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jeansaisrien

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Tout ce qui a été posté par jeansaisrien

  1. bonsoir, si l'appareil est "consommable", cela signifie que son pilote aussi, or il ne m'étonnerait pas que le coût total réel de la formation d'un pilote de chasse en France aujourd'hui revienne plus cher que le fameux avion "consommable". Et vous seriez prêt à dire à un pilote "tiens toi tu prends le zinc consommable, bonne chance". Les occidentaux sont peut être trop sensibles aux pertes humaines selon certains, mais envoyer un pilote au casse-pipe pour 2 BGL, c'est du gâchis inutile. Cela me fait penser à la jeune école, une poussière, qu'elle soit navale ou aérienne, quelque soit la stratégie, la tactique, ou la qualité des hommes, restera un truc très limité et particulièrement fragile.
  2. jeansaisrien

    Marina militare

    bonjour, a voir ces bâtiments italiens chargés ainsi en hauteur, il faut espérer pour eux que la Méditerranée ne soit pas trop méchante et ne transforme pas ces navires en culbuto. Après le Costa Concordia, ca ferait mauvais genre une FREMM la quille à l'air.
  3. bonjour, le programme FREMM représente aussi un grand flop par rapport aux ambitions affichées au départ de programme international apportant coopération, rationalisation et surtout économies d'échelle, de moyens, d'investissements, etc ... Entre les porte-avions et les frégates, ce ne fut pas une réussite, reste à savoir si cette coopération était une utopie totalement irréalisable ou si c'est une bonne idée dont l'exécution a fini en eau de boudin.
  4. bonjour, dans l'étude de bombardier, que j'ai mise en lien un peu plus haut, il est très bien expliqué qu'un des moteurs de la croissance de des ventes de tels appareils est l'achat groupé entre plusieurs acquéreurs pour un usage partagé d'un même appareil. S'ils n'ont pas les moyens seuls d'en acheter un, ils sont certainement regardant sur le prix global. Ensuite, il faut voir si l'intérêt de débourser 50% de plus pour 4000 km d'autonomie supplémentaire vaut le coup. Entre un habitacle beaucoup plus confortable et une escale, et un habitacle plus petit et bien moins confortable et pas d'escale pendant 15 heures, pas sûr que la 2e solution soit gagnante d'office. Et comme le disait également le document de Bombardier, à prix équivalent, les nouveaux acquéreurs recherchent des cabines plus grandes, plus confortables, éléments jusque là réservés aux appareils de la gamme la plus chère.
  5. bonsoir, un truc évoluant à mach 5 avec des chalumeaux géants au derrière pourrait être furtif ?
  6. bonsoir, d'après l'article d'usa today, c'est le même problème ici comme en Californie, les personnes qui vivent sur le trajet du projet, ou juste à côté, n'en veulent pas. De plus, comme chez nous, l'infrastructure est financée en partie avec de l'argent public, s'attirant l'hostilité de ceux qui sont opposés à toute dépense publique.
  7. jeansaisrien

    Les abris anti-atomique.

    bonsoir, n'oubliez pas les toilettes sèches avec un bon stock de sciure, un très gros stock de sciure, et la version papier du "journal officiel" de la dernière année (format pratique multi usage), parce que les toilettes classiques raccordées au réseau d'évacuation des eaux usées sont un très bon vecteur de contamination.
  8. bonsoir, Un Los Angeles - Sydney n'est pas déjà limite pour les capacités d'un Gulfstream G650 vis à vis des contraintes de marge de sécurité, d'impondérables météo et autres ? La progression du marché de l'aviation d'affaire reposant en partie sur le marché Est asiatique, une des distances segmentant le marché est la capacité, ou non, de relier la Chine à l'Ouest des Etats-Unis en vol en conditions réelles. Avec les contraintes actuelles d'engorgement du trafic aérien en Chine, il vaut mieux prévoir large pour éviter les mauvaises surprises. Sinon, y a t il une étude récente au sujet de Dassault sur les transferts technologiques ou méthodologiques entre les secteurs militaires et civils ? Cela m'intéresserait beaucoup.
  9. bonsoir, un autre document prospectif, en français, et d'un groupe concurrent de Dassault, donc peut succeptible d'être intoxiqué par le discours marketing du groupe français : http://businessaircraft.bombardier.com/tools/brochures_flash/marketForecast2013fr/index.html (aller directement à la page 50) Globalement, à prix équivalent, les clients recherchent des appareils plus performants et dotés d'une plus grande cabine, avec un plus large fuselage. Pour la défense française, il y a tout à gagner que le groupe Dassault puisse exister sans les commandes militaires de l'Etat, et donc que les activités civiles et notamment des Falcon se portent bien.
  10. jeansaisrien

    Les Zumwalt (ex-DDX)

    bonjour, le County c'est du croiseur classique, navire contre navire, pour sécuriser des lignes de communication contre des raiders. En plus c'est un fruit d'une période pas forcément enthousiasmante en terme d'architecture navale, celle du traité de Washington. Pour ce qui est de la précision, à l'époque de la seconde guerre mondiale, les artilleurs marins n'étaient pas trop manchots : un coup au but sur cible mobile à plus de 23 km même avec un radar, fallait le faire à l'époque. Pour les Zumwalt, avec 3 exemplaires, il faudrait une portée de canon de 15 000 km pour que les 3 navires puissent agir partout :D
  11. bonjour, c'est le syndrome Bourane dans une Russie de plus en plus travaillée, notamment au sommet, par des élans nationalistes et la nostalgie de l'époque ou la mère patrie tenait la dragée haute aux cowboys prétentieux de l'Ouest. Reste a voir ce que cela donnera quand s'agira d'aligner les espèces sonnantes et trébuchantes et de savoir à quoi servira tel ou tel engin, en imaginant déjà qu'un modèle opérationnel existe. Au vu des discussions plus haut, affirmer que les Russes c'est la copie des Américains avec 10 à 20 ans de retard, c'est un point de vue certes, mais une généralisation aussi excessive que réductrice, mais si elle procure une joie intellectuelle à son auteur grand bien lui fasse. Pendant des décennies, les projets des uns ont influencé les projets des autres et vice versa. Si les avions furtifs se ressemblent quelque peu, c'est peut être aussi parce que les solutions aérodynamiques ne sont pas légions, la pénétration furtive des systèmes de défense aérienne à la Mathias Rust n'est pas forcément rééditable en temps de guerre ... Et si j'étais un brin taquin, on pourrait remercier les Soviétiques d'avoir vite rangé Bourane au placard et de ne pas calquer leur politique spatiale sur celle des Etats Unis, parce que je vois mal comment il serait possible aujourd'hui d'envoyer des hommes dans l'espace.
  12. bonjour, les risques sismiques sont (relativement) faibles localisation : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pakistan_Nuclear_power_plants_map.png risques sismiques : http://earthquake.usgs.gov/earthquakes/world/pakistan/seismicity.php par contre ca mouille : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Indus_flooding_2010_en.svg Mais tout doit être prévu, il existe déjà des réacteurs sur ce site
  13. jeansaisrien

    Les Zumwalt (ex-DDX)

    bonsoir, l'AGS c'est du 10 kg d'explosif pour une munition dont le coup semblerait évoluer entre 30 000 et 50 000 dollars. Un Tomahawk c'est une charge militaire pouvant totaliser 450 kg d'explosifs pour un coût de production du missile de 500 000 dollars ... On peut se demander quel système est le plus économique. Qui de l'obus ou du missile est le plus précis de manière autonome ? Le LRLAP est un pour le moment un obus à guidage GPS. Les missiles de croisières peuvent comporter des dispositifs de reconnaissance de la cible. En dehors de cibles statiques de grande envergure, obus comme missiles nécessitent un guidage terminal si l'on souhaite obtenir une précision maximale, une évolution du ciblage ou éviter les dommages collatéraux. Ce n'est pas le Zumwalt qui pourra apporter ce guidage terminal. Le pariser kanonen envoyait déjà des obus à 120 km (centenaire 14-18), avec un ensemble de tir de 750 tonnes à l'époque. L'AGS ne pèse "que" 90 tonnes, reste un point inconnu à évaluer, ce sera, comme en 1918, l'usure du tube et sa durée de vie. Pour un 155mm TR F1 la durée de vie du tube est donnée je crois à 3000 coups pour des tirs à pleine charge. Les contraintes mécaniques de l'AGS devraient être bien supérieures. La publicité de Lockheed donne un pouvoir de destruction du couple AGS - LRLAP équivalent à une batterie de 12 obusiers de 155 mm, cela semble très optimiste pour un obus de 110 kilos comparativement aux obus classiques de 155 mm qui font dans les 40 kg. 600 obus pour les Zumwalt cela semble peu, les Iowa en transportaient 1200 de plus d'une tonne par projectile, ils n'étaient pas 20 fois plus gros que les Zumwalt. Un obusier à terre peut se ravitailler en munitions alors qu'il est en opération, en mer cela semble plus complexe. A charge explosive équivalente, les 600 munitions de l'AGS correspondent à un maximum de 35 missiles de croisière. L'appui feu depuis la mer a existe depuis qu'il existe des canons sur des navires, et hier avec les cuirassés et autres porteurs de gros canons comme aujourd'hui, on peut distinguer 2 méthodes d'appui feu : - le tir de saturation sur une zone donnée, labourage de champs modèle Verdun. - le tir sur des objectifs précis, et là il faut guider le tir, ou en visée directe, ou avec une observation relayée. Le tir au delà de l'horizon sans assistance c'est du tir sur coordonnées sans savoir ce que l'on tape vraiment et ce que cela donne. Donc même avec un super canon qui tire à 100 ou 150 km il faut des avions, ou des observateurs, ou un truc qui permet de "voir" l'objectif. Avec seulement 3 exemplaires prévus, même la marine américaine ne semble pas convaincue par la "révolution" Zumwalt". Les cahiers des charges pour les futurs bâtiments de l'US Navy mis en lien il y a quelques jours ne semblaient pas reprendre cette idée de super canon.
  14. bonsoir, les propos d'Yvan Stefanovitch me rappelle le discours thatcherien du début des années 80 ... Juste avant l'invasion des Malouines, le gouvernement britannique proposait la vente de ses navires à qui en voulait, destroyers, porte aéronefs, ... ou prévoyait de ferrailler à tour de bras, par mesure d'économie pour des matériels jugés inutilement dispendieux... à six mois ou un an près, le Royaume Uni se serait retrouvé tout nu. Le hasard a fait que Mme Thatcher a renforcé son image de dame de fer et acquis une énorme popularité en utilisant les moyens militaires dont elle tenait peu avant à se débarrasser sans aucun état d'âme. Ce qui est regrettable, c'est que le populisme employé par monsieur Stefanovitch aboutit à des formules toutes en provocation telles que " l’arrogance d’être les meilleurs malgré un siècle et demi de défaites" comme amabilité pour le monde militaire français. L'auteur pense-t-il faire oeuvre d'efficacité avec des raccourcis limite insultants ? Quant à ses propositions, elles peuvent faire sourire de naïveté ou pire donner l'impression que tout est facile : du matériel robuste qui passe partout, moderne, léger et aérotransportable, suffisamment blindé pour résister aux tirs, pas cher à l'achat, super économique d'usage, pas sophistiqués mais au top ... le graal en quelque sorte. Quand on est persuadé que la dépense publique est le mal absolu, tout euro dépensé est forcément gaspillé ou au minimum mal utilisé. Mais la puissance publique est en permanence accusée de ne pas remplir son rôle ... tient ca me rappelle les discussions concernant un certain groupe de pression dans un pays qui a connu un "shut down" récemment ...
  15. bonsoir, 5 ans entre le début de la construction d'une FREMM et sa mise en service en moyenne pour les FREMM Normandie et Provence, MBDA a produit 20 missiles Aster par mois sur 2011 et 2012 ... Extrait du rapport d'information parlementaire de la mission d'évaluation et de contrôle sur la conduite des programmes d'armement en coopération (10 juillet 2013) : http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-info/i1234.pdf p.67 : "Par ailleurs le programme FREMM a été lancé sans que son financement soit prévu à une époque où l'on enregistrait une diminution singulière des crédits d'équipement du ministère de la défense. Il était inscrit dans la loi de programmation militaire sans qu'aucun crédit ne lui soit affecté". On pourrait rappeler les annonces du Grenelle de l'Environnement de 14 lignes supplémentaires de TGV pour 260 milliards d'euros ...
  16. bonsoir, coût de MCO comparé FREMM et Barracuda d'après un rapport d'information de l'assemblée nationale de 2008 http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i0717.pdf p.35 : MCO en coût annuel : FREMM : 5.3 millions d'euros Barracuda : 17 millions d'euros coût annuel total : FREMM : 16.1 millions d'euros Barracuda : 31.46 millions d'euros Le devis initial du programme Barracuda était de 5.4 milliards d'euros en 2001, 7.9 milliards en 2008, 9.6 milliards selon la dernière évaluation de 2013, mais un rapport parlementaire de 2009 parle d'une sous estimation volontaire des coûts à l'origine du programme. Pour le coût réel de la MCO des futurs Barracuda, il faudra de savoir où elle s'effectuera, par qui, comment, etc ... pour en avoir une idée précise. Pour les Fremm, on peut déduire du rapport suivant : http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-mec/12-13/c1213010.pdf un coût de MCO d'environ 6.5 millions d'euros par an en 2013
  17. bonjour, les seuls pays qui sont ou ont été qualifiés d'émergents et qui sont en mesure d'avoir une marine océanique sont l'Inde et la Chine. En théorie, tout peut s'imaginer, dans la pratique des évaluations des risques, dimensionner une force sous-marine pour saturer l'Inde et la Chine de missiles de croisières semble quand même utopique. Pour d'autres pays, rien ne sert d'avoir des missiles anti navires d'une portée de plusieurs centaines de kilomètres sans la capacité de cibler les navires visés de manière précise. Vu la concentration des populations et des infrastructures sur les côtes à travers le monde, un sous-marin armé d'un LRU ou d'un canon et d'obus longue distance pourrait s'envisager. Il restera toujours la question des cibles mobiles ou du problème du ciblage précis, qui nécessitent d'avoir quelque chose ou quelqu'un qui "pointe" l'objectif. Après, tout reste une question de choix et d'arbitrage. L'avion a quand même pour lui sa portée, sa capacité d'agir partout, la présence d'un opérateur humain, et la multiplicité des tâches qu'il peut accomplir, mais il est possible de faire sans. Puisque serval est cité, difficile d'envisager l'action avec la même précision et efficacité depuis des plateformes marines avec des missiles. Un Rafale et des AASM ou tout autre armement air -sol reste plus économique que des missiles de croisières, un hélicoptère Tigre avec canon et missiles reste plus rentable pour taper du 4x4, et des fantassins à pieds sont irremplaçables pour débusquer des planques dans les rochers. A chaque arme ses points forts. Pour les menaces maritimes, la prolifération des sous-marins pourrait très bien déboucher un jour sur un conflit local bloquant de grandes lignes de transport maritime, donc toucher les intérêts de grandes puissances en nuisant à leurs approvisionnements.
  18. bonjour, j'avais évoqué un peu plus haut toute la réserve que pouvait produire la lecture des 2 articles du site Atlantico. Dans cet entretien, l'auteur se lâche encore plus. Pour un journaliste qui a été accrédité défense, je suis étonné par les erreurs factuelles qui viennent alimenter ses démonstrations. Erreur de lecture de wikipedia ou parti pris volontaire ? Je serais curieux de savoir comme l'auteur arrive à la conclusion que les SNLE américains contemporains des premiers SNLE français sont restés en service 44 ans. Quand on lit : cela ne me donne pas envie d'acheter un bouquin construit sur des conclusions pareilles pour voir s'il a des arguments. Sur le complexe militaro industriel en France et les questions de coût, il y a certainement à dire, mais c'est certainement pas cet auteur à ranger dans la catégorie "yaka fokon" qui fera avancer le schmilblik. Dommage pour les forces armées que leurs problèmes et leurs enjeux suscitent plus souvent ces diatribes (n'est pas cour des comptes qui veut ...) que des travaux fouillés.
  19. bonsoir, un ensemble d'éléments explicatifs assez clairs sur les questions de portée des sonar : http://nareva.info/ssn_sonar/equation.htm Pourquoi adapter les sous-marins au combat littoral ? Les zones littorales sont les plus stratégiques : points de passages obligés comme les détroits, accès aux ports, routes maritimes ... la thermocline peut très bien exister en zone littorale : http://lecalve.univ-tln.fr/oceano/figures/fig45.htm Suivant les saisons et la configuration des lieux, les vents, les courants, la salinité,... elle peut exister à 50m de profondeur voir même moins. Il n'y a pas que la thermocline qui puisse permettre à un sous marin de se dissimuler d'une recherche active, il peut jouer avec le relief, le trafic, les conditions locales, etc ... http://zone.sousmarins.free.fr/Technique%20et%20sous-marins.htm pas mal de choses à explorer dans ce lien pour trouver notamment les éléments concernant les eaux littorales, pas forcément les plus aisées pour le SONAR, mais les faibles profondeurs redonnent par contre de l'intérêt à la MAD. doctrine océanique lourde AVT depuis les sous-marins ? c'est à dire des sous-marins lourdement chargés en missiles de croisières ? Ou chercher à retrouver un concept de type Surcouf en action vers la terre ? PS : http://traktoria.org/files/sonar/sonar__detector_of_submerged_submarines_OPNAV_P413-104_(1946).pdf cet ancien document de 1946, malgré son côté "préhistorique", présentait aussi les bases de manière précise, et j'aime beaucoup les dessins explicatifs qui m'ont donné l'impression de replonger dans les Buck Danny des premiers temps
  20. bonsoir, il serait intéressant par rapport à ce sujet d'évaluer le rôle à la fois militaire et politique du maréchal Pétain entre 1919 et 1940, et l'impact de celui-ci sur la pensée militaire, les orientations politiques et diplomatiques et de la France.
  21. bonjour, quels missiles anti navires tirés par sous-marin sont supersoniques et d'une portée de plus de 400 km en vol rasant limitant la détection au dernier moment par la cible ?
  22. bonjour, connaissant les écrits précédents de l'auteur, j'ai quand même du mal à voir où il veut en venir dans son propos dans ce 2e article sur le site atlantico. Dans le premier, c'est plus "classique", il attaque la "villa des officiers" à Nice comme un exemple de gabegie et de superprivilèges pour les officiers, mais sans jamais citer un chiffre de cet établissement, les quelques chiffres concernant les oeuvres sociales de l'armée permettant une charge contre les officiers. Dans le 2e, mis en lien ci dessus, intitulé "nos guerriers sont privés d'armement", difficile de savoir si la critique s'adresse aux dépenses, aux dépenses qui seraient trop faibles, ou bien trop fortes, ou pas adaptés, la critique part dans tous les sens et flingue tout ce que fait l'armée. Un exemple : l'utilisation du "Tigre" en Libye en 2011 : puis quelques lignes plus loin : En dehors de quelques affirmations "particulières" (Apache américains en Libye, la Gazelle mise en service en 1998, on évite les armes légères à 300m d'altitude), l'auteur écrit que le Tigre en Libye c'est uniquement pour en faire de la pub, mais qu'il est scandaleux qu'en 2013 les FS utilisent des hélicoptères non blindés. Donc utiliser le Tigre c'est du gaspillage, mais ne pas l'utiliser pour les forces spéciales c'est scandaleux. Avec un article commençant par : cela commençait déjà dans le bizarre. L'article dénonce le manque de crédits d'entretien, mais on a du mal à comprendre si les chars lourds sont nécessaires ou pas, l'entrainement des équipages de Leclerc sur des matériels plus légers est critiqué, mais l'entretien des Leclerc juste bons à défiler le 14 juillet est présenté comme une dépense dont on peut douter de l'utilité. Si le fait que le soldat français de 2013 ne ressemble plus au marine de "full metal jacket" qui dort avec son arme, et donc que les pratiques actuelles de l'armée coupent le "lien affectif" des soldats avec leur flingue, canon, engin, etc ... avec pour conséquence des matériels qui s'usent plus vite, des usagers peu respectueux des matériels, des problèmes de pièces de rechange etc, comparable aux flottes de voitures de location, c'est peut être aussi sous la pression des exigences d'économie et d'optimisation des dépenses et des usages dont l'auteur se fait souvent le chantre dans ses écrits. Après le passage sur les hélicoptères, l'auteur parle de scandale d'état. Faut il que les forces spéciales troquent leurs P4 contre des Leclerc ? L'armée française tire la langue point de vue matériels, crédits de fonctionnement, moyens humains, la démarche d'auteur me semble bancale, avec un recherche du "scandale", de préférence financier, plus qu'une analyse des dépenses de l'armée et de leur utilité.
  23. bonsoir, le questionnement par rapport à l'alphajet est lié à l'absence de visibilité sur le remplacement de ceux-ci. Et une patrouille de France sur DR400 serait économique mais bon ... Peut on vraiment comparer le scorpion et le SU-25. Le premier est d'abord pensé comme un jet d'entrainement, le second comme un avion d'attaque au sol. Faire faire au premier l'étendue des missions du second me semblerait hasardeux. La priorité d'un avion d'entrainement aujourd'hui est d'avoir un prix de revient faible de l'heure de vol, ce n'est pas la priorité du SU-25. L'appareil capable de combiner le meilleur des 2 fonctions est il réalisable ? Pour ce qui est de pays comme les Etats Unis et la France, l'usage d'avions d'attaque "low cost" serait une économie bien vue des opinions, mais que diraient ces mêmes opinions après des pertes humaines sur ces appareils low cost ? Il n'y a qu'à regarder sur ce forum les réactions après le décès d'un des premiers Français engagés au Mali en janvier dans une gazelle. S'afficher "low cost" pour les coût d'entrainement, c'est de la saine gestion, pour des missions d'attaque au sol avec des vies en jeu, il est à craindre que cela brouille la vision des qualités en exacerbant les limites de l'appareil.
  24. bonsoir, je vois mal le scorpion partir de Saint Dizier avec 2 lanceurs triples d'AASM, voler jusqu'au Mali, cibler et détruire ses objectifs, atterrir enfin à N'Djamena, mais ce n'est pas non plus pour cela qu'il est conçu. Ensuite, pour utiliser ce Scorpion à la place de Rafale, Mirage 2000 ou F1 CT, il serait certainement nécessaire de lui trouver des terrains plus proches des combats puisqu'il n'est pas ravitaillable. Même si son autonomie est donnée pour 4000 km, ca ne doit pas être avec une tonne d'armement. Entre Bamako et Gao il y a déjà plus de 950 km, donc du quasi 2000 km aller retour. Pour une utilisation avec un temps de présence conséquent et une souple suffisante d'emploi, l'utilisation d'un tel appareil nécessiterait une base plus avancée, et peut être plus risquée, avec déploiement des fonctions soutiens sur des terrains de fortune en condition rustique. Si c'est du courant pour les voilures tournantes, ce n'est pas trop le mode de fonctionnement chez les voilures fixes depuis quasiment la seconde guerre mondiale. Les appareils tels que les Rafale et Mirage peuvent agir et bombarder depuis une altitude de sécurité par rapport aux missiles anti aériens portables, ca doit pouvoir être possible aussi avec cet appareil. Mais on peut se faire la réflexion que si ce qui est recherché est un appareil qui orbite en altitude avec la possibilité d'utiliser un missile ou une bombe guidée, et ceci pour le moindre coût, on pourrait utiliser un drone. Pour l'article en lien, je reste dubitatif sur certaines de ses affirmations : Le F-20 tigershark de mémoire n'a jamais été conçu pour être acheté et mis en ligne par l'US Air Force. Il visait le marché du remplacement des F-5 freedom fighter que les Etats Unis avaient placé, souvent sous forme d'aide militaire, chez bon nombres d'alliés disposant d'une armée de l'air peu développée ou rustique. Le F-5 d'ailleurs ne fut jamais un appareil de première ligne aux Etats-Unis, il n'y a qu'au Vietnam qu'il fut utilisé par les Américains. Pour son malheur, le F-20 est arrivé à une époque où les acheteurs voulaient le même matériel que celui mis en ligne par les Etats Unis et qui avait fait ses preuves, et dans les années 80 - 90 ce sont les F-16 et F-18, largement amortis et aux compétences démontrées, qui attiraient les acheteurs. Sans reconnaissance par l'Air force ni soutien politique pour l'export, le F-20 n'eut aucun avenir. On peut le ranger dans la catégorie des appareils intéressants mais à l'avenir sacrifié comme le Lavi. Considéré que le programme LWF qui conduisit plus tard au F-16 est un exemple de "low cost", avec tout ce qui est maintenant associé à ce terme, me semble abusif. Le programme LWF était une nouveauté dans la recherche du contrôle des budgets, de la maîtrise du risque technologique dans le projet, du montage de projets qui ne sombrent pas dans la bureaucratie, et surtout la capacité de mettre au point un appareil qui pourrait équiper en grande quantité les forces aériennes pour faire face aux "hordes" d'appareils modernes mis en service par le bloc communiste. En bref, une sorte de contre exemple du projet Valkyrie. Le programme donnant lieu au final au F-16 marquait une rupture dans le sens que c'en était fini de l'idée que rien n'était trop cher pour équiper le soldat américain. C'était aussi le retour aux sources du combat aérien, le chasseur n'étant plus un simple camion à missile. Pour le F-16 emportant de haute lutte le "contrat du siècle" face au F1 et au Grippen, cela me fait sourire, ce fut d'aussi haute lutte que la victoire du F-104 avant lui et du F-35 après lui. Entre les contre parties économiques, industrielles, financières, de mutualisation, plus les éléments diplomatiques etc ... certaines luttes sont gagnées ou perdues d'avance suivant le point de vue. Comme pour beaucoup d'appareils pensés avec cette vision entrainement/attaque au sol, si le but recherché est un appareil capable d'œuvrer à basse altitude en appui feu des troupes au sol, au Mali le rôle a été tenu par l'hélicoptère. Si le but est d'en faire un vecteur d'armement pas cher, il y a la concurrence du drone. Si c'est pour fournir un appareil pas cher à l'achat, il y a la concurrence des appareils amortis sur des grandes séries ou de l'occasion. Si c'est le coût le moins cher possible de l'heure de vol de formation qui compte, les turbo prop occupent le terrain. Pas facile de faire son nid. C'est la quadrature du cercle de parvenir à concevoir un appareil qui soit efficace pour la formation, avec un coût de revient minuscule, avec des possibilités pouvant le transformer en appareil de combat air - sol qui tient la comparaison avec les appareils dédiés. Ce type d'appareil est à la croisée des missions entre chasseur - bombardier, drone, hélicoptère, mais ces fonctions militaires ne sont souvent que secondaires en général dans l'achat. Est ce qu'un scorpion pourrait remplacer les alphajet en France ? Le rapport poids / poussée pourrait être suffisant pour en faire un appareil de voltige aérienne ?
  25. bonsoir, cela me conforte dans l'idée qu'en Afghanistan les Américains n'ont pas montré de grandes différences par rapport à leurs modes d'action au Vietnam, points d'appuis, patrouilles à proximité, et vastes et lourdes opérations longuement montées. Résultat, en Afghanistan les coalisés servent de cible, en espérant qu'il soit possible de repérer les assaillants pour les anéantir par la puissance de feu. Ce sont les rebelles qui ont le plus souvent l'initiative du combat, les hauts, et le mouvement, et au final c'est eux qui contrôlent le terrain. Je reste toujours dubitatif sur les comptabilités d'adversaires tués dont on ne retrouve pas les cadavres. Ca me rappelle les ordinateurs de l'armée américaine gavés de body counting statistiques pendant la guerre du Vietnam. Au Mali, les troupes françaises me font penser aux commandos de chasse, ce sont elles qui se sont montrées les plus mobiles, ont eu l'initiative, ont gagné les hauts. En Afghanistan, les adversaires de la coalition sont souvent invisibles et quasi toujours très loin. Au Mali les éléments français ont été au contact. Les troupes françaises n'avaient pas la bière fraîche, la clim et la télé comme à la maison tous les soirs, mais elles contrôlaient réellement le terrain.
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