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CortoMaltese

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Tout ce qui a été posté par CortoMaltese

  1. Je suis à peu près certain d'avoir déjà vu passer une déclaration similaire il y a bien 3 semaines. De toute façon, c'est une évidence : tant que c'est sur le territoire de l'OTAN, pas touche, mais une fois que le convoi est sur le territoire ukrainien, les russes peuvent le taper, je pense que c'est clair pour les deux parties depuis le début.
  2. Je confirme. J'ai pas le livre sous la main mais dans son "Berlin", Jean Lopez évoque cet aspect. C'est compensé par le fait que le potentiel humain de la Wehrmacht est tout aussi atteint, avec en prime un manque de matériel, de pétrole et une guerre sur deux fronts. Mais clairement les russes éprouvent des difficultés de manpower dès 1944, d'où l'usage très large des hommes récupérés dans les territoires fraichement libérés, souvent sans formation militaire et alors que ces derniers sont généralement très affaiblis par l'occupation qu'ils ont vécus. Après attention, on parle d'une armée de plusieurs millions d'hommes et d'opérations dont les pertes pouvaient se chiffrer en dizaines de milliers de KIA/blessés, c'est pas tout à fait comparable avec la situation actuelle.
  3. Et à l'inverse le Kazakhstan qui a voté contre alors qu'ils ont mis des vents extrêmement violents (avec annonce officielle) à la Russie depuis le début. La position serbe me semble totalement erratique mais s'explique sans doute par la conscience que la Russie n'est pas en mesure de les aider, ni économiquement ni militairement, et que leur salut passe nécessairement par l'Europe. A mon avis c'est de la pure realpolitik visant à donner des gages à l'UE et à éviter des sanctions ou un blocage définitif de la procédure d'adhésion du pays à l'UE. A l'inverse, je pense que la position Kazakh peut s'interpréter simplement par un soutien "entre dictatures". Vue la manière dont le Kazakhstan a réprimé ses révoltes internes l'année dernière, ils doivent pas avoir trop envie de donner à l'ONU une légitimité à sanctionner des membres qui ne respecteraient pas trop trop les droits de l'homme.
  4. En tant qu'opération militaire contre une armée sérieuse et prévenue à l'avance, oui, clairement. Pensé comme une opération politico-sécuritaire contre un pays surpris et sans défense ça pouvait marcher. EDIT : Je crois l'avoir déjà dit, mais de tous les mensonges proférés par Poutine, le fait que cette intervention était une "opération spéciale" et non une guerre était sans doute la chose la plus vraie. Les russes ne sont pas entrés en guerre le 24 février, ils ont voulu mener une invasion éclaire type Tchécoslovaquie 68, avec une armée servant de police lourde dissuasive.
  5. Quand même, je suis très étonné par le nombre de char perdu. On est sur un rapport de 1 char détruit pour 1 BMP, 1 char pour 1,7 transport de troupe "blindé" si on inclut les BTR avec. Sachant qu'un BTG comprend théoriquement 10 tank pour 40 VCI, le ratio de char perdu pour les russes est absolument démentiel.
  6. Car ça indique que t'as un gros voisin avec l'arme nucléaire et une armée pléthorique qui semble considérer le conflit armé comme un moyen commode et banal de résoudre ses problèmes. Surtout quand le conflit en Géorgie est directement causé par la volonté de ce pays de rejoindre l'OTAN.
  7. https://ria.ru/20220403/ukraina-1781469605.html Les divagations proprement hallucinantes de Timofey Sergueïstev dans cette article posté par l'agence de presse officielle RIA Novosti sur la nécessité d'une dénazification totale de l'Ukraine. J'ai recopié les extraits les plus parlants en dessous, mais en fait j'ai mis la moitié de l'article tant chaque ligne sonne comme la justification prophétique d'un futur génocide. "La dénazification est nécessaire lorsqu'une partie importante du peuple - très probablement la majorité - a été maîtrisée et entraînée dans le régime nazi dans sa politique. C'est-à-dire lorsque l'hypothèse "le peuple est bon - le gouvernement est mauvais" ne fonctionne pas. La reconnaissance de ce fait est à la base de la politique de dénazification, de toutes ses mesures, et le fait lui-même en est l'objet." "Contrairement, disons, à la Géorgie et aux pays baltes , l'Ukraine, comme l'histoire l'a montré, est impossible en tant qu'État-nation, et les tentatives d'en "construire" un conduisent naturellement au nazisme. L'ukrainisme est une construction anti-russe artificielle qui n'a pas son propre contenu civilisationnel, un élément subordonné d'une civilisation étrangère et étrangère. La débandérisation à elle seule ne suffira pas à la dénazification - l'élément Bandera n'est qu'un interprète et un écran, un déguisement pour le projet européen de l'Ukraine nazie, donc la dénazification de l'Ukraine est aussi son inévitable déseuropéanisation." "Les nazis qui ont pris les armes doivent être détruits au maximum sur le champ de bataille. Aucune distinction significative ne doit être faite entre APUet les bataillons dits nationaux, ainsi que la défense territoriale qui rejoint ces deux types de formations militaires." "La dénazification supplémentaire de cette masse de la population consiste en une rééducation, qui est réalisée par la répression idéologique (suppression) des attitudes nazies et une censure stricte : non seulement dans la sphère politique, mais aussi nécessairement dans la sphère de la culture et de l'éducation. C'est par la culture et l'éducation que s'est préparée et réalisée une profonde nazification de masse de la population, garantie par la promesse des dividendes de la victoire du régime nazi surLa Russie , la propagande nazie, la violence et la terreur internes, ainsi qu'une guerre de huit ans avec les habitants du Donbass qui se sont rebellés contre le nazisme ukrainien ." "La dénazification ne peut être effectuée que par le gagnant, ce qui implique (1) son contrôle absolu sur le processus de dénazification et (2) le pouvoir d'assurer ce contrôle. A cet égard, un pays dénazifié ne peut être souverain. L'Etat dénazifiant - la Russie - ne peut procéder d'une approche libérale à l'égard de la dénazification. L'idéologie du dénazifiant ne peut être contestée par le coupable soumis à la dénazification." "Les termes de la dénazification ne peuvent en aucun cas être inférieurs à une génération, qui doit naître, grandir et arriver à maturité dans les conditions de la dénazification. La nazification de l'Ukraine s'est poursuivie pendant plus de 30 ans, commençant au moins en 1989, lorsque le nationalisme ukrainien a reçu des formes légales et légitimes d'expression politique et a conduit le mouvement pour « l'indépendance » vers le nazisme." " Le nom "Ukraine" ne peut apparemment pas être retenu comme titre d'une entité étatique entièrement dénazifiée dans un territoire libéré du régime nazi. Les républiques populaires nouvellement créées dans l'espace libre du nazisme devraient et se développeront à partir de la pratique de l'autonomie économique et de la sécurité sociale, de la restauration et de la modernisation des systèmes de soutien de la vie de la population. En fait, leurs aspirations politiques ne peuvent être neutres - l'expiation de la culpabilité devant la Russie pour l'avoir traitée en ennemi ne peut être réalisée qu'en s'appuyant sur la Russie dans les processus de restauration, de renouveau et de développement. Aucun "Plan Marshall" ne devrait être autorisé pour ces territoires. Il ne peut y avoir de « neutralité » au sens idéologique et pratique, compatible avec la dénazification. Les cadres et les organisations qui sont l'instrument de la dénazification dans les républiques nouvellement dénazifiées ne peuvent que compter sur le soutien militaire et organisationnel direct de la Russie." "La dénazification sera inévitablement aussi une désukrainisation - un rejet de l'inflation artificielle à grande échelle de la composante ethnique de l'auto-identification de la population des territoires de la Petite Russie historique et de la Nouvelle Russie, initiée par les autorités soviétiques. Instrument de la superpuissance communiste, après sa chute, l'ethnocentrisme artificiel n'est pas resté sans propriétaire. À ce titre officiel, il passa sous l'autorité d'une autre superpuissance (celle qui se tient au-dessus des États) — la superpuissance de l'Occident. Elle doit être rendue à ses frontières naturelles et privée de fonctionnalité politique." " Contrairement, disons, à la Géorgie et aux pays baltes , l'Ukraine, comme l'histoire l'a montré, est impossible en tant qu'État-nation, et les tentatives d'en "construire" un conduisent naturellement au nazisme. L'ukrainisme est une construction anti-russe artificielle qui n'a pas son propre contenu civilisationnel, un élément subordonné d'une civilisation étrangère et étrangère. La débandérisation à elle seule ne suffira pas à la dénazification - l'élément Bandera n'est qu'un interprète et un écran, un déguisement pour le projet européen de l'Ukraine nazie, donc la dénazification de l'Ukraine est aussi son inévitable déseuropéanisation. L'élite Bandera doit être liquidée, sa rééducation est impossible. Le « marécage » social, qui l'a soutenu activement et passivement par l'action et l'inaction, doit survivre aux épreuves de la guerre et assimiler l'expérience comme une leçon historique et une expiation de sa culpabilité. Ceux qui n'ont pas soutenu le régime nazi, en ont souffert et la guerre déclenchée par lui dans le Donbass, doivent être consolidés et organisés, doivent devenir le pilier du nouveau gouvernement, sa verticale et horizontale. L'expérience historique montre que les tragédies et les drames de la guerre profitent aux peuples tentés et emportés par le rôle d'ennemi de la Russie." " Il est peu probable que la "province catholique" (ouest de l'Ukraine faisant partie de cinq régions) fasse partie des territoires pro-russes. La ligne d'aliénation, cependant, sera trouvée empiriquement. Derrière elle restera hostile à la Russie, mais une Ukraine neutre et démilitarisée de force avec un nazisme formellement interdit. Les ennemis de la Russie iront là-bas. La garantie de la préservation de cette Ukraine résiduelle dans un état neutre devrait être la menace d'une poursuite immédiate de l'opération militaire en cas de non-respect des exigences énumérées. Cela nécessitera peut-être une présence militaire russe permanente sur son territoire. De la ligne d'exclusion à la frontière russe, il y aura un territoire d'intégration potentielle à la civilisation russe, qui est antifasciste dans sa nature interne. " " L'opération de dénazification de l'Ukraine, qui a commencé par une phase militaire, suivra la même logique d'étapes en temps de paix qu'une opération militaire. A chacun d'eux, il faudra réaliser des changements irréversibles, qui deviendront les résultats de l'étape correspondante. Dans ce cas, les étapes initiales nécessaires de dénazification peuvent être définies comme suit : — liquidation des formations armées nazies (c'est-à-dire toutes les formations armées ukrainiennes, y compris les forces armées ukrainiennes), ainsi que de l'infrastructure militaire, informationnelle et éducative qui assure leur activité ; — la formation d'organismes publics autonomes et de milices (défense et maintien de l'ordre) des territoires libérés, protégeant la population de la terreur des groupes nazis clandestins; — installation de l'espace d'information russe ; — le retrait du matériel éducatif et l'interdiction des programmes éducatifs à tous les niveaux contenant des directives idéologiques nazies ; — des actions d'enquête de masse pour établir la responsabilité personnelle des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, de la propagation de l'idéologie nazie et du soutien au régime nazi ; — lustration, publication des noms de complices du régime nazi, les impliquant dans des travaux forcés pour restaurer les infrastructures détruites en punition des activités nazies (parmi ceux qui ne seront pas soumis à la peine de mort ou à l'emprisonnement) ; — l'adoption au niveau local, sous la tutelle de la Russie, d'actes normatifs primaires de dénazification « par le bas », interdiction de tous types et formes de renouveau de l'idéologie nazie ; — l'établissement de mémoriaux, de panneaux commémoratifs, de monuments aux victimes du nazisme ukrainien, perpétuant la mémoire des héros de la lutte contre celui-ci ; — l'inclusion d'un complexe de normes antifascistes et de dénazification dans les constitutions des nouvelles républiques populaires ; — création d'organismes permanents de dénazification pour une durée de 25 ans."
  8. Je viens d'écouter l'interview ouais, ça prend aux trippes, j'avais les yeux humides en entendant sa voix et la description des massacres.
  9. Je suis un peu d'accord, après fondamentalement, dans la mesure où il n'est pas dans le secret des dieux et que ses analyses se basent sur ce à quoi tout le monde a accès en Open Source, je vois mal comment il pourrait livrer des analyses totalement inédites par rapports aux milliers de commentateurs qui font déjà le job. EDIT : D'ailleurs ce qu'on peut lui reconnaître, c'est son honnêteté intellectuelle. Il a admit sans faux semblant s'être fourvoyé sur les capacités russes et a fait son mea culpa. Car j'ai vu un paquet de spécialistes embrailler du "L'armée ukrainienne tiendra 2 semaines max" mi-février à "La Russie ne pouvait pas gagner, c'était une évidence même et je vais vous expliquer pourquoi" 3 semaines plus tard dans le plus grand des calmes et sans que ça ne semble générer de remise en question particulière.
  10. J'ignore qui est ce type mais je n'y accorde aucune crédibilité. Beaucoup d'affirmations sans l'ombre d'une preuve.
  11. Effectivement, pour l'instant on a vu aucun florilège de POW ou de matos abandonné (un peu de matos détruit mais sans doute déjà ancien pour certains) Le retrait russe semble s'être plutôt bien déroulé.
  12. Au delà même de la question de la formation, toujours le même problème : Il faudrait les transporter par la route pour éviter tout soucis au niveau de l'espace aérien, et là bonne chance.
  13. C'est vrai que mise à part des anecdotes ponctuelles, on a pas de preuve de vrai délitement. Après, un faible moral peut se matérialiser par des effets plus subtiles mais tout aussi réels : négligence, sabotage, abandon de matériel. Et ça pour le coup on en a des multiples exemples.
  14. Désolé si ça a déjà été posté mais il semble qu'on commence à assister à une montée en gamme des équipements fournis par les Anglo-Saxons. L'Australie annonce envoyer du blindé léger à l'Ukraine Et les Britanniques également, avec de l'"artillerie longue portée" en prime
  15. Quelques spéculations : Hypothèse 1 : On a tiré de l'exemple Irakien que le renseignement US était mauvais, alors qu'en fait il a juste menti sciemment sur les ADM en 2003. (Improbable selon moi) Hypothèse 2 : On a compris qu'ils avaient menti en Irak, mais du coup on leur a pas fait confiance sur le cas ukrainien faute de preuves tangibles fournies par les USA. Mais quand même, même si je suis persuadé que les américains rechignent à livrer des preuves techniques à leurs alliés et utilisent beaucoup le "tkt crois moi frère, on a les infos mais on peut pas tout montrer" avec les services européens (hors UK du fait d'ECHELON), ça signifierai un échec majeur du renseignement français. A quoi bon se faire mousser sur notre "autonomie d'appréciation" et nos moyens de renseignement souverains (satellites, Dupuy-de-Lôme, Frenchelon) si c'est pour se fourvoyer à ce point sur un conflit majeur en Europe qui engage directement la sécurité de la France ?
  16. Il me semble que les "separate brigades" soviétiques/russes sont simplement des brigades n'opérant pas au sein d'une division, un peu comme les régiments de chars indépendants qui eux n'opèrent pas au sein d'une brigade, ect. La seule différence concrète avec une brigade classique étant qu'elle embarque souvent, en théorie du moins, un peu plus de soutien/logistique afin d'opérer seule, sans soutien d'une unité-mère. Avec la "brigadisation" partielle de l'armée russe, il n'est pas impossible que le nom soit désormais simplement un leg historique. Je traduirai donc simplement "200e brigade motorisée séparée" (ou autonome/indépendante ?)
  17. Je pense que la probabilité que la Russie prenne Lviv d'ici une semaine est plus élevé que la proba' que Yanukovitch puisse rester vivant en Ukraine plus de 24h si Poutine le remettait au pouvoir, à moins de le garder dans une pièce avec un régiment de Spetznaz autour (et encore).
  18. Je t'avoue que je ne vois pas trop de scénarios crédibles qui justifieraient une "mobilisation" (de qui d'ailleurs ?). Tous les scénarios d'emploi sont expéditionnaires. Dans le cas d'une guerre contre la Russie, on enverra l'équivalent d'une division, c'est le contrat opérationnel prévu. Vu les goulets d'étranglement en terme de mobilité stratégique, de munitions, ect. on va manquer de beaucoup de chose avant de manquer de transports de troupes. Pour les MRAP, j'évoquais justement les stocks américains, le "on" était général.
  19. Les VAB qu'on retire, je doute qu'on s'en reserve à l'avenir à priori ? (Ou alors en réserve ?) Et pour les MRAP, les USA en ont acquis une quantité démentielle pour l'Irak/Afgha dont ils ne savent plus quoi foutre désormais, à tel point qu'ils les refourguent aux Polices locales US ou à des alliés.
  20. J'ai suivi le conflit au Haut-Karabagh d'assez loin donc arrêtez moi si je dis des conneries, mais il ne faut pas oublier que les positions fortifiées ukrainiennes se sont construites "en live" alors qu'un conflit faisait rage, et qu'elles ont été continuellement améliorées depuis 8 ans. Je pense donc qu'elles ont eu largement plus l'occasion d'être "combat proven" et de s'améliorer de manière incrémentale que les fortifications arméniennes.
  21. Est-ce qu'on aurait pas intérêt à livrer du matériel "médian", notamment en terme de blindé. Pas de l'armement trop complexe qui nécessiterait une formation préalable longue et difficile à fournir (type char d'assaut, artillerie guidée), mais qui puisse compenser partiellement les pertes mécanisées ukrainiennes. Je pense notamment à des MRAP ou équivalent, qui restent essentiellement de gros camions que j'imagine facile à maîtriser. Même des VAB, on en retire des centaines par an de première ligne en France avec l'arrivée du Griffon. J'imagine que beaucoup ici pourront me dire si savoir conduire un VAB nécessite une formation poussée ou peut s'apprendre "sur le tas" avec deux trois instructions basiques.
  22. Concernant la question du PIB nominal ou PPA, je pense que la vérité se situe quelque part entre les deux. Clairement, les comparaisons brutes avec l'Espagne et l'Italie ne font pas sens. Pour autant, je pense que le PIB PPA de la Russie (en gros 4000 milliards de dollars, soit l'équivalent de l'Allemagne) est lui largement trop flatteur. Je pense qu'il faut arrêter avec l'image d'une Russie autarcique capable de produire son armement avec 99% de produits locaux. Aujourd'hui, la Russie repose largement sur des composants étrangers pour faire tourner son industrie de l'armement. Il suffit de voir que les sanctions ont déjà provoqué l'arrêt des usines de Chars, et on parle pourtant de blindés relativement simples et peu "internationalisés" par rapport à leurs avions ou à tout ce qui nécessite pas mal d'électronique. Or, dès qu'il y a importation, on repasse sur des choses qui se mesurent en prix courants. Bref, difficile de faire des comparaisons, mais je pense qu'on peut comparer le "potentiel" de la Russie en matière de financement d'armement à un pays comme la France, à mi chemin entre l'Allemagne et l'Italie (du moins avant l'embargo massif actuel).
  23. Tu as mille fois raison. Juste, quand je disais que c'était un peu juste en terme d'arme stratégique (pas pour rien qu'on la considère comme préstratégique), c'était pas tant pour la puissance de tête nucléaire (qui est dans l'absolue 3x celle de la TNO) que par les contraintes de l'arme : faible salve (1 missile par avion), faible survivabilité (1ère frappe + survie de l'avion en l'air + survie du missile) et faible rayon d'action (400km, faut pas vouloir taper Vladivostok). Mais sinon oui, sur le reste, effectivement ça pose des problèmes insolubles et merci pour les précisions sur la "double clée" américaine.
  24. Oui non, à la réflexion je me rend compte que l'idée est conne et pose bien plus de problèmes qu'elle n'en résout. Sans même parler de la question de la prolifération nucléaire et de nos obligations au regard du TNP qui m'étaient complètement passées au dessus de la tête et que tu as très justement rappelées.
  25. Est ce qu'il faudrait pas, plutôt que de mettre sous double clé notre propre arsenal, proposer aux pays volontaires des ASMP sous double clé à mettre sous leurs avions ? Avec l'idée par exemple d'être moins chiant que les USA sur la certification et des conditions d'usages plus "permissifs" du style "en cas de crise, on vous active notre clé, si votre pays est touché, vous faites ce que vous voulez". Bon l'ASMP ça reste trop faible en terme de puissance et de résilience à une première frappe pour être considéré comme vraiment stratégique, mais ça pourrait quand même intéresser la Pologne par exemple, avec la possibilité pour un jet polonais de décoller avec 300kt sous les ailes et d'avoir Moscou à portée depuis l'espace aérien balte.
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