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Messages posté(e)s par Deltafan

  1. il y a 16 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Même si on prend ça en considération, de 2001 à 2016 ça fait quand même 15 ans.

    Sauf qu'il y avait une compétition et que de 2001 à 2012, le Rafale a été traité comme les autres compétiteurs et nous n'avons su qu'à la fin du processus que le Rafale était choisi (même si, après ça a déraillé, mais donc quand même commande de 36). Au Brésil aussi, il y avait compétition, mais il y a eu annonce de victoire (entre autre Air & Cosmos et Sarko, le dernier apparemment sur la foi de déclarations de Lula, même si les promesses n'engagent que ceux qui les croient) avant la fin. Le cas marocain est différent. 

    Dans le cas indien, il n'y a pas eu de faux espoirs avant 2012. Entre 2012 et 2015 si... Dans le cas des EAU, il y a des faux espoirs depuis 12 ans.

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  2. il y a 5 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Et le MRCA devenu MMRCA: la demande initiale pour 126 avions qui a été faite en 2001 n'est toujours pas satisfaite alors qu'un appel d'offre MRFA est toujours en cours pour le même objet!

    Effectivement. Sauf qu'ils ont acheté 36 Rafale entretemps...

  3. il y a 15 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Le boost à la carrière de Trappier a été une conséquence de la vente de 60 Mirage aux UAE qu'il avait menée à son terme après le décès du directeur à l'exportation de l'époque... Il connait bien, très bien ses interlocuteurs aux UAE.

    Je n'en doute pas une seconde. Et, comme dit dans le post précédent, je serai le premier à me réjouir d'un nouveau contrat avec les EAU. Mais je constate simplement que, jusqu'à présent, et s'agissant du Rafale, il n'y a aucun autre client potentiel pour lequel la phrase "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" n'est mieux adaptée... (même pour le Brésil et le Maroc, les attentes, en l'occurrence déçues, n'ont duré aussi longtemps...) 

    Et je passe sur le Rafale "trop cher" (avec le vocabulaire qui allait avec) ou les "menaces", finalement effectives, de demandes d'information relatives à l'EF (finalement recalé lui aussi) et autres joyeusetés ayant marqué le passé de ce prospect.

    Maintenant, si Trappier arrive à leur vendre le Rafale, ou si de nouvelles circonstances font que le marché se fait, tant mieux.

     

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  4. il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

    Un article qui dévoile un peu le contenu de celui de la Tribune:

    LA FRANCE S'APPRÊTERAIT À SIGNER UN CONTRAT DE RAFALE AVEC LES EMIRATS ARABES UNIS

    On est bien sur BFM parlant de sujet militaire : 

    Citation

    (...)

    Pour l'instant, rien n'est fait. On ne connait pas le nombre d'avions de chasse qui pourraient être commandés. Mais les discussions entre Paris et Abou Dhabi "avancent bien", selon des sources qui se sont confiées au site économique.

    Ces sources précisent seulement que ce contrat, s'il est signé, le sera avant l'élection présidentielle de 2022

    (...)

    La Grèce a signé pour 12 Rafale et récemment, sur BFM Business, Florence Parly, ministre des Armées, dévoilait une prochaine commande de 36 chasseurs français avec l'Indonésie.

    (...)

    C'est 18 Rafale pour la Grèce et elle n'a pas encore signé (même si ça devrait avoir lieu dans quelques jours), quant à l'Indonésie on est plus dans la "possible" commande que "prochaine". 

    Sinon, si je serai le premier à me réjouir d'une commande des EAU (comme de la Grèce ou de l'Indonésie d'ailleurs) ce "client" n'a pas montré une fiabilité bien grande depuis 12 (!) ans que ce marché potentiel est en cours... Et l'avant présidentielle de 2022 c'est loin, très loin, surtout donc avec le "passif" de ce client... 

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  5. Le 24/12/2020 à 18:08, FATac a dit :

    Florence Parly n'était pas prévue en visite à Athènes, hier ? Je n'ai pas vu de nouvelles.

    Je ne sais plus où je l'avais récupéré (peut-être dans un autre topic d'ici), mais j'ai ramené il y a 2 jours sur C6 un article en grec qui disait, en gros, dans un passage : 

    Citation

    L’ensemble du processus devrait s’achever avec les signatures de Nikos Panagiotopoulos et de la ministre française de la Défense, Florence Parly, dans les 15 premiers jours de janvier.

     

     

     

     

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  6. Le 18/12/2020 à 16:08, Pakal a dit :

    Si c'est un leurre pour obtenir des concessions des américains, la fuite aurait pour origine l'indonésie et non la France, sauf à rajouter une manipulation de ministre français pour la rendre plus crédible..

    Ben, justement, il est pas Indonésien le journaliste Anda Djoehana Wiradikarta qui a écrit l'article ?

    Ceci dit, ça ne veut pas dire pour autant que ce soit un leurre...

  7. Le 16/12/2020 à 17:53, B52 a dit :

    Les allemands ont aussi travaillé sur un drone furtif il me semble. Mais ils ne sont pas allée aussi loin (a t il volé?) et surtout pas en coopération.

    Tu veux parler du MBB Lampyridae ?

    Si c'est lui, programme commencé en 1981 et arrêté pour des raisons inconnues en 1987 (si j'en crois Wikipedia en British). Pas allé au-delà d'une maquette de soufflerie à l'échelle 3/4.

     

  8. il y a 1 minute, P4 a dit :

    La base unique de réflexion de  cet article est la réponse à une question du responsable du programme SCAF chez airbus défense lors d'une conférence, c'est un peu léger, non?

    Comme dit, ramené ici pour info. C'est pas sur cet article que l'on apprendra, sur ce topic, quelque chose de fondamentalement nouveau sur l'avenir du programme (et dans les "solutions", je ne vois pas bien l'intérêt de suggérer le développement de 3 usines à gaz à la place d'une seule...).

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  9. Pour info, le dernier article de Meta Défense sur le sujet, avec le titre : Les ambitions technologiques du programme européen SCAF sont-elles excessives ?
     

    Révélation

     

    Le programme de Système de Combat Aérien du Futur, ou SCAF, est aujourd’hui le plus ambitieux programme de coopération technologique de Défense en Europe. Rassemblant 3 pays, l’Allemagne, l’Espagne et la France, il vise à concevoir à horizon 2040 un avion de combat, désigné Next Generation Fighter ou NGF, destiné à prendre la relève des Rafale français et Typhoon allemands et espagnols, ainsi que d’un environnement logique et opérationnel de combat pour en optimiser les capacités. Pour cela, le programme a été divisé en 7 piliers, allant de la propulsion aux systèmes de détection, en passant par le Cloud de combat et les systèmes d’arme, ventilés entre les grands industriels aéronautiques des 3 pays.

    Airbus Defense & Space est l’entreprise référante désignée par l’Allemagne et l’un des 3 acteurs majeurs du programme, avec Dassault Aviation pour la France et Indra pour l’Espagne. L’entreprise pilote en outre les piliers Système d’armes / Remote carrier, Furtivité et le « Air Combat Cloud », et est partenaire du pilier NGF. De fait, plus que toute autre entreprise européenne, Airbus DS est aujourd’hui au coeur du programme SCAF. Il est donc pertinent de tendre l’oreille lorsque Bruno Fichefeux, qui dirige le programme SCAF pour Airbus DS, déclare que le planning du programme est, aujourd’hui, déjà très tendu.

    En effet, lors de la conférence sur les résultats commerciaux de l’entreprise, qui s’est tenue le 9 décembre, Bruno Fichefeux a déclaré que les entreprises rassemblées dans cet ambitieux programme faisant face à un calendrier très serré, « very taught roadmap », selon les propos recueillis par le site américain Defense News, se référant aux délais très courts qui séparent les différentes phases du programme, ne laissant que peu de place aux incertitudes et aux aléas technologiques. Et de préciser que les entreprises mobilisées aujourd’hui dans la phase 1A, capitale pour dé-risquer le programme, font toutes face à des impératifs de délais déjà tendus.

    Le programme SCAF est aujourd’hui dans sa phase de démarrage, et il revêt encore une dimension essentiellement politique, malgré l’implication des industriels. Ces derniers, pour qui le programme représente un enjeu stratégique avec au moins 40 années d’activité, ne peuvent dès lors ouvertement mettre en cause le calendrier trop optimiste du programme, ou ses ambitions technologiques excessives rapportées à ce même calendrier. Pourtant, c’est bien ainsi que l’on peut comprendre l’inquiétude qui transparait déjà dans les propos du directeur du programme de l’entreprise la plus impliquée dans celui-ci.

    Et il est vrais que les ambitions technologiques et opérationnelles du programme SCAF, à qui il serait temps de trouver un vrais nom et non un acronyme différent selon les pays, sont très élevées. Au delà des slogans marketing selon lesquels il s’agira du système de combat aérien le plus moderne en 2040, chose impossible à affirmer puisque les programmes US, russes ou chinois pour cette date sont pour l’heure inconnus, les gains technologiques attendus des industriels européens sont considérables : l’avion, ses moteurs, ses systèmes de détection, ses systèmes d’arme et même sa doctrine d’emploi, tous ce qui constitue le SCAF sera nouveau, et même de « nouvelle génération ».

    Aux défis technologiques déjà immenses, s’ajoutent des défis industriels et politiques, avec des enjeux qui dépassent bien souvent le cadre du programme lui-même, notamment au sein du couple franco-allemand avec, en outre, la possibilité de devoir intégrer à la volée d’autres partenaires européens, qu’il s’agisse de compensations pour l’acquisition de Rafale ou de Typhoon (improbable d’ici là), de la possible fusion avec le programme Tempest britannique soutenu par l’Italie et la Suède, ou de nouveaux accords politiques relatifs à la construction européenne.

    Dès lors, on comprend que les risques de voir le programme SCAF dérailler, et suivre, même partiellement, la trajectoire qu’a suivi le programme F35, sont loins d’être inenvisageables. Comme le SCAF, le Joint Strike Fighter avait des ambitions technologiques radicales, avec un bond générationel généralisé concernant tous les systèmes du programme, et un pilotage politique multinational à périmètre évolutif. Rappelons que le programme JSF qui donnera naissance au F35 Lighting II a vu ses délais s’allonger de presque 10 ans et ses couts exploser de 74%, alors que les avions livrés aujourd’hui sont encore sujet à de nombreux problèmes de performances et de fiabilité.

    S’il n’est pas question, naturellement, de revenir sur les ambitions technologiques et opérationnelles du programme, qui répondent à une analyse approfondie des besoins des forces aériennes européennes à l’horizon 2040-2050 et au delà, on peut toutefois se demander s’il ne serait pas pertinent de redéfinir la progression du programme, de manière plus échelonnée, de sorte à respecter la doctrine chère à Marcel Dassault, qui consistait à n’incrémenter que 1 ou 2 évolutions majeures par nouvel appareil.

    Comme nous l’avons à plusieurs reprises évoqué, et dans une démarche relativement comparable à celle prônée par Will Roper avec la Digital Century Série de l’US Air Force, il pourrait ainsi être pertinent de décomposer le programme SCAF en programme de programmes, avec la conception d’une gamme d’appareils complémentaires aux performances et aux technologies itératives, de sorte à intégrer au fil de leur developpement les briques technologiques composants le programme et d’en expérimenter la pertinence, la fiabilité et l’intérêt, et éventuellement de les faire évoluer en fonction des retours d’experience enregistrés.

    Il serait ainsi possible de concevoir un chasseur monomoteur de 5ème génération intégrant un premier niveau de technologies moteurs et le volet furtivité, mais reposant sur les outils de détection, la fusion de données et les systèmes d’arme du Rafale et du Typhoon, avec l’objectif de créer, pour 2030, un concurrent direct au F35, plus performant et plus économique à l’emploi que ce dernier. En 2040, il s’agirait de produire un chasseur biréacteur moyen, adapté pour l’emploi sur porte-avions et pour les missions d’attaque, intégrant la technologie avancée des turboréacteurs Safran-MTU, les avancés en matière de furtivité et de contre-détection, une cellule de nouvelle génération, et de nouveaux senseurs. En 2050, arriverait enfin un chasseur lourd, destiné aux missions de supériorité aérienne, disposant de moteurs plus puissants capables d’amener l’aéronef à de très hautes vitesses à haute altitude, et intégrant une nouvelle génération de systèmes de détection et de communication.

    Chaque nouvel appareil servirait d’étape et de terrain experimental pour le suivant, ainsi que de réponse à des besoins spécifiques, aussi bien pour les forces aeriennes européennes que pour l’exportation, et serait conçu pour pouvoir, le cas échéant, intégrer ces avancées technologiques dynamiquement. En outre, cette approche est susceptible d’intégrer plus facilement d’autres partenaires européens, comme la Suède qui cherche à developper un successeur au Gripen (chasseur léger), ou l’Italie qui voudra remplacer ses Tornado et Typhoon, notamment pour la supériorité aérienne. Même les pays utilisateurs du F35 pourraient y voir un intérêt, pour accroitre leur flotte de combat tout en étendant leurs capacités opérationnelles, et pour optimiser leur industrie de défense.

    On le comprend, le programme SCAF est à la foi porteur de grands espoirs et de nombreuses inquiétudes, de par ses propres ambitions et son pilotage très politique. Sa décomposition en programme de programmes pourrait offrir une souplesse et une flexibilité aussi bien opérationnelle que technologique et économique dont le programme est aujourd’hui privé. Si l’ajout de phases intermédiaires et de types d’appareils accroitrait naturellement l’enveloppe globale du programme, l’ouverture possible vers de nouveaux partenaires européens, l’extension du marché potentiel adressable, et un controle plus efficace du risque, en compenseraient très largement les surcouts. On peut d’ailleurs se demander si le principal bond générationnel ne serait pas, dans ce cas, de passer outre le dogme « un programme – un avion » pour donner naissance à la première gamme de systèmes aériens partageant la même base technologique, pour en accroitre l’efficacité et en simplifier la maintenance.

     

    Bon, je ne le développerai pas. Si la liste des problèmes est, à mon avis, plutôt réaliste, les "solutions" évoquées, ne le sont, toujours à mon avis, pas autant...  

     

  10. Il y a 18 heures, P4 a dit :

    Future Combat Air System: Too Big to Fail

    edit: je viens de le lire et je vous le recommande, sans doute le meilleur article sur le sujet paru chez les Allemands.

    Cette opinion se rapproche de celle du récent rapport sénatorial français sur le sujet (cf. plus haut). Dans les deux cas, la structuration allemande est répertoriée comme un point de faiblesse de la coopération.

    Maintenant, j'ai comme des doutes que la partie allemande veuille bien effectuer la moindre modification à son système... Si le SCAF, sous sa forme franco-allemande, s'arrête un jour, il sera intéressant de voir si l'Allemagne continue de la même façon dans une nouvelle coopération (Tempest, NGAD ou autre). A moins qu'elle préfère acheter sur étagère (F-35, Tempest, NGAD ou autre). Et dans ces cas là, il sera intéressant de voir si elle est aussi exigeante qu'elle l'aura été avec la France sur le partage... 

    A suivre...

     

  11. Il y a 3 heures, Jésus a dit :

    J'adore cette propagande russe, servie par des français qui s'obstine à vouloir fuir absolument la positivité concernant notre pays, recherchant et mettant en avant tous les problèmes qu'ils peuvent trouver on imaginer. D'ailleurs plus l'article est négatif et mauvais pour l'image ou les intérêts de la France, de sa politique, plus il est apprécié par son public, il ne faut pas être dupe.

    Ben oui, mais, malheureusement, ça marche. Dans mon entourage, j'ai pas mal de monde qui ne jurent que par Russia Today, l'autre pilier de la désinformation made in La star de toutes les Russies (alias Vlad l'empaleur) et ils arrivent à influencer des personnes qui ne disposent pas de la chaîne...

    'fin, bon, comme je leur dis, c'est pas demain la veille qu'ils me feront gober les dires de ce qui fait passer les quatre chaînes françaises de buzz continu de la la TNT comme des modèles d'équilibre, de neutralité et d'équité... Ah, si, Sputnik/RT dit peut-être la vérité pour la météo...

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  12. il y a 14 minutes, Teenytoon a dit :

    Si tu fais une plus-value sur la revente comme à l’époque de l'huile d'olive grecque, il n'y aura pas de problèmes.

    De nos jours, je vois très bien une campagne de Quotidien (et d'autres...) pour les raisons évoquées dans mon post au-dessus (me rappelle leur "reportage" il y a quelques années pour expliquer que le marchand d'armes Dassault vendait de l'armement à l'Arabie Saoudite et aux EAU pour qu'ils bombardent des civils, et en priorité des écoles, au Yemen... Les images montraient une école bombardée et aucun autre combat n'était montré. A aucun moment il n'a été dit que les Mirage 2000 avaient été vendus aux EAU bien des années avant le début du conflit et les mots "Houthis" ou "Iran" n'ont jamais été prononcés une seule fois...).

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  13. Risque pas d'y avoir un problème de paiement en huile de palme (menace de boycott des écolos, manifs contre la puissance de l'argent roi, les marchands d'armes sans foi ni loi, La France aux ordres de Nutella, et un tas de trucs du même genre...), comme il y a quelques temps quand il était question de la vente de Rafale en Malaisie (je viens de lire que les Indonésiens avaient proposé de payer les Su-35 russes en huile de palme...) ?

  14. il y a une heure, Claudio Lopez a dit :

    Alors Franchement ce prospect , je n'y croyais PAS DU TOUT !

     

    Ben depuis les déclarations indonésiennes de janvier, pareil, et vu les manifs en Indonésie il y a encore à peine un mois au sujet de caricatures/Macron/France, encore moins... :blink:

    'fin bon, en matière de signature contrats Rafale, un tiens vaut mieux que deux tu l'auras (EAU, Brésil, Maroc, MMRCA, même si on a récupéré 36 avions de ce dernier)... :unsure:

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  15. J'en ai fait il y a longtemps. Mais sinon, aujourd'hui, mon ordi me propose lui-même une traduction. Qui dit (en gros), pour l'intégralité du passage concerné : 

    Citation

     

    Quant au Su-57, quelles sont ses perspectives sur le marché étranger ? Y a-t-il une file d’attente ?

    Tant que nous n’aurons pas placé suffisamment d'exemplaires dans notre propre armée, il est peu probable qu’il y ait une demande notable sur le marché étranger. C’est toujours interconnecté. Par conséquent, la tâche numéro un est maintenant de fournir l’avion aux forces armées russes.                                                                                                                                        Dans le même temps, nous offrons ce modèle aux étrangers, nous effectuons des travaux publicitaires. Je ne vous dirai pas qui est concerné, il est trop tôt.

     

     

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  16. Il y a 13 heures, seal33 a dit :
      Révéler le texte masqué

     

    « La crise dans la coopération industrielle franco-allemande pourrait devenir une crise de l’intégration européenne »

    La chancelière allemande Angela Merkel à Berlin et le président français Emmanuel Macron en visio le 10 novembre lors d’une conférence de presse conjointe sur la réponse européenne à apporter à la menace terroriste. MARKUS SCHREIBER / AFP

    Tribune. La coopération d’armement franco-allemande frôle l’échec. Ceci paraît d’autant plus surprenant que les ministres de la défense français et allemand louent régulièrement leur coopération en la matière. Mais les discussions sur les détails bloquent.

    En 2017, c’est avec enthousiasme que Berlin et Paris ont lancé huit projets, du char au système de combat aérien du futur (SCAF). Mais dès le début, les problèmes se sont accumulés avec, au centre, un manque de confiance mutuel. Celui-ci s’est traduit par une obsession des deux partenaires qui veillent scrupuleusement à ce que l’autre n’obtienne aucun avantage en termes de parts économiques et d’exploitation des nouvelles technologies développées dans ce projet.

    Lire aussi Paris et Berlin envoient un signal fort pour l’Europe de la défense

    Car ce sont les questions-clés : il ne faut pas seulement négocier qui produit quelle partie de l’avion ou du char. Il faut aussi savoir qui va être chargé de développer telle ou telle technologie. Avec, en toile de fond, la perspective de pouvoir ensuite utiliser ces précieuses connaissances, les intellectual property rights (IPR, « droits de propriété intellectuelle »), pour créer d’autres produits.

    Le conflit s’enflamme notamment autour du plus grand projet, le SCAF, qui vise à développer la prochaine génération d’un système aérien de combat. Aucun projet d’armement n’implique davantage de développements technologiques innovants – ce qui augmente le potentiel de conflit entre les partenaires.

    Un projet plus grand

    S’y ajoutent les différences nationales : là où, en France, la direction générale de l’armement gère le projet, en Allemagne, les ministères de l’économie, de la défense et la chancellerie fédérale doivent se coordonner avec le Parlement – le Bundestag – et une industrie privée : c’est difficile.

    Le rôle décisif du Bundestag irrite particulièrement Paris. En effet, ce dernier ne peut pas débloquer les fonds de développement versés par l’Allemagne pour le SCAF sans la preuve que le projet avance. Le Bundestag a donc décidé d’autoriser tranche par tranche le versement de ces fonds, et ceci après la réalisation de conditions définies par les députés. En France, cette procédure est souvent perçue comme un manque de confiance, comme si Berlin cherchait à contrôler le partenaire français.

    De plus, bien que le projet soit souhaité par la chancellerie, la défense n’y est pas une priorité. Il en va tout autrement à Paris, où l’Europe, la défense et la géopolitique sont des priorités poussées par l’Elysée.

    Lire aussi La France devient le troisième exportateur mondial d’armement

    En France, l’Etat joue un rôle considérable dans l’industrie d’armement, qui reste importante sur le plan économique. Elle est considérée comme un élément-clé pour préserver la souveraineté nationale, et digne de protection. Côté allemand, cette industrie est largement privée, et économiquement insignifiante. De plus, elle souffre d’une réputation ambivalente, pour ne pas dire négative, et les milieux politiques préfèrent garder leurs distances.

    Agir maintenant

    Paris et Berlin connaissent parfaitement ces différences. Elles ont consciemment décidé de coopérer car elles visaient un projet plus grand : l’avenir de l’Europe politique. En 2017, Paris et Berlin voulaient envoyer un signal fort à l’Europe, mais surtout aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. Il était question de montrer que la souveraineté européenne est possible, et que Paris et Berlin sont porteurs de cette ambition. Ce qui signifie aussi que si ce projet-phare échoue, le plus grand dommage sera politique, et non économique.

    Mais pourquoi parler d’échec maintenant ? Il n’y a pas d’événement choc. Le défi est en effet de maîtriser un développement prétracé par les échéances imposées par le Bundestag. Au printemps 2021, celui-ci devra autoriser la prochaine tranche de financement. Cette autorisation est liée à plusieurs conditions, dont un accord sur les IPR – qui n’est pas en vue. Repousser cette décision n’aidera pas : en automne 2021, des élections auront lieu en Allemagne et la campagne électorale compliquera le débat. Puis le partenaire français sera absorbé par l’élection présidentielle de 2022. Il faut donc agir maintenant.

    « Ensemble, la France et l’Allemagne peuvent changer les structures de l’industrie de la défense en Europe »

    Pour le président français, un échec serait une défaite cuisante pour la voie européenne qu’il a prônée depuis son élection. Ses adversaires politiques pourraient essayer de dépeindre l’échec d’un projet (le SCAF) comme symbole de l’échec de ses idées européennes, et comme une défaite face à l’Allemagne. Cela les éperonnerait, ce qui devrait inquiéter le partenaire allemand en vue de l’élection présidentielle de 2022. Pour Berlin aussi, un tel échec mettrait en question ses ambitions européennes. Et les deux pays manqueraient des systèmes d’armes centraux pour équiper leurs armées.

    Dernière chance peut-être

    Pourtant, le potentiel bilatéral est énorme puisque l’Allemagne et la France représentent environ 40 % de l’industrie de la défense en Europe. Ensemble, elles peuvent en changer les structures ; seule, chacune est trop insignifiante. Le SCAF est peut-être la dernière chance pour avancer vers un secteur de la défense véritablement européen. Et c’est la condition nécessaire pour confronter la concurrence de l’Asie mais surtout des Etats-Unis, et réduire la dépendance vis-à-vis de Washington. Donc sans SCAF, exit l’ambition d’une autonomie stratégique européenne dans le secteur industriel, car il faudrait des décennies à la politique et à l’industrie pour s’en remettre.

    Mais les ondes de choc iront bien au-delà. Plus que tout autre domaine, la coopération d’armement nécessite le soutien constant des gouvernements – Paris et Berlin chercheraient d’autres partenaires. La crise dans la coopération industrielle pourrait devenir une crise de l’intégration européenne.

    Lire aussi Défense : Paris et Berlin mettent en scène leur coopération

    Dans le passé, Paris et Berlin ont réussi à faire avancer la coopération européenne car ils ont forgé des compromis acceptables pour les autres Européens – et pas parce qu’ils partageaient une vision du monde. Aujourd’hui, c’est l’absence de volonté de compromis qui pourrait conduire l’Europe à rater une occasion. Berlin, Paris et l’Europe en souffriraient. Mais il y aurait aussi des gagnants : les concurrents et les ennemis de l’Europe.

    Claudia Major dirige le groupe de recherche « Sécurité internationale » au sein du think tank allemand SWP (Institut allemand pour la politique internationale et de sécurité). 
    Christian Mölling est directeur de recherche du think tank allemand DGAP (Société allemande pour la politique extérieure).

    Claudia Major(Chercheuse) et  Christian Mölling(Chercheur)

     

    Pour info, article du Monde. les auteurs sont allemands. 

    Ce n'est pas la première fois que Mölling fait parler de lui dans ce topic : 

    Après un article dans le journal dit "de référence" allemand, rebelote dans le journal dit "de référence" en France.

  17. Article Meta Défense, avec le titre : La vente de F35A aux EAU va-t-elle limiter les performances des appareils proposés à la Suisse ou à la Finlande ?

    https://www.meta-defense.fr/2020/10/22/la-vente-de-f35a-aux-eau-va-t-elle-limiter-les-performances-des-appareils-proposes-a-la-suisse-ou-a-la-finlande/

    Révélation

    A quelques jours de l’élection présidentielle américaine, le président Trump semble user de tout son pouvoir pour accélérer la procédure portant sur la vente du chasseur F35A aux Emirats Arabes Unis, et ce en dépit des réticences du Congrès comme du Pentagone, ainsi que d’Israël.
    (...)
    deux sénateurs démocrates (...) ont proposé un projet de loi ce 20 octobre qui obligerait l’exécutif à respecter certains critères fermes concernant les autorisations d’exportation du fleuron de l’industrie aéronautique américaine, dès lors qu’il serait exporté en dehors des alliés de l’OTAN et des Alliés directes,(...). Cette approche avait déjà été envisagée concernant les EAU, avec la possible livraison d’appareils « moins furtifs » que ceux livrés à Jerusalem.
    Mais cette nouvelle loi aurait des effets immédiats sur un contrat et 2 compétitions dans lequel l’avion américain est présent, à savoir le contrat de F35 pour Singapour, et les compétitions suisses et finlandaises. Si le loi venait à être votée, ce qui est loin d’être exclu même si le Sénat est toujours à majorité républicaine, en particulier du fait du lobbying israélien, les Etats-Unis pourraient être contraint de vendre des appareils aux performances dégradées à ces 3 pays, pour peu qu’ils choisissent l’avion de Lockheed-Martin, ce qui ne serait probablement pas du gout des clients qui devront débourser plusieurs milliards de $ pour un appareil bridé.
    Mais la vente des F35A aux EAU génère d’autres tensions, toutes aussi contraignantes que le respect de la prévalence technologique et militaire israélienne. En effet, si Abu Dabi venait à recevoir l’agrément d’importation, d’autres alliés régionaux des Etats-Unis ne manqueraient pas de poser, eux aussi, des demandes en ce sens à Washington.
    (...)

     

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  18. Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

    Non L.M. ne te donne même pas le coût récurrent de l'avion, mais le coût récurrent du dernier lot.

    Normalement le coût récurrent de l'avion c'est l'ensemble des coûts de production de l'avion depuis le premier jusqu'au , dernier prévu (ce qui est une estimation seulement) divisé par le nombre d'avion. Si tu ne veux pas faire d'estimation tu peux dire aussi que jusqu'à maintenant le programme a coûté tant en production ce qui donne un coût récurrent de ... mais que tu espère en produire ... ce qui abaissera le coût moyen à ...

    Mais L.M. lui te donne le dernier coût, mais ils ne peuvent pas vendre à ce prix là, car ils n'ont pas pu vendre non plus les premiers à leur vrai prix, même si ils ont été vendu plus cher. Sinon tout le monde voudrait n'acheter que les derniers avions produits.

    OK, merci pour l'explication. 

    Je serais intéressé, une fois de plus, de savoir ce qu'en pensent les gouvernements et forces aériennes des pays exports... 

  19. il y a 13 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Selective Arithmetic to Hide the F-35’s True Costs

    Arithmétique de l'acquisition sélective
    Le dernier chiffre du Pentagone et de Lockheed Martin annoncé dans la presse est de 77,9 millions de dollars pour chaque F-35 du lot 14 pour l'année fiscale 2020. Mais les contribuables paient bien plus que cela pour un F-35. Ce chiffre, comme les autres avancés pour prouver que l'avion est abordable, ne donne pas une image complète non seulement du prix par avion, mais aussi du programme dans son ensemble.

    Les documents budgétaires des services, accessibles au public, donnent une image plus complète de ces coûts. Selon le livre de justification de l'acquisition d'avions de l'armée de l'air pour l'année fiscale 2021, le prix de 77,9 millions de dollars pour le modèle F-35A de 2020 passe à 110,3 millions de dollars par avion lorsque tous les aspects du programme sont additionnés. Et ce chiffre augmentera dans les années à venir, car les avions achetés reçoivent désormais des mises à niveau importantes.

    Lorsque les gens citent le chiffre de 77,9 millions de dollars, ils parlent du coût unitaire récurrent du vol, qui n'est que le coût des pièces de l'avion et de la main-d'œuvre pour les assembler. Les doyens du complexe militaro-industriel du Congrès préfèrent toujours utiliser cette mesure de coût car c'est le calcul qui donne le chiffre le plus petit possible. En fait, il s'agit simplement du "prix autocollant" pour sortir le F-35 du lot proverbial. Mais il ne produit pas un avion prêt pour l'entraînement, et encore moins pour le combat.

    Ce prix n'inclut pas l'argent dépensé dans les budgets précédents pour acheter des pièces pour ce lot de F-35. Il n'inclut pas non plus les coûts des autres activités nécessaires au fonctionnement du programme, comme les installations de maintenance des dépôts, les équipements de soutien au sol, les simulateurs et le fonctionnement du réseau de maintenance. Les documents budgétaires de l'armée de l'air incluent tous ces coûts.

    Selon le livre de justification du ministère de la Marine, qui couvre à la fois l'achat des avions de la Marine et du Corps des Marines, un F-35B du Corps des Marines coûte 135,8 millions de dollars et un F-35C de la Marine coûte 117,3 millions de dollars par avion.

    OK, mais n'est-ce pas le cas pour n'importe quel avion de combat ?

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