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Henri K.

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Tout ce qui a été posté par Henri K.

  1. J'ai zappé un reportage d'un peu plus de 8 minutes sur CZ-5, diffusée sur CCTV-13 au nouvel an chinois de cette année. On remarque qu'au début d'année le premier vol était encore prévu pour 2014, et on sait qu'il est repoussé à 2015 aujourd'hui. Le reportage suit un chef de projet de CALT, WANG, jusqu'à la nouvelle zone de production de CALT à Tianjin, une grande ville chinoise située à 114km au sud-est de Pékin. C'est ici où les fusées de nouvelle génération, CZ-5 et CZ-7 par exemple, sont produites puis transportées par bateau au nouveau centre de lancement WSLC sur l'île de Hainan. On voit par exemple dans la vidéo l'un des réservoirs LOX ou LH2 de CZ-5 : 2t de structure pour 140t de propergol, avec une coque de 3mm. On apprend également par WANG qu'en 2008 lors de la première estimation de la capacité d'emport de CZ-5, il a manqué "1 à 2t", d'où une campagne de réduction de masse à vide de tous les modules. En comparaison avec les fusées chinoises existantes, CZ-5 permettra à la Chine de disposer une capacité de 14t en GTO contre 5,5t aujourd'hui, 25t en LEO contre 8,6t, une fiabilité de 98% contre 97%, et d'un coût de lancement de -20 à -30% (lancement multiple). Je viens de le mettre sur YouTube en 3 parties - http://youtu.be/B4OFcL-N2Dc http://youtu.be/QX13QbHeImY http://youtu.be/2UPFfbPsasI Merci pour l'explication. :lol: Donc si on résume, Haute précision (donc je suppose qu'il s'agit de faible fauchée mais haute résolution d'image) GF-7 Haute résolution spatiale ==> Je viens de chercher sur un site en chinois, il explique que c'est la résolution minimum qui permet d'identifier une géométrie ou un truc du genre, mais si c'est ça quelle est la différence entre ça et la catégorie "High accuracy"? GF-2 Optique, GF-3 SAR Haute résolution temporelle ==> Sur le même site chinois, il explique que la résolution temporelle est le temps qui sépare deux prises d'image sur le même point, donc je suppose qu'il veut dire la fréquence et le rafraîchissement entre 2 tours du satellite? GF-1 et GF-6 en LEO avec 2m/8m en fauchée importante, et GF-4 en GEO avec une résolution de 50m Comme tu dis, ces 3 satellites pourraient servir dans l'ASBM Hyperspectral GF-5 Henri K.
  2. Le développement a démarré depuis bien plus longtemps que ça. La seule incertitude pour moi c'est entre CZ-6 et CZ-11, l'un tout liquide l'autre solide, avec une capacité similaire SSO... Salut, j'ai toujours du mal à comprendre ce que ça veut dire "résolution temporelle", "résolution spatiale" et "haute précision", pourquoi il y a ces 3 catégories? Je suppose que ce n'est pas une notion sino-chinoise? Merci. Henri K.
  3. Si quelqu'un a le retour d'utilisation des drones MALE armé Wing Loong chinois par les Emiriens je suis preneur, je sais qu'ils en ont acheté plusieurs comme l'Ouzbékistan. Merci. Henri K.
  4. Henri K.

    Armée de l'air Iranienne

    L'Iran aurait mis en production un nouveau drone armé, le Shahed-129. http://youtu.be/HZLG56LzOh8 Henri K.
  5. Le 64ème IAC à Pékin... Henri K.
  6. Une dizaine de photos d'amateur sur la mise à flot de la 18ème frégate de Type 054A aujourd'hui... Henri K.
  7. Aujourd'hui une nouvelle frégate de Type 054A, la 18ème de série, a été mise à flot au chantier naval Huangpu à Guangzhou. Dans 2 jours, le 30 Septembre, une autre frégate du même type, 19ème de série, sera mise à flot au chantier naval Hudong à Shanghai. Henri K.
  8. Henri K.

    Armée de terre Chinoise

    Exercice du 26ème groupe d'armées de la région militaire de Jinan. http://youtu.be/qnFjSgzeAoA Exercice du 54ème groupe d'armées de la région militaire de Jinan. http://youtu.be/LNQGeNOoMfg Henri K.
  9. Henri K.

    Armée de terre Chinoise

    L'exercice de la région militaire de Lanzhou. http://youtu.be/T9rddeDcWRQ Examen trimestriel d'une brigade d'artillerie du 12ème groupe d'armées de la région militaire de Nankin. http://youtu.be/oPMToE1EK5k La région militaire de Xinjiang mène un exercice dans le désert de Gobi. http://youtu.be/Nt3oDvKDrZA L'exercice du 39ème groupe d'armées de la région militaire de Shenyang. http://youtu.be/LYoXQwpt2cw Un autre exercice de la région militaire de Shenyang. http://youtu.be/vT9v0G3cWBM Henri K.
  10. Le porte-parole du Ministère chinois de la défense indique que le développement et les essais de J-15 et du porte-avions 16 Liaoning vont se poursuivre. http://youtu.be/vWQ_TFPRp2M Quelques photos publiées par le site de la marine chinoise. Henri K.
  11. Le 27 Septembre, le 3ème jour de l'exercice "Action du devoir 2013 C" de l'armée de l'air, une centaine d'appareils incluant les AWACS et les ravitailleurs ont livré une simulation de combat libre à travers l'espace aérien de plusieurs provinces dans le Sud-Est. http://youtu.be/JhLubfMPLCI http://youtu.be/h3OzRpoBGug Henri K.
  12. L'exercice de la flotte de l'Est dans la mer de Chine méridionale, guidé par l'un des destroyers de Type 052C admis au service actif récemment. http://youtu.be/G7of8hCF67c Une flottille de la flotte du Nord est arrivé à l'Australie. http://youtu.be/yK11NpAFL48 Henri K.
  13. Le porte-parole du Ministère chinois des affaires étrangères commente le gain du contrat turc par le système FD-2000, il précise que la Chine respecte 3 principes avec ses ventes d'arme à l'étranger - * Ne pas déséquilibrer le rapport de force régionale * Ne jamais s'ingérer des affaires internes du pays acheteur * Respecter le devoir de la Chine sur les conventions signées http://youtu.be/_xowEmeZW60 Henri K.
  14. Henri K.

    ABM US

    Je continue sur le point 1) avec les éléments exposés dans le document R&D que j'ai cité en haut, plus d'autres documents R&D sur les moyens de détection. Sur la défense des BM, le document commence par présenter les caractéristiques des systèmes ABM américains, qui se démarquent sur les 3 points suivants - Un soutien financière et technologique qui permet la construction, du moins l'effort de construction, d'un système global qui tente de couvrir et faire face à l'ensemble des menaces balistiques, partant de SRBM jusqu'à ICBM (alors que les autres pays se focalisent plus ou moins sur une ou une partie de menaces) Grande capacité d'adaptabilité aux menaces balistiques et la mise en oeuvre progressive, formant ainsi une défense en profondeur basée sur la superposition de couches de détection, suivi, contrôle et interception Étendre la capacité d'interception à l'ensemble des phases de vol d'un BM - Phase ascendante, fin ascendante, exo, fin-exo, endo phase rentrée, phase d'approche...etc. Pour clore l'introduction, les auteurs résument la confrontation de BM et de l'ABM en un jeu de détection et anti-détection, identification et anti-identification, interception et anti-interception. Le chapitre 1.2 explicite les 3 grandes briques d'un système global ABM - Système de détection et de suivi MBC3 (Gestion, commandement, contrôle et communication) Les différents intercepteurs Pour les systèmes de détection et de suivi - En phase propulsée (ascendante), le moyen le plus utilisé est IR. En phase balistique (vol plané exo), le moyen le plus utilisé est EM (radar à balayage électronique, ESA) En phase de rentrée, le moyen le plus utilisé est EM (radar ESA) La mise en oeuvre d'une multitude de moyens de détection et de suivi, en IR / EM / Optique, et l'intégration/fusion des données récoltées, permet un meilleur filtrage, une meilleure précision de suivi et diminue les cas de non détection ou fausse détection. La fusion de données doit se faire sur 3 couches fonctionnelles - couche purement données, couche "caractéristiques", et couche "décisionnelle". Le chapitre explique ensuite les 7 avantages de l'utilisation du radar ESA dans la détection, le suivi et le guidage, grâce aux caractéristiques typiques d'un ESA, comme la compression d'impulsions, la fréquence Doppler pulsé, changement de fréquences dynamiques, balayage de faisceau rapide...etc. Le radar ESA bénéficie aussi des avancées dans le traitement des signaux de ces derniers temps comme la technologie d'imagerie multi-cible , la beamforming numérique, le traitement de signal adaptatif en temps réel. Le contrôle actif de la position d'onde, la flexibilité dans la conception de forme d'onde et le faible lobes latéraux améliorent davantage la capacité anti-brouillage. Je ne traduis pas les 7 avantages, c'est chiant de traduire les mots ultra-techniques dans le document. Il y a l'un des 7 parle de la cohérence des signaux de l'ESA qui permet de mieux faire face au plupart de brouillages connus La partie MBC3, les auteurs de ce document n'ont pas bien détaillé, mais c'est l'efficacité d'un C4IR militaire commun. Pour terminer, la partie d'intercepteurs, le document cite l'interception nucléaire (très utilisé dans les années 60 à 80'), laser, haute énergie, ogive à fragmentation et impact direct, ça concerne les technologies de la tête chercheuse, contrôle d'attitude et orbital, charge utile et la détonation. Comme chacun des sujets est long à expliquer, les acteurs n'ont pas donné de détail sur chacun (j'ai une cinquantaine de documents R&D sur ces parties, il va falloir filtrer...) Je continuera plus tard sur ce même point 2) avec quelques documents R&D supplémentaires comme - ======================================== ======================================== ======================================== ======================================== ======================================== L'un des documents qui parle directement de la discrimination est celui-là, je traduirai plus tard, c'est très intéressant et il montre que nombreuses études ont déjà été mises en pratique et obtiennent des résultats "encourageants", du moins en Chine, notamment basé sur l'amélioration de l'algorithme de reconnaissance en réseau neuronal. ======================================== Dans ce dernier document il y a une étude à la fin, de l'interception d'un BM à portée 2500km avec leurre(s) lourd(s), par le EKV d'un intercepteur GBI. L'interception se passe à une altitude de 230 km, distance oblique d'interception 1000km, angle d'interception 10°. En résumé, l'étude de simulation donne les résultats dans un tableau qui trace les probabilités de pénétration (la dernière colonne) suivant le nombre de leurres lourds larguées (première colonne, nombre de leurre lourd de 1 à 7). Mon interprétation personnelle est que, pour un MRBM de 2500km de portée, supposons que la masse de la "tête" est de 600kg, le compartiment électronique et la structure prennent au moins 1/4 de la masse, une ogive de 300kg sinon ça ne fera rien comme dégât, et on sait que la masse d'un leurre lourd est au moins égale à 1/2 de celle de l'ogive (sinon facilement discriminable), ça donne donc au maximum 1 leurre lourd. Donc à la fin le compte est bon - 150 kg d'équipement et de structure, 300kg d'ogive, 1 leurre de 150kg, on est déjà à 600kg de capacité d'emport max. On regarde le tableau, 1 leurre = 25,8% de probabilité de pénétration face à un EKV/GBI.... On voit donc pourquoi le premier document disait que, pour un ICBM, ce n'est pas très efficace à nos jours de vouloir l'intercepter, par contre les SRBM/MRBM, avoir un ABM et ne pas avoir un ABM, compte tenu de la capacité des BM à pénétrer dans ces catégories, ça change beaucoup de choses. In fine, si on prend un raccourci, entre les 5 grands voyous, ABM ou pas ABM ça ne change quasiment rien, si ce n'est que l'effet psychologique. Entre revanche, entre un grand voyou et un petit naissant qui a deux trois trucs qui tirent à max 3000km, avoir un ABM donne un avantage à une balance déjà ultra-pas équilibrée, donc un grand voyou aura toujours le plein pouvoir sur les petits grâce à ABM... Aller, dodo... Henri K.
  15. Pendant que j'y pense, PAC-3 n'est pas vraiment de courte patte non plus, tout dépend de quel missile utilisé on parle. Si c'est pour des missions ABM, c'est MIM-104F de portée 20km, si c'est pour des missions de lutte anti-aérienne, c'est MIM-104D de portée 160km. J'ai toujours un doute sur la version de S-300 utilisé, c'est PMU, PMU1 ou PMU2? Et le missile? 48N6E1 ou 9M96? Henri K.
  16. HQ-9A ou -9B feraient du 200km, mais pas FD-2000 qui reste dans les 90-120km. Pour moi le prix (PAC-3 proposé à 7,8Md$, SAMP/T 5,5Md$, S-300PMU2 à un prix proche du budget à savoir 4Md$), le ToT, l'aide du développement d'une version entièrement locale, et une performance pas trop démarquée et plutôt équilibrée (avions + MdC + TBM) par les 3 autres concurrents sont 4 facteurs clés. Surtout en matière d'équipement militaire, les Turcs ont l'habitude des armements chinois aussi. Henri K.
  17. Une source informelle affirme que le nombre des nouveaux destroyers de Type 052D commandés a été augmentée de nouveau par la marine chinoise, le nouveau chiffre porte à 10 bâtiments. Au moins 4 sont en construction dont 1 déjà en essai en mer. A confirmer. Henri K.
  18. Le premier prototype de Y-20, immatriculé 20001, se voit confié une nouvelle immatriculation 781 par CFTE (China Flight Test Establishment). L'appareil 2002 de J-20 a également été re-immatriculé en 2004 pour une raison inconnue. Dans le Nord, Projet 310 continue les vols d'essai. Henri K.
  19. Euh... raccourci un peu rapide là... bon passons. La relation entre HQ-9 et 48N6E est souvent mise sur la table par les amateurs, dans le plupart des cas leur seul argument était "bah les tubes de lancement sont les mêmes" (d'ailleurs même pas vrai...), mais ils ne connaissent pas l'histoire de développement de HQ-9, ne sait même pas quelle organisation le conçoit et fabrique...etc. Si on veut vraiment parler de la relation entre HQ-9 et 48N6E, de mémoire c'est la tête active et les technologies de moteur, qui sont importées après 1996 mais à l'origine pour autres choses que HQ-9. Les mecs de la 2ème académie du groupe CASIC ont, je ne sais pas comment, accédé à cette partie d'information qui les ont aidé à passer un pallier. Un panneau pris dans une exposition interne, de gauche à droit - HQ-2, -2A, -2C, -6, -7, -9, -12, S-300PMU, S-300PMU1 - Pour revenir sur l'argument du tube, si on prend l'argument de ces gens là FD-2000 et 48N6E n'ont plus aucun rapport (ce qui n'est pas tout à fait vrai comme j'ai expliqué en haut), comme ce n'est pas le même tube... Comme quoi, l'analyse par similitude visuelle a déjà "plombé" je ne sais pas combien de soit-disons "experts"... -_- B-611, WS-2, comme je disais. Henri K.
  20. Henri K.

    M51

    Rien à voir avec toi, je réagi uniquement par rapport à parler de Mach sur un missile balistique qui plus est ICBM... Henri K.
  21. Henri K.

    M51

    Mouais... Parler de Mach en absence de l'air dans l'espace, trop clair pour moi... Un testeur indien du boulot se masturbait l'autre jour en disant que "regardez le missile Agni-V vole à Mach 17, c'est vraiment une bonne performance"... Déjà mort de rire dans ma tête, je lui demande s'il sait cette "vitesse" a été atteinte à quel moment... Grosse silence. Ensuite ma 2ème question qui a couronné le tout : "Dis moi, un Mach fait combien de km/h sur terre?"... Le mec s'est barré carrément, certainement fâché, et moi j'ai failli me pisser dessus... Oui je sais, je suis méchant... Henri K.
  22. Henri K.

    ABM US

    Je pense que votre discussion doit être séparée en plusieurs parties, sinon je ne vois pas comment vous pouvez discuter en quelques mots d'un sujet aussi compliqué - 1) Quelle est la composition d'un système de détection balistique au sol (on exclut dans cette partie les capteurs space-based) ? 2) Quelles sont les moyens qu'un missile balistique utilise pour augmenter la probabilité de sa pénétration? 3) Quelles sont les méthodes qu'un système de détection balistique au sol utilise pour pouvoir mieux détecter les vraies têtes? 4) Quelles sont les nouvelles tendances, d'un côté comme d'un autre (attaquant vs défenseur)? Pour initier la discussion sur cette base, je vais commencer par les moyens qu'un missile balistique utilise aujourd'hui pour "leurrer" les moyens de détection. Pour la suite, je tire des informations d'un document R&D co-écrit par un chercheur du groupe aérospatial chinois CASIC, constructeur du MRBM DF-21 par exemple, et un représentant militaire du bureau des représentants de l'armée de l'air chinoise de Jiangsu. Ce document explique notamment le point 1) et 2). Dans ce premier post je vais uniquement traduire l'essentiel sur le point 2). D'après le document, la pénétration d'un missile balistique commence déjà au sol, à savoir la protection et la discrétion de la base de lancement, ensuite il y a la pénétration à la phase active (phase ascendante d'un BM), la pénétration à mid-course (la phase de vol exo), et la pénétration en phase de rentrée. Le document n'a pas bien détaillée la protection de la base ni la phase active du BM, sachant que la phase du lancement est très souvent à l'intérieur du territoire ennemi donc plus difficile d'accès, sinon comme moyen connu que je connais il y a faire du mouvement rotatif pour contrer les armes au laser, augmenter la vitesse initiale pour quitter la phase active au plus tôt...etc. Par contre le chapitre 3.1 commence par la diminution de la signature EM et IR d'une tête tout au long du vol. Il cite par exemple, diviser la signature RCS d'une tête par 10 ou par 100 permet de diminuer la capacité de détection effective d'un radar de détection balistique par 40% à 70%, diminuer ainsi le rayon de défense effectif du côté défenseur. Et d'une manière générale, la diminution de RCS doit être au minimum de 10dB pour être efficace. Ensuite le chapitre a cité 7 façons différentes de diminuer la signature d'une tête - A) Diminuer le RCS par optimiser la structure et la forme de la tête B ) Réglage actif de l'angle de rentrée après la séparation de la tête de PBV (si la tête tombe verticalement on verra un rond ou un ovale, plus l'angle est faible plus l'image est longue) C) Bien organiser l'utilisation des équipements électroniques dans la tête pour minimiser l'émission des signaux EM sous certains contextes D) Utilisation de RAM E) Utilisation d'un générateur ionique F) Diminuer la signature IR par l'utilisation de multitude de couches d'isolant, refroidissement actif...etc. G) Une fois PBV+Tête séparé du reste de missile, créer une poussée latérale au corps du missile pour le faire tourner autour, augmentant ainsi le RCS de l'ensemble et diminuant la possibilité des systèmes au sol de calculer la trajectoire de la tête en analysant la trajectoire du corps de missile Le chapitre 3.2 traitent le sujet de la pénétration lors de la phase mid-course, c'est à dire la phase de vol plané. Cette phase peut durer entre une dizaine de minutes à plusieurs dizaines de minute, c'est également la phase durant laquelle le PBV/têtes est le plus visible et exposé le plus longtemps. Le document cite 4 méthodes pour augmenter la probabilité de pénétration - H) Modification active de trajectoire pour rendre plus difficile la prédiction de trajectoire par le champ adverse, comme Topol-M I) Utilisation des leurres, comme les leurres lourds (même forme qu'une vraie tête, même signature), les leurres légères comme les leurres imitant les signature, les leurres IR/EM, nuage de leurres, ballons reflétant...etc. L'idée est de tromper au mieux les moyens de détection adverse dans la signature EM (radar), IR et optique. La masse est la plus grande contrainte de cette méthode, car chaque gramme est précieuse dans un BM où la capacité d'emport est très limitée, il faut bien jongler entre la masse allouée aux têtes et aux leurres J) Leurre "intelligent", c'est une genre d'émetteur EM qui permet d'imiter les signaux d'une tête ou de plusieurs têtes K) Brouiller les moyens de détection adverses par des moyens asymétriques (déploiement des forces spéciales, brouilleur de longue portée...etc), couper la liaison de données adverse...etc. L'objectif est de retarder au maximum le transfert des données et d'information et le temps de calcul du défenseur. Pour terminer, le chapitre 3.3 traite le sujet de la pénétration en phase de rentrée. L'article commence par dire que grâce aux manœuvres orbitales et la vitesse de rentrée très élevée dans le cas des ICBM, l'interception a perdu le sens d'exister et présente des difficultés très importantes. La pénétration en phase de rentrée est donc, dans le plupart des cas, réservé pour les missiles balistiques tactiques comme les SRBM et les MRBM. C'est donc une confrontation entre le TBM et un système d'interception de couche basse. Sous ce contexte, la pénétration se focalise sur comment affronter les radars ESA qui servent de la recherche, le suivi et le guidage des intercepteurs. M) Utilisation de MIRV ou manœuvre aérodynamique, qui permettent de diminuer la probabilité de l'interception ou consommer un nombre très important d'intercepteur, ce dernier permet d'avoir une "rentabilité" intéressante (je dois avouer ne pas comprendre ce point mais soit...) N) Largage des leurres lourds O) Largage des têtes anti-radiation pour détruire les moyens de détection (surtout les bases de radar) P) Brouillage actif - : Suppression du bruit d'interférence, qui inhibent efficacement l'acquisition des informations de distance du radar, brouillage par interférence adaptative...etc A titre d'exemple, dans un documentaire chinois j'ai réussi à prendre une capture d'une partie de séquence de vol de l'ICBM DF-31A. On voit clairement dans les séquences 254 à 257 le largage des "leurres avec vitesse" et les séquences 258 à 261 le largage des "leurres de rentrée" - La suite quand j'aurai du temps... Henri K.
  23. Henri K.

    M51

    Pourquoi aller plus vite que Mach 15? Quel est le sens de parler de vitesse en Mach d'un ICBM? Si on doit absolument trouver un sens pour "aller vite" pour un ICBM, c'est sur la phase ascendante, car ça permet d'éviter les éventuelles interceptions dans cette phase qui est "vulnérable" pour un ICBM. La vitesse initiale de l'étage d'ajustement PBV + têtes est déterminée par la vitesse au moment que les moteurs du dernier étage sont éteints, et une fois le vol "plané" est terminé, les têtes redescendent en chute libre donc la vitesse/accélération est déjà prédéfinie et non accélérable artificiellement... Je n'ai jamais entendu parler de "Mach" avec des spécialistes un peu plus sérieux. Parler de Mach ne montre qu'une chose - Le journaliste cherche l'impressionnisme et tu peux aussi tôt jeter le magazine à la poubelle, tu apprendras mieux ailleurs... Pour info, un tableau que j'avais fait moi-même à une époque qui pourrait te donner une idée de la vraie vitesse d'un missile balistique en fonction de la portée, en trajectoire à énergie minimale. La 2ème colonne te donne une idée sur la vitesse maximale de la tête en descendant, en fonction de la portée du missile. Tu as ensuite l'apogée en km atteinte par la tête, la vitesse de la tête (ou PBV + têtes) à l'apogée, l'angle de la rentrée à 70km d'altitude, la durée de vol en second et en minute. C'est avec ça qu'on caractérise un missile balistique, jamais en Mach... Pour finir, tu peux toujours essayer de "booster" NEPE avec l'explosive que tu veux, tous que tu obtiendras c'est un gros boom... Henri K.
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