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  1. On parle beaucoup de délocalisations mais quelles statistiques fiables disposent-on à ce sujet ?
  2. Quand on parle de ce genre d'armes, une seule tête touchant une grande ville, c'est déjà trop. Si il y a attaque, les russes arriveront par alpha ou beta à atomiser au moins une grande ville chinoise. Ca ce n'est pas un problème. La vrai question est : est-ce que le chinois sont prêts à attaquer quand même ? Quand est-il de la résilience du régime et de la population face à ce type d'attaque ? Ne risque-t-on pas de voir des velleités de soulèvement populaire apparaître ?
  3. Un article qui va faire plaisir à Jojo. =D http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2011/06/18/1799-demondialisation-le-debat-impossible
  4. On va dire qu'on apprend l'économie appliquée aux maths ou l'inverse. :lol: Plus sérieusement c'est une discipline de base de leur cursus (actuel en tout cas) et on peut se spécialiser dedans. D'ailleurs un certain nombre de bons économistes français ont fait l'X : Bernard Salanié, Jean Tirole...
  5. À non les meilleurs sont les Suisses. Ca c'est connu depuis toujours ! :oops:
  6. NKM se fait "rudoyer" par Zemmour sur le sujet de l'euro. Elle peine pour répondre convenablement aux lieux communs balancés par le polémiste : dette, blah blah, inflation, blah blah, euro, blah blah, industrie, blah blah. Décidément l'X c'est plus ce que c'était. :lol: http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/nkm-contre-le-fn-zemmour-denonce-30664 Voir les deux premières parties en bas de la page. La troisième est savoureuse mais pour d'autres raisons. :lol:
  7. Je me suis emballé, certes. :lol: Mais il montre quand même quelque chose, le décalage entre les discours et la réalité. La même chose avait été fait sur les délocalisations il y a quelques années, et c'était édifiant.
  8. Totalement d'accord, sauf que ce genre de questions n'est plus pertinent aujourd'hui qu'au niveau européen. Et bonjour le mal de crâne pour mettre les 27 d'accord sur une position commune sur ce sujet, les intérêts des uns n'étant pas ceux des autres... Le laissez faire à ça de pratique qu'il ne demande pas tant que ça d'énergie pour le maintenir une fois qu'il s'est imposé, du coup c'est un équilibre stable très difficile à bouger. Ben avoir la satisfaction d'avoir sauvé la planète de la crise systémique c'est déjà ça ! =D Sinon un lien intéressant qui montre que finalement l'impact de la mondialisation dans l'économie française reste encore très relatif. http://ecointerview.wordpress.com/2011/06/18/la-france-est-elle-sous-mondialisee/
  9. La question n'est pas de savoir s'il faut traiter ou pas ces sujets mais plutôt quel degré de priorité leur accorder. Pour moi il y a des choses plus prioritaires, encore une fois marché du travail, innovation... Un jeu "marrant" sur la Grèce. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/06/18/04016-20110618ARTWWW00399-grece-les-scenarios-de-la-crise.php J'ai gagné du 1er coup. =D
  10. Et fier de l'être ! =D Il faut noter que le monétarisme originel de Friedman, qui est d'ailleurs à l'origine un Keynesien, n'est pas toujours celui de ses successeurs, un peu comme pour Keynes d'ailleurs. Le monétarisme s'oppose au libéralisme classique puisque dans son magistral "A monetary history of the United States" il démontre avec Anna Schwartz que c'est le laissez-faire de la Fed de l'époque qui a donné à la crise de 1929 l'ampleur qu'elle a eu. Ceux-ci pensaient que le marché s'équilibrerait de lui même, eh bien non, ce n'est pas ce qui s'est passé. Sur le plan monétaire il s'écarte donc clairement de l'étiquette du laissez-faire. Son désaccord avec les keynesiens vient principalement de son étude de la fonction de consommation keynesienne. Il affirme en effet que les choix des consommateurs dépendent de leur anticipation de revenu à long terme et non de ce qu'ils gagnent à l'instant t. Ainsi quelqu'un qui gagnerait un peu plus de façon inattendu sans que ses perspectives de revenus long terme augmente, ne consommerait pas ce surplus et aurait plutôt tendance à l'épargner. Et ça, ça fout par terre à peu prêt tout l'édifice keynesien (comprendre des successeurs de Keynes). :lol: L'essentiel, pas au sens où ce n'est pas important, mais au sens où il y a d'autres chantiers internes à mener et qui sont prioritaires à mon avis. D'autant plus que le potentiel démago des sujets qui ont trait à l'étranger est tel que...
  11. Certes Tancrède, côté chinois ils ne se gênent pas pour être protectionniste. Ils ne se gênent pas non plus pour sacrifier une ou plusieurs générations (conditions de vie et de travail, pollution...) pour assouvir le dessein national. La sous-évaluation de leur monnaie participe également du même effort, puisqu'il s'agit de favoriser artificiellement les exportations au détriment d'une partie des intérêts de la population. On peut noter aussi que c'est à peu près ce que font les allemands, sauf qu'au lieu de dévaluer l'euro (impossible) on rogne sur les salaires et autres. Est-ce que ce genre de stratégie restent possible ou même souhaitable dans un état démocratique moderne ? À mon avis non. Le développement des pays émergents fait apparaître des questions et soulève les interrogations et les appréhensions mais je ne suis pas sur que cela soit l'essentiel. Les problèmes de l'économie française, comme américaine sont des problèmes structurels. Marché du travail et innovation pour la France, Endettement public et taux d'épargne pour les États-Unis. Cela n'a rien à voir avec la Chine ou le Brésil. La vrai question c'est la hausse de la productivité, pas la compétitivité en tant que tel. Alors on peut invoquer l'étranger pour essayer de faire passer les pilules les plus dures à avaler mais jusqu'à présent cette stratégie n'a rien donner côté français ou plutôt si : "plombier polonais..." Rien de fameux et que du dérivatif d'un point de vue économique.
  12. Jojo, plus libéral que moi tu meurs. :lol: Je les ai tous lu et j'adhère à leur discours : Smith, Stuart Mill, Ricardo, Locke, Turgot, Constant, Tocqueville... Je n'ai même pas peur de dire que je suis un "fan" de Milton Friedman de la terrible école d'économistes suceurs de sang de Chicago, c'est dire ! :lol: Alors tu peux croire que je n'ai vraiment aucun a priori positif pour l'économie dirigée, le protectionnisme et l'omniprésence de la puissance publique. Cependant force est de constater que les conditions nécessaires au bon fonctionnement de modèles libre-échangistes comme celui des avantages comparatifs de Ricardo ou son évolution le modèle HOS ne sont pas présentes. Ces modèles ne prennent pas en compte des choses aussi terre à terre que difficiles à modéliser comme les différences en terme de réglementation sociale, environnementale, l'inertie des systèmes sociaux et politiques et bien d'autres choses... Il est facile de dire sur le papier que les choses s'équilibrent mais en réalité ce n'est pas forcément le cas, ou alors si cela arrive c'est sur une échelle beaucoup plus longue que celle de la décision politique. Bref le libéralisme n'est même plus le meilleur modèle sur le plan théorique. Et cela les meilleurs spécialistes d'économie internationale, comme Krugman par exemple, le reconnaissent. La question c'est maintenant que faut-il faire ? Moi je serai plutôt partisan pour que l'on prenne en compte ne serait-ce que les différences en terme de réglementations sociales ou environnementales à partir du moment où toute concurrence sur ce domaine est exclu. Le problème lorsque l'on introduit ce genre de caveat, c'est que le politique s'y engouffre et en profite pour défendre et sanctuariser un certain nombre d'entreprises et d'industrie qui n'ont pas fait l'effort d'évoluer et qui finalement ne doivent leur survie qu'à la puissance publique. Et finalement c'est pour ça que introduire une dose de protectionnisme raisonnée est beaucoup plus compliquée à mettre en place de façon efficiente. Alors dans le doute, on laisse faire. Certains, dont je suis, diront que cette inter-dépendance est plutôt un facteur de stabilité. Et puis il ne faut pas exagérer vouloir tout produire soi-même n'a pas (plus) de sens, comme tu ne fais pas ta propre baguette chaque matin...
  13. +10^10 Ca c'est un truc que je n'ai jamais compris. Cette obsession du solde commerciale et de l'exportation. Un pays n'est encore une fois pas une entreprise, ce qui compte (entre autres) c'est la hausse de la productivité, pas une pseudo compétitivité au prix de laquelle on sacrifierait salaires et conditions de vie pour permettre aux étrangers d'acheter nos produits à moindre coût. C'est totalement aberrant.
  14. C'est sur qu'on est bien avancé avec ce genre de raisonnement.
  15. Jojo, Trancrède parle de Reagan parce que cette "mode" nous vient peu ou prou des US. En France on peut citer comme avatars de l'équivalence Grand Patron - Économiste : Francis Mer ou encore Thierry Breton. Par charité, je ne commenterai pas le bilan du second. Christine Lagarde est dans la même veine, mais bon pour ce qu'elle contrôle réellement... Elle est plutôt dans un rôle de RP ou de commerciale servant à vendre les politiques élaborées par les conseillers du château et les inspecteurs des finances du Trésor (il y aurait d'ailleurs beaucoup à dire sur ces derniers). Quand on dit que le boulot d'un économiste est différent de celui d'un chef d'entreprise, ce n'est pas pour dévaloriser ces derniers ou pour dire qu'ils sont égoïstes ou plus susceptibles de mauvaise fois que les autres, c'est juste que c'est comme ça, à chacun son domaine. Un coureur du 100 mètres n'est pas un expert du 400 ou du 800, même si il ferait un meilleur temps que la plupart d'entre nous dans ces distances. Et bien là c'est pareil, ce n'est juste pas le même job. Même en économie, un expert de théorie des jeux n'aura rien d'intéressant à dire en économie monétaire ou du travail. Tout comme un biochimiste renommé peut tout ignorer de la chimie inorganique. Et les scientifiques qui se respectent évitent justement de s'exprimer sur un domaine qu'ils ne maîtrisent pas, même si le PAF et les journaux français sont remplis d'analyses bidons de pseudo-économistes à longueur de journée. L'avis d'un chef d'entreprise reste intéressant mais en général uniquement pour ce qu'il est : l'avis d'un mec qui a les mains dans le cambouis. Certains patrons arrivent à ajouter à cela une vision stratégique et une compréhension de la science économique poussée mais c'est très clairement l'exception, et c'est normal !
  16. Exactement et cela a pour cause, à mon avis, la vision que beaucoup (citoyens lambda comme politiciens moyens ont de l'économie. Elle serait une sorte de comptabilité avancée dont le but est de dégager plus de recettes que de dépenses. Ces recettes applicables aux entreprises, le seraient aussi aux états puisque le bon sens nous dicte, mon bon monsieur, qu'un état c'est une entreprise en plus gros. De la découle toutes sortes d'âneries du style : "la dette et le déficit c'est mal, la balance commerciale c'est l'alpha et l'omega des indicateurs économiques, plus un pays exporte mieux il se porte, travailler plus pour gagner plus et diminuer le temps de travail pour en donner à ce qui n'en ont pas. (non ça c'est encore autre chose) :oops:..." Le champ de l'économie est beaucoup plus vaste que celui de l'entreprise et les règles de bonne gestion d'un état ne sont pas les mêmes que lorsqu'il s'agit d'une entreprise lambda, il serait temps que les gens percutent.
  17. J'espère que cette analyse limpide fera comprendre à ceux qui pensent que l'euro sera le fossoyeur du dollar en tant que monnaie internationale que cela n'est pas prêt d'arriver !
  18. De rien Jojo. Justement ce sont des enseignants dont le rôle est d'étudier et d'enseigner l'économie et non des hommes d'affaires dont le rôle est de gagner de l'argent. A chacun son expertise et son domaine. Sinon je te le confirme, ce site est très bien. D'ailleurs la personne qui a écrit l'article enseigne à St-Cyr, c'est dire ! Ce qu'il faut retenir de cet article à mon avis ce sont les deux triangles d'incomaptibilités : Celui de Mundell : - flux de capitaux ouverts - fixité des taux de change - politique monétaire autonome dans les différents pays. et celui de Rodrik qui en découle plus ou moins : - une intégration économique et financière poussée (libre échange, flux de capitaux ouverts, monnaie unique, etc) - des états-nations souverains - la démocratie qui consacrent respectivement les insuffisances économiques et politiques de la zone Euro.
  19. L'un des rares articles sensés que j'ai lu sur cette histoire grecque. http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2011/06/15/1797-l-euro-survivra-t-il Les vrais problèmes de l'Euro sont structurels et non conjoncturels. La crise grecque n'est qu'un symptôme du fait que la monnaie unique est adossée à une zoné économique non optimale et a fortiori non dotée d'une gouvernance économique cohérente.
  20. Un organigramme de la FOST par netmarine : http://www.netmarine.net/forces/fost/index.htm Même si ça ne répond pas à toutes les questions, c'est plutôt clair.
  21. Il me semble qu'un témoignage constitue une preuve. Alors si ils sont concordants en plus...
  22. Je crois que la FOST est aussi un commandement opérationnel.
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