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Mongols et Timurides, Fléau de dieu


Extramusicaman
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Voila je voudrais discuter de ces peuples(ce sont a peu prés les même) et sur la dévastation qu'ils ont causé en Asie, en Europe de l'Est et au Moyen Orient(en gros ils ont expulsé tout le monde a part les égyptien... :lol:)

Je voudrais aussi en savoir plus sur leur armée ainsi que sur la légende de Tamerlan.Celle qui entoure sa mort. ;)

Lien Wiki :

Timurides

Mongols

Ainsi qu'un lien sur l'organisation de l'armée Mongol

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la bataille qui a fait passer l'embryon d'etat russe sous le joug des cavaliers mongols :

http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_the_Kalka_River

a noter que c'est un des actes fondateurs qui explique une partie de l'histoire et de la mentalité russe jusqu'a nos jours

En effet, pour survivre, les boyards restants ont du reconnaitre et payer tributs à l'autorité centrale mongole tout en étant chargé du maintien de l'ordre sur leur terres

si tout allait bien, ils conservaient un certain nombre de privilèges (dont le maintien de la religion et l'exonération d'engagement militaire si ils fournissaient des hommes ou le fait de ne pas etre pris comme hotages...)

sinon ben ca finissait en pyramide de crane (avec la leur en haut)

d'ou une société russe qui a évoluée avec un autoritarisme avéré a tout les niveaux (local,(boyards), regional (princes) le tout rendant compte à l'autorité centrale (le khan))

avec comme ref cet excellent bouquin :

http://books.google.fr/books?id=S7TA029vF5oC&dq=&pg=PP1&ots=kKUYz1NRlQ&sig=Wg5VSaprPuvXrPYvYKy4PpHH-h8&prev=http://www.google.fr/search%3Fhl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26channel%3Ds%26rls%3Dorg.mozilla%253Afr%253Aofficial%26q%3Dkalka%2Briver%2B%26btnG%3DRechercher%26meta%3D&sa=X&oi=print&ct=title#PPP1,M1

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Invité barbaros pacha

En tout cas dans Médieval 2 total war on ne peut les affronter qu'en siège...lol

Les batailles en rase campagne sont suicidaires... héhéhé

------->out!!!

Dans ce jeux, ils faut utiliser les archers et des cavaliers, il ne faut pas surtout pas utiliser de fantassins, sinon tu aura:

Mongols morts: 25

ex: France morts: 950  :lol:

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oui bon comme je disais le terme turc est un peu restrictif sur ce lien

ce sont plutot des turco-mongols

peu importe, il n'en reste pas moins vrai que une bonne partie de ces peuplades ont reussi a soumettre avec force et fracas des royaumes ou même empires sédentarisés censements plus riches et organisés

alors si on discutait de comment ils s'y sont pris ......

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Voici la biographie sur Attila:

ATTILA. Eric Deschodt. Biographie. Gallimard 2006.

"Les Huns dépassent en férocité et en barbarie tout ce qu'on peut imaginer. Ils labourent de cicatrices les joues de leurs enfants pour empêcher la barbe de pousser. Leur corps trapu avec des membres supérieurs énormes et une tête démesurément grosse leur donne un aspect monstrueux. Ils vivent d'ailleurs comme des animaux. Ils ne font cuire ni n'assaisonnent leurs aliments, vivent de racines sauvages et de viande mortifiée sous leur selle. Ils ignorent l'usage de la charrue, les habitations sédentaires, maisons ou cabanes. Eternellement nomades, ils sont rompus dès l'enfance au froid, à la faim, à la soif. Leurs troupeaux les suivent dans leurs migrations, traînant des chariots où leur famille est renfermée. C'est là que leurs femmes filent et cousent leurs vêtements, enfantent et élèvent leurs enfants jusqu'à la puberté. Demandez à ces hommes d'où ils viennent, où ils sont nés, ils l'ignorent. Leur habillement consiste en une tunique de lin et une casaque de peaux de rats cousues ensemble. La tunique, de couleur sombre, leur pourrit sur le corps. Ils ne la changent que parce qu'elle les quitte. Un casque ou un bonnet rejeté en arrière et des peaux de bouc roulées autour de leurs jambes velues complètent cet équipage. Leur chaussure taillée sans forme ni mesure, ne leur permet pas de marcher; aussi sont-ils tout à fait impropres à combattre comme fantassins, tandis qu'une fois en selle, on les dirait cloués sur leurs petits chevaux, laids mais infatigables et rapides comme l'éclair. C'est à cheval qu'ils passent leur vie, tantôt à califourchon, tantôt assis de côté à la manière des femmes. Ils y tiennent leurs assemblées, ils y achètent et vendent, y boivent et mangent, ils y dorment même, inclinés sur le cou de leurs montures. Dans les batailles ils fondent sur l'ennemi en poussant des cris affreux. Trouvent-ils de la résistance, ils se dispersent, mais pour revenir avec la même rapidité, enfonçant et renversant tout ce qui se rencontre sur leur passage. Toutefois ils ne savent ni escalader une place forte ni assaillir un camp retranché, mais rien n'égale l'adresse avec laquelle ils lancent, à des distances prodigieuses, leurs flèches armées d'un os pointu, aussi dur et meurtrier que le fer."

C'est par ces mots qu'Ammien Marcellin, historien romain du IVè siècle décrit, dans ses Histoires, le peuple des Huns. Cette vision terrible, effrayante, perdurera jusqu'à nos jours, et qui ne se souvient des images des manuels scolaires de notre enfance dépeignant ces peuplades barbares déferlant sur l'Europe ? Qui ne se souvient du miracle de Sainte-Geneviève stoppant la horde sauvage du Fléau de Dieu aux portes de Paris ? Les Huns sont, à ce titre, restés dans l'imaginaire collectif, au même titre que les Vikings, l'archétype du barbare sanguinaire, païen et bestial, un être qui, par la terreur et l'aversion qu'il inspire, se rapprocherait plus de l'animal que de l'être humain.

Qu'en est-il en réalité ? Que furent les Huns ? Et qui était le tout premier d'entre eux, leur empereur, Attila?

C'est à ces questions que répond Eric Deschodt dans cette biographie qui met à bas nombre d'idées reçues et fait la lumière sur certains aspects de la personnalité de l'un des plus grands conquérants qu'ait connue l'histoire humaine.

Les Huns, tout d'abord, n'apparaissent pas spontanément au Vè siècle de notre ère, comme sortis du néant ou d'un enfer qui les aurait vomis afin de punir pour leurs péchés les empires chrétiens romains d'orient et d'occident, Constantinople et Rome.

Ils apparaissent pour la première fois dans les écrits chinois au cours du IIIè siècle avant J.C. Cavaliers nomades d'origine turco-mongole connus sous le nom de Hiong-Nou ( Xiongnu) ils sont originaires des steppes de l'Asie, entre Sibérie, Tibet, Fleuve Jaune, Altaï et Pacifique. C'est la Chine qui la première attirera leur convoitise et la célèbre Grande Muraille sera édifiée afin de parer à leurs sanglantes incursions. Peine perdue, celle-ci n'empêchera pas les hordes d'envahir les provinces septentrionales de l'empire. Mais des dissenssions éclatent et le peuple Hun se divise en deux parties, les Huns du Nord qui deviendront bientôt sujets de l'empire chinois, et les Huns de l'Ouest, ou Huns noirs, qui s'établissent dans les steppes du Kazakhstan.

Au début du IVè siècle, après trois cents ans de calme relatif, les peuples Huns se remettent en mouvement. Les Huns du Nord s'emparent de toute la Chine septentrionale et les Huns de l'Ouest se dirigent vers l'occident et atteignent le Danube. Dans leur progression, ils repoussent devant eux les Alains, les Ostrogoths et les Wisigoths qui vont forcer les frontières de l'empire romain d'orient.

C'est en l'an 395 que naît Attila, au coeur de l'Europe dans ce qui est la Hongrie actuelle. Son père Mundzuk est l'un des quatre fils du « roi » Turdal. Il meurt en 401 et le jeune Attila est confié à son oncle Roas. Il apprend, comme tout enfant nomade, à chevaucher, à chasser, à combattre, mais aussi à lire, à écrire, et à compter. Il pratique le grec et le latin et est avide de connaissances. Quel contraste avec l'image traditionnelle du barbare inculte et grossier !

Roas cherche à s'attirer les bonnes grâces de l'empire romain et plus particulièrement de l'empereur d'occident Honorius. A cet effet, et pour convaincre l'empereur de sa bonne volonté, il propose à celui-ci de lui envoyer un observateur qui, reçu à la cour des huns, pourra juger de leurs bienveillantes intentions. C'est un jeune homme d'une quinzaine d'années qui sera désigné, un jeune noble, probablement né en Pannonie, Flavius Aetius. Quand il arrive en 405 à la cour des Huns il se lie immédiatement d'amitié avec le jeune Attila.

L'empereur d'orient Arcadius décédé, lui succède Théodose II auquel Aetius réussit à convaincre Roas de s'allier. Roas est nommé général romain. En ces temps troublés, il est préférable pour l'empire de se concilier des alliés puissants afin de maîtriser, et de dresser les unes contre les autres, toutes ces peuplades qui franchissent les frontières et dépecent peu à peu l'héritage de la Rome d'Auguste : « Alains, Alamans, Angles, Avars, Burgondes, Francs, Germains, Hérules, Jutes, Lombards, Ostrogoths, Saxons, Suèves, Vandales et Wisigoths... »

Aetius repartit pour Rome où Attila le rejoignit en 408 à la cour d'Honorius. Il y resta quatre années au cours desquelles il put, entre Rome et Ravenne, apprendre les mécanismes de l'empire, son organisation, mais aussi son atmosphère de décadence et de corruption. Puis Attila est rappelé auprès de son oncle qui fait de lui son homme de confiance et son héritier.

Jusqu'à ce qu'il atteigne une quarantaine d'années, Attila ne cesse de faire des allers-retours entre Danube , Caucase et Chine du Nord où il s'évertue à rassembler et fédérer les tribus hunniques éparses ainsi qu'à se trouver de nouveaux alliés : Roxolans, Sarmates et Akatzires.

A son retour, il constate le double-jeu que mènent les empereurs romains d'occident et surtout d'orient qui se sont appliqués pendant son absence à corrompre et à suborner les tribus de la fédération danubienne. Roas somme Constantinople de s'expliquer. Deux ambassadeurs romains sont envoyés en 435 à la cour des huns afin de négocier avec Roas mais quand ils arrivent celui-ci est mort et c'est Attila, qui s'est autoproclamé « empereur, roi des Huns » qui les reçoit. A ses côtés, ses deux fidèles conseillers, Oreste, transfuge romain d'origine pannonienne et le Grec Onégèse. A l'issue des négociations, l'empire d'orient se voit contraint, par le Traîté de Margus, à verser tribut aux Huns.

Les Huns prêtent leur concours à l'empire d'occident à la demande d'Aetius qu'ils aident à combattre les Burgondes, les Wisigoths et les bagaudes gaulois.

Mais Théodose de son côté continue en sous-main à tenter de corrompre les tribus et d'affaiblir la puissance hunnique.Le Traîté de Margus ayant été foulé aux pieds, Attila envahit l'empire romain d'orient et arrive en 447 sous les murs de Constantinople. Alors qu'il tient dans sa main le destin de l'empire d'orient, il décide, inexplicablement de faire marche arrière et de renoncer à prendre la ville.

Cette étrange décision, il la réitérera par deux fois, devant Paris en 450 et devant Rome en 452. Après avoir une nouvelle fois humilié l'empire d'orient, c'est à l'empire romain d'occident qu'Attila va se confronter. Car désormais le torchon brûle entre les deux anciens amis Aetius et Attila. Ce que le Hun a proposé au romain, c'est ni plus ni moins de faire tous deux main basse sur l'empire bipartite et de se le partager. Aetius refuse, son ambition étant de marier son fils avec la fille du nouvel empereur d'occident, Valentinien III.

Prenant acte de ce refus et ayant échoué dans sa tentative d'épouser Honoria, la turbulente soeur de l'empereur Valentinien, Attila lance ses armées innombrables sur l'Europe de l'Ouest saccageant tout sur son passage. Le nord de la Gaule est envahi, pillé, mis à sac.

Au moment de prendre Paris, Attila fait une nouvelle fois demi-tour.L'explication du miracle de Sainte-Geneviève fera longtemps force de loi mais il semble plutôt que l'empereur des Huns ait voulu se préparer à la confrontation avec Aetius qui s'est allié aux Wisigoths. Pour cela les plaines de Champagne sont idéales au déploiement de la cavalerie hunnique. C'est donc près de Châlons, aux Champs Catalauniques que la bataille va se dérouler. Cette bataille sera la plus gigantesque jamais livrée en Occident jusqu'à la Grande Guerre. Elle fera environ 160 000 morts mais il n'y aura ni vainqueur ni vaincu. Attila se retire du combat encore une fois alors que le rapport de forces est de quatre, voire cinq contre un. Son nouvel objectif : Rome.

Il envahit le Nord de l'Italie. Rome est prête à capituler. Valentinien et ses conseillers décident d'envoyer une ambassade auprès d'Attila afin de négocier. Qui envoyer comme émissaire ? Ce sera le Pape lui-même, Léon 1er, qui rencontrera l'empereur des Huns.

Que se disent-ils au juste durant cette entrevue ? Nul ne le sait. Mais Attila, à la surprise générale, se retire.

Miracle ? Repli stratégique ? Manifestation d'aboulie résultant d'un caractère cyclothymique ? Les hypothèses sont nombreuses. Tout ce que l'on peut affirmer c'est qu'Attila repart sans tarder vers l'Asie afin de mater définitivement les Alains du Caucase et de la Volga qui menacent la partie orientale de son empire.

Il revient enfin sur les bords du Danube où il meurt en Mars 453, probablement d'une crise d'apoplexie hémorragique.

Son empire ne lui survivra pas. Les Huns, conduits par Denghizikh, un de ses fils, sont battus une dernière fois en 468 par les armées de Constantinople.

L'empire romain d'occident survivra encore vingt-trois ans après la mort d'Attila et en 476, le dernier empereur Romulus Augustulus sera déposé par le barbare Odoacre.

Eric Deschodt nous décrit donc un Attila bien peu semblable aux images convenues véhiculées au fil des générations par l'iconographie, la littérature, l'opéra et plus récemment par le cinéma.

Barbare, certes il l'était, mais au même titre que tous les peuples qui n'appartenaient pas à la sphère de la romanité. Sanguinaire ? Oui, mais les moeurs de l'époque ne l'étaient-elles pas ? Les empereurs romains d'orient et d'occident n'étaient pas non plus des apôtres de la non-violence. Rustre ? Attila savait lire, écrire et parler le Grec et le Latin. Quatre siècles plus tard, l'empereur Charlemagne n' atteindra jamais un niveau d'érudition comparable.

Alors pourquoi avoir dépeint pendant si longtemps Attila comme « le Fléau de Dieu », une brute à peine humaine avide de sang ? Peut-être parce qu'il est resté païen toute sa vie. S'il s'était converti au christianisme comme l'a fait plus tard Clovis en 496 ( les Francs n'étaient pas non plus des anges de douceur ), son image en aurait sûrement été radoucie. Car il ne faut pas oublier que les chroniqueurs de l'époque sont en majorité des religieux,des missionnaires de la foi appliqués à propager le christianisme et à éradiquer toute trace de paganisme. De la même manière que les journalistes d'aujourd'hui, ils adorent noircir le tableau et présenter les choses sous leur aspect le plus dramatique. Ils feront de même lors de l'expansion arabo-islamique ainsi que pour les incursions des vikings.

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cool merci pour Attila et ses Huns

disons qu'il semble aussi que leur aspect "ethnique" ait pas mal effrayé les habitants d'europe de l'Ouest, peu habitués à voir des cavaliers hirsutes, couverts de fourrures (quoique vu la période) mais surtout originaires des steppes d'asie centrale (donc avec des pommettes hautes, des yeux passablements bridés, des cheveux raides et une peau "jaune")

sur que ca doit pas aider le gars au fin fond de sa province romaine habitué a discuter avec ses collèges latins

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Dans mon premier Post sur ce topic, j'ai mis un lien sur l'armée Mongol, lisé le(si ce n'est pas déjà fait) car c'est trés instructif...

apparemment (ce n'est pas ecrit sur ton lien) mais une grande partie des techniques de combat initiales (mouvement enveloppant par de la cavalerie légère sur des unités fixées au centre par de la cavalerie lourde) découle des techniques de chasse et de capture des troupeaux pratiquées dans les steppes et améliorés en vue de la guerre

ah autre chose, la base décimale des unités, bonne idée pour cette armée (bonne idée du Khan d'ailleurs qui quand dans une sous unité ou unité 1 fraction fuyait, les 9/10 du reste de l'unité etait executée pour l'exemple. Ca devait être comment dire, un element motivant pour aller au contact  :|)

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Il y eût d'ailleurs deux "types" de huns :

- les huns blancs ou hephtalites ou encore hunas qui envahissèrent l'Inde et détruisirent la civilisation Gupta.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Shvetah%C3%BBna

- les huns noirs dont fit parti Attila.

Le naqara, tambour de guerre mongol porté à dos de chameau :

http://en.wikipedia.org/wiki/Naqara

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Les Huns

Les Huns sont un peuple nomade asiatique turco-mongol , probablement de langue turc.

C'est le premier peuple mentionné comme tel par les historiens.

Des références à un peuple appelé Xiongnu existent dans les sources chinoises depuis -1200, faisant peut-être allusion aux ancêtres des Huns.

Un groupe appelé les 'Huns européens' et mené par Attila est considéré, avec peu de certitude, comme étant l'extension occidentale des Huns.

L'établissement du premier État Hun a été un des premiers aspects bien documenté de la culture de la migration à dos de cheval.

Ces tribus nomades surpassèrent leurs rivaux dans la maîtrise du cheval, grâce à la promptitude et la mobilité étonnante de leurs montures, ainsi que le talent des cavaliers, initiés dès le plus jeune âge.

Cet avantage fut crucial dans les nombreuses batailles que livrèrent les Huns.

Selon l'histoire hongroise traditionnelle, les Huns, les Magyars et les Avars faisaient tous partie du même peuple ; le mot « Hongrie » (Hungary en anglais) vient d'ailleurs de « Hun », et les Hongrois se nomment eux-mêmes les Magyars. ( je dois faire remarquer néanmoins que les Huns arrivent dans la hongrie actuelle vers 406 ap J-C alors que les Magyars arrivent plus de 400 ans après).

Leur religion est assez obscure, basée certainement sur des rites chamaniques. Vers la fin de leur empire, ils avaient également adopté un culte d'origine sarmate: le dieu de la guerre symbolisé par une épée. Attila utilisa d'ailleurs le mythe pour renforcer son aura et justifier sa campagne en Gaule.

Surgis de la lointaine Asie, ils s'installent au IIIe siècle de notre ère dans la région du Danube en poussant devant eux les Germains.

Sous leur pression, ces derniers se mettent à leur tour en marche vers l'ouest et pénètrent dans l'Empire romain.

C'est ainsi qu'en 378, des Germains dénommés Wisigoths ont franchi le Danube et attaqué l'armée de l'empereur Valens.

Tandis que les Huns stationnent dans les plaines sauvages d'Europe orientale, l'un de leurs princes, Attila, est élevé à la cour de l'empereur romain d'Orient, à Constantinople.

En 445, de retour chez les siens, il devient roi de tous les Huns après avoir éliminé son propre frère ( la version de l'assassinat reste contreversée)

Attiré par les richesses de l'empire romain à son crépuscule, dont il a mesuré la séduction lors de son séjour dans les palais de la Corne d'Or (Constantinople), il prend dès lors part aux combats que livrent les Barbares aux troupes romaines.

Rapides, bien organisés, les redoutables cavaliers huns adoptaient des tactiques typiques de la steppe: démoralisation de l'ennemi, encerclement, pluie de flêches pour rompre les rangs adverses puis charge épée longue à la main. Le lasso est également décrit comme

l'une de leurs armes caractéristiques par l'auteur latin Ammien Marcellin.

Les épées droites à deux tranchants pouvaient mesurer plus d'un mètre. Elles possédaient une garde en plaque caractéristique en forme de losange. L'arc était asymétrique, c'est à dire que la partie dirigée vers le haut était plus longue que celle du bas.

Cela ne gêne en rien la précision du tir mais rend l'arc plus maniable lorsque l'on tire à cheval. L'arc était tellement important pour les huns que l'on a retrouvé dans certaines tombes des placages en tôle d'or

qui, d'après leurs formes, étaient appliqués sur un arc en bois pour en faire une arme symbolisant le commandement.

Il semblerait qu'au moins deux types de troupes coexistaient: des cavaliers légers sans protection particulières et utilisant principalement l'arc et des troupes plus lourdement cuirassées ( a priori armures d'écailles) avec épée et lance de type alano-sarmate.

Leurs traits sont décrits comme mongoloïdes et leur teint brun, avec une absence de barbe.

Cependant, selon nos connaissances actuelles, 20 à 25% des Huns retrouvés dans les tombes étaient de type mongoloïde, la majorité des autres étant de type indo-européen.

Les Huns diffusèrent l’usage de la déformation crânienne parmi les Germains orientaux, surtout chez les femmes. Ces derniers abandonneront cette pratique après la défaite des Huns. La langue hunnique, jamais écrite, nous est peu connue. Les éléments qui nous reste (nom des rois par exemple) témoignent d’une langue turque.

Le sort des Huns est intiment lié à celui de leur dernier roi, Attila. Dès la mort de celui-ci, ils sortent de l'Histoire aussi soudainement qu'ils y étaient entrés.

Son fils aîné Ellac fut tué par les Ostrogoths et les Gépides en 454. Les Huns refluèrent alors vers la Russie. Dengizich, un autre fils d'Attila, attaqua l'empire romain d'Orient mais fut tué en 468. Les Huns se divisèrent par la suite en deux hordes rivales, les Kutrigur et les Uturgur.

Finalement, pour l'Europe, les Huns n'auront, peut être, rien fait d'autre que de réveiller et pousser devant eux les tribus germaines éparpillées entre le Rhin et le Dniepr.

Source:

http://www.peuplescavaliers.be/peuplescavaliers/forum/viewtopic.php?t=66

Et chronologie des Huns:

http://www.peuplescavaliers.be/peuplescavaliers/forum/viewtopic.php?t=67

Carte des autres peuples voisins des Mongole:

http://www.peuplescavaliers.be/peuplescavaliers/forum/viewtopic.php?t=390

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Invité barbaros pacha

L'armée de terre Turc vient de fetez ses 2216 ans...si vous regardez bien cette image qui appartient a l'armée de terre Turc, la fondation de l'armée de terre Turc remonterai a 209 avant jesus-christ

Image IPB

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209 avant jesus-christ...

C'est trop loin pour être honnête...

Qui dit armée dit Etat. L'armée turque moderne date de la fin de la première guerre mondiale.

Si l'on reprend les empires seldjoukide et ottoman pour satisfaire le nationalisme turc, on peut remonter jusqu'au XIème siècle.

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C'est trop loin pour être honnête...

Qui dit armée dit Etat. L'armée turque moderne date de la fin de la première guerre mondiale.

Si l'on reprend les empires seldjoukide et ottoman pour satisfaire le nationalisme turc, on peut remonter jusqu'au XIème siècle.

merci ca me paraissait incohérent aussi

peut être qu'en se fixant sur le calendrier Islamique (+622) on devrait être plus proche de la réalité

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Invité barbaros pacha

C'est trop loin pour être honnête...

Qui dit armée dit Etat. L'armée turque moderne date de la fin de la première guerre mondiale.

Si l'on reprend les empires seldjoukide et ottoman pour satisfaire le nationalisme turc, on peut remonter jusqu'au XIème siècle.

Bon selon ces memes institutions, ils comptent aussi tous les royaumes Turcs qui se sont succeder, sa doit commencer avec les xiongnu jusqu'a la republique.

voici les royaumes Turcs, la fondation du premiere royaume Turc remonte a 216 avant jésus-christ:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Royaumes_turcs

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Invité barbaros pacha

Hé ben vous avez un de ces dons pour déformé l'histoire .......

Dis t'es pas plutot sur que c'est +209 après l'Hégire (soit 831 après JC)

Non je pense pas, parce qu'il y a ecrit:

209Mö (Milattan önce), c'est a dire 209 avant jésus-christ...

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Bon selon ces memes institutions, ils comptent aussi tous les royaumes Turcs qui se sont succeder, sa doit commencer avec les xiongnu jusqu'a la republique.

voici les royaumes Turcs, la fondation du premiere royaume Turc remonte a 216 avant jésus-christ:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Royaumes_turcs

Ces "royaumes" (qui n'en sont pas) n'ont rien à voir avec les turcs modernes.

C'est comme si l'on faisait remonter la France actuel aux gaulois ou aux tribus franques.

Encore une fois, histoire d'ego et de désinformation à caractère nationaliste...

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