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Nicks

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Tout ce qui a été posté par Nicks

  1. De toute façon, si la France quittait l'Euro, il y a fort à parier qu'une solide crise financière mondiale l'accompagnerait, ce qui faciliterait un défaut, sinon total, au moins partiel. Par ailleurs et en effet, les acteurs financiers étrangers solliciteraient leurs états de tutelles pour récupérer des avoirs français à l'étranger, mais s'agissant surtout de multi-nationales bien souvent hors-sol, ça n'impacterait que peu notre économie. Il y aurait pour éponger la monétisation, un peu d'inflation, mais compensée par certaines pertes sèches de masses monétaires "virtuelles" et le dynamisme économique impulsé par une relocalisation de certaines activités. Reste la possibilité pour certains grands pays de faire pression militairement pour exaucer les donneurs d'ordre financiers, mais outre que la France n'est pas la Grèce, une diplomatie habile pourrait rééquilibrer certains rapports de force. Faut-il rappeler que le privilège du dollar est de plus en plus difficilement admis de par le monde ? Quoiqu'il en soit, personne ne dit qu'un retour au franc serait une partie de plaisir, mais la liberté de se gouverner peut exiger un certain prix. Après, on peut toujours espérer refaçonner l'euro en une véritable monnaie souveraine, mais il faut pour cela changer l'essence des traités. Un plan A souhaitable, mais au succès peu probable au vu de certaines rigidités allemandes.
  2. L'égoïsme règne en ce moment même et c'est ce qui disloque l'Union. Les traités sont un poison interne. C'est la volonté de vivre qui va faire s'éloigner les pays de cette structure. Au début, il y aura quelques rapides. Mais des affinités se créeront dans la liberté retrouvée de choisir d'autres chemins. Il reste un mince espoir de voir l'Union évoluer suite à un rapport de force entre la France et l'Allemagne. Mais pour le moment, c'est la soumission de l'une à l'autre qui est à l'oeuvre, moins du fait de la seconde que de la première d'ailleurs. C'est explosif à terme.
  3. Mais précisément, la foi n'équivaut pas à l'idéal. L'Europe en manque cruellement. N'en déplaise à certains, un idéal collectif est nécessaire pour construire une entité politique cohésive et ce n'est pas l'ordo-libéralisme allemand étendu à toute l'Union qui va y pourvoir. La dislocation de l'Europe est bien en cours. Il fut un temps où cela m'aurait attristé. Plus maintenant. Heureusement l'idée de coopération des peuples y survivra, c'est le principal.
  4. Bolsonaro a le profil d'un Pinochet élu. L'élection constitue bien sûr une différence mais espérons que la suite ne converge pas vers l'exemple chilien. Il est conseiller par des ultra-libéraux de l'Ecole de Chicago, comme Pinochet et doit beaucoup aux Etats-Unis. Catastrophe prévisible pour les catégories les plus fragiles, les indiens, l'environnement...L'impact sur la Guyane va être très élevé, élevant encore les tensions qui règnent là-bas. Je ne parle pas du Venezuela qui va se voir quasiment encerclé, voire davantage. Il faut rappeler que Lula était grandissime favori avant son emprisonnement, sujet à caution. Le hasard fait bien les choses.
  5. On rappellera pour resituer un peu, que la France a le deuxième territoire maritime mondial et que cela offre, tout en respectant l'environnement, un potentiel économique assez colossal. Et on précisera qu'il vaut mieux être seul mais agile, que groupés avec des boulets aux pieds. Bien sûr, l'idéal serait une Europe puissance, mais à part la France et pour cause, car cela signifierait une Europe à la française, personne n'en veut véritablement. Au lieu de cela, c'est la France qu'on dissout pour faciliter une intégration à un grand marché mou qui fabrique de la force centrifuge à trop se passer de ses citoyens. Etre europhile aujourd'hui est réellement une question de foi bien plus que de rationalité à mon sens.
  6. Je doute que l'Union européenne progresse beaucoup dans son intégration avec des présupposés de ce style qui sapent la cohésion sociale, entre pays membres et à l'intérieur des pays membres. Quant à responsabiliser les gens à prendre des boulots précaires et sous-payés, c'est non seulement discutable sur le plan moral, mais c'est désastreux économiquement. Et une nouvelle fois, si l'Union se penchait sur la "responsabilisation" de la finance en légiférant réellement, s'il y avait des avancées vers des harmonisations fiscales sinon par le haut, au moins dans un milieu haut, sans doute qu'on pourrait équilibrer en signalant aux gens que la solidarité institutionnelle n'a pas vocation à récompenser des styles de vie déconnectés de l'intégration républicaine et citoyenne. La paille et la poutre en somme...
  7. Le poujadisme résout rarement les problèmes. Il y a des profiteurs partout, c'est évident. Mais il y a aussi des échelles. Quand on compare la fraude fiscale et la fraude aux aides sociales, le coût pour la collectivité est vite fait. Des dizaines de milliards d'un côté, quelques centaines de millions de l'autre. Or j'aimerais qu'on me prouve qu'un rentier est plus méritant qu'un chômeur. Le problème d'une société individualiste , c'est que chacun pense que sa personnalité doit être celle qui sert de référence. On est en plein dedans actuellement, et c'est peu de dire que cela pose quelques problèmes. Le respect qui manque cruellement aujourd'hui, c'est celui du collectif et des règles de vie en collectivité. Et pas seulement dans les banlieues...
  8. La situation va probablement être matinée d'un joli crach qui se prépare doucement. Il y a déjà des secousses à Wall Street depuis quelques jours et comme la bulle a les dents du fonds qui baignent...Ce ne sera pas fait pour apaiser le débat sur l'immigration vu les forces en présence (sauf si Sanders et son entourage continuent leur conquête). Encore fois, la situation est assez proche sur la thématique, de celle qui prévaut en Europe.
  9. Ce climat extrêmement malsain n'est pas propre aux Etats-Unis. Il a un substrat commun, c'est la crise de la civilisation occidentale et plus particulièrement celle d'un modèle confortablement (pour certains) installé depuis une quarantaine d'année. L'économie libérale factrice d'inégalités et la dépolitisation qui a accompagné l'explosion de la société de consommation produisent aussi des contre-force à mesure que le déséquilibre s'accroit. Effectivement, il y a danger, précisément par la volonté des pouvoirs installés de continuer coûte que coûte dans la même direction, si possible en favorisant des oppositions "compatibles" ou dont on pense qu'elles sont épouvantail (l'extrême droite pour ne pas la nommer, cf Brésil et France, entre autres). Au vu des résultats électoraux dans bon nombre de pays, cela revient à jouer aux apprentis sorciers. Je n'ai pas lu les articles sur ces colis piégés. Sait-on si Sanders et son entourage, les gens qui se réclament de son courant, ont été visés ?
  10. Nicks

    La Composante Air belge

    Est-il nécessaire de faire une crise de nerfs à propos d'un choix qui était largement couru d'avance ? Espérons seulement que cela mette un peu de plomb dans la tête de ceux qui veulent mutualiser à marche forcée et nous faire perdre notre souveraineté militaire. Ceux qui veulent rester protégés par les gros muscles américains sont libres de le faire. Nous ne sommes pas obligé de faire comme eux.
  11. Changeons les, précisément pour que le pouvoir élu le soit dans des conditions réellement démocratique (temps de parole médiatique, presse indépendante, entre autres caractères d'égalité de traitement) et qu'une fois élu, il soit réellement responsable devant les citoyens (droit de révocation par exemple). Une élection tous les cinq ans, ça ne fait pas une démocratie de plein exercice. Par ailleurs, le débat sur l'escroc qui parvient légalement à ses fins est-il toujours un escroc, j'ai ma petite idée sur la question, surtout après Benalla (qui court toujours). Je suis légaliste, mais pas naïf ni pigeon et encore moins maso. Mais on peut en revenir au sujet, même si tout est lié.
  12. Il me semble, pour aller dans le sens de certains contributeurs, que c'est bien d'un des gros pays de l'Union que pourrait venir le prochain candidat au départ : Italie, France, Allemagne (sous pression d'un changement des traités par exemple, moins favorable à l'ordo-libéralisme par exemple, pour cette dernière). Cela signifierait très probablement la fin de l'Union européenne sous sa forme actuelle.
  13. Par une grande majorité de citoyens me semble-t'il. Mais il ne s'agit pas de remettre en cause le résultat des élections. Il s'agit de mettre des garde-fous pour que le choix des électeurs soit réellement possible et qu'il ne soit pas systématiquement floué, ou encore qu'une "majorité" qui représente en fait moins d'un quart des inscrits puisse imposer des politiques rejetées par le restant du corps électoral. Par ailleurs, le non respect du vote est souvent le fruit de nos gouvernants quand le résultat ne les arrange pas. C'est en effet plutôt dangereux.
  14. La secousse d'hier à Wall Street nous rappelle que le château de la finance mondialisée est bien bâti avec des cartes (à jouer bien sûr, c'est le casino) et qu'il peut à nouveau s'effondrer à tout moment. Qu'est-ce qui se produira cette fois-ci ? On ne peut jamais savoir. Mais après 29, de fil en aiguille et de manière plus ou moins directe, le monde a fini par exploser. On ne peut pas dire que les différents signaux envoyés des quatre coins de la planète poussent à un excès d'optimisme. Mais la fatalité n'existe pas quand il s'agit de système humain, au moins pour moitié socio-politique. Il serait préférable bien entendu que nous n'attendions pas qu'une catastrophe fasse table rase pour imaginer l'alternative. La France a son rôle à jouer et il est important. Bon, pour le moment, elle continue à vouloir, par l'intermédiaire de dirigeants à la légitimité très contestée, se normaliser, alors qu'il faudrait courageusement décider de remonter le courant. C'est un ensemble qui obéit peu ou prou à la même logique "concurrentielle". Rente financière ou salaires totalement déconnectés de la valeur productive obéissent à la même logique de prédation. Moralement, on peut toujours discuter de savoir si c'est acceptable ou non. Economiquement, les faits ont dit la messe et a priori, ce n'est pas en faveur de ces pratiques. Il me semble en outre qu'un facteur de 1 à 20 ou 30, permet la récompense de la responsabilité réelle, de l'engagement et de la volonté de différenciation par le haut. Des têtes continueront à dépasser, l'honneur des winners sera sauf.
  15. Nous ne sommes pas sortis de la crise de 2008, pour la simple et bonne raison que le facteur déterminant, même si non unique de cette crise, à savoir la finance libéralisée, n'a pas été ramenée dans un cadre restrictif. Le second élément très important de l'instabilité de l'économie, et il est lié au premier, c'est le maintien, voire l'accroissement d'un très haut niveau d'inégalités. Or, dans un contexte qui ne peut plus être celui des trente glorieuses, autant par le système productif que le critère environnemental, le seul moyen de tendre vers une économie durable, c'est le transfert massif de richesse. C'est bien entendu la solution contraire qui est choisie. Chaud devant !...
  16. Effectivement, le terme néolibéral est employé de façon générique pour englober toutes les théories économiques d'essence libérale qui vont du néoclassicisme à l'ultralibéralisme hayekien, en passant par l'ordolibéralisme. En pratique, les politiques actuelles sont un peu un mix de tout ça, avec effectivement des contradictions éventuelles avec la pensée fondamentale de tel ou tel mouvement. La différence avec l'autre camp, c'est que les libéraux s'entendent beaucoup mieux pour trouver une direction d'ensemble favorable à leurs intérêts. Pour ce qui est du droit à licencier, c'est une discussion qui rejoint celle de la régulation financière. L'important dans ce cas, ce n'est pas la règle, c'est le cadre dans lequel elle s'inscrit. Dans un système très volatile et donc libéralisé à l'extrême, une barrière au licenciement extrêmement rigide est assez inapplicable, tout comme réguler les banques dans une finance mondiale sans entraves revient à pisser dans un violon. C'est le cadre qu'il faut changer et il est nécessaire de le changer. Néanmoins, qu'on ne me dise pas que les licenciement sont toujours nécessaires. Certes, un patron de PME va rarement virer par plaisir, mais en revanche certains plans sociaux de grands groupes, ne visent que la rentabilité à court terme (et même pas la pérennité de l'entreprise). Ceux-là devraient être interdits. Il se trouve justement que la majeure partie du pognon dilapidé en CICE et autre escroquerie bénéficie majoritairement aux grandes entreprises...qui licencient pour raisons financières bien souvent. Bah, ce n'est pas grave, les hôpitaux publics n'ont pas besoin de financement, on peut donc jeter l'argent par les fenêtres. Et puis les copains, c'est sacré...
  17. Il ne peut pas y avoir de partage du travail (nécessaire et inéluctable, sous quelque forme que ce soit) équitable (et là on n'y est pas du tout) sans partage des richesses. La clé est là. Tancrède a justement mis l'accent sur un des aspects non fonctionnels du communisme stalinien, mais force est de constater que le néolibéralisme, le capitalisme financiarisé, ne fonctionne pas non plus. Comme souvent la vérité est quelque part au milieu et à mon sens dans une économie mixte réactualisée (et là, la vérité n'est pas au centre politiquement parlant, car en ce moment, nous sommes en France dans une nouvelle accélération néolibérale avec un gouvernement dit centriste) La question est de savoir comment faire recouvrer à l'Etat la possibilité d'une souveraineté, car il faut un régulateur et je ne vois pas mieux que l'Etat pour le moment. Cela ne peut passer que par des discussions internationales et déboucher sur un autre système monétaire et commercial. Comme il faut bien commencer quelque part, ce sont encore les élections nationales qui permettent de porter cette volonté quand elle est affichée. Après, il y aura du boulot c'est sûr. Mais rien n'est jamais impossible. Ce que l'homme fait, l'homme peut le défaire (surtout s'il y en a beaucoup d'autres pour le soutenir).
  18. La solidarité institutionnelle, c'est la Sécu hein, par exemple, les politiques sociales, l'Etat, la préservation du bien commun. Je partage bien évidemment les constats sur la rapacité de ce qu'on appelle improprement les élites, dont les penchants philanthropiques ne sont souvent pas spontanés et quand bien même, toujours très parcellaires, ne pouvant se substituer à la collectivité.
  19. La philanthropie cache souvent des objectifs pas vraiment humanistes. Je lui préfère largement la solidarité institutionnelle, un peu moins tributaire des subjectivités, des affects et du "blanchiment" de fortune... (sur la question, voir Financiers philanthropes / Nicolas Guilhot. Paris : Raisons d'agir, 2006)
  20. Mon message était à caractère général. Les leaders des partisans du Brexit étaient de purs opportunistes et agissaient dans un but électoraliste. Il n'est pas très surprenant de les voir improviser aujourd'hui et ne défendre que mollement ce qu'ils ont porté pendant la campagne. Il n'en reste pas moins que rien de ce que fait un homme ne peut être défait par un autre. L'économie n'a rien de divin, pas plus que d'intangible. Elle reflète simplement fidèlement les rapports de domination à un instant t.
  21. D'où l'idée qui me semble raisonnable, de les ramener à leur juste rôle dans la société par un ferme recadrage. La puissance publique le peut, si la volonté l'y habite. Ca ne viendra très probablement pas de chez nos "amis" anglois.
  22. Ce pourrait être le moment de discuter d'un nouveau système monétaire international avec les BRICS. Là, on ferait très très mal aux Etats-Unis (avec possibilité de fuite en avant guerrière de leur part, ce n'est pas exclu). Les chinois étant gorgés de bons du trésor ricains, faudrait bien entendu qu'ils prennent le temps, comme ils l'ont d'ailleurs commencé, de se prémunir contre une dégringolade du dollar. Mais dans un premier temps, relancer le processus de discussion autour d'une nouvelle monnaie de réserve, suffirait probablement comme coup de semonce. Mais bon, tant qu'on considère les américains comme les gentils, on leur servira de paillasson et on sera les grands perdants car Chine et Russie se débrouillent eux, merci pour eux.
  23. La répartition entre civil et militaire n'a pas toujours été la même. Et Dassault vendant uniquement des Falcon civils intéresserait beaucoup moins l'Etat, sans lequel son image ne serait très probablement pas la même à l'export. N'exister que sur le créneau de l'aviation d'affaire, c'est être livrée entièrement à la concurrence, aux fluctuations du contexte économique (c'est moyen pour les falcons en ce moment). Dassault a-t'elle la taille critique ? On peut le tourner dans tous les sens, mais dans ce secteur, difficile d'exister sans la puissance publique. Bien entendu, comme je l'ai dit, l'Etat néolibéral peut fragiliser l'entreprise, c'est ce qui s'est passé. Je ne suis absolument pas convaincu malgré l'actualité récente, que le projet franco-allemand pérennisera l'entreprise. Mais là on parle de choix politique actuels, pas de l'historique des relations entre l'Etat français et Dassault depuis la fin de la deuxième guerre (tiens d'ailleurs, l'entreprise originelle de Marcel Dassault avait été nationalisé en 36).
  24. Je ne vois ce qui peut faire dire que si Dassault avait été nationalisé, il ferait aujourd'hui partie d'Airbus. Si Dassault avait été nationalisé, cela aurait éventuellement traduit une autre approche politique que l'orthodoxie qui a fragilisé l'entreprise. Ce qui m'intéresse, c'est toujours le cadre et sa définition, car il n'est en aucun cas immuable. Je ne vois pas aujourd'hui l'intérêt de nationaliser Dassault tant qu'elle est contrôlée par des intérêts français. Mais c'est bien aujourd'hui qu'il y a danger que ce ne soit plus le cas dans un avenir plus ou moins proche et alors je préfèrerais largement que la société soit nationalisée plutôt qu'elle passe sous contrôle d'Airbus qui est une multinationale dont la France est une force d'influence parmi d'autres. Donc je le redis une dernière fois, rien dans mon propos ne visait à diminuer la qualité de l'entreprise. Je n'ai commenté que l'actualité en soulignant que Serge Dassault était pour moi quelqu'un d'au minimum sujet à caution. Par ailleurs, que l'Etat contrôle plus ou moins directement des secteurs stratégiques c'est heureux, mais ce n'est plus aussi naturel que cela aujourd'hui. Et s'il n'y avait pas eu par le passé de volonté de conserver au moins une entreprise aéronautique d'excellence en la soutenant par ses commandes (parce que les avions étaient bons naturellement), Dassault n'existerait probablement plus compte-tenu de la concurrence (et des appuis qu'elle possède aussi auprès des Etats). Dassault aurait-il vendu ses avions ailleurs sans commandes françaises ? On peut quand même en douter. Dassault a t'elle été bénéfique pour le pays et sa souveraineté. Bien entendu. Mais en l'occurrence, je ne mettais pas en doute l'utilité de la société mais ses conditions de survie.
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