-
Compteur de contenus
2 595 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
3
Messages posté(e)s par Eau tarie
-
-
il y a une heure, Titus K a dit :
Évacuation au debut du direct :
(sortie dans le calme et sans bagage a main, bravo)Beaucoup de chutes au pied du toboggan arrière quand même. Est ce du à la mousse ?
En tout cas les systèmes d'évacuation ont bien fait leur boulot visiblement. Bravo à l'équipage qui a géré l'évacuation, et aux concepteurs des systèmes.
-
il y a 46 minutes, Pakal a dit :
@modérateur
J'ai cherché ce fil ailleurs avant de le trouver là !
Comme pour la marine iranienne, il devrait être dans la catégorie Asie. C'est déjà le cas pour les fils dédiés à l'aviation Turque et l'armée de terre Turque
Les grands anciens marins de cette noble institution, ont mis ça en Proche Orient
Et moi perso, ça me va bien l'ami ailé...
Citation« Proche-Orient » est une expression géographique commune aux langues européennes apparue au XIXe siècle dans la langue diplomatique. Le nom « Orient » désignait tout ce qui se trouvait à l'est de l'Europe ; il comprenait, à ses deux extrémités, un « Proche-Orient », correspondant à l'est du bassin méditerranéen (bassin Levantin), et un « Extrême-Orient », correspondant à l'Asie de l'Est, soit, sommairement, à la sphère d'influence des civilisations chinoise et indienne. Les géographes continuaient quant à eux à désigner la région sous le terme d'Asie occidentale ou Asie antérieure.
Donc on a tout bon ici. Capice. Parcequ'on est des marins. Primo.
Et même si c'est Air-Defense.net, on sait bien que pour aller tremper nos fesses en Asie il faut d'abord passer par Suez, qui est verrouillé par l'Egypte Africaine. Donc le proche Orient ça nous parle à nous.
RévélationFaites bien comme vous voulez
- 1
-
Comme souvent, et dans énormément de domaines, techniquement nous sommes capables de sortir du matériel qui est au top au niveau des performances.
Ce qui est plus difficile pour nous :
- (là je parle vraiment "en général", je n'ai aucun retour sur ce système en particulier) c'est d'avoir le bon niveau de fiabilité sur des systèmes récents. Et quand je parle fiabilité, il faut le voir comme un package d'ensemble qui combine une éventuelle rusticité, un déverminage suffisant, des IHM robustes, la conception qui minimise le temps de maintenance etc.
Et une des raisons qui rend cela très difficile, c'est que les quantités que consomment la France (pour elle même) sont toujours "petites". Du coup ça laisse très peu de moyens pour "utiliser en grandeur nature et en grande quantité" le matériel, pour le faire évoluer par petites touches vers un "produit fini" qui est beaucoup plus proche des besoins terrains. Il y a des exceptions. Évidemment. Comme toujours.
On a appris à nos soldats à être pas mal précautionneux avec le matériel. Mais en cas de guerre plus "dure", ça ne sera peut être pas possible.
Cette guerre en Ukraine permet de mettre notre matos dans les mains d'autres soldats, en situation réelle. Je pense qu'en terme de REX des moyens c'est hyper important, pour peu que les différents interlocuteurs y prêtent attention. Au lieu de balayer ça d'un revers de main, genre "les Ukrainiens s'en servent mal" (ou tout autre variante).
- Le calibrage de nos capacité de production, et la capacité à monter les quantités pour livrer rapidement des quantités qui pèsent.
En ce sens il faut accepter je pense d'acheter du matériel sur étagère sur certains secteurs. Au lieu de vouloir TOUT faire. Dès qu'on n'achète pas un truc Français, ici ça pleure souvent. Mais on ne peut pas s'éparpiller à l'infini avec le niveau de technicité que demande les armes d'aujourd'hui.
- 2
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 3 heures, herciv a dit :- Affermissement d'un position tiède d'une partie de l'OTAN face au block IRANO/RUSSE/CHINOIS
Ne jamais oublier qui tire des bénéfices de la vente des produits dans les navires marchands...
CitationLa contribution modale dans les exportations de l’UE28 vers la Chine en valeur
Durant la décennie, les pays de l’UE28 ont exporté des marchandises d’une valeur de 1 569,74 milliards d’euros vers la Chine. Cette valeur est l’équivalent des importations chinoises de l’UE28. Elle se décompose comme suit : 65% pour le transport maritime, 33% pour l’aérien et seulement 2% pour le ferroviaire.
Répartition modale des exportations de l’UE28 vers la Chine en valeur, 2010 à 2019 :
Mode de transport Valeur exportée en milliards d'euros Part modale
Maritime 1 020,26 65%
Ferroviaire 29,42 2%
Aérien 520,05 33%
Total 1 569,74 100%
65% des exportations chinoises vers l'Europe en valeur.
CitationLa contribution modale dans les exportations de l’UE28 vers la Chine en volume
En termes de volume de produits transportés par mode, on constate que le maritime grimpe et occupe presque la totalité du volume transporté avec 439,96 millions de tonnes. Il est suivi par l’aérien et du ferroviaire qui assurent respectivement 6,88 et 2,97 millions de tonnes chacun sur l’ensemble des dix (10) ans écoulés.
Répartition modale des exportations de l’UE28 vers la Chine en volume de 2010 à 2019 :
Mode de transport Volumes exportés en millions d'euros Part modale
Maritime 439,96 97,8%
Ferroviaire 2,97 0,7%
Aérien 6,88 1,5%
Total 449,81 100%
quasi 98% en volume !!!
Et ça représente quand même un bon 15% de ses exports totaux.
Donc à mon avis, les Chinois ne vont pas du tout soutenir un mouvement qui tendrait à bloquer le trafic. Dans un sens ou dans l'autre (donc une réaction trop risqué des occidentaux qui enflamerait la région inclus...). Je pense qu'ils sont forcément à la manœuvre pour essayer de tranquilliser la chose.
S'ils ont un peu de stock invendu, ça peut les arranger de ralentir le flux quelques temps, mais à moyen terme la fin récrée va vite être sifflée. La Chine a pris un "coup sur la tête" avec le COVID. Si le transport maritime flambe à cause des assurances, ça va leur faire perdre de la compétitivité. Je ne crois pas qu'ils vont rester les bras croisés à regarder les Houthis foutre le bordel.
- 1
- 4
-
Le 29/12/2023 à 16:25, Jacqmart a dit :
Un autre comparatif de taille permettant de visualiser la taille du croiseur aérien :
ça doit être incroyable de voir voler ces engins.
La taille est dingue, je m'imagine à l'époque ! ça devait être fou.
- 1
-
un futur beau récif à poissons
-
Il y a 12 heures, fjojo032 a dit :
Pourtant ce ne sont pas les noms des divinités antiques qui manquent, avant de renvoyer le projet aux calandres grecques...
Allez on va profiter de ton post pour une "pause" linguistique pour cette erreur commune ,
pour le petit pourcentage qui ne sait pas, car je sais qu'ici la majorité est très cultivée bien sur !
CALENDES GRECQUES
Calendes :
Ce jour-là, les pontifes annonçaient la date des fêtes mobiles du mois suivant et les débiteurs devaient payer leurs dettes inscrites dans les calendaria, les livres de comptes, à l'origine du mot calendrier.
ça n'existait pas chez les grecs => Calendes grecs = jour qui n'existe pas = jamais.
Dans tons cas
Citationcalandre : nom féminin
(ancien français colandre, du bas latin *colendra, du grec kulindros (cylindre)
1. Cadre, métallique ou en plastique, qui décore et protège le radiateur d'une voiture.
2. Machine à rouleaux superposés, alternativement métalliques et élastiques, destinée à satiner les papiers.
3. Partie extérieure, généralement cylindrique, d'un réservoir pétrolier sous pression, ou de tout autre appareil chaudronné.
4. Machine à cylindres servant au calandrage des matières plastique.
5. Machine pour lustrer les étoffes et les lisser.
Et la faute la plus usuelle :
Citation(1690). Apparaît en (1678) sous la forme calangue.
Le mot est emprunté à l’occitan calanca (« pente rapide, ruelle étroite, cale, crique »), attesté en 1268-69 au sens de « chemin, sentier ».
Calanca est composé du radical *cala, *cara (→ voir caler, « descendre », → voir cheire « abri de montagne », « pente raide ») et du même suffixe -anca qui est dans aval-anche.
Petite baie, crique, parfois profonde et entourée de terres élevées.
- 1
- 1
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
il y a 55 minutes, Shorr kan a dit :Refuser de répondre à un appel de détresse, c'est pas contre les usages maritimes ?
Pour moi oui, ils sont en "faute"
CitationQUELLES OBLIGATIONS EN MATIÈRE DE SAUVETAGE EN MER
ET DE DÉBARQUEMENT ET À QUI INCOMBENT-ELLES ?
En mai 2004, à la suite de l’accident du Tampa, les conventions SAR et SOLAS ont
été amendées afin d’imposer, pour la première fois, aux États, une obligation de «
coopération et de coordination » pour s’assurer que les capitaines de navires soient
autorisés à débarquer les personnes sauvées dans un lieu sûr. Afin de remplir cet
objectif, les deux conventions imposent des obligations interdépendantes à trois
catégories d’États : l’État côtier, l’État responsable de la zone où sont effectuées les
recherches et tous les États concernés. L’État responsable de la zone où le sauvetage
a eu lieu assure la coordination et la coopération entre les parties contractantes, de
sorte que les marins qui avaient fournis une assistance soient rapidement soulagés.
Les conventions ont donc imposé à toutes les Parties contractantes l’obligation de
coordonner et de coopérer pour veiller à ce que les capitaines des navires prêtant
assistance soient libérés de leurs obligations avec un écart minimum par rapport au
voyage prévu du navire :
§ Fournir l’assistance et supporter les opérations de sauvetage :
– État du pavillon : En vertu de l’article 98 de la Convention des Nations Unies sur le
droit de la mer (CNUDM), il incombe au capitaine d’un navire le devoir de secourir
« quiconque est trouvé en péril en mer » sauf dans le cas où le fait de porter assistance
entraine un risque grave pour son équipe, ses passagers et le navire. L’État du
pavillon doit s’assurer que cette obligation soit respectée.
– États côtiers : veiller à ce qu’une assistance soit fournie pour les personnes en
détresse en mer : « Les Parties veillent à ce que les dispositions nécessaires soient prises pour
que les services requis de recherche et de sauvetage soient fournis aux personnes en détresse en
mer au large de leurs côtes ». (Convention SAR, chapitre 2 § 2.1.1).
– État SAR : fournir en urgence une assistance aux individus en situation de
détresse en mer : « Lorsqu’elles sont informées qu’une personne est en détresse en mer, dans
une région où une Partie assure la coordination générale des opérations de recherche et de
sauvetage, les autorités responsables de cette Partie prennent de toute urgence les mesures
nécessaires pour fournir toute l’assistance possible ». (Convention SAR, chapitre 2 § 2.1.9).
– Tous les Etats : opérer un sauvetage non-discriminatoire à raison de la nationalité
ou du statut des personnes secourues : « Les États Parties doivent s’assurer que
l’assistance puisse être octroyée à toute personne en détresse en mer et ce indépendamment
de la nationalité ou du statut de cette personne ou des circonstances dans lesquelles cette
personne a été trouvée ». (Convention SAR,chapitre 2 § 2.1.10).Citation’OBLIGATION D’ASSISTANCE
En vertu des lois nationales et internationales, les capitaines de navire ont l’obligation
de procéder rapidement à l’assistance des personnes en détresse en mer. Le non-
respect de cette obligation est un crime dans la plupart des systèmes juridiques.
§ Une obligation de moyens
Le sauvetage ne doit être effectué par le capitaine du navire que « pour autant que
cela lui est possible » (Art 98 CNUDM). En tant que telle, l’obligation d’assistance peut
être qualifiée d’« obligation de moyens ». Elle n’est pas absolue, étant limitée par le
risque auquel pourraient être exposés le navire, l’équipage ou les passagers en raison
même de l’opération de sauvetage.
§ Assistance sans délais
Article 98 §-1 CNUDM : « Tout État exige du capitaine d’un navire battant son pavillon que
(…) il se porte aussi vite que possible au secours des personnes en détresse s’il est informé qu’elles
ont besoin d’assistance, dans la mesure où l’on peut raisonnablement s’attendre qu’il agisse de la
sorte ».
Chapitre V, règle 33(1) Convention SOLAS : « Le capitaine d’un navire en mer qui est en
mesure de prêter assistance et qui reçoit, de quelque source que ce soit, une information indiquant
que des personnes se trouvent en détresse en mer, est tenu de se porter à toute vitesse à leur secours,
si possible en les informant ou en informant le service de recherche et de sauvetage [...] »https://alliance-europa.eu/wordpress/wp-content/uploads/2018/09/SecoursEnMer2020_compressed.pdf
https://treaties.un.org/Pages/showDetails.aspx?objid=08000002800d43b3
La convention SAR est rattaché à la SOLAS. Signé et approuvé par la Chine.
- 5
-
Maia...... la belle ?
- 1
-
Il y a 9 heures, fool a dit :
Okay je vois , c'est peut être le reflexe lambda avant de percuter un truc ou alors c'est volontaire et contrôlé ou un mix des deux ... cabrer rapidement et a fond a quelques dizaines de pieds pour décrocher et profiter de l'abatée pour impacter avec la vitesse la plus faible possible un peu comme un amerrissage d'urgence ou ce qui était parfois recommandé pour se crasher au dessus de la canopée en brousse....ça demande un bon timing aux commandes pour déclencher ça pilou au bon moment entre le couineur et le buffeting , chouette travail de Mr Trimaille.
Je ne suis pas pilote, mais ça serait une manœuvre qui "ressemblerait" à ce qui se fait à l'atterrissage en parapente / vol à voile non ?
-
Il y a 4 heures, pascal a dit :
Bombardement par ricochets skip bombing notamment utilisé par l'Usaaf dans le Pacifique
Et même avant bien avant !
Si vous me permettez ce petit HS Historique :
Pour protéger la Rade de Toulon, en plaçant les canons au ras de l'eau, cela permettait de quasiment doubler la portée par ricochets. Ce faisant, les navires étaient touchés très proche de la ligne de flottaison en plus. Et il était donc très très difficile pour eux d'approcher pour ouvrir le feu sur le fort, car à bord du navire les canons étaient trop haut pour faire de même. Et il était impossible de placer des sabords aussi bas.
CitationConstruction de fort de l’Eguillette (1674-1685)
Le verrou Grosse Tour – Balaguier fut renforcé par la construction du Fort de l’Eguillette.
L’ouvrage fut composé d’une tour carrée qui abritait une quinzaine d’hommes et d’une batterie disposée en équerre au pied de la Tour. Ce parti architectural en équerre permit à la batterie de répondre au mieux à sa mission : de battre deux secteurs, l’entrée de la petite rade et le fond de la grande.
Derrière un parapet à embrasures 22 canons battaient la rade.
Les embrasures des fenêtres de la Batterie Basse percées au niveau de la mer, permettaient aux canons de tirer des boulets, qui, par ricochets sur l'eau, perforaient les coques des navires pour les couler.
CitationLe projet de construction d'une 3e tour pour croiser les feux des tours Balaguier et de la Grosse Tour de Toulon et renforcer l'entrée de la petite rade est lancé dans un rapport d'inspection de Francois Blondel en 1651.
En 1672 François Gombert, ingénieur toulonnais en charge des travaux d’aménagement de l’arsenal maritime de Toulon, conçoit une batterie au bout de la pointe de l’Aiguillette. Les travaux sont commencés en 1674 par l'entrepreneur toulonnais Gaspard Chaussegros. La tour est achevée après 1678 par Chaussegros, Jean Ribergue et Barthélémy Martin, "associés entrepreneurs des ouvrages de maçonnerie, pierre de taille, voûtes et autres, du cap de l’Aiguillette". Les mêmes édifient ensuite la batterie basse, formée de deux ailes symétriques de part et d’autre de la tour et formant un plan en chevron, batterie dont le chantier n’est terminé qu’en 1685.
Se faisant, l'accès à la petite rade de Toulon était "bloqué" en longue portée par la position du fort de l'aiguillette.
De nos jours :
- 2
- 2
-
Il y a 3 heures, g4lly a dit :
Parlons de complexité. La complexité rend le MCO beaucoup plus difficile... D'autant plus si tu n'as de gros volume de rechange et de technicien un peu specialisé.
Il y aussi une adaptation culturelle. Une armée habitué à travailler avec du matos ultra rustique qui doit changer ses methodes pour valoriser du materiel nettement moins rustique c'est pas si simple.
D'autant que quand ca par en couille naturellement c'est back to basic ... et donc le matos doit etre utilisé ou maintenu à la soviet'
Et rajoutons à ça qu'ils ont du matos "façon puzzle".
Ultra hétérogène.
Va gérer une chaine de MCO qui tient la route avec ça, que ça soit la gestion des pièces, son stockage, référencement, la chaine logistique jusqu'au plus proche du front => Un cauchemard
- 1
-
il y a 15 minutes, Shorr kan a dit :
Oui, ça ma toujours étonné de voir que malgré les interceptions en Mer et le blocus, des armes en nombre et de cette qualité, arrivaient depuis l'Iran jusqu'aux mains des Houtis dans ce qui semble être un approvisionnement constant ; alors que les deux territoires ne sont pas contigus...
En même temps les iraniens ont de la pratiques, et la région est un haut lieux de la contrebande.
Mais quand même, j'aimerais connaître un peu le détail de ces filières.
A mon avis, ça va plus trop être le cas pendant quelques temps...
-
Questions en vrac
dans Divers
Il y a 21 heures, Conan le Barbare a dit :Non en réalité il y a eu quatre « cœurs » en comptant « Gadget/trinity… le Japon c’est rendu avant l’utilisation du quatrième (Rufus)… il sera utilisé pour la recherche afin de trouver un meilleur moyen de déclencher la réaction en chaîne que des explosifs inefficaces… en effet seulement une infime partie des cœurs de LittleBoy/FatMan sont entré en état critique… c’est dire !
il me semble que c’est le moyen de déclencher la réaction en chaîne qui posait problème au début justement.
les mecs étaient des grand malades… ils sont tous morts !
https://www.youtube.com/watch?v=mTQ5lC6Mzn8
Comment on le sait ?
-
il y a 1 minute, g4lly a dit :
N'importe quelques trou du cul de paysan en RTK tourne à moins de 2cm ... depuis 20 ans ...
Tu peux mettre la station de base au Yemen et dialoguer avec le missile vers la cible avec la station mobile ?
Mon feeling me dit que non, mais sans connaissance des arcanes du système et de ses limitations.
-
Il y a 16 heures, pascal a dit :
La précision des récepteurs GPS civils est décamétrique; pour avoir de bons résultats il faut avoir le cap exact et la vitesse exacte de la cible qui doivent être connus ce qui n'est pas trivial avec les moyens du bord.
Dans les faits c'est mieux que ça statistiquement parlant.
Avec une appli de smartphone, tu peux faire des plots sur une carte, et tu verras que dans les faits c'est plutôt beaucoup mieux que ça. Plutôt une paire de mètres de mon expérience. En sport auto, en track day, on peut faire des trucs vraiment pas mal avec des allures entre 100 et 250 km/h.
Et certaines avec un GNSS qui recoupent les signaux des GPS / Galileo / Beidou.
Donc tu n'as pas la "garantie" d'être à 1m près, mais statistiquement ça sera souvent vraiment efficace.
CitationUne précision de 2 m à quelques mètres, le GPS métrique
Une précision de quelques mètres qui permet de nous situer sans ambiguïté sur un plan et une carte. Cette précision est suffisante pour de nombreuses opérations de contrôle et pour les études à caractère environnemental.
Cette précision est obtenue avec des GPS tout à fait standards, maintenant intégrés à la machine. Il faut néanmoins veiller à avoir la meilleure sensibilité possible pour pouvoir se positionner dans des milieux difficiles comme les couverts forestiers ou les rues étroites. Le coût d’un tel GPS, s’il n’est pas inclus dans la machine est de l’ordre de la centaine d’Euros.Nos solutions sont toutes équipées de GPS sensibles et performants intégrés au matériel pour une utilisation simplissime avec par exemple la tablette Ruggon PX-501 ou la gamme K de Logic Instrument.
Une précision de 60 cm à 1.2 m, le GPS submétrique
Cette précision, suffisante pour de nombreuses missions où le positionnement des éléments n’a pas un caractère topographique absolu, est atteinte aujourd’hui avec des GPS professionnels de qualité.
Ils ont la possibilité d’effectuer des calculs plus complets que les systèmes de base, cette précision est atteinte sur le terrain, en temps réel, sans qu’aucune correction ne soit transmise par moyen radio ou 3G.
Il est important de noter que cette précision ne peut être atteinte qu’avec la réception du système EGNOS pour l’Europe et le la bande côtière de l’Afrique du Nord, WAAS pour l’Amérique du Nord et MSAS pour le Japon. Ailleurs dans le monde il est nécessaire de souscrire un abonnement payant à un système du type Omnistar (commercialisé par géo.RM) et d’avoir un GPS compatible.
Cette précision est obtenue avec les matériels du type Pocket PC comme le SXPad la gamme de GPS autonome SX Blue 2 de Geneq. Ces GPS, choisis pour leurs qualités et la simplicité de la mise en œuvre existent avec différentes options pour qu’ils soient encore plus performants.
Une précision de 2 à 40 cm, le GPS centimétrique ou topographique
C’est la précision requise pour les levés des réseaux (norme INSPIRE et DICT).
Pour l’atteindre il est nécessaire de travailler en différentiel. Un réseau dense et homogène de stations de contrôles régulièrement réparties sur le territoire, aux coordonnées parfaitement connues, enregistrent les signaux GPS et comparent les résultats aux coordonnées de la station.
Elles émettent ensuite et en permanence, des corrections vers le GPS de terrain par radio ou par la 3G.
En France plusieurs systèmes existent (Teria, Orphéon et SatInfo). Attention, aujourd’hui les couvertures de la France métropolitaine ne sont pas pas toutes exhaustives, la précision sera donc fonction du lieu. Géo.RM commercialise les corrections TERIA qui est un réseau homogène sur le territoire métropolitain et qui est contrôlé par l’IGN.
A l’échelle du monde, le système de correction différentiel Omnistar par satellite, avec ses abonnements « XP » et « HP » ou « G2 » permet d’atteindre ces précisions en temps réel et sans connexion (3G ou radio) supplémentaire. Attention il peut demander des temps d’initialisations relativement longs, sauf si l’on dispose préalablement de points parfaitement géoréférencés.
Une telle précision obtenue directement sur le terrain permet de réaliser des relevés sans effectuer de correction par la suite et sans aucune ambiguïté.
Il est néanmoins préférable de gérer sur le terrain les règles de la topologie. C’est à dire d’accrocher les éléments les uns aux autres quand c’est nécessaire. Par exemple les différents tronçons d’un réseau d’eau sont totalement interconnectés (accrochés les uns aux autres) pour ensuite pouvoir utiliser un outil de gestion capable de remonter un graphe et détecter les coupures.
Cette précision est obtenue avec le SXPro ou les gammes F90 et G10 de Geneq. Ce sont des récepteurs double fréquence qui permettent de recevoir les signaux de corrections.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System
CitationLimitations des récepteurs civils
Les récepteurs GPS civils sont limités afin qu'ils ne puissent pas être utilisés dans des systèmes d'armement rapides tels que les missiles balistiques. En pratique, un récepteur ne doit plus fournir de données de navigation au-delà d'un maximum de vitesse ou d'altitude.
Historiquement, ces limites étaient fixées à une vitesse maximale de 515 m/s (1 000 nœuds) et une altitude maximale de 18 000 m (60 000 pieds)30.
Elles étaient appelées limites CoCom du nom du Coordinating Committee for Multilateral Export Controls (CoCom), qui a été dissous après la chute du bloc soviétique en 1994. Par la suite, les réglementations sur les récepteurs GPS sont restées en vigueur aux États-Unis selon l'International Traffic in Arms Regulations (ITAR) qui régule les exportations de technologies sensibles américaines et internationalement selon le Régime de contrôle de la technologie des missiles (MTCR) créé en 1987.
Depuis 2013, le MTCR ne limite plus le domaine d'utilisation des GPS civils en altitude et a augmenté la limite de vitesse à 600 m/s. Depuis 2014, les restrictions ITAR aux États-Unis appliquent la même limite.
- 1
- 3
-
il y a 19 minutes, Alzoc a dit :
De mon point de vue la multiplication des crises constatée ces derniers temps tient simplement du fait d'une perception de faiblesse ou plutôt de débordement (dans le sens d'avoir trop de choses à gérer) du camp occidental. Tous les autocrates du monde se sentent pousser des ailes et se disent qu'avec toutes les crises simultanées ils pourront faire ce qu'ils veulent dans leur coin sans que les empêcheurs de service viennent y mettre leurs nez parce qu'ils sont occupés ailleurs. Et ces excités sont parfois encouragés par l'Iran (au MO) ou la Russie (en Afrique).
A mon avis, les autocrates sont bien "poussés" justement car ça arrange au moins la Russie, et probablement d'autres...
- 2
-
Il y a 20 heures, Alzoc a dit :
https://en.wikipedia.org/wiki/Container_ship#Fleet_characteristics
On est peut être aussi simplement en train d'attribuer des intentions aux Houthis alors qu'il n'y en a aucune. L'écrasante majorité du trafic maritime est contrôlé par des compagnies européenne (armateurs, assureurs, propriétaires) : Les Chinois ont une compagnie en 4ème position et c'est tout. Le reste est détenu par l’Europe et dans de moindres proportions par des pays alliés d'Asie du Sud-Est (Japon, Corée, Taïwan). Forcément vu qu'on est en situation de quasi-monopole, il y a statistiquement plus de chances que nos navires soient attaqués.
J'apprends un truc merci.
Je ne réalisais pas que le traffic maritime mondial était à ce point "Européens". J'imaginais les Asiatiques et les US bien plus en avant sur le sujet étant donné les échanges trans-pacifiques possibles.
-
Le 15/12/2023 à 12:50, cicsers a dit :
J’ai ri.
Vous êtes fiers de vous les 2 là ?
- 3
-
il y a une heure, zozio32 a dit :
en surface, tu as une resistance par frottement, plus la gegneration d'une houle de sillage qui "irradie" de l'energie, energie qui doit etre quelque part fournie par ton systeme de propulsion. Sous la surface, on genere bcp moins de vague, c'est meme negligeable, du coup, meme si la surface mouillee a tonnage egale est plus importante, la resistance totale est moindre
Tout à fait.
En fait, un navire de surface évolue d'un un "diphasique", l'eau avec sa densité de 1025 kg/m3 quasi incompressible, et l'air avec sa densité (variable) mais en gros de 1.2 kg/m3, et compressible.
Cela rend la frontière entre ces 2 "mondes" complexe, car les écoulements vont avoir beaucoup plus tendance à "monter" du côté de l'air dans un premier temps au lieu de "pousser" l'eau. Car c'est le plus "économique" pour chaque particule. Mais ce faisant, le champ de vague qui se crée fout un gros bordel qui perturbe l'écoulement général.
Par contre attention, il y a des navires planant...
- 1
- 2
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 17 heures, Hirondelle a dit :Au lieu de te faire du mal, peux-tu répondre à une question : la petite taille des propulseurs (helices, pumjets..) des soums me frappe: question de silence? (mais à besoin de puissance équivalent, une plus petite helice doit logiquement tourner plus vite-se peut plus bruyamment aussi), de rendement derrière une coque en forme de cigare..? Est-il plus dur de propulser un déplacement donné en surface ou sous l’eau ? En gros
J’espère du contrintuitif !)
Il y a 15 heures, pascal a dit :Je trouve que le pump jet du SNLE 3G bleu est bien petit
Le premier point, petit, mais par rapport à quoi ?
Faisons des comparaisons. On adore ça.
Royal Caribbean Oasis Class :
- 3 Hélices de Ø6m, 3 × 20,000 kW
- Déplacement : 100.000 t
- 24 Nds
- à la grosse longueur à la flotaison 320m
Donc en gros 3*28 m² pour pousser 100.000 t à 24 Nds
Densité de puissance à l'hélice = 710 kW / m² ou 70 W / cm² qui pousse chacune l'équivalent d'un tiers du déplacement soit 33.000t
Mais avec un assez fort soucis d'une faible consommation énergétique.
Je vous vois venir, je vais prendre un navire militaire qui fait de l'ASM et donc avec des limitations par rapport aux bruits (même si pas à haute vitesse) dans le design
FREMM
- 2 Hélices presque Ø5m, 2 × 16,000 kW
- Déplacement : 6.500 t
- 28 Nds
- à la grosse longueur à la flotaison 120m (je pifomètre)
Donc en gros 2*20 m² pour pousser 6.500 t à 28 Nds
Densité de puissance à l'hélice = 820 kW / m² ou 82 W / cm² qui pousse chacune 1/2 du déplacement soit 3.250 t (on voit que la vitesse coute cher quand le navire ne planne pas, pour ceux qui en doutais....)
Un SNLE triomphant :
Diamètre de coque environ 12m (un poil plus) => Je ne connais pas le diamètre de l'hélice qui doit être classifiée.
Mais en partant d'une coupe simplifiée on peut partir en faisant une estimation à un peu moins que 1/2 diamètre.
- 1 Hélices de Ø6m, 1 × 30,000 kW
- Déplacement : 13.000 t
- Vitesse maxi (wikipedia) 25 Nds
- Longueur à la flotaison ~140m
Densité de puissance à l'hélice = 105 kW / m² ou 105 W / cm² qui pousse 13.000 t quasiment à la même vitesse que le navire de croisière.
Donc oui ça serait un peu plus petit.
Mais pas énormément. Rappelons nous qu'à 50m de fond, il y a 6 bars de pression déjà, donc ça cavite moins...
Agrandir la taille ça sert en général à améliorer le rendement car plus la densité de puissance est faible mieux c'est (en gros). C'est toujours bon à prendre vous me dirais. Sauf que ça fini par faire un sacré poids. Et que la vitesse en bout de pale peut être très rapide, il faut donc tourner plus lentement. ça peut obliger à mettre des réducteurs encore plus gros. ça fait encore du poids.
- 1
- 6
- 1
-
il y a 21 minutes, Alexis a dit :
Je dirais plutôt : aucune chance, sauf à mettre Kiev dans une situation où il n'aurait pas d'autre choix.
C'est un peu comme l'Allemagne pendant la première guerre mondiale : aucune chance d'accepter la démilitarisation, ni l'indépendance des territoires polonais, ni le retour à la France de l'Alsace-Lorraine, ni... C'est cependant ce que les négociateurs allemands ont accepté une fois qu'il est devenu clair que l'armée, sur le reculoir depuis plusieurs mois, commençait à s'effondrer, et que la suite de la guerre verrait l'invasion en bonne et due forme du pays.
Je pense que Moscou est bien conscient que c'est la seule manière d'obtenir leurs objectifs de guerre. C'est pour cette raison qu'ils ont choisi depuis plus d'un an, voire depuis un an et demi, une stratégie d'attrition destinée à provoquer en définitive l'effondrement de l'armée ukrainienne à force de pertes et de manques. Suite à quoi la Russie se trouverait en position d'imposer sa solution politique.
Ce n'est pas de l'intox, c'est la répétition de la détermination du régime russe à atteindre les objectifs qu'il a définis l'année dernière, et rien de moins.
Dans ce cas on est très proche d'une capitulation alors.
Je vois plus ça comme un mélange de méthode Coué et de bluff façon poker... On fait semblant que rien ne change pour donner du baume au cœur aux siens et faire peur à l'adversaire.
-
il y a 10 minutes, ksimodo a dit :
La neutralité n'exclut pas l'accord de défense ( défense non réciproque par la force des choses ).
Du genre Ukr non militarisée ( ou trés peu ) mais accord de défense par l'UE et / ou l'OTAN. Ce serait assez malin vu du kremlin, ça veut dire que le défenseur doit fournir du matos ET des bonhommes ( c'est loin du soutien actuel ) ET aussi que l'Ukr croient en la défense réelle du grand frère protecteur. Même si les président US ça change souvent.....c'est habile, je trouve, et c'est un excellent test pour le camps d'en face ( le "notre" ) pour faire la diff' entre les paroles qui s'envolent et les actes qui restent.
Biensur que si.
Neutre vu de Poutine, ça veut forcément dire "non OTAN".
- 4
-
il y a 4 minutes, Janmary a dit :
Bonjour
Sans interrompre le débat en cours, juste un point sur la grande conférence de presse (un peu spectacle) du Président Poutine à Moscou. Pour être bref et en substance =
1° - Nous sommes toujours prêt à discuter avec le Président macron. Nous avons eu de bonnes relations. Si le Président Macron ne veut plus discuter, alors nous nous passerons et examineront autre chose.
2° Nous négocierons vis à vis de l'Ukraine sur la base déjà indiquée = Dénazification, démilitarisation et neutralisation (pays neutre).
C'est un peu les propos bien connus de nos amis Gaulois et de leur animal "Idéfix" qui ne démord pas (sans jeu de mots) de ses idées. Les propositions de négociations sont bien résumées et les propositions que nous avons pu lire ou entendre sur l'ouverture de "négociations" , ici et là, sont plutôt à mettre au panier.
Reste à savoir =
1° - Reste à savoir si la réunion de l'Union Européenne aujourd'hui, acceptera - compte tenu du veto éventuel de la Hongrie - d'accepter le début des négociations sur l'entrée de l'Ukraine dans la communauté Européenne.
2° - Quand aux réponses ET des USA ET de l'Europe apportées à l'Ukraine pour sa sécurité dans le cadre de sa neutralité éventuel, tout reste à envisager, étudier et proposer.
J'ai fais court.
Donc aucune chance. Car zéro garantie de ne pas être envahie ensuite.
Poutine le sait.
Donc c'est de l'intox / com.
- 4
Blocage des flux commerciaux Maritimes mondiaux
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
Et on ne badine pas avec le commerce quand on est chinois !