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South Stream compromet l'indépendance énergétique de l'UE


Sargon d'Akkad
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South Stream compromet l'indépendance énergétique de l'UE




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Silvio Berlusconi (Italie), Recep Tayyip Erdogan (Turquie) et Vladimir Poutine (Russie) ont signé l'accord qui permet de lancer le projet "South Stream", un gazoduc qui passe en Mer Noire.




En donnant son agrément pour le passage d'un gazoduc russo-italien à travers les eaux territoriales turques, Ankara porte un coup à un autre projet, Nabucco, dont le but est de dégager l'UE de sa dépendance au gaz russe.


La Turquie, au carrefour des mondes, entre l'Asie centrale, l'Europe occidentale et le Caucase, est tiraillée entre son aspiration à intégrer l'Union Europénne et à maintenir des échanges économiques conséquents avec la Russie (26,4 milliards d'euros pour l'année 2008). Plus d'un million de touristes russes qui visitent tous les ans le pays et qui représentent une manne financière pour l'économie du pays. 60% de ses importations de gaz proviennent de la Russie. L'Union européenne dépend, elle, à hauteur de 25% du gaz russe. Elle reste marquée par les événéments de janvier dernier où le Kremlin coupa le "robinet gazier", à ses portes, en Ukraine, pour sévir contre les contestations tarifaires de Kiev.

L'Union Européenne pensait s'être départie de cette dépendance énergétique en concluant, le 12 juillet dernier, le passage d'un gazoduc sur les territoires turcs par un projet dénommé "Nabucco". Mais devant la peine éprouvée par les Européens à obtenir des engagements fermes de la part de potentiels pays d'approvisonnement craignant des pressions de Moscou comme le Turkménistan, l'Ouzbékistan et le Kazakhstan, la Turquie s'est tournée vers leur grand frère russe.

Ce jeudi 6 août, le premier ministre turc, Recep TayyipErdogan, a donc, lors d'une rencontre avec son homologue, Vladimir Poutine, autorisé la Russie à entamer les études géologiques qui permettront de commencer les travaux de pose d'un gazoduc sous les eaux territoriales turques, en Mer Noire. Ce grand tuyau traversera aussi la Bulgarie, la Grèce et enfin l'Italie, trois Etats membres de l'Union européenne.

Silvio Berlusconi, convié à la rencontre, est, avec le Premier ministre russe, à l'origine de ce projet dénommé "South Stream": il sera l'oeuvre des sociétés italienne et russe, ENI et Gazprom,. En échange de son soutien à South Stream, Rome avait obtenu, en avril dernier, le rachat à un prix bien supérieur au marché des 20% détenus par ENI de Gazprom.

Le sort de la diversification de l'approvisionnement de l'Union Européenne n'est pas scellé mais ses membres ont, indubitablement, fait montre de leur désunion sur ce sujet.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/southstream-compromet-l-independance-energetique-de-l-ue_779010.html
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La Turquie ne tente pas de se libérer davantage des ressources naturelles russes ? Nabucco est un projet privé, s'il ne rapporte pas vite il fermera tout simplement ou changera éternellement d'exploitant contrairement à South Stream. La Turquie pourrait perdre une chance de diversifier ses sources d'approvisionnement.

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La Turquie ne tente pas de se libérer davantage des ressources naturelles russes ? Nabucco est un projet privé, s'il ne rapporte pas vite il fermera tout simplement ou changera éternellement d'exploitant contrairement à South Stream. La Turquie pourrait perdre une chance de diversifier ses sources d'approvisionnement.

La Turquie n'a pas de problème avec le gaz russe, la crise entre la Russie et l'Ukraine/UE n'ont pas perturber le transit du gaz russe vers la Turquie, on à d'autres alternatives:

- Iran (Achat de gaz depuis 5-7 ans)

- Asie centrale (Nabucco)

- Algérie (livraison de gaz)

- Golfe

Les turcs ont signaient ce contrat pour tenir les européens par les couilles en quelques sortes pour facilités l'adhésion.

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Les turcs ont signaient ce contrat pour tenir les européens par les couilles en quelques sortes pour facilités l'adhésion.

Ça c'est pas très intelligent, les capitaux européens peuvent faire le même effet de levier en Turquie avec la conséquence de centaine de milliers de travailleurs au chômage.

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Ça c'est pas très intelligent, les capitaux européens peuvent faire le même effet de levier en Turquie avec la conséquence de centaine de milliers de travailleurs au chômage.

Il faudrait faire la différence entre capitaux privés (qui agit que selon les intérêts) et les capitaux étatique qui dépend de pays en pays, par exemple, je vois mal le Royaume-Uni et l'Italie soutenir une telle décision contre la Turquie, leur intérêts dépassent beaucoup trop la politique commune.

L'UE a une faille, la désunion quand les intérêts des pays divergent, la Turquie joue sur sa.

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Ankara manœuvre habilement entre Bruxelles et Moscou


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En signant un important accord énergétique avec la Russie le 6 août 2009, similaire à celui qu'elle avait signé avec l'Union européenne le 13 juillet dernier, la Turquie se positionne à une place essentielle sur l'échiquier énergétique européen. Et gagne considérablement en poids politique et géopolitique.

La visite du Premier ministre russe Vladimir Poutine en Turquie, le 6 août 2009, a été couronnée d'un succès "assez inattendu", se réjouit le webzine moscovite Vzgliad : une vingtaine d'accords de premier plan ont été signés, dont douze dans le domaine énergétique. Ankara a notamment accepté que le gazoduc South Stream, voulu par Moscou, passe dans ses eaux territoriales en mer Noire. L'accord d'Ankara était primordial pour que puisse être lancé un chantier pharaonique de 25 milliards de dollars, piloté par le russe Gazprom et l'italien ENI, censé permettre à l'horizon 2010 d'acheminer en Europe le gaz russe sans passer par l'Ukraine.

Même satisfaction dans les colonnes du quotidien turc Milliyet sous la plume de Sami Kohen : "Si l'on prend en compte les nombreux accords signés et les résultats concrets auxquels Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan [le Premier ministre turc] sont parvenus, on peut sans aucun doute dire que la courte visite de Vladimir Poutine aura été la plus réussie de ces dernières années." Le journaliste analyse les raisons du rapprochement russo-turc : "Ankara voit en la Russie un pays puissant qui respecte ses intérêts économiques et politiques, ainsi que ses efforts pour être un facteur d'équilibre dans la région. La Turquie s'est aussi découvert un grand potentiel économique en Russie, surtout dans les domaines du commerce et du tourisme. Moscou, pour sa part, trouve que la Turquie est un pays qui agit de manière indépendante et impartiale dans la région. Son statut de pays de transit pour le gaz encourage la Russie à lui donner encore plus d'importance. L'atmosphère de méfiance a disparu entre les deux pays, surtout grâce au développement de leurs liens économiques."

Erdal Safak, le rédacteur en chef du quotidien Sabah, apporte un autre argument. "En août 2008, pendant la guerre russo-géorgienne, Moscou a changé son point de vue sur la Turquie du fait de la politique équilibrée et mesurée qu'a menée Ankara. Peut-être est-ce une simple coïncidence si Poutine est venu en Turquie à la veille du premier anniversaire de cette guerre, mais le message est simple : les relations entre la Turquie et la Russie ont changé."

Toutefois, le quotidien moscovite en ligne Gazeta.ru reste prudent : "Il n'est pas entièrement garanti que la Turquie ne change pas d'avis" sur South Stream, écrit-il. "Ankara peut mettre à profit ses bonnes relations avec la Russie, soit pour faire accélérer son entrée dans l'Union européenne (UE), soit pour maintenir son indépendance sur l'échiquier international, très avantageuse d'un point de vue géopolitique." Il n'a pas échappé au quotidien que, le 13 juillet 2009, la Turquie avait signé avec l'UE un accord énergétique similaire à celui de South Stream mais, cette fois-ci, pour lancer la construction du gazoduc Nabucco, destiné à acheminer le gaz de la mer Caspienne vers l'Europe sans passer par la Russie et donc à permettre à l'UE de réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou. "Entre South Stream et Nabucco, les autorités turques choisiront le projet le plus avantageux économiquement et politiquement", assure Gazeta.ru.

Gila Benmayion, chroniqueuse du quotidien Hürriyet, relève également l'ambiguïté de la situation : "Il ne faut pas oublier que South Stream et Nabucco sont des projets concurrents. Les experts soulignent que, inévitablement, un des projets devra être ajourné faute de financement. Alors pourquoi donner le feu vert à un projet qui met en danger Nabucco ?"

http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2009/08/07/ankara-manoeuvre-habilement-entre-bruxelles-et-moscou
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Tenir l'UE par les couilles peut-être ce que je dis c'est qu'à ce petit jeu la Turquie pourrait voir ses couilles tenues par l'Etat russe. Un plantage de Nabucco priverait la Turquie de plusieurs sources d'approvisionnement, les pays vendeurs pouvant céder leurs ressources naturelles à la Russie qui en prendrait le "contrôle".

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  • 2 weeks later...

Surtout que les influents en Europe ont d'autres solutions que le gaz Russe. Bref, à part braquer tout le monde la Turquie ne va rien faire . Je rappelle juste pour note que le seul soutien réel des Turcs pour l'intégration à l'Europe c'était ... Les Américains .

Qui prendront surement avec grand plaisir la fellation effectuée par les glorieux Ottomans à l'Ours Russe . Bref, ça ne change absolument rien . Si ce n'est que ça prouve une fois de plus que les Italiens sont décalés de l'ambition Européenne commune . C'est eux les dindons de la farce . Les grands gagnant écrivent en Cyrillique .

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italiens tous comme les roumains, les autrichiens, les tchèques. Les allemands qui ont déjà signés un accord avec les russes au détriment des baltes. Ils sont où tes vrais influents ? La France et l'UK ? L'UK n'est que peu concerné si mes infos sont bonnes (un article de Diplomatie là dessus) et la France a d'autres sources d'appro comme tu dis...

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Oui , c'est ce que je te dis , les influents ont d'autres sources . L'UK un peu moins que la France je le reconnais .

Et puis, c'est une histoire d'unanimité donc bon .

Mais je parlais des deux Larrons oui . L'Allemagne a - pour moi - manqué le coche de l'export de sa culture pour être influente mondialement . Ceci dit je ne pense pas que les Russes ne s'amuseraient avec la puissance financière et Industrielle de l'Allemagne non plus .

C'était juste pour mettre dans son contexte l'argument de BP selon quoi la Turquie tenait l'Europe . J'en ris encore . Il n'y a qu'un seul pays qui prend en otage une immense partie de l'Europe et c'est les USA . A mon sens toujours .

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Surtout que les influents en Europe ont d'autres solutions que le gaz Russe. Bref, à part braquer tout le monde la Turquie ne va rien faire . Je rappelle juste pour note que le seul soutien réel des Turcs pour l'intégration à l'Europe c'était ... Les Américains .

Qui prendront surement avec grand plaisir la fellation effectuée par les glorieux Ottomans à l'Ours Russe . Bref, ça ne change absolument rien . Si ce n'est que ça prouve une fois de plus que les Italiens sont décalés de l'ambition Européenne commune . C'est eux les dindons de la farce . Les grands gagnant écrivent en Cyrillique .

Humm, tu oublie d'autre pays...

- Royaume-Uni, honneur a sa majesté...un pays exemplaire..

- L'Italie, Ahhh, j'aime ce pays, avec leur femme et leur gastronomie..

- Espagne, Magnifique, rien à dire..

- Pologne, un pays qui avance vers la démocratie..

- Suède, pays de la liberté par excellence..

- Et bien sûr les américains, qui sont connus pour être des turcophile..

- Et les autres alliés..

Dans l'autre camps, bof, pas la peine de les citer, la France, La Grèce et patati, patata, qui se croient encore le centre du monde...

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Oui , c'est ce que je te dis , les influents ont d'autres sources . L'UK un peu moins que la France je le reconnais .

Et puis, c'est une histoire d'unanimité donc bon .

Mais je parlais des deux Larrons oui . L'Allemagne a - pour moi - manqué le coche de l'export de sa culture pour être influente mondialement . Ceci dit je ne pense pas que les Russes ne s'amuseraient avec la puissance financière et Industrielle de l'Allemagne non plus .

C'était juste pour mettre dans son contexte l'argument de BP selon quoi la Turquie tenait l'Europe . J'en ris encore . Il n'y a qu'un seul pays qui prend en otage une immense partie de l'Europe et c'est les USA . A mon sens toujours .

L'Allemagne a un souvenir assez cuisant des russes. Il me semble que Bismark avait un principe inamovible : ne jamais se fâcher avec les russes, l'Histoire ne lui a pas donné tord... L'Allemagne pouvait difficilement exporter sa culture après 1945 et commence seulement a le faire.

@BP C'est amusant de voir tes conclusions. Les USA sont turcophiles pour des raisons stratégiques rien d'autre. La Suède est pro turc car finalement elle n'en a rien a faire. L'UK soutient la Turquie parce que ça fera plus de gens a faire bosser dans des conditions qu'on connait, à loger dans des containers et en parfaite légalité. L'Italie soutient la Turquie pour diverses raisons mais probablement les mêmes que l'UK.

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Humm, tu oublie d'autre pays...

- Royaume-Uni, honneur a sa majesté...un pays exemplaire..

- L'Italie, Ahhh, j'aime ce pays, avec leur femme et leur gastronomie..

- Espagne, Magnifique, rien à dire..

- Pologne, un pays qui avance vers la démocratie..

- Suède, pays de la liberté par excellence..

- Et bien sûr les américains, qui sont connus pour être des turcophile..

- Et les autres alliés..

Dans l'autre camps, bof, pas la peine de les citer, la France, La Grèce et patati, patata, qui se croient encore le centre du monde...

C'est marrant comment tu te décrédibilises en deux actes .

Tu aimes ces pays car ils défendent la Turquie . Preuve de bétise sans nom . Je ne parlerais même pas des Américains Turcophiles . Ils ont du adorer le coup de l'Irak . Interdiction du Survol . Et puis l'Américain adore les Musulmans, j'oubliais, laicité . Bref , je ris .

L'autre problème ? La Pologne . T'as .. Une , deux, trois guerres de retard ?

Dernier petit problème . Il semblerait que la Grêce aie le droit de vote ?

Il semblerait que la France l'ait aussi ?

Il semblerait que le peuple Anglais ne soit pas pour l'intégration Turque ? Au plus , il semblerait que les Anglais soient engagés en Afghanistan ? Sans parler du mépris si peu dissimulé . Pour les Anglais l'appui à la Turquie se fait du bout du doigt, car Washington a besoin d'un Européen costaud pour appuyer sa demande .

Washington a besoin d'un cheval de Troie en Europe, un truc genre beaucoup de député , avec une instabilité chronique de ses institutions (malheureusement pour le grand peuple Turc ceci dit) . En bref personne n'aime la Turquie, mais tout le monde joue ses cartes .

La France joue sur la carte "L'Europe de l'Est ne veut pas d'un pays très peuplé à dominante Musulmane (quand on voit l'emmerde que c'est pour la Bosnie on imagine déjà la joie pour la Turquie)" , la carte " Nos amis les Grecs" , la carte "Forte minorité Arménienne et Kurdes ", et pour finir la carte " La Géographie a placé la Turquie hors de l'Europe" .

Bref . Comme argument c'est un peu mieux que des femmes et de la gastronomie . Et au final la Turquie n'entrera pas dans l'union . Le Maroc lui même a bien plus de chance . C'est dire .

Bref , le centre politique du monde Européen se partage entre deux pays . La puissance maritime commerciale du monde Européen se partage entre deux autres pays . Malte pour les pavillons de complaisance . Athènes pour le nombre .

Merde . Athènes .

J'en ris encore .

J'ajouterais que les pays qui sont mis dans la merde par la Turquie (sud de l'Europe de l'est) , seront surement très content de vous retourner le bâton .

Non ,je maintiens . Le grand gagnant est Russe , le grand changement n'en est pas un . C'est juste une carte donnée à tout ceux qui voulaient une coopération d'Européens . Dessus y a marqué "Les Grecs ont besoins de l'Europe, les Italiens la viole" .

Enfin , je dis ça . Je dis rien .

Mais le principal problème de la Turquie ce n'est pas de jouer sur le fil du rasoir , elle n'a pas le choix . Que ce soit socialement, géographiquement et historiquement , elle ne peut que tenter de servir de danseuse au plus influent pour le moment la Turquie s'en sort . Non , son principal défaut c'est d'avoir des représentant obscurantiste et irréfléchis comme toi .

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Même si, pour une raison ou une autre, la Turquie devait être intégrée, faudrait pas jouer les vierges effarouchées devant les réactions populaires en Europe contre Bruxelles, pas tellement pour le cas turc mais comme la goutte d'eau dans un bol déjà trop plein. On s'avance vers des temps difficiles, déjà, et le climat social, partout en  Europe, va être tendu pour les années à venir, particulièrement dans une Europe de l'est où les extrêmismes sont déjà nombreux et puissants, et rendus encore plus chatouilleux avec le déclin démographique (tiens à ce sujet, la France aura la 1ère population d'Europe d'ici 30 ans, pas de quoi en refaire le centre du monde, mais de l'UE, déjà plus).

De même, outre ces 2 projets concurrents, faut pas oublier ce qui antagonise le plus la Pologne: le rapprochement germano-russe, notamment via le gazoduc baltique, signe d'une Allemagne qui tend à la rejouer de plus en plus perso et qui sera de moins en moins atlantiste à l'avenir.

L'Italie soutient la Turquie pour diverses raisons mais probablement les mêmes que l'UK.

L'Italie le fait avant tout par atlantisme. Mais la question n'est pas là: il ne faut pas confondre les attitudes fondamentales et l'opinion des gouvernants du moment, dès lors qu'il s'agit d'une question qui s'étale sur 15 à 20 ans.

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De ce que j'en ai entendu dire par un prof de géopolitique, un des arguments principaux contre l'intégration de la Turquie dans l'UE c'est le fait qu'on peut en obtenir la nationalité très facilement (de mémoire, si tu as un ascendant turc dans les deux générations qui te précèdent - si quelqu'un peut confirmer/infirmer). Cela mettrait 200 millions de personnes dans le monde en position d'obtenir la nationalité turque. Certains voient peut être là une manière de combler un déficit de main d'oeuvre à venir sans ouvrir les frontières officiellement (impopulaire auprès des européens, déjà entre nous il n'y a qu'à voir les réactions au plombier polonais), tandis que d'autres flippent pour la pseudo culture européenne et considèrent que c'est une évolution démographique trop extrême.

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De ce que j'en ai entendu dire par un prof de géopolitique, un des arguments principaux contre l'intégration de la Turquie dans l'UE c'est le fait qu'on peut en obtenir la nationalité très facilement (de mémoire, si tu as un ascendant turc dans les deux générations qui te précèdent - si quelqu'un peut confirmer/infirmer). Cela mettrait 200 millions de personnes dans le monde en position d'obtenir la nationalité turque. Certains voient peut être là une manière de combler un déficit de main d'oeuvre à venir sans ouvrir les frontières officiellement (impopulaire auprès des européens, déjà entre nous il n'y a qu'à voir les réactions au plombier polonais), tandis que d'autres flippent pour la pseudo culture européenne et considèrent que c'est une évolution démographique trop extrême.

Oui, il suffit de résider 5 ans en Turquie pour obtenir la nationalité, si ta femme est étrangère, elle peut obtenir la nationalité facilement aussi, pareil pour le mari...

L'immigration n'est pas un problème, car ils intègrent facilement la société turque (Je connais beaucoup de somaliens, qui vivent comme des turcs, ils se sont bien intégrer)..l'intégration à la Française à échouer, la Turquie à adopter celui des Usa..

La population s'approche des 80 millions..

Un exemple d'un somalien:

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=_lwYPeBTvS4&feature=related

(tiens à ce sujet, la France aura la 1ère population d'Europe d'ici 30 ans, pas de quoi en refaire le centre du monde, mais de l'UE, déjà plus)

Si la Turquie intègre l'UE, sa sera la Turquie qui aura la 1ère population d'Europe avec 100 millions d'habitants en 2050...

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Et ça changera quoi? Ca n'empêchera pas le business ("regarder vers l'orient" ne veut pas dire réorienter l'économie), et l'UE elle-même ne sait pas vers où elle regardera dans 10 ans: encore plus vers l'Atlantique? Un peu plus vers un  rééquilibrage? Se scindera t-elle (pas une scission de l'UE en soi, mais un partage de sous-ensembles politiques) en zones différemment orientées? Rien n'est clair. Et il faut, comme je l'ai indiqué plus haut, tenir compte avant tout des évolutions prévisibles des opiniosn publiques européennes qui tenderont plus à se radicaliser face à des conditions économiques plus difficiles. Ca rend moins patient, moins ouvert et moins accueillant.

Arrête de nous présenter la Turquie comme la planche de salut de l'Europe ou l'enfant béni qu'elle attend depuis toujours et dont elle ne veut que lécher les pieds, ce n'est pas le cas.

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Et ça changera quoi? Ca n'empêchera pas le business ("regarder vers l'orient" ne veut pas dire réorienter l'économie), et l'UE elle-même ne sait pas vers où elle regardera dans 10 ans: encore plus vers l'Atlantique? Un peu plus vers un  rééquilibrage? Se scindera t-elle (pas une scission de l'UE en soi, mais un partage de sous-ensembles politiques) en zones différemment orientées? Rien n'est clair. Et il faut, comme je l'ai indiqué plus haut, tenir compte avant tout des évolutions prévisibles des opiniosn publiques européennes qui tenderont plus à se radicaliser face à des conditions économiques plus difficiles. Ca rend moins patient, moins ouvert et moins accueillant.

Arrête de nous présenter la Turquie comme la planche de salut de l'Europe ou l'enfant béni qu'elle attend depuis toujours et dont elle ne veut que lécher les pieds, ce n'est pas le cas.

Moi je suis contre l'intégration l'assimilation de la Turquie en Europe...

Et puis, je parle pas d'économie, mais de géo-politique, la Turquie est incontournable, si l'UE veut s'imposer au moyen-orient..

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la Turquie est incontournable, si l'UE veut s'imposer au moyen-orient..

- l'UE n'a pour ainsi dire pas de vraie politique étrangère (elle n'essaie un peu que pour les échanges commerciaux) et ça a pas l'air près de changer

- une politique au MO ne passe que par une implication directe et/ou des intérêts majeurs (et le versant pétrolier ne passe pas par là, mais par le détroit d'Ormuz: on fait ça en direct), et au niveau de l'UE, la plupart des pays (hors grands Etats, et encore) n'en ont aucune envie.

- si c'est juste pour avoir un levier au Proche Orient (et non au Moyen orient), pas besoin d'avoir la Turquie comme membre: on peut faire aussi bien par d'autres formes de deals avec Ankara. Dieu merci, on est dans un monde d'adultes et la Realpolitik a ses constantes éternelles.

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Les tenants d'une adhésion de la Turquie à l'Europe sont parmi les mêmes que ceux qui ont voulu un élargissement à 27.

Les partisans d'un marché vaste et régi par les mêmes lois en matière d'échanges. La Turquie de ce point de vue est regardée comme une porte d'entrée vers de nouveaux marchés...

Mais bcp de politiques n'en veulent pas (Nicolas Sarkozy en fait partie) car ces politiques savent que pour de nombreux électeurs européens de tous bords les turcs sont des musulmans-donc des arabes- donc des bougnoules ... qui n'ont rien à voir avec la population d'Europe occidentale.

c'est ainsi mais c'est comme çà chacun a ses petits travers  ;)

En tout cas des gens de culture différente qui viendront piquer des emplois peu rémunérés pour une bouchée de pain un peu comme les gitans de Roumanie.

Bref l'adhésion de la Turquie à l'Europe est une patate chaude. On ne veut pas vexer les turcs car ce sont des clients potentiels mais parmi les décideurs personne n'en veut vraiment.

La Turquie n'est pas incontournable car son avenir est plutôt à l'Est et c'est celà que veulent capter les partisans de la Turquie dans l'UE les contacts commerciaux avec l'Asie Centrale.

Le problème de la Turquie aujourd'hui n'est pas la Grèce c'est l'Iran persophone et chiite susceptible demain de contester son leadership en Asie Centrale

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Evitons de dire que les opposants à l'entrée de la Turquie dans l'UE ne sont que les xénophobes, racistes et masses abruties en tous genres.

La xénophobie latente (présente dans toutes les populations) reste cependant un bon levier pour une opposition rationnelle (si elle l'est) a cette adhésion tout comme jouer la carte de la "tolérance" (terme galvaudé et tronqué au possible) est une politique utilisée a d'autres fins réelles.

Quant à l'UE s'imposant au moyenne orient c'est un joli petit rêve. La PESC n'a aucune autonomie par rapport aux pouvoirs nationaux. On enverrait la section I du gotha plutôt que Solana qu'on aurait plus d'effet.

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