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penaratahiti

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Messages posté(e)s par penaratahiti

  1. il y a 21 minutes, bubzy a dit :

    est ce que quelqu'un connait le détail du Technical refresh 3, qui est un prérequis pour l'installation du software pour porter le F35 au block 4 ? 

    Ce que j'ai trouvé pour le moment concerne une "petite mise à jour hardware de rien du tout". Sauf qu'on sait que c'est jamais si simple...

    64 Go de barrettes de RAM Corsair et une RTX3090

    Infos du 01/09/20 :

    The upcoming Tech Refresh 3 will have add new software that will improve pilot safety, expand weapon load-out options, and improve electronic warfare capabilities. In addition, the refresh will upgrade the aircraft's core processor, and replace its big-screen display interface.

    et

    The Tech Refresh 3 program for the fifth-generation stealth fighter will include an upgrade of the jet's core processor and memory as well as replacement of its Panoramic Cockpit Display. Other "improvements" will include a radar upgrade along with some hardware tweaks to the hardware for the weapons-handling.

    Édit : à l'origine je voulais juste répondre ma première ligne au pif et pour déconner, mais en fait je suis pas loin de la vérité ! On est pas loin de l'informatique de Gamer : on rajoute de la RAM, on change le processeur, l'écran, on met du SSD.... pour suivre l'évolution des jeux et OS toujours plus gourmands en ressources.

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  2. il y a 4 minutes, Ciders a dit :

    Je crois avoir vu passer que le maire de Kiev, mi-pincé mi-ironique, avait demandé si la prochaine étape serait une livraison de traversins.

    Certes. Mais comme il faut bien plus de chasseurs si l'on veut couvrir ne serait-ce que le territoire russe le plus vital... l'argument du prix tient moins.

    Effectivement, mais en cas de conflit localisé, avec leur réseau logistique (flotte d'Il-76 conséquente, distance franchissable importante de leur aviation de combat pour l'essentiel, réseau ferré,...), ce quantitatif fait la différence, sur terre ou dans les airs. 

    Si la Mère Patrie est attaquée de tous bords, je dis pas ! Après tout, l'armée russe a surtout une vocation défensive, me dit-on dans l'oreillette.

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  3. il y a 6 minutes, hadriel a dit :

    Le drone qui fait de l'ASM avec un sonar trempé j'ai un peu du mal à voir l'intérêt, il va falloir un engin énorme. Ou alors ils veulent emporter les torpilles sur une autre plateforme? Ils avaient un projet de drone électrique qui fait un aller-retour juste pour larguer une torpille.

    A mon avis tu as mieux fait de faire d'un côté un drone sonar cheap, endurant, et communicant, que tu peux multiplier pour quadriller une zone, et de l'autre côté un porteur dédié torpille, sommaire en terme d'IA et de capteurs, plus velu en terme de vitesse, et que tu utiliseras bien plus occasionnellement.

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  4. L'avantage de la Russie c'est qu'à % égal dans la défense par rapport à bien d'autres pays,  la plupart de leurs ressources sont à domicile, qu'ils ont l'énergie, les minerais, toute la chaîne de compétences, et que l'essentiel est dépensé en roubles (salaires, achats) donc indépendant du cours vs EUR ou USD, et est directement injecté dans leur économie.

    Y'a qu'à regarder le coût d'un Su-47 pour la Russie qui est estimé à environ 35M$ (grosse incertitude), mais on peut dire sans se tromper que la Russie peut se payer 1.5 ou 2 chasseurs pour 1 chasseur US ou européen, par exemple.

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  5. il y a 30 minutes, Eau tarie a dit :

    Et si on faisait le "contraire".

    Un plan massif pour être de GROS exportateur électricité.

    Vu que notre balance commercial est pourrie, ça pourrait être l'occasion d'inverser un peu la donne.

    Et un grand plan permet de lancer des études importantes que tu amorties sur une grande série de réacteur. Les EPR paraissent un peu hors sujet...

    Les réacteurs à sel fondus sont très à la mode. Pourrait on imaginer que ça soit la nouvelle épine dorsale ?

     

    Ça irait aussi dans le sens d'une indépendance énergétique de l'Europe, vis à vis des énergies fossiles, avec une énergie bas carbone. Mais dans ce cas, autant implanter les réacteurs dans les autres pays, plus proche de la conso donc moins de pertes en ligne, et  partager avantages et inconvénients. 

    Même si l'EPR continue à être développé, ça s'agite de plus en plus dans la filière nucléaire pour les Nuward. Au point que différentes boîtes franco-françaises se tirent la bourre sur celui qui aura le plus grand scope (Technicatome, Framatome, Naval Group, Aubert & Duval, EDF, CEA, etc)

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  6. il y a 15 minutes, Patrick a dit :

    Je bois du thé mais c'est tout comme! :laugh:

    Allez je prends les paris, les prochains envois:

    - des boites de pansements
    - des psychologues spécialisés en soin des troubles post-traumatiques
    - une troupe d'aumôniers militaires
    - des cercueils STANAG

    :bloblaugh:

    Je verrais bien :

    - des rations de combat (allemandes bien sûr)

    - des pelles

    - du papier, des crayons, et des enveloppes pré-timbrées

    - et pourquoi pas de la pervitine s'il reste des stocks ? (Faudra bien regarder la DLC)

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  7. Après y'a environ 750 F-35 en service dans le monde, c'est encore la phase de découverte chez beaucoup d'utilisateurs, donc statistiquement ça me paraît cohérent ce niveau de pertes.

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  8. il y a 3 minutes, Akhilleus a dit :

     

    A mon avis, les russes se seraient contenté de la Crimée, l'Est de l'Ukraine étant un pot de pus mais ils ont été dépassés par leur base (comparer la vitesse d'execution de la prise des infrastructures criméennes et le délai d'appui aux séparatistes)

    Là dessus je te suis, j'ai l'impression que Poutine s'en serait bien passé mais qu'on lui a forcé la main, qu'il s'est fait dépasser par la base comme on dit.

  9. il y a 12 minutes, wagdoox a dit :

     

    La Russie demande essentiellement un recule des missiles de croisières et balistiques pour éviter une attaque décapitante, si on peut négocier la dessus tout en permettant aux russes de vérifier la chose. Alors les choses se calmeront lentement. 

    Ils demandent aussi le démantèlement des Aegis Ashore en Roumanie qui techniquement sont incapables de tirer autre chose que du missile anti missile (et pas de Tomahawk).

  10. Il y a 4 heures, prof.566 a dit :

    Faudrait pas oublier quand même que la Russie s'est porté garante des frontières ukrainiennes lors de la dénucléarisation du pays. Cela dir à mon sens ce n'est ni à l'OTAN ni à la Russie de décider, mais aux Ukrainiens.

    Poutine considère que le Mémorandum de Budapest ne s'applique plus à l'Ukraine dès lors que ce n'est plus le même état ukrainien qui a signé ce Mémorandum suite à la révolution orange. 

    Donc il considère qu'il peut s'asseoir dessus alors qu'il faudrait par contre  respecter de vagues promesses non-ratifiées sur le non-élargissement de l'OTAN.

     

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  11. Il y a 2 heures, ARPA a dit :

    Ou dans le traumatisme de 1956 ?

    C'est peut-être un détail, mais ça change la mission de notre force nucléaire. Il s'agit de nous défendre d'une invasion ou de permettre à nos troupes de faire ce qu'on veut en OPEX ?

    Non non 1940, c'est documenté, et assumé par de Gaulle est les hommes politiques de la première heure de l'oeuvre commune.

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  12. il y a 15 minutes, wagdoox a dit :

    Le terme prestratetique recouvre pourtant ca. Si demain on prend 3 fregates, l’usage asmpa sur une flotte fait pas trop de doute. C’est du tactique mais la perte devient strategique car elle remet en cause ce que les fregates etaient la proteger. 
    C’est difference pourtant claires deviennent au contacte de la realite beaucoup plus floux

    La dissuasion nécessite une sanctuarisation de ressources. Si ce sanctuaire est en péril, on active la dissuasion, ça vaut pour les SNA/SNLE/FASM/Rafale/Phénix/AWACS

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  13. Et c'est aussi ce que je disais dans un autre fil sur les FAS, tu peux montrer que tu mets en puissance ton dispositif de frappe ASMP-A : rapatriement de Rafale B/Phénix/AWACS sur le territoire, même le décollage du dispositif peut être un signe ostentatoire avant l'engagement.

    Gardez toujours en tête que la dissuasion française prend racine dans le traumatisme de 1940.

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  14. il y a 11 minutes, Ardachès a dit :

    … Oui @penaratahiti, c'est effectivement le principe depuis la guerre froide mais quand est-il désormais ? A quoi sert cette dissuasion alors que tous les signaux sont au rouge dans les états-majors ? Quand nos 5 étoiles ne parlent que de haute intensité, nous sommes d'accord pour dire que ça va "faire mal" non ? Mais alors, quand est-ce qu'on le tire le ASMPA ? A quel niveau de cette haute intensité ? 

    Est-ce que "nos intérêts vitaux" se calcul en nombre de Rafale ? de Leclerc ? de troupes neutralisées ? 

    C'est une question -encore une fois rhétorique- mais nous sommes d'accord pour dire qu'il y a là un trou dans la posture … A partir de quand, alors que l'on ploie sous les coups de butoir d'un adversaire, que nos troupes sont repoussées, que l'attrition est critique, on déclenche ce feu ? L'ennemi avec ses forces conventionnels nous taille des croupières … On fait quoi ? On lui demande d'arrêter avant l'horreur ? 

    C'est cette asymétrie que je n'arrive pas à intellectualiser … 

    Justement on laisse volontairement le flou dans la notion d'intérêts vitaux pour pas que l'adversaire ne s'amuse à rester sous le seuil de déclenchement. Ça reste à l'appréciation du PR, mais Macron avait en 2020 explicité le fait que ça avait désormais une dimension européenne. On peut donc considérer qu'une atteinte à l'intégrité territoriale de l'UE déclenche le feu nucléaire, ou pas. Le territoire français c'est une certitude. 

    Tu coules le CDG, je sais pas, mais du coup t'as pas envie d'essayer sauf si tu te défends contre une agression française... Tu touches aux piliers de la crédibilité de la dissuasion, tu déclenches quasi sûrement... Tu le sens le flou ? :biggrin:

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  15. il y a une heure, Bon Plan a dit :

    Par contre on peut quand même se dire que :

    -La dissuasion ca coute "un pognon de dingue".

    ça coûte environ 100€/an/français.

    par contre, je ne sais pas calculer le retour sur investissement :biggrin: (influence sur la géopolitique, ruissellement des recherches sur d'autres domaines civils, crédibilité sur les marchés exports...)

     

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  16. il y a 56 minutes, Shorr kan a dit :

     

    Oulala !

    Je sais pas si ça présage d'un dénouement positif - ou pas - mais on atteint des sommets dans la langue de bois !!

    Rien de concret, on acte nos désaccords, nos ligne rouges respectives... même si au final ils sont peut-être allés un peu plus dans le détail technique en off, avec des suggestions/propositions conditionnées, mais c'est pas le moment de publier ?

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  17. Conclusions de la rencontre Blinken-Lavrov d'aujourd'hui à Genève :

    Source TASS (tass.ru - différences substantielles avec tass.com, je trouve l'info plus variée et en profondeur)

    Les États-Unis fourniront à la Russie des réponses écrites à ses propositions de garanties de sécurité la semaine prochaine. C'est ce qu'ont déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'État américain Anthony Blinken à l'issue des entretiens qu'ils ont eus vendredi à Genève.

     

    Après cela, Lavrov et Blinken ont l'intention de se revoir. Alors que les parties restent sur les mêmes positions : Washington appelle à une "désescalade" de la situation autour de l'Ukraine et souligne l'intention de maintenir la politique de la "porte ouverte" au sein de l'Otan, tandis que Moscou se plaint que tout s'effondre dans les relations russo-américaines à "ce que ressentent les Ukrainiens" du président Volodymyr Zelensky.

    TASS a recueilli les déclarations clés de Lavrov et Blinken après la réunion.

    Réponses écrites

    Les États-Unis ont accepté de fournir à la Russie des réponses écrites à ses propositions de garanties de sécurité, après quoi le secrétaire d'État américain et le ministre russe des Affaires étrangères prévoient de tenir une autre réunion.

    Le document lui-même, qui sera remis à Moscou la semaine prochaine, pourrait être publié. "Je pense qu'il serait juste de rendre cette réponse publique, et je demanderai à Anthony Blinken qu'ils ne s'y opposent pas", a déclaré Lavrov.

    Contacts éventuels des dirigeants

    À l'avenir, un contact entre les dirigeants des deux pays n'est pas exclu, cependant, le ministre russe des Affaires étrangères a émis une réserve, il ne faut pas "prendre les devants" dans cette affaire : "Le président [de la Fédération de Russie Vladimir] Poutine est toujours prêt pour des contacts avec le président [US Joe] Biden. Il est clair que ces contacts doivent être sérieusement préparés.

    Selon Blinken, Washington est prêt à des contacts au plus haut niveau, « si cela est utile », mais jusqu'à présent, seuls des pourparlers entre les chefs des agences des affaires étrangères sont prévus.

    Importance de l'Ukraine

    "Nos collègues américains ont une fois de plus tenté aujourd'hui de placer l'Ukraine à l'avant-garde de tout ce processus [de négociation]", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse. Selon lui, Moscou convient que la question ukrainienne "nécessite une attention particulière", mais "tout le problème de l'architecture de sécurité européenne" ne doit pas s'y réduire.

    Le ministre a déploré que la Russie et les États-Unis devraient penser "de manière adulte" aux problèmes mondiaux tels que le changement climatique : "Mais au lieu de cela, ce que nous faisons, c'est que tout dans les relations russo-américaines se résume à ce que Zelensky et son régime ressentent". . Ce n'est pas bien".

    Y a-t-il une "menace" pour Kiev

    Lavrov a répété lors de la réunion que Moscou n'allait pas "envahir" l'Ukraine : "La Russie n'a jamais, nulle part, jamais menacé le peuple ukrainien par la bouche de ses représentants officiels".

    Son homologue américain a également confirmé la position de son pays qui est d'exiger le retrait des militaires russes des frontières ukrainiennes. Selon lui, l'Occident est prêt à donner une "réponse rapide, ferme et unifiée" non seulement si "des forces militaires russes traversent la frontière ukrainienne", mais aussi si "un ensemble de mesures agressives qui ne sont pas liées à des actions militaires " est adopté.

    Élargissement de l'OTAN

    Lavrov et Blinken étaient également en désaccord sur le refus de l'OTAN de s'étendre vers l'est, ce qui est exigé par Moscou. Le ministre russe a réitéré cette demande, le secrétaire d'Etat américain a répondu en disant que l'alliance n'abandonnerait pas le principe de la "porte ouverte". "Cela inclut les questions liées à la limitation du droit souverain du peuple ukrainien à déterminer son propre avenir. Il ne peut y avoir de négociation ici", a souligné Blinken.

    Dans le même temps, Moscou estime que les actions de l'Otan envers l'Ukraine "montrent bien que l'alliance considère ce pays comme une zone de son influence". Le chef du ministère russe des Affaires étrangères a comparé cela à la politique menée par les puissances coloniales.

    Appréciation de la rencontre

    Lavrov espère que la rencontre avec son homologue américain aidera Washington à préparer des réponses écrites aux propositions de Moscou, et l'a qualifiée d'"intermédiaire".

    Le secrétaire d'Etat américain a donné un bilan plus détaillé : "la discussion <...> a été franche et substantielle", et les pourparlers ont été "utiles". "Aujourd'hui, nous ne nous attendions à aucune percée significative. Mais je suis sûr que nous sommes maintenant sur une voie claire pour comprendre les préoccupations mutuelles", a-t-il ajouté.

    En gros, rien de nouveau sous le soleil.

    Je peux pas m'empêcher de penser à cette scène : "ca suffit ! Vous essayer de gagner du temps"

     

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  18. Il y a 4 heures, penaratahiti a dit :

     

    Ministère russe des Affaires étrangères: les exigences pour que l'OTAN retire ses forces étrangères s'appliquent également à la Bulgarie et à la Roumanie

    MOSCOU, 21 janvier. /TASS/. La Bulgarie et la Roumanie n'étaient pas membres de l'OTAN depuis 1997, de sorte que la demande de la Fédération de Russie à l'alliance pour le retrait des forces, équipements et armes étrangers s'applique à ces pays. C'est ce qu'indiquent les réponses du ministère russe des Affaires étrangères vendredi aux questions des médias reçues lors de la conférence de presse du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

    "Nous parlons du retrait des forces, équipements et armes étrangers et d'autres mesures afin de revenir à la configuration de 1997 sur le territoire de pays qui n'étaient pas membres de l'OTAN à la date spécifiée. Il s'agit à la fois de la Bulgarie et de la Roumanie", dit le ministre.

    Est-ce qu'on peut en conclure que la présence de l'Aegis Ashore en Roumanie est un casus belli pour la Russie ?

     

    Cf. Le dernier article d'OPEX, on vient d'être propulsés aux premières loges des revendications de la Russie.

    http://www.opex360.com/2022/01/21/moscou-veut-le-retrait-des-forces-de-lotan-presentes-en-roumanie-ou-paris-prevoit-denvoyer-un-groupement-tactique/

     

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