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le Fantôme de "Said Mustapha Mahdjoub" (Bob Denard) semble planer sur cette pseudo crise d'autonomie. On retrouverait dans l'entourage du colonel Mohamed Bacar, quelques anciennes barbouzes ayant fait affaire avec Denard dans le passé. Réalité ou fantasme à l'Africaine ? Information donnée sur RFI.

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http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34839807@7-37,0.html

Bacar, le "président" de l'ile rebelle s'est réfugié... à Mayotte ! donc en territoire français  :lol:

ce n'est pas drôle, mais je ne peux m'empêcher d'y voir une intervention directe de la France, on se croirait revenu au temps du colonialisme  =( ce sont les français qui acheminent à leurs frais les troupes ( et donc financent) l'opération que les Comores n'auraient jamais pu réaliser seules... et la France offre l'exil à Mayotte au dirigeant rebelle... pour mieux le réinstaller si le pouvoir comorien nous déplait ??

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N'oublions pas que 90% des Anjouanais qui pullulent à Mayotte sont des clandestins séjournant dans l'illégalité la plus totale sur ce territoire Français. D'après RFI de véritables ratissages anti-blancs sont organisés dans les quartiers. Pillages de magasins, voitures incendiées, agressions de citoyens de Mayotte, etc...

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Les Comoriens présents à Mayotte sont là avant tout pour des raisons économiques. Ils n'ont aucune envie de repartir à Anjouan.

J'ai lu deux erreurs sur des posts antérieurs: la 1ère dit que 30% des habitants de Mayotte sont comoriens. En réalité, ils le sont tous - sauf les M'zoungou, çàd les français expat de métropole (en shimaoré, M'zoungou veut dire "celui qui ne sait pas"...). Ils le sont non pas administrativement, mais culturellement, historiquement, et "familialement": les mahorais ont tous des cousins à Anjouan ou sur la Grande Comore. Cà ne facilite pas la gestion du problème. Même si les mahorais (= citoyens français) témoignent parfois d'une grande hostilité envers les grands-comoriens et les anjouanais (citoyens comoriens).

2ème erreur: les Comores n'ont jamais appartenu à Madagascar. L'organisation politique était inspirée de celle des émirats arabes, avec des sultans locaux et peu de centralisation. Les Comores n'ont réellement été administrés de Tananarive qu'avant l'indépendance de Madagascar, çàd sous autorité française, et pendant une courte période.

Il y a 4 îles principales dans l'archipel: la Grande Comore, la plus grande comme son nom l'indique, siège de la capitale de la république islamique des Comores (Moroni); Moéli dont on parle peu, la plus petite et la plus pauvre; Anjouan, la plus rebelle à l'autorité de Moroni; et Mayotte, la 1ère a avoir été française, qui eu longtemps pour capitale Dzaoudzi, et de fait Dzaoudzi fut longtemps capitale des Comores. Les mahorais apprécièrent peu que Moroni soit finalement choisie, et ce fut sans doute une des raisons de leur volonté de rester français.

En clair, les populations des 4 îles sont très proches ethnologiquement et culturellement parlant, mais chaque île défend son pré-carré. Seule Moéli reste sage, sans doute trop pauvre.

En 1975, un référendum confère l'indépendance aux Comores. L'histoire est assez intéressante: le diplomate comorien envoyé à Paris un an plus tôt avait pour mandat de négocier une autonomie, il est revenu avec une promesse d'indépendance. Il sera d'ailleurs le 1er chef d'état des Comores. En échange, les mauvaises langues prétendent qu'il aurait promis un soutien massif des comoriens des 4 îles à l'un des candidats à l'élection présidentielle de 1974... et de fait, VGE y avait eu un % de voies... "africain"!

Donc, référendum en 1975, qui globalement est majoritairement pour l'indépendance, mais le décompte île par île montre qu'à Mayotte, il y a une majorité très nette pour le maintient dans la République. Ce qui est fait, et suscite toujours la colère (apparente) des dirigeants comoriens.

Problème: la diféfrence socio-économique entre Mayotte et les 3 autres îles est devenue énorme, ce qui explique l'immigration massive illégale à partir d'Anjouan (Anjouan est le plus proche, environ 35 milles nautiques, les Grands-Comoriens passent donc par Anjouan avant d'embarquer dans les kwassa-kwassa, dont quelques uns feront naufrage en tentant d'entrer dans le lagon).

2ème problème: peu de possibilité de développement économique à Mayotte, le tourisme reste assez marginal, l'île a peu de ressources. L'aide de la métropôle est la seule solution.

3ème problème: il y a 30 ans, pas de route goudronnée sur l'île, les habitants se déplaçaient à pied ou en pirogue. Pas d'état civil. Les cadis rendaient la justice. La mutation a été considérable en bien peu de temps: culturellement, les mahorais n'étaient pas tous prêts.

Vu de Paris, il reste d'ailleurs des "bizareries" sur cette terre de la République:  l'administration fiscale française, en 2004, envoyaient encore des déclarations d'impôts ou après le nom du mari, il y avait 4 cases pour le nom des 4 épouses... quand la loi sur le foulard à l'école a été votée, il a fallu un décret d'application spécifique à Mayotte, pour accepter le caractère "culturel" et non religieux du voile... (la population est musulmane à 99%).

Comme partout en Afrique, la population est très jeune: on construit un collège par an... Les écoles maternelles et primaires accueillent la moitié des élèves le matin et l'autre moitié l'après-midi, faute de place.

Le rattachement d'Anjouan n'a pas d'intérêt a priori, il ajouterait une population pauvre à assister intégralement, et Mayotte suffit dans son rôle géostratégique (détroit du Mozambique, surveillance des Comores, station d'écoute de la DGSE, et bien sûr ZEE... si à l'avenir il y a des choses à exploiter).

La situation sociale de l'ile est complexe: quelques familles, d'origine mixte (Comores et Indes) tiennent l'économie; les mahorais sont assez pauvres, mais une minorité éduquée s'en tire mieux; une population clandestine sous-estimée en nombre, encore plus pauvre; une communauté métropolitaine qui a augmenté considérablement en nombre ce qui rend son acceptation par les mahorais plus difficile, avec une différence socio-économique telle que la petite délinquance (vol et cambriolages) explose.

Une île assez paisible en apparence, mais une potentielle poudrière sociale. Les gendarmes mobiles et la légion veillent...

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Invité barbaros pacha

Anjouan: Le président des Comores dit avoir reçu une aide militaire du Maroc.

Le président de l'Union des Comores Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a affirmé samedi avoir bénéficié d'une "aide militaire marocaine" lors de l'intervention militaire contre les autorités de l'île d'Anjouan.

"Mon pays est sorti il y a quelques jours d'un long tunnel en reprenant le contrôle de l'île d'Anjouan", a déclaré M. Sambi dans un discours à l'ouverture du sommet arabe de Damas.

"Je ne vous révèle pas un secret. Nous avons gagné grâce au Maroc qui nous a fourni une aide militaire", a ajouté le président Sambi.

Mohamed Bacar, président d'Anjouan depuis mars 2002 mais dont la réélection en juin 2007 a été jugée illégale par l'Union des Comores et l'Union africaine (UA), a été renversé lors d'une opération militaire lancée mardi par l'armée comorienne et des troupes mandatées par l'UA.

Il s'était réfugié le lendemain à Mayotte, où il a été aussitôt appréhendé par les autorités françaises avant d'être transféré à La Réunion, avec les 23 personnes qui l'accompagnaient.

Le Maroc, pays non membre de l'UA, n'a pas participé à l'intervention militaire mais avait fourni des armes à Moroni dans le passé comme l'avait fait la Libye. L'Union des Comores a demandé à ses alliés, y compris les pays arabes, d'aider au financement de l'intervention.

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N'oublions pas que 90% des Anjouanais qui pullulent à Mayotte sont des clandestins séjournant dans l'illégalité la plus totale sur ce territoire Français. D'après RFI de véritables ratissages anti-blancs sont organisés dans les quartiers. Pillages de magasins, voitures incendiées, agressions de citoyens de Mayotte, etc...

Mouais... Faut beaucoup se méfier de ce qu'on racconte à la TV!

Je ne dis pas qu'il n'y a eu aucun problème, mais globalement ce sont surtout des poubelles, des scooters et quelques voitures (vides, évidemment!) qui ont cramés, les violences contre les personnes restant assez marginales.

J'ai de infos de première main, et apparemment la situation n'est pas beaucoup plus bordélique que lors des grandes grèves d'il y a quelques mois (menées par les Mahorais cette fois-là, et où on s'en prenait déjà un peu aux M'Zoungou)

Parce qu'il fait pas se voiler la face! Si les Anjouanais aujourd'hui (et les Mahorais hier ou demain) s'en prennent aux blancs, c'est aussi parce qu'ils réclament certains statuts que l'administration refuse de leur donner, et parce que la France continue de gérer cette partie de son territoire comme une véritable colonie, avec des avantages flagrants accordés à certains M'Zoungou.

Le fait que la France semble protéger l'homme qu'elle prétendait vouloir renverser n'est que la lame de fond qui fait renverser le dès à coudre!!

Et lorsqu'ils entendent que l'on envisage d'aider les "réfugiés fuyant les combat" maintenant que ça fait la une des journaux alors que cela fait des années qu'on les traite, eux qui ont effectivement fuient une dictature, comme de simples parasites économiques, j'imagine que ça ne doit pas arranger les choses.

On peut rajouter à cela bien sûr les conditions de vie misérables de certains clandestins Anjouanais (qui ne sont pas les "cafards pullulant" que certains prétendent) et la violence grandissante qui s'instaure au sein de ses populations. En gros, une sorte de "banlieurisation" des minorités (pourtant, cette fois-ci, on pourra pas dire qu'on était pas prévenu des risques de ghettoïsation!!) 

Enfin bon, je n'essaie pas de prendre parti pour les uns ou pour les autres (je ne pense même pas que j'en soit capable vu mes implications multiples sur le terrain), je veux juste montrer que d'une part ce n'est pas aussi catastrophique qu'on pourrait le croire (la violence là-bas ne prend pas les mêmes proportion qu'à d'autres endroits en Afrique), et que d'autre part c'est extrêmement plus complexe que ce qu'on pourrait croire à première vue!!

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Je comprend ton point de vue.

Mais...

Je n'ai pas parlé de cafards, tu interprètes et déforme le discours d'autrui.

Quand un tiers des 200 000 personnes qui habitent Mayotte sont des Clandestins (- dont la plupart sont Anjouanais, ce qui est tout à fait logique car Anjouan est la plus près de Mayotte, Moheli et la Grande Comore sont plus à l'Ouest -) on peut parler de pulluler. La définition de pulluler est : "Proliférer, se multiplier rapidement", ce qui colle tout à fait à la situation. Ceci sans jugement de valeur.  Et on ne parle pas de cafard dans le dictionnaire...

Je rapproche ce qui se passe à Mayotte de ce qui se passe en Guyane depuis de nombreuses années. Il semble que l'Etat Français reprenne ses droits en s'intéressant à des situations qui ont pourri depuis des années mais il y a beaucoup de retard à rattraper.

- "Véritable "fléau" pour les uns, planche de salut illusoire pour les autres, l'immigration clandestine à Mayotte est un véritable tonneau des Danaïdes. Près de la moitié des reconduites à la frontière exécutées sur le sol Français (Métropole et Outremer) ont lieu à Mayotte dans des conditions où les plus élémentaires droits de l'homme sont souvent oubliés : "loin des yeux, loin du droit..."

Un peu de lecture... (c'est instructif).

http://www.rfi.fr/actufr/articles/074/article_41646.asp

http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/domtom/dossier.asp?ida=427216

http://www.malango-mayotte.com/immigration_clandestine/

http://www.comores-online.com/mwezinet/politique/opinions/mayotte/figaro.htm

http://www.comores-online.com/mwezinet/politique/opinions/mayotte/situation1.htm

Ensuite, le témoignage d'un de ses immigrants clandestins, son histoire, son parcours, ses motivations, ses désillusions :

http://www.malango-mayotte.com/immigration_clandestine-leger.htm

Quand au président Sambi... cet amnésique oublie de dire qu'un grosse partie de la logistique pour son intervention fut fournie par la France qui lui a prêté des navires pour envoyer ses troupes sur Anjouan...

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Un SNA aux Comores   :O C'est la liste des navires dans la totalité de l'Océan Indien qui est décrite et il doit y avoir plus de monde du coté du golfe persique que dans le canal du Mozambique (plus un aviso qui escorte les cargos d'aide humanitaire en Somalie)  ;)

N'exagère pas, je n'ai pas dit qu'il y avait un SNA aux Comores  :lol: J'ai seulement dit qu'il y avait  pas mal de bâtiments dans le coin..... =D 

Jeanne et Georges Leygues : 19 mars Af du Sud ; 28 / 29 mars Mayotte...

Le Mistral et le Dupleix étaient du côté de Singapour vers le 25, avant sais pas....

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23 gus entrent illégalement armés sur un territoire français et ils sont rellaxés pour vice de procédure  :P :

http://www.latribune.fr/info/Le-parquet-va-faire-appel-de-la-relaxe-de-Mohamed-Bacar--selon-Jego-532-~-AP-COMORES-FRANCE-BACAR-$Db=News/News.nsf-$Channel=Monde

C'est vraiment de l'hypocrisie =(

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Je vous recommande un tour sur GoogleEarth pour voir cette ile...

Sinon cela doit couté hyper cher un billet d'avion pour aller jusqu'à la bas...

Paris Réunion çà va, en réservant longtemps à l'avance.

Réunion - Dzaoudzi, çà fait mal, c'est la compagnie Air Austral qui fait la liaison, il y a bien eu d'autres compagnies qui ont essayé de s'implanter mais Air Austral a tout fait pour maintenir son monopole de fait... Par contre le service à bord est plutôt agréable!

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Petite note.

Il y a 30 ans j'étais a mayotte et il y avait des routes goudronnés et même sur la petite terre, peu mais ce n'est pas bien grand non plus et la pirogue ou le bach reste de mise pour une raison évidente, il y a deux iles principales..

Oui. Mais en 1975, juste avant le référendum, il y avait sur toutes les Comores un seul bulldozer pour construire les routes, et les mahrais se sont inquiété quand il a été ransféré de Mayotte à la Grande Comore.

Petite terre est en effet de petites dimensions, comme son nom l'indique. C'est là qu'ont été construits la Préfécture, le 1er hôpital, et c''est toujours là que sont implantés l'aéroport, la Légion, la réserve de pétrole et la station d'écoute de la DGSE. C'est clairement beaucoup plus facile à contrôler que Grande Terre!

C'est sur Grande Terre que les infrastructures ont longtemps été en retard. Je crois qu'en 1975, il n'y avait en effet pas de route en dehors de Mamoudzou - mais j'étais bien jeune à l'époque pour m'aventurer aussi loin.

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