigeants des pays africains concernés par l'opération Barkhane. Opération qui existe d'ailleurs à leur demande, suite à la tentative de coup d'Etat islamiste de janvier 2013. Facilement accusée de "néo-colonialisme" la France ne peut pas vraiment se mêler ouvertement de l'aspect politique. Sauf à ce que les peuples de ces pays demandent à (re)devenir des "protectorats français", et alors là il y aurait moyen de générer une vraie "communauté de destin" entre eux et nous, avec à la clé des investissements économiques importants en toute légalité et transparence. Mais il faudrait que ça vienne d'eux avant tout. Hors, ces peuples sont actuellement émiéttés entre de multiples ethnies et "zones tribales" aux intérêts divergents ; donc que ce soit au Mali, au Niger, ou au Burkhina Faso, je vois pas comment une demande populaire claire en faveur d'un lien institutionnel fort avec la France pourrait émerger, et d'ailleurs rien n'indique qu'un tel souhait existe chez une majorité des habitants d'un de ces 3 pays. Beaucoup semble plus nous voir comme un "pourvoyeur ponctuel de services", qu'on appelle àl 'aide ou au secours quand ça arrange, et qu'en parallèle on peut facilement accuser de tous les maux. Sachant au passage que des puissances étrangères (Turquie, Russie, voire aussi la Chine...) favorisent le fait que plein de problèmes internes soient mis sur le dos de la France, car ancienne puissane coloniale, cela dans l'intention de pouvoir "tirer les marrons du feu" après...
  21. Bruno

    Marine canadienne

    Oui probablement (mais il manquait sans doute les rires pré-enregistrés)... Concernant les annonces du gouvernement canadien avec 15 de ces grosses frégates lourdement armées pour leur Marine , j'ai un gros doute sur leur concrétisation à l'échéance (post 2030) : le pouvoir politique canadien me semble fonctionner comme le nôtre. Au début de chaque programme toujours des annonces alléchantes (chez nous, on devait avoir 4 FDA Horizon, puis 17 FREMM...), puis quelques années après de probables renoncements, avec réduction à la fois du nombre de navires et de leur armement, sur l'autel d'une pseudo "rigueur budgétaire". (Puis encore quelques années plus tard, au 3/4 du programme, rapport de la Cour des comptes / GAO épinglant la gabegie budgétaire du programme, due au fait qu'entre réduction de la série et l'étalement des livraisons, ben le coût unitaire aura monté en flèche). Entre le délais supplémentaire de construction/mise au point et le coût unitaire très élevé déjà annoncés par le PDG des chantiers Irving, j'ai bien peur que la gestion du programne des CSC ne prenne le chemin de celle du programme des FREMM en France... Reste qu'à mon sens, la variante canadienne des Type-26 sera quoiqu'il en soit un magnifique vaisseau (la plus esthétique des 3 versions à mon goût !) ; une plateforme robuste de longue endurance, qui fera la fierté des marins canadiens (qu'ils en disposent de 5 exemplaires, ou des 15 aujourd'hui annoncés, avec tous les chiffres intermédiaires possibles).
  22. Ouais, le V-280 Valor bénéficie d'une aérodynamique affinée qui le rend bien plus esthétique, sachant que du coup sa vitesse maxi sera + importante (280 noeuds soit 525 km/h). Il est aussi bien plus agile (déjà demontré parr le proto qui vole depuis presque 2 ans) > https://www.youtube.com/watch?v=LpSxbd9L5gY&feature=emb_logo
  23. Bruno

    Marine canadienne

    Comment ça ??? Je n'en sais rien. LM fera le système de combat (CMS), mais pour autant que je sache c'est BAE et Irving qui gèrent le programme.
  24. Bruno

    Marine canadienne

    Pas forcément, s'il y a une autre explication (du style "l'acier de leur coque sera un tout nouvel alliage qui le rendra 50% plus résistant à épaisseur égale, mais dont le process de fabrication et de soudage sera 3 fois plus long qu'avec les aciers jusque là utilisés pour les frégates & destroyers"), alors je suis preneur !
  25. Bruno

    Marine canadienne

    Ok, pour l'aspect concernant l'inflation qui effectivement peur expliquer en partie le prix unitaire très élevé annoncé par le PDG d'Irving Shipbuildings, mais à mon sens pas totalement. Concernant le prix unitaire des FDI c'est en bonne partie dû au fait qu'il s'agira d'une petite série (seulement 5 navires, du moins en version Marine Nationale), et j'espère bien que si 2 ou 3 supplémentaire sont commandées (comme le demande l'Amiral Vandier, CEMM) le prix unitaire sera inférieur à 700 millions d'€, sauf s'il s'agit d'une version allongée. Ce qui m'interpelle aussi dans cette interview c'est le délais d'au moins 10 ans avant livraison de la première Type-26 CSC, alors que leur conception détaillée a débuté il y a largement plus d'un an. En comparaison, il a fallu 6 ans entre le début de construction de la première FREMM et sa livraison à la MN, tandis que la première de nos FDI, sera livrée en 2024, soit moins de 5 ans après le début de son chantier (octobre 2019). Les chantiers canadiens ont-ils à ce point perdu des compétences depuis la fin des programmes de frégates classe Iroquois, puis classe City/Halifax ?? (Il est vrai que c'était il y a déjà plus de 15 ans...)
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