Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Eau tarie

Members
  • Compteur de contenus

    2 615
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Messages posté(e)s par Eau tarie

  1. Il y a 9 heures, fool a dit :

    Okay je vois , c'est peut être le reflexe lambda avant de percuter un truc ou alors c'est volontaire et contrôlé ou un mix des deux ... cabrer rapidement et a fond a quelques dizaines de pieds pour décrocher et profiter de l'abatée pour impacter avec la vitesse la plus faible possible un peu comme un amerrissage d'urgence ou ce qui était parfois recommandé pour se  crasher au dessus de la canopée en brousse....ça demande un bon timing aux commandes pour déclencher ça pilou au bon moment entre le couineur et le buffeting , chouette travail de Mr Trimaille.

     

     

    Je ne suis pas pilote, mais ça serait une manœuvre qui "ressemblerait" à ce qui se fait à l'atterrissage en parapente / vol à voile non ?

  2. Il y a 4 heures, pascal a dit :

    Bombardement par ricochets skip bombing notamment utilisé par l'Usaaf dans le Pacifique 

    Et même avant bien avant ! :tongue:

    Si vous me permettez ce petit HS Historique :happy::

     

    Pour protéger la Rade de Toulon, en plaçant les canons au ras de l'eau, cela permettait de quasiment doubler la portée par ricochets. Ce faisant, les navires étaient touchés très proche de la ligne de flottaison en plus. Et il était donc très très difficile pour eux d'approcher pour ouvrir le feu sur le fort, car à bord du navire les canons étaient trop haut pour faire de même. Et il était impossible de placer des sabords aussi bas.

     

    Citation

    Construction de fort de l’Eguillette (1674-1685)

    Le verrou Grosse Tour – Balaguier fut renforcé par la construction du Fort de l’Eguillette.

    L’ouvrage fut composé d’une tour carrée qui abritait une quinzaine d’hommes et d’une batterie disposée en équerre au pied de la Tour. Ce parti architectural en équerre permit à la batterie de répondre au mieux à sa mission : de battre deux secteurs, l’entrée de la petite rade et le fond de la grande.

    Derrière un parapet à embrasures 22 canons battaient la rade.

    Les embrasures des fenêtres de la Batterie Basse percées au niveau de la mer, permettaient aux canons de tirer des boulets, qui, par ricochets sur l'eau, perforaient les coques des navires pour les couler.

    Citation

    Le projet de construction d'une 3e tour pour croiser les feux des tours Balaguier et de la Grosse Tour de Toulon et renforcer l'entrée de la petite rade est lancé dans un rapport d'inspection de Francois Blondel en 1651.

    En 1672 François Gombert, ingénieur toulonnais en charge des travaux d’aménagement de l’arsenal maritime de Toulon, conçoit une batterie au bout de la pointe de l’Aiguillette. Les travaux sont commencés en 1674 par l'entrepreneur toulonnais Gaspard Chaussegros. La tour est achevée après 1678 par Chaussegros, Jean Ribergue et Barthélémy Martin, "associés entrepreneurs des ouvrages de maçonnerie, pierre de taille, voûtes et autres, du cap de l’Aiguillette". Les mêmes édifient ensuite la batterie basse, formée de deux ailes symétriques de part et d’autre de la tour et formant un plan en chevron, batterie dont le chantier n’est terminé qu’en 1685.

     

     

    Se faisant, l'accès à la petite rade de Toulon était "bloqué" en longue portée par la position du fort de l'aiguillette.

    rade-histoire-1014x737.jpg

    12d09c27-2ed9-4e63-a2ef-7df6f6255d4a

     

    De nos jours :

    fort-de-laiguillette.jpg?itok=umKLt135

    • J'aime (+1) 2
    • Upvote (+1) 2
  3. Il y a 3 heures, g4lly a dit :

    Parlons de complexité. La complexité rend le MCO beaucoup plus difficile... D'autant plus si tu n'as de gros volume de rechange et de technicien un peu specialisé.

    Il y aussi une adaptation culturelle. Une armée habitué à travailler avec du matos ultra rustique qui doit changer ses methodes pour valoriser du materiel nettement moins rustique c'est pas si simple.

    D'autant que quand ca par en couille naturellement c'est back to basic ... et donc le matos doit etre utilisé ou maintenu à la soviet'

    Et rajoutons à ça qu'ils ont du matos "façon puzzle".

    Ultra hétérogène.

    Va gérer une chaine de MCO qui tient la route avec ça, que ça soit la gestion des pièces, son stockage, référencement, la chaine logistique jusqu'au plus proche du front => Un cauchemard

    • Upvote (+1) 1
  4. il y a 15 minutes, Shorr kan a dit :

    Oui, ça ma toujours étonné de voir que malgré les interceptions en Mer et le blocus, des armes en nombre et de cette qualité, arrivaient depuis l'Iran jusqu'aux mains des Houtis dans ce qui semble être un approvisionnement constant ; alors que les deux territoires ne sont pas contigus...

    En même temps les iraniens ont de la pratiques, et la région est un haut lieux de la contrebande.

    Mais quand même, j'aimerais connaître un peu le détail de ces filières. 

     

    A mon avis, ça va plus trop être le cas pendant quelques temps...

  5. Il y a 21 heures, Conan le Barbare a dit :

    Non en réalité il y a eu quatre « cœurs » en comptant « Gadget/trinity… le Japon c’est rendu avant l’utilisation du quatrième (Rufus)… il sera utilisé pour la recherche afin de trouver un meilleur moyen de déclencher la réaction en chaîne que des explosifs inefficaces… en effet seulement une infime partie des cœurs de LittleBoy/FatMan sont entré en état critique… c’est dire !

    il me semble que c’est le moyen de déclencher la réaction en chaîne qui posait problème au début justement.

     

    les mecs étaient des grand malades… ils sont tous morts !
     

    https://www.youtube.com/watch?v=mTQ5lC6Mzn8

     

    Comment on le sait ?

  6. il y a 1 minute, g4lly a dit :

    N'importe quelques trou du cul de paysan en RTK tourne à moins de 2cm ... depuis 20 ans ...

    Tu peux mettre la station de base au Yemen et dialoguer avec le missile vers la cible avec la station mobile ?

    Mon feeling me dit que non, mais sans connaissance des arcanes du système et de ses limitations.

     

  7. Il y a 16 heures, pascal a dit :

    La précision des récepteurs GPS civils est décamétrique; pour avoir de bons résultats il faut avoir le cap exact et la vitesse exacte de la cible qui doivent être connus ce qui n'est pas trivial avec les moyens du bord.

     

    Dans les faits c'est mieux que ça statistiquement parlant. 

    Avec une appli de smartphone, tu peux faire des plots sur une carte, et tu verras que dans les faits c'est plutôt beaucoup mieux que ça. Plutôt une paire de mètres de mon expérience. En sport auto, en track day, on peut faire des trucs vraiment pas mal avec des allures entre 100 et 250 km/h.

    Et certaines avec un GNSS qui recoupent les signaux des GPS / Galileo / Beidou.

    Donc tu n'as pas la "garantie" d'être à 1m près, mais statistiquement ça sera souvent vraiment efficace.

     

    http://www.georm.fr/nos-gps/

    Citation

    Une précision de 2 m à quelques mètres, le GPS métrique

    Une précision de quelques mètres qui permet de nous situer sans ambiguïté sur un plan et une carte. Cette précision est suffisante pour de nombreuses opérations de contrôle et pour les études à caractère environnemental.
    Cette précision est obtenue avec des GPS tout à fait standards, maintenant intégrés à la machine. Il faut néanmoins veiller à avoir la meilleure sensibilité possible pour pouvoir se positionner dans des milieux difficiles comme les couverts forestiers ou les rues étroites. Le coût d’un tel GPS, s’il n’est pas inclus dans la machine est de l’ordre de la centaine d’Euros.

    Nos solutions sont toutes équipées de GPS sensibles et performants intégrés au matériel pour une utilisation simplissime avec par exemple la tablette Ruggon PX-501 ou la gamme K de Logic Instrument.

    Une précision de 60 cm à 1.2 m, le GPS submétrique

    Cette précision, suffisante pour de nombreuses missions où le positionnement des éléments n’a pas un caractère topographique absolu, est atteinte aujourd’hui avec des GPS professionnels de qualité.

    Ils ont la possibilité d’effectuer des calculs plus complets que les systèmes de base, cette précision est atteinte sur le terrain, en temps réel, sans qu’aucune correction ne soit transmise par moyen radio ou 3G.

    Il est important de noter que cette précision ne peut être atteinte qu’avec la réception du système EGNOS pour l’Europe et le la bande côtière de l’Afrique du Nord, WAAS pour l’Amérique du Nord et MSAS pour le Japon. Ailleurs dans le monde il est nécessaire de souscrire un abonnement payant à un système du type Omnistar (commercialisé par géo.RM) et d’avoir un GPS compatible.

    Cette précision est obtenue avec les matériels du type Pocket PC comme le SXPad  la gamme de GPS autonome SX Blue 2 de Geneq. Ces GPS, choisis pour leurs qualités et la simplicité de la mise en œuvre existent avec différentes options pour qu’ils soient encore plus performants.

    Une précision de 2 à 40 cm, le GPS centimétrique ou topographique

    C’est la précision requise pour les levés des réseaux (norme INSPIRE et DICT).

    Pour l’atteindre il est nécessaire de travailler en différentiel. Un réseau dense et homogène de stations de contrôles régulièrement réparties sur le territoire, aux coordonnées parfaitement connues, enregistrent les signaux GPS et comparent les résultats aux coordonnées de la station.

    Elles émettent ensuite et en permanence, des corrections vers le GPS de terrain par radio ou par la 3G.

    En France plusieurs systèmes existent (Teria, Orphéon et SatInfo). Attention, aujourd’hui les couvertures de la France métropolitaine ne sont pas pas toutes exhaustives, la précision sera donc fonction du lieu. Géo.RM commercialise les corrections TERIA qui est un réseau homogène sur le territoire métropolitain et qui est contrôlé par l’IGN.

    A l’échelle du monde, le système de correction différentiel Omnistar par satellite, avec ses abonnements « XP » et « HP » ou « G2 » permet d’atteindre ces précisions en temps réel et sans connexion (3G ou radio) supplémentaire. Attention il peut demander des temps d’initialisations relativement longs, sauf si l’on dispose préalablement de points parfaitement géoréférencés.

    Une telle précision obtenue directement sur le terrain permet de réaliser des relevés sans effectuer de correction par la suite et sans aucune ambiguïté.

    Il est néanmoins préférable de gérer sur le terrain les règles de la topologie. C’est à dire d’accrocher les éléments les uns aux autres quand c’est nécessaire. Par exemple les différents tronçons d’un réseau d’eau sont totalement interconnectés (accrochés les uns aux autres) pour ensuite pouvoir utiliser un outil de gestion capable de remonter un graphe et détecter les coupures.

    Cette précision est obtenue avec le SXPro ou les gammes F90 et G10 de Geneq. Ce sont des récepteurs double fréquence qui permettent de recevoir les signaux de corrections.

    spacer.png

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System

     

    Citation

    Limitations des récepteurs civils

    Les récepteurs GPS civils sont limités afin qu'ils ne puissent pas être utilisés dans des systèmes d'armement rapides tels que les missiles balistiques. En pratique, un récepteur ne doit plus fournir de données de navigation au-delà d'un maximum de vitesse ou d'altitude.

    Historiquement, ces limites étaient fixées à une vitesse maximale de 515 m/s (1 000 nœuds) et une altitude maximale de 18 000 m (60 000 pieds)30.

    Elles étaient appelées limites CoCom du nom du Coordinating Committee for Multilateral Export Controls (CoCom), qui a été dissous après la chute du bloc soviétique en 1994. Par la suite, les réglementations sur les récepteurs GPS sont restées en vigueur aux États-Unis selon l'International Traffic in Arms Regulations (ITAR) qui régule les exportations de technologies sensibles américaines et internationalement selon le Régime de contrôle de la technologie des missiles (MTCR) créé en 1987.

    Depuis 2013, le MTCR ne limite plus le domaine d'utilisation des GPS civils en altitude et a augmenté la limite de vitesse à 600 m/s. Depuis 2014, les restrictions ITAR aux États-Unis appliquent la même limite.

     

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 3
  8. il y a 19 minutes, Alzoc a dit :

    De mon point de vue la multiplication des crises constatée ces derniers temps tient simplement du fait d'une perception de faiblesse ou plutôt de débordement (dans le sens d'avoir trop de choses à gérer) du camp occidental. Tous les autocrates du monde se sentent pousser des ailes et se disent qu'avec toutes les crises simultanées ils pourront faire ce qu'ils veulent dans leur coin sans que les empêcheurs de service viennent y mettre leurs nez parce qu'ils sont occupés ailleurs. Et ces excités sont parfois encouragés par l'Iran (au MO) ou la Russie (en Afrique).

     

    A mon avis, les autocrates sont bien "poussés" justement car ça arrange au moins la Russie, et probablement d'autres...

    • Upvote (+1) 2
  9. Il y a 20 heures, Alzoc a dit :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Container_ship#Fleet_characteristics

    On est peut être aussi simplement en train d'attribuer des intentions aux Houthis alors qu'il n'y en a aucune. L'écrasante majorité du trafic maritime est contrôlé par des compagnies européenne (armateurs, assureurs, propriétaires) : Les Chinois ont une compagnie en 4ème position et c'est tout. Le reste est détenu par l’Europe et dans de moindres proportions par des pays alliés d'Asie du Sud-Est (Japon, Corée, Taïwan). Forcément vu qu'on est en situation de quasi-monopole, il y a statistiquement plus de chances que nos navires soient attaqués.

    J'apprends un truc merci.

    Je ne réalisais pas que le traffic maritime mondial était à ce point "Européens". J'imaginais les Asiatiques et les US bien plus en avant sur le sujet étant donné les échanges trans-pacifiques possibles.

  10. il y a une heure, zozio32 a dit :

    en surface, tu as une resistance par frottement, plus la gegneration d'une houle de sillage qui "irradie" de l'energie, energie qui doit etre quelque part fournie par ton systeme de propulsion. Sous la surface, on genere bcp moins de vague, c'est meme negligeable, du coup, meme si la surface mouillee a tonnage egale est plus importante, la resistance totale est moindre

    Tout à fait.

    En fait,  un navire de surface évolue d'un un "diphasique", l'eau avec sa densité de 1025 kg/m3 quasi incompressible, et l'air avec sa densité (variable) mais en gros de 1.2 kg/m3, et compressible.

    Cela rend la frontière entre ces 2 "mondes" complexe, car les écoulements vont avoir beaucoup plus tendance à "monter" du côté de l'air dans un premier temps au lieu de "pousser" l'eau. Car c'est le plus "économique" pour chaque particule. Mais ce faisant, le champ de vague qui se crée fout un gros bordel qui perturbe l'écoulement général.

    Par contre attention, il y a des navires planant...

    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 2
  11. il y a 21 minutes, Alexis a dit :

    Je dirais plutôt : aucune chance, sauf à mettre Kiev dans une situation où il n'aurait pas d'autre choix.

    C'est un peu comme l'Allemagne pendant la première guerre mondiale : aucune chance d'accepter la démilitarisation, ni l'indépendance des territoires polonais, ni le retour à la France de l'Alsace-Lorraine, ni... C'est cependant ce que les négociateurs allemands ont accepté une fois qu'il est devenu clair que l'armée, sur le reculoir depuis plusieurs mois, commençait à s'effondrer, et que la suite de la guerre verrait l'invasion en bonne et due forme du pays.

    Je pense que Moscou est bien conscient que c'est la seule manière d'obtenir leurs objectifs de guerre. C'est pour cette raison qu'ils ont choisi depuis plus d'un an, voire depuis un an et demi, une stratégie d'attrition destinée à provoquer en définitive l'effondrement de l'armée ukrainienne à force de pertes et de manques. Suite à quoi la Russie se trouverait en position d'imposer sa solution politique.

    Ce n'est pas de l'intox, c'est la répétition de la détermination du régime russe à atteindre les objectifs qu'il a définis l'année dernière, et rien de moins.

    Dans ce cas on est très proche d'une capitulation alors.

    Je vois plus ça comme un mélange de méthode Coué et de bluff façon poker... On fait semblant que rien ne change pour donner du baume au cœur aux siens et faire peur à l'adversaire.

  12. il y a 10 minutes, ksimodo a dit :

    La neutralité n'exclut pas l'accord de défense  ( défense non réciproque par la force des choses ).

    Du genre Ukr non militarisée ( ou trés peu ) mais accord de défense par l'UE et / ou l'OTAN. Ce serait assez malin vu du kremlin, ça veut dire que le défenseur doit fournir du matos ET des bonhommes ( c'est loin du soutien actuel ) ET aussi que l'Ukr croient en la défense réelle du grand frère protecteur. Même si les président US ça change souvent.....c'est habile, je trouve, et c'est un excellent test pour le camps d'en face ( le "notre" ) pour faire la diff' entre les paroles qui s'envolent et les actes qui restent.

    Biensur que si.

    Neutre vu de Poutine, ça veut forcément dire "non OTAN".

    • Upvote (+1) 4
  13. il y a 4 minutes, Janmary a dit :

    Bonjour

    Sans interrompre le débat en cours, juste un point sur la grande conférence de presse (un peu spectacle) du Président Poutine à Moscou. Pour être bref  et en substance =

    1° - Nous sommes toujours prêt à discuter avec le Président macron. Nous avons eu de bonnes relations. Si le Président Macron ne veut plus discuter, alors nous nous passerons et examineront autre chose.

    2° Nous négocierons vis à vis de l'Ukraine sur la base déjà indiquée = Dénazification, démilitarisation et neutralisation (pays neutre).

    C'est un peu les propos bien connus de nos amis Gaulois et de leur animal "Idéfix" qui ne démord pas (sans jeu de mots) de ses idées. Les propositions de négociations sont bien résumées et les propositions que nous avons pu lire ou entendre sur l'ouverture de "négociations" , ici et là, sont plutôt à mettre au panier.

    Reste à savoir =

    1° - Reste à savoir si la réunion de l'Union Européenne aujourd'hui, acceptera - compte tenu du veto éventuel de la Hongrie - d'accepter le début des négociations sur l'entrée de l'Ukraine dans la communauté Européenne.

    2° - Quand aux réponses ET des USA ET de l'Europe apportées à l'Ukraine pour sa sécurité dans le cadre de sa neutralité éventuel, tout reste à envisager, étudier et proposer.

    J'ai fais court.

    Donc aucune chance. Car zéro garantie de ne pas être envahie ensuite.

    Poutine le sait.

    Donc c'est de l'intox / com.

    • Upvote (+1) 4
  14. il y a 34 minutes, Yoram a dit :

    Israël aurait commencé à inonder certains tunnels.

    Ça peut simplifier les opérations, car un seul tunnel pour être relié à une dizaine d’entrées différentes.

    Etant donne leur usage exclusivement militaire (et oui, la population civile n’a pas du tout accès à ce très vaste réseau sous-terrain pour s’abriter), c’est peut être le meilleur moyen de les cibler.

    Pour le reste, vous savez pertinemment que du cote israelien, un cessez le feu reviendrait à abandonner les otages restants, à consacrer la victoire du Hamas et à encourager les nombreux groupes/pays terroristes aux alentours à recommencer.
    Il faut les détruire methodiquement, sans aucune relâche, les acculer jusqu’à ce qu’ils se rendent ou soient plus en état de nuire.
     

     

    Mais sérieusement comment on peut y croire ?

    Les mecs ça fait longtemps qu'ils sont "dilués". C'est une armée genre terroriste insurrectionnel.

    Hop le mec jette sa pétoire dans une planque, et ça y est il est civil. Donc que les gros bonnets soient "fichés", et que Tsahal les chope. Je veux bien. Mais le gros de la troupe ça va faire "pshit".

    Il n'y a pas des bataillons avec une lignes de front. C'est un gros maelstrom urbain de mélange avec des civils.

  15. Il y a 13 heures, rodac a dit :

    Le premier parait partir sur la base existante, avec une modernisation de toutes les parties. Niveau risque technique fondamental c'est assez faible. Reste à satisfaire l'adéquation du marché qui est tout petit. Mais ça serait une initiative vraiment interessante.

    Sur le 2eme on retrouve une cinématique d'aile proche du drone US. je suis plus dubitatif sur le marché. Mais pourquoi pas...

  16. il y a 10 minutes, herciv a dit :

    Il y en a combien par exemple sur le bord d'une fremm ?

    Ca balance quelle quantité d'eau à la minute  et sur quelle hauteur max ?

    Est-ce asservi ?

    La déception c'est du camouflage. Avec un mur d'eau on peut parvenir à une destruction d'un drone ou d'un missile si le mur est suffisamment dense (donc si on peut prévoir le point d'impact d'un missile et asservir en conséquence les sprinklers)

    Tu peux masquer tes points chaud. C'est déjà pas mal.

    Le gros problème c'est qu'un petit drone peu facilement être à 100m au dessus de toi à la verticale.

    Et pour aller le chopper avec un jet d'eau bonne chance...Même avec des pompes 400 bars, la gravité et les frottements de l'air et du jet sont impitoyables...

    1583815460603?e=2147483647&v=beta&t=X1xe

     

     

    • J'aime (+1) 1
  17. il y a 2 minutes, mehari a dit :

    Limitée ou non, si elle est bien placée, elle peut être suffisante pour un mission kill. Une munition anti-radar du type Harpy n'emporte qu'une charge de 32kg mais, si elle frappe en plein milieu du radar, c'est un mission kill et une frégate qui rentre en France pour se faire remplacer son radar.

    Alternativement, si une frégate est forcée de dépenser ses 16 Aster, c'est aussi un mission kill et elle doit rejoindre un port capable de faire le ravitaillement.

    Dans les deux cas, elle devient extrêmement vulnérable à une attaque plus classique.

    Tu es bien obligé de faire ton analyse de risques de manière rationnelle, et de hiérarchiser tes défenses pour y répondre.

    Et le risque encouru par le Navire est primordial dans cette analyse.

    Si tu as 2 missiles anti navire + 2 petits drones qui arrivent en même temps, il vaut surement mieux prioriser sur les missiles, et gérer comme on pourra les petites merdouilles. Même si ça fait chier et que ce n'est pas l'idéal.

  18. il y a 25 minutes, pascal a dit :

    Et ce sont les mêmes qui criaient au loup parce qu'on a installé des SADRAL / Mistral 3 sur les FLF ... faudrait être cohérent.

    L'installation de Mistral RC asservis au CMS des FREMM ne devraiit pas poser de problèmes insurmontables;

     

    D'autre par ces bâtiments sont conçus pour prendre en compte des menaces beaucoup plus vicelardes que ces drones low cost qui ont plusieurs défaut dont ceux d'être vulnérables au brouillage lents et aisément détectables (non furtifs non traités IR) ... donc il convient d'adapter la réponse en adaptant les moyens de traitement en garnissant le bas du spectre.

    Ce que nous ne sauront pas mais qui pour moi est fondamental c'est de savoir

    1-à quelle distance la frégate a-t-elle détecté la menace

    2-en conséquence quel fut sont délai de réaction (seconde, minute ou heure ?)

    3-comme s'est opérer la décision de traiter les cibles et comment s'est opéré le choix des moyens ?

    Et rajoutons que ces drones ne constituent pas non plus un risque très important pour le navire en lui même.

    La charge explosive est quand même assez limité.

    Donc on joue la sécurité pour éviter des pertes humaines et matériels. Et combattre un incendie à bord c'est toujours une situation "de merde". Mais bon, il y a des menaces beaucoup plus sérieuses et dont on parle moins que les petits drones volant.

  19. il y a 28 minutes, HK a dit :

    Pour le coût des Aster 15, faudrait aussi connaître leur année de livraison.

    Les 1ers Aster 15 ont plus de 20 ans (40 missiles livrés en 2001-2003, puis 60 autres missiles livrés en 2006-2009). Certains missiles ont du être tirés en exercice mais il serait logique de panacher à bord de chaque navire qqs missiles les plus anciens avec des missiles plus récents et de tirer les plus anciens d’abord. Même avec un moteur remis en condition ces missiles doivent être en fin de vie et leur coût marginal serait alors quasi nul.

    Mais je ne sais pas comment la Marine gère le potentiel de son stock de missiles…
     

    ça parait en effet du bon sens.

  20. il y a 2 minutes, Asgard a dit :

    Justement, sur ce sujet, l'exercice Orion a pas fait sortir les gens du fichier Excel ? Ca n'a pas été un REX important que l'attrition des frégates n'étaient pas acceptables ?

    ça reste des exercices ==> ça n'a pas le même poids

×
×
  • Créer...