Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Guerre contre le Terrorisme


mohamed
 Share

Messages recommandés

:oops: La plume plus forte que l'épée  :lol:

en fait c'est pour critiquer la politique de réconciliation national en Algérie proposé aux terroristes qui veulent se rendre , ça marché au début d'une certaine manière vue que les terroristes qui se rendaient donnée des information précieuse au service de sécurité concernant leurs cachette  le HIC c'est que cette charte devait durait 6 mois en 2005 et que aujourd'hui elle est toujours valable et les terroristes qui voulaient se rendre se sont déjà rendue donc elle ne sert plus a rien  :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ça dépend la charte concerne officiellement uniquement les individus n'ayant pas commis des violes et des crimes de sang ( assassina , attentat a la bombe et massacre  ) or comment savoir qui a fait quoi ? les terroristes ne laissent jamais de survivant derrière eux c'est pour ça que cette charte est très critiquer .

notamment le fait que certains repenties est repris le maquis après quelques mois de repos chez eux . 

un terroriste qui accepte la charte que lorsqu'il est encerclé dans le maquis par l'armée on ne peut pas vraiment dire qu'il c'est rendue . :P

bref ceux qui voulaient se rendre l'ont fait dans les premier mois de cette politique de réconciliation national pas aujourd'hui .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce genre de réconciliation appelle à beaucoup oublier ce qui s'est fait de part et d'autre non ? Même en Irlande où on ne peut guère comparer l'attitude des autorités britanniques avec leurs homologues algériens, le processus de paix voit la libération des membres de l'IRA condamnés...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Le "jihad pour les nuls" ou quand Al-Qaïda sort sa première revue en anglais.

Comment fabriquer une bombe, savoir quoi emporter dans son sac à dos de jihad (guerre sainte), apprendre à communiquer en messages cryptés: autant de questions auxquelles Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) se propose de répondre dans un nouveau magazine en anglais.

Dans cette revue en ligne de 67 pages, "Inspire" -dont le premier numéro a été publié dimanche selon SITE, centre américain de surveillance des sites islamistes-, les titres des articles sont explicites, comme "Fabriquer une bombe dans la cuisine de votre mère" ou "A quoi s'attendre pendant le jihad".

La suite :

http://www.lepoint.fr/monde/le-jihad-pour-les-nuls-ou-quand-al-qaida-sort-sa-premiere-revue-en-anglais-12-07-2010-1213712_24.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[move]Exclusif : La vraie carte du terrorisme [/move]

Image IPB

La région centre : L’ arrière base logistique

Comment les armes sont-elles acheminées dans les maquis du nord ?

Par les portes du Sahara, qui servent de dépôt aux armes des terroristes. Jadis zone d’influence des trafiquants, Biskra, Tadjnant, El Oued, etc., cette région connue pour ses marchés d’armes est aussi un passage obligé des trafiquants de drogues et des contrebandiers. Elle est partagée en deux zones : l’axe El Bayadh-Djelfa-M’sila (Centre-Ouest), et l’axe El Oued-Biskra-Oum Bouaghi-Tébessa (Nord-Est) où une dangereuse phalange, katibat El Ahoual, active dans les Nememchas, entre les wilayas de Tébessa et de Khenchela, où elle assure la protection des contrebandiers. Le premier axe s’occupe principalement de l’acheminement des armes dans la région centre, en premier lieu la Kabylie, via Bouira, et dans un degré moindre l’ouest du pays. Le deuxième axe se concentre sur l’acheminement des armes aux maquis du nord-est du pays. En juin dernier, les forces combinées ont démantelé à El Oued un groupe de soutien aux terroristes utilisant des chameaux spécialisés dans l’acheminement des armes, mais aussi des produits explosifs, notamment du phosphate de la Tunisie à travers Tébessa au profit de la katibat Feth el Moubine, devenue l’une des katibat les plus actives. Les premiers éléments de l’enquête indiquent que les groupes terroristes possèdent des troupeaux de chameaux. Katibat Feth el Moubine est soutenue par la très dangereuse katibat El Maout (la mort), dirigée par l’émir Mehira Ali alias Abou Raouaha. Cette même katibat est derrière la tentative d’assassinat du président Bouteflika à Batna. Mais attention : cela ne veut pas dire que les deux axes n’échangent et ne partagent pas les tâches ou que l’une ne fournit pas d’armes à l’autre. Tout dépend de la capacité de ces groupes à forcer le dispositif sécuritaire. Ces points de contrôle spéciaux ont été mis en place dans ces régions. Cette arrière- zone pourvoyeuse d’armes et de munitions représente le point culminant de la résistance des groupes terroristes, et donc, le point nodal de la lutte antiterroriste. Comme au Sahel, les contrebandiers aident les terroristes, en utilisant leurs connaissances et par la corruption. Ce qui complique encore plus la mission de l’armée.

Pourquoi parle-t-on de plus en plus de M’sila ?

Il semblerait qu’une dissidence au sein du GSPC a conduit une phalange plus radicale à s’installer à M’sila, nouveau centre de liaison entre le Nord et le Sud. Aujourd’hui, l’essentiel de l’acheminement des armes passe par sa zone d’influence, vers les maquis du nord-est et vers ceux de la Kabylie. Une des katibat les plus impliquées : katibat El Forqane. Installée dans les Bibans, elle sème la terreur jusqu’à M’sila. La région centraliserait également les « commandes » des phalanges du Nord et les communications avec les groupes du Sahel. Problème : cette région, peu habitée, est difficile à quadriller pour l’Armée, en raison de son relief, et à même à surveiller par des moyens aériens en raison de la nature du sol. En juin dernier, la gendarmerie a démantelé un groupe de soutien au terrorisme composé de cinq éléments, des maquignons se déplaçaient entre les wilayas de Biskra, M’sila et Djelfa et travaillaient pour le compte de katibat El Mouhajirine, dirigée par Mokhtar Taibaoui, installée dans les maquis de Djebel Boukhil à Aïn Errich dans l’extrême sud de la wilaya de M’sila. Depuis quelque temps, une autre katibat fait de plus en plus parler d’elle : katibat Echouhada. Basée dans les maquis de Skikda, ses activités s’étendent jusqu’à Jijel, Bord Bou Arréridj, Sétif, jusqu’à Annaba. Les terroristes de cette katibat menacent les propriétaire des sablières entre Mechat et Oued Ezzehour et obligent les pilleurs de sable à verser des fedia, sorte d’impôts sur les revenus.

La région nord : Le commandement politique

Où se trouve le commandement général et opérationnel ?

En Kabylie. Avant-garde des groupes terroristes, la région kabyle en particulier est le fief et le point de départ des terroristes, notamment pour l’exécution d’attentats terroristes dans la capitale. Cette région contient l’une des phalanges les plus meurtrières katibat El Ansar, spécialisée dans les rapts, les kidnappings, les attentats ciblant les casernes et les postes de police, afin de récupérer les munitions et les armes. Depuis l’intensification, les frappes de l’armée et la sophistication des moyens de lutte, ces cellules auraient plus de mal à communiquer entre elles, en particulier depuis avril 2009. Face à cette situation, les terroristes ont adopté une nouvelle stratégie : les phalanges sont devenues totalement autonomes. Elles se sont redéployées : les casemates ne sont plus les mêmes, elles se sont rapprochées des villes (ce qui rend la lutte plus difficile, car l’armée ne peut pas frapper les zones habitées). Par ailleurs, chacune des phalanges assure son autofinancement, ainsi que l’initiative des attaques.

  Pourquoi les terroristes frappent-ils davantage l’été ?

D’abord parce que sur la côte, leurs déplacements deviennent plus faciles. Avec l’affluence des estivants, l’augmentation du trafic routier, les terroristes peuvent sortir du maquis et se fondre dans la foule. D’où l’augmentation des attaques et des rapts. D’autant qu’ils effacent tous les signes qui pourraient renseigner sur leur appartenance – barbe, kamis… Ensuite, c’est pendant l’été qu’ils peuvent se réapprovisionner en armes. Les températures pouvant atteindre plus de 56°C dans certaines zones du Sud compliquent la lutte, d’autant que l’emplacement exact des « aires » terroristes reste inconnues. Pour l’armée, impossible d’envoyer autant de troupes qu’en hiver. Reste la surveillance aérienne. Mais là encore, la chaleur est telle qu’elle compromet le fonctionnement du matériel. Profitant du nombre moins important de ratissages, les terroristes profitent de la situation pour acheminer leur matériel (téléphones satellitaires, armes, jumelles, munitions…). Un risque qu’ils n’hésitent pas à prendre même s’ils enregistrent des pertes humaines importantes : certains convoyeurs sont retrouvés en décomposition sur les routes de la contrebande avec leur cargaison. Une simple panne, par cette chaleur, peut suffire à les condamner. Pendant ce temps, les forces de sécurité se concentrent au Nord pour assurer la sécurité des citoyens, notamment à Alger (où un plan spécial est établi chaque saison estivale), mais aussi Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa, Jijel, Bordj Bou Arréridj, Sétif, Skikda… et dans un moindre degré, Oran, Annaba, Constantine…

  Les attaques terroristes sont-elles toujours des représailles aux actions de l’armée ?

Oui et non. Au sein de l’organisation, il y a un mot d’ordre : dès une attaque de l’armée, il est demandé aux chefs d’organiser une réplique. Mais ce n’est pas toujours exécuté, d’autant que les phalanges fonctionnent de manière autonome. Parfois, ils n’ont, par exemple, pas le financement nécessaire. Les attaques sont plutôt organisées en fonction de leurs besoins opérationnels. Surtout en ce moment : ils s’attaquent aux casernes pour combler leur manque de munitions. Dernièrement, un groupe terroriste appréhendé dans la région de Draâ El Mizan par les forces combinées a démontré que les groupes terroristes manquent d’armes : les kalachnikovs et les autres armes trouvées chez les terroristes étaient vides de munitions. Toujours à Draâ El Mizan et à Boumerdès, deux habitants se sont vu subtiliser leur arme par un groupe terroriste.

La région sud : Approvisionnement et relations internationales

  Existe-t-il un lien entre le terrorisme au Sahel et les maquis du Nord ?

Sans la région sud, les maquis du Nord n’existeraient pas. Et inversement. A la frontière de plusieurs Etats du Sahel, cette zone constitue la priorité aujourd’hui pour les services de sécurité, car c’est là qu’est acheminé le gros des armes vers les maquis du Nord. Les groupes, qui seraient réunis sous la direction d’un seul émir, également l’émir du GSPC, Abdelmalek Droukdel alias Abou Mosaâb Abdel Wadoud, travaillent avec la complicité des contrebandiers et autres trafiquants nombreux dans la région. Cette zone demeure la base de subsistance de la région nord, d’autant que c’est une plateforme de trafic de tout le Sahel (un nom attribué par les médias à la région, mais qui, pour l’armée, ne correspond à aucune réalité). Les connexions entre les marchands d’armes, les contrebandiers et les terroristes ne font plus aucun doute. A côté des groupes, il existe des phalanges installées au Mali, au Niger, en Algérie, en Mauritanie, qui abritent aussi des camps d’entraînement. Ces phalanges recrutent des djihadistes dans tout le Sahel (d’où la présence d’éléments de diverses nationalités capturés ou tués par les forces de l’ordre) et nouent des relations avec les autres mouvements djihadistes : Somalie, Yémen, Tchad… et les réseaux mafieux internationaux.

Que se passe-t-il à Alger ?

La capitale n’est que le « bras » exécutif du commandement en Kabylie. Il s’agit de la seriat El Feth (voir encadré). Dépendante de la katibat El Farouk, elle travaille également pour les autres katibat : Al Ansar et El Arqem notamment. Ses réseaux de soutien se concentrent dans la région est. Un vrai défi pour le dispositif de lutte antiterroriste, car ces réseaux n’ont aucun lien direct avec les terroristes : l’argent passe par une multitude d’intermédiaire. Point important : c’est à Alger que s’effectue, principalement en hiver, le recrutement pour la Kabylie. De fortes suspicions pèsent sur certaines mosquées et certaines halaqat. En été, ils sont prêts à intégrer les maquis, une opération rendue plus facile du fait que les casemates se sont rapprochées des villes. Alger est aussi le centre de communication et de propagande d’où sont distribués les films subversifs et les fetwas djihadistes faisant l’apologie du terrorisme pour les autres groupes répartis notamment dans la région nord-est. En juin dernier, les éléments de la Sûreté nationale, postés dans les points de contrôle de la capitale, ont été destinataires d’une liste accompagnée de photographies de présumés terroristes activant dans la région est d’Alger.

--------------------------------------------------------------------------------

Les terroristes sans fetwa ?

Des informations faisant état de l’absence d’un guide religieux en mesure de « souder les rangs » et de proférer des fetwas à même d’encourager les troupes dans leur « combat », ont été confirmées par des terroristes capturés ou qui se sont récemment rendus. Les chefs terroristes auraient donc modifié leur stratégie en multipliant les attaques contre les casernes, histoire d’occuper les éléments hésitants. Si ces derniers refusent, les émirs n’hésiteraient pas à les exécuter pour leur « khiana » (traîtrise).

Par Zouheir Aït Mouhoub

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'espère sincèrement que l'Algérie arrivera à endigué l'international terroriste que certains essayent d'implanté en Algérie. d'autant que ses groupes + mafieux qu'autre chose sont loin , très loin du combat politique ou religieux. les viols par exemple n'ont rien de respectable. les Djiadistes doivent être localisés, interrogés et au final éliminés.

le temps que çà prend n'a aucune importance. la politique doit être la même partout ! y compris à gantanamo bay...pas de prisonniers. seulement des gens à "vider" de toute forme de dangerosité.

sur la base de la carte fourni , il me semble pas inaccessible d'en terminer avec ses ignobles personnages. l'avantage de la lutte interne, repose dans la fierté des Algériens de détruire les cellules d'assassins par leur propre moyens.

si chaque pays, réalisait ce nettoyage des groupes terroristes cela donnerait rapidement des avancées significative pour les générations avenir.

le moins drôle est que si ces pays n'obtiennent pas les résultats , la barbarie se rependra partout , et il nous faudra devenir à notre tour des "barbares" pour survivre. mais on en est très loin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

on y arrivera mais avec beaucoups de sacrifices,

sur le plan( humains car le peuple algérien a eu un lourd tribu a cause de ces tangos, l'argent aussi  car cela coûte une fortune a l'état algérien,

et une avancé industriel du pays

malgré tout l'Algérie avance mais pas comme il le faudraient. >:(

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La violence ''politique'' en Asie et en Afrique s'amplifie hélas, alors que dans les Amériques elle est en recul au stagne.

On parle très peu dans les médias internationaux des rébellions naxalistes en Inde, qui ont eu apparemment eux de bonnes raisons de vouloir une part du gâteau économique de ce géant, mais elles ont fait cette année beaucoup plus victimes que le terrorisme ''résiduelle'' en Algérie avec un déraillement de train  - en Inde - faisant 140 morts et le massacre de 75 paramilitaires dans la jungle et autres attaques :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Naxalisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9bellion_naxalite

http://www.courrierinternational.com/breve/2010/04/07/75-paramilitaires-massacres-par-des-rebelles-naxalites

A noter que dans le sud de la Thaïlande, on semble s'acheminer vers la ''fin des opérations'' militaires et le retour des forces de police civile face aux violences dans cette région.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au Népal, ils ont même prit le pouvoir après avoir fait chuter le roi il y a quelques années.

Au Philippines, il y a toujours un guérilla résiduelle communiste et le Sentier Lumineux refait parler de lui au Pérou  >:(

La Lutte des Classes continue, camarades... et il y a toujours un risque que l'Extrême Gauche dans l'Union Européenne retombe dans les méthodes de l'Euroterrorisme suite à la Crise, voir en Grèce ou des attentats meurtriers ont eu lieu récemment.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

LA REDDITION MASSIVE DES ÉMIRS CONTINUE

L’Armée tient sa mine d’informations[move][/move]

Désormais, le renseignement est l’arme fatale de l’armée pour extirper les dernières racines du terrorisme.

La reddition massive des émirs et anciens membres influents d’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) continue. Pas moins de 81 émirs se sont rendus aux forces de sécurité depuis mars 2008, ont indiqué des sources sécuritaires. Ces derniers représentent une importance stratégique, estiment les observateurs. Ils constituent une mine d’informations capitales pour les services de l’armée. En ce sens, ils fournissent une base de données déterminante dans la lutte en cours. Ce n’est pas tant les kalachnikovs qui intéressent. L’Etat n’en manque pas. Par contre, ce sont les renseignements que ces anciens émirs fournissent aux militaires qui comptent le plus.

Mieux, ils participent activement à l’extirpation des dernières racines du terrorisme. A ce niveau, leur apport est décisif. Ils connaissent, dans le plus petit détail, l’état actuel des groupes terroristes. Les maquis étant dégarnis, la lutte antiterroriste n’est plus à la mobilisation des bataillons complets de militaires, affirment les mêmes observateurs. Désormais, le renseignement est l’arme fatale de l’Armée nationale populaire (ANP) contre les derniers groupuscules terroristes. Par ailleurs, les anciens membres influents du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc) multiplient les appels à leurs anciens acolytes pour se rendre.

Ainsi, vendredi dernier, Touati Othmane, alias Abou Al-Abbas, ancien mufti du Gspc, l’actuelle Aqmi, a appelé ses anciens acolytes à «revenir dans le droit chemin», lors d’une conférence de presse tenue à Alger.

Or, cet appel intervient quelques semaines après la reddition de l’ex-juge du Gspc. D’autres, convaincus, prédisent une mort toute proche de la bête immonde. Poussés dans leurs derniers retranchements, les terroristes tentent de refaire surface. En témoignent les actes signalés ces derniers jours. Pas plus loin qu’hier, un véritable carnage a été évité à Yakouren, dans la wilaya de Tizi Ouzou.

Deux bombes artisanales ont été désamorcées. Des sources sécuritaires ont indiqué que ces bombes allaient être actionnées au passage des forces de sécurité.

Les deux engins explosifs ont été désamorcés à temps par les artificiers de l’ANP.

Les militaires ont fermé pour un moment la Nationale 12 qui traverse la forêt de Yakouren au niveau de la Fontaine fraîche. Ensuite, ils ont fait exploser les deux bombes artisanales. Le choix du lieu d’emplacement des explosifs a attiré l’attention des observateurs au fait du dossier sécuritaire. En effet, les engins de la mort ont été découverts au bord d’une voie empruntée souvent par les patrouilles militaires. Lesquelles patrouilles passent au peigne fin les maquis des environs, en traquant les groupes terroristes.

Plusieurs bombes ont explosé au passage des militaires en mission de ratissage dans cette région. Ces engins ont fait des victimes parmi les membres des services de sécurité et... les civiles. En mai dernier, une femme avait marché sur un engin explosif. Elle est amputée d’une jambe. Pour les spécialistes, la bête immonde est blessée. Les coups de boutoir des différents services de sécurité l’ont fait reculer dans ses derniers retranchements. Pour refaire surface, les groupes armés «tirent sur tout ce qui bouge». Policiers, militaires, gendarmes et civils sont dans le collimateur de l’hydre terroriste. «Les loups qui habitent la nuit» ont tué 29 personnes durant ces 20 derniers jours. Mercredi dernier, la bête immonde a fait 21 victimes dont huit morts et 13 blessés. Deux wilayas ont été le théâtre de ces attentats. Il s’agit de Tizi Ouzou et de Khenchela. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, la commune de Tadmaït a été la cible d’un attentat à la bombe. Selon des sources sécuritaires, cet attentat visait une patrouille militaire. Pour commettre leur forfait, les terroristes auraient actionné quatre bombes simultanément. Bilan: 4 militaires tués et 9 grièvement blessés. Dans la même journée, un autre attentat à la bombe a été commis à El Djellid, dans la wilaya de Khenchela. Il a coûté la vie à quatre personnes dont deux gardes communaux. Ces derniers se trouvaient au bord d’un véhicule tout-terrain, ont indiqué des sources dignes de foi. Les analystes sont formels: l’étau se resserre sur les groupes inféodés à l’Aqmi.En désespoir de cause. Mais les services de sécurité ne lâchent pas prise et l’Armée nationale populaire (ANP) multiplie les offensives pour détruire les dernières poches du terrorisme. La semaine semaine, deux terroristes ont été abattus dans les massifs du Dahra, dans la wilaya de Aïn Defla. Les violents accrochages qui ont eu lieu ont fait 4 blessés parmi les militaires. Le chef d’Etat-major, Gaïd Salah l’avait annoncé il y a de cela trois semaines: tous les moyens seront mis pour éradiquer le terrorisme avant la fin de l’année en cours.

Mohamed Sadek LOUCIF

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peut etre que cela paraît aussi étrange que les partis néo nazis en Allemagne pour eux.

Franchement je préfère des terroristes communistes à des terroristes islamistes.

Est ce que quelqu'un sait si la désagrégation de l'idéologie sociale-communiste dans les pays musulmans aurait entraînée pour une grande part l'émergence de l'idéologie islamiste ? J'en ai l'impression pour ma part :p

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Lepoint.fr :

Il est plus facile d'utiliser une Kalachnikov que de fabriquer une bombe: pour de nombreux experts, le risque d'attaques terroristes par des hommes armés, tirant dans une foule sans défense, n'a jamais été aussi grand.

Le fiasco de Faisal Shahzad, qui a échoué à faire sauter une bombe maladroitement assemblée dans sa voiture à Times Square (New York) en mai a démontré que ce n'était pas à la portée du premier jihadiste venu.

Mais pour commettre un massacre à l'arme automatique, il suffit d'en trouver, ce qui ne pose aucun problème, de choisir des lieux fréquentés et d'appuyer sur la détente.

Le carnage de Fort Hood (Texas), au cours duquel le commandant Nidal Hassan a tué treize soldats américains, a été, au cours des derniers mois, présenté sur des forums jihadistes comme l'exemple à suivre.

Pour le professeur Louis Klaveras, du Center for Global Affairs de la New York University, "les gens aux Etats-Unis et en Europe devraient s'inquiéter: cela pourrait bien être le prochain modèle d'attaque terroriste".

Les jihadistes "ont compris qu'ils doivent employer des moyens plus simples, plus disponibles, à condition qu'ils soient mortels", dit-il. "Une arme à feu l'est: vous pouvez tuer une douzaine de personnes en une minute. Les armes sont faciles à trouver et peu chères: aux Etats-Unis, vous trouvez quelque chose de très puissant pour 300 à 400 dollars !"

Dans un rapport publié fin mai, l'agence privée d'investigation et d'analyse Stratfor écrivait: "Il y a une très forte probabilité que des jihadistes liés à ou inspirés par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), le TTP pakistanais ou même les shebab somaliens tentent d'organiser des attaques simples, avec des armes à feu, dans un futur proche".

Le cauchemar de Bombay, où un commando d'islamistes pakistanais a fait 166 morts en novembre 2008 en jetant des grenades et tirant au pistolet-mitrailleur, a démontré la vulnérabilité des grandes villes à des offensives de ce genre.

Un scénario similaire en Europe ou aux Etats-Unis, par exemple dans des centres commerciaux à des moments d'affluence, empêche de dormir les spécialistes de la lutte antiterroriste.

Pour l'instant, en France comme en Europe, les armes de gros calibre servent à attaquer les fourgons blindés".

http://www.lepoint.fr/monde/attentats-terroristes-la-terreur-par-l-arme-a-feu-20-07-2010-1216671_24.php

La plupart des attentats à la bombe ces dernières années n'ont pas provoqués les résultats attendus par les terroristes, avec des pertes (relativement) faibles par rapport aux risques encourus, en revanche le scénario du "tireur dans la foule" apparaît clairement comme plus terrorisant, dans des lieux bondés comme des centres commerciaux, des gares, des stades, des écoles, etc... et/ou conjugés à des prises d'otages comme à Moscou ou à Bombay aurait un impact médiatique maximum.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est possible que la quasi-disparition du socialisme dans les pays arabes favorise le courant islamique. La crise économique doit aussi servir pour recruter des gens désormais prêt à tout. 

A contrario, dans les pays non musulmans, la crise économique permet aux terroristes d'extrême gauche de rebondir avec par exemple le meurtre d'un journaliste en Grèce :

http://www.lefigaro.fr/international/2010/07/20/01003-20100720ARTFIG00599-en-grece-les-extremistes-se-radicalisent.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Est ce que quelqu'un sait si la désagrégation de l'idéologie sociale-communiste dans les pays musulmans aurait entraînée pour une grande part l'émergence de l'idéologie islamiste ? J'en ai l'impression pour ma part :p

A priori l'échec vécu de l'alternative socialiste, et du "libéralisme" a l'occidental, favorise l'émergence d'une autre voie politique l'islamisme. Le souci c'est la radicalisation extrême de cette voie ... pour s'imposer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.lematin.ch/flash-info/monde/gb-guerre-irak-nettement-accru-menace-terroriste-ex-chef-mi5

GB: la guerre en Irak a nettement accru la menace terroriste (ex-chef MI5)

L'ancienne responsable du MI5, service britannique de renseignements intérieurs, a annoncé mardi devant la commission d'enquête sur l'engagement britannique en Irak que l'intervention militaire dans ce pays avait entraîné une hausse importante de la menace terroriste au Royaume-Uni.

La baronne Eliza Manningham-Buller, qui a pris la tête du MI5 en mars 2002, a expliqué que ses services avaient eu du mal à faire face au nombre élevé de complots ayant suivi le lancement en mars 2003 de l'intervention internationale en Irak.

"Notre engagement en Irak a radicalisé, en oeuvrant pour un monde meilleur, une génération de jeunes gens --pas une génération entière, mais quelques-uns au sein d'une génération-- qui ont considéré notre engagement en Irak et en Afghanistan comme une agression contre l'islam", a-t-elle déclaré.

Selon elle, de nombreux natifs du Royaume-Uni ont de ce fait été attirés par l'idéologie d'Oussama ben Laden et de son réseau Al-Qaïda.

"En toute honnêteté, nous n'avions pas anticipé l'ampleur de l'implication de citoyens britanniques", a reconnu l'ancien chef du MI5.

"En 2003-04, nous avons réalisé que nous ne devions pas nous focaliser sur les étrangers. La menace croissante émanait de citoyens britanniques et c'était un scénario bien différent de celui d'empêcher des gens d'entrer" sur le territoire, a-t-elle poursuivi.

"Nous avons croulé --c'est sans doute une exagération--, mais nous étions submergés par des informations sur une grande échelle qui étaient beaucoup plus que ce à quoi nous pouvions faire face en termes de complots, de pistes concernant des complots et de choses que nous devions suivre", a-t-elle raconté.

"Al-Qaïda ne s'intéressait pas au Royaume-Uni", a-t-elle relevé. "Il nous attaquait à l'étranger en 2003, mais il est clairement apparu que son ambition a été de nous attaquer au Royaume-Uni".

Elle a estimé que renverser le président irakien Saddam Hussein avait permis à Al-Qaïda de prendre pied pour la première fois en Irak.

La baronne a précisé avoir informé le ministère britannique de l'Intérieur avant l'intervention, que les agents secrets irakiens ne représenteraient qu'une "faible menace directe" au Royaume-Uni en cas de conflit.

En revanche, avant même les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, le MI5 s'inquiétait de la menace émanant d'Al-Qaïda, a-t-elle précisé, ajoutant qu'il n'existait "aucun renseignement crédible" concernant une implication de l'Irak dans ces attentats.

La commission Chilcot, du nom de son président John Chilcot, a été lancée en juillet dernier à la suite du retrait des troupes britanniques d'Irak et a débuté ses audiences publiques le 24 novembre 2009. Elle a déjà entendu entre autres des responsables militaires et politiques, dont les anciens Premiers ministres britanniques, Tony Blair et Gordon Brown.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il est plus facile d'utiliser une Kalachnikov que de fabriquer une bombe: pour de nombreux experts, le risque d'attaques terroristes par des hommes armés, tirant dans une foule sans défense, n'a jamais été aussi grand.

effectivement

et je me suis toujours demandé pourquoi ca n'avait pas encore été fait notamment aux USA ou l'accès à des armes semi auto ou auto est assez facile

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

et je me suis toujours demandé pourquoi ca n'avait pas encore été fait notamment aux USA ou l'accès à des armes semi auto ou auto est assez facile

Y a une forte dimension psychologique dans l'attentat ... dimension lié a la mémoire de chacun. Et pour tous un attentat c'est un truc qui pète. Le reste ça peu facilement être travesti en un règlement de compte entre délinquant, l'œuvre d'un psychopathe etc.

Je ne sais pas si l'action terroriste a Bombay a effet terrorisant aussi pérenne qu'une série d'explosion, série d'explosion qui jusqu'à récemment préservaient leur auteur et donc était reproductible facilement.

Je crois que la mort par explosion impressionne, au sens terroristique, plus que la mort par balle en fait. Le tireur fou c'est trop symboliquement américain ...

En Algérie d'ailleurs les victime était souvent tué a l'arme blanche dans les descente contre les villages ... plutôt qu'a la mitraillette. Pour que ça impressionne il faut que ça sorte du commun, et que la victime - l'état visé - n'est pas de trophée a exhiber - comme les corps des tireurs -

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a déjà  eu des massacres à l'arme automatique, je me rappelle l'attaque contre des touristes suisse en Égypte en 1997 :

http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Suisse/Sui0018-Louxor5AnsApres.html

M. Monnerat signale en effet que  :

Le 18 septembre, deux terroristes avaient mitraillé un bus de touristes au Caire avant d'y mettre le feu, tuant 9 ressortissants allemands et leur chauffeur égyptien ; mais les autorités égyptiennes avaient immédiatement déclaré que les auteurs de cette attaque n'appartenaient pas à une organisation terroriste et n'étaient que des psychopathes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Share

  • Statistiques des membres

    5 965
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aure-Asia
    Membre le plus récent
    Aure-Asia
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...