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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. A propos de Syrie et de Daesh, Hollande affirme que la France est en guerre, mais j'ai du mal à croire à son sérieux. Enfin il n'a pas encore commencé à se laisser pousser la moustache ! Son discours devant le Congrès était le 16, ça devrait pourtant commencer à se voir, mince. Il devrait en être au niveau d'un mince duvet au moins, genre Bachar. Puis pour quelqu'un qui est reçu en ami au Kremlin, ça ferait bien dans l'image. Allô oui ?... Ah salut la modération... Quoi, que j'aille écrire ce genre de co - euh commentaires ailleurs ?... Ah euh....
  2. Sans essayer de répondre à la place de Libanais_75, ce que moi je pourrais comprendre par ces termes, ce serait la prise de Berlin avec drapeau rouge hissé sur le Reichstag. Enfin, le drapeau syrien sur la mairie de Raqqa, je veux dire. Problème : n'est pas Staline qui veut. Bachar ne dispose pas de la même armée. Sans parler de sa moustache, qui est toute petite.
  3. Erdogan souhaite rencontrer Poutine à Paris Viendez tous à Paris ! Fraternisez autour d'un p'tit blanc sec - alleeeez un jus de pomme pour les membres de la Ligue contre l'alcoolisme ! Quoi ? Une terrasse dans le 11ème... T'es sûr ?
  4. Soit, mais alors quelle alternative imagines-tu ? La reconquête de l'est de la Syrie par les loyalistes, difficile de l'imaginer sans cessation du soutien saoudien, qatari, turc - sans parler d'américain - aux rebelles hors E.I. Difficile de l'imaginer sans destruction de l'Etat islamique... et par qui ? Même avec toutes ces conditions, les loyalistes auraient-ils les effectifs pour conquérir et tenir le terrain - le soutien aérien notamment russe ça aide, éventuellement beaucoup, mais au final seules des troupes au sol peuvent faire le boulot. Et même en imaginant que tous ces obstacles soient (magiquement) levés, les loyalistes auraient-ils le savoir-faire pour dans la durée tenir l'est du pays, donc générer une loyauté minimale dans la population (au moins au niveau "je ne les aime pas, mais je ne veux pas participer à une révolte armée") ? Tout cela m'a l'air fortement irréaliste. Alors, quelle serait l'alternative à une partition, qu'elle soit ouverte ou maquillée ?
  5. C'est plutôt 500 à 600 km, mais le point reste valide. La solution est assez claire il me semble : le bouclier de la Russie dans une résolution future du conflit syrien, c'est un Etat kurde (officiel ou non) disposant de la continuité territoriale pour bloquer le passage entre Arabes sunnites et Turcs. Evidemment, Ankara serait vert, vu les risques d'influence et d'expansion de cet Etat vers le nord, en Turquie kurde. Cela dit, tous les calculs, les schémas pondérés et les idées de compromis entre Russes et Américains, Iraniens et Turcs, etc. ont un petit côté "vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué". Car le "Sunnistan" stable et pacifique, ou les sunnistans s'il y en avait un en Syrie et un autre en Irak... n'existent absolument pas pour l'instant. Et ce qui est à la place est très loin d'être mort. Eh les mecs ! Vous m'aviez oublié ?
  6. On peut discuter si ce serait juste ou pas dans l'absolu (perso je serais plutôt d'accord, d'autres auraient des objections j'imagine) Mais ce serait négliger un point essentiel : ce genre de proposition doit être adressée au Conseil de Sécurité, immeuble des Nations Unies à New York (tu trouveras leur adresse postale sur leur site Web) Ici, c'est le forum AD.net. Ne pas confondre
  7. Hmmoui il faut tenir compte de l'aspect économique. La Syrie après la guerre civile devra être reconstruite, ce qui coûtera cher à ses habitants. Alors autant faire des économies : puisque les affiches et les sacs de riz à l'effigie d'Assad sont déjà imprimées, le plus efficace est de les utiliser plutôt que de devoir tout réimprimer juste pour avoir une autre tronche. Ah on me souffle dans l'oreillette que le standard est débordé d'appels... noms d'oiseau oui je note... bon ok je n'insiste pas. 1. Sans vouloir faire une théorie complète des guerres civiles, il me semble qu'elles ne peuvent se terminer que de deux manières : soit la victoire complète de l'un des camps, soit un compromis imparfait éventuellement avec partition, qu'il soit le résultat d'un retour au bon sens ou plus sûrement de l’écœurement qui vient avec le temps. La victoire complète de l'un des camps, ce n'est pas ou plus une option sérieuse. Reste donc le compromis avec partition officielle (apparition de nouveaux Etats), ou officieuse (type Ukraine de l'est), ou pas de partition mais une réalité fortement "fédérale" - attention, litote - sous un vernis voire une fiction unitaire (type Bosnie). Non seulement une Syrie unitaire avec Assad à sa tête est difficile à envisager... mais une Syrie unitaire avec n'importe qui d'autre à sa tête. Ce n'est pas la personne de Bachar qui coince, c'est ce mot "unitaire" ! Et à partir du moment où la guerre se terminerait par un compromis partitionneur, que chacun des camps regarderait nécessairement comme imparfait... eh bien sauf chute ou autre accident dans la baignoire (noooon, pas Claude François !), bretzel qui coince ou assassinat, je ne vois pas qui d'autre serait en mesure de diriger la zone loyaliste sinon Bachar el Assad ? 2. Sur la population présente dans chaque zone, il ne faut pas perdre de vue que la zone loyaliste est beaucoup plus peuplée que les autres. On ne dispose que d'approximations mais on parle de 45 à 50% de la population d'avant-guerre c'est-à-dire 60% de celle qui reste sur le territoire syrien compte tenu des réfugiés et émigrants. Les autres 40% se répartissant entre les trois autres protagonistes : rebelles djihadistes & modérés, Etat islamique, Kurdes Naturellement, la question de savoir si tous les habitants de la zone loyaliste sont dans leur cœur favorables à Assad peut être posée. Mais de la même manière exactement que celle des véritables opinions des habitants des zones rebelles comme E.I. De toute façon, vu la nature des régimes dans ces différentes zones... la question de la sincérité de la majorité de la population ne se pose guère, tant que ces différents régimes arrivent à trouver un nombre de combattants suffisant, ce qui est le cas. Sans oublier qu'il existe tout de même des indications qu'en relatif, la majorité des Syriens considèrent qu'être chez les loyalistes est "moins pire" qu'être chez les autres. C'est ce qu'indique le "vote avec les pieds" des réfugiés internes : Tout à fait.
  8. Loin de moi l'idée de me faire l'Avocat du Diable Lézard, mais je ne pense pas que la position française ou américaine vis-à-vis du régime syrien soit tout-à-fait indépendante de leurs relations avec les pétromonarchies Les sujets sont distincts certes, mais ils sont clairement et fortement liés. Et pour préciser : si on insiste pour refuser à Assad de rester à la tête de l'Etat syrien parce que c'est un grand méchant, il est un peu bizarre d'accepter dans le même temps que les Saoud par exemple restent à la tête de l'Arabie... parce qu'ils ne valent pas mieux. La réalité : à la fois les Saoud et Assad ne sont évidemment pas des gens recommandables. La position des gouvernements français comme américain, qui différencie tant entre les deux, n'est donc pas basée sur une quelconque morale, mais sur leurs intérêts qui leur font préférer à un dictateur qui reste relativement calme dans sa boîte ...des dictateurs qui exportent de l'extrémisme religieux menant au djihadisme. On a le droit de ne pas être convaincu...
  9. Sur le site du Noeud Gordien, un Débat – Décroissance, est-ce pour de bon ? La décroissance, qu’y a-t-il derrière ce thème de plus en plus d’actualité ? Entre limitation des ressources, réchauffement climatique et transition énergétique, où en sommes-nous exactement, et surtout où allons-nous ? Quatre personnages, un Agronome, un Financier, un Ingénieur et un Marin en ont débattu le 27 octobre dernier, ajoutant et confrontant leurs savoirs et leurs points de vue. Débat animé, débat large aussi car à soulever ce sujet on est amené à en évoquer d’autres, les risques actuels et futurs et jusqu’aux tensions et aux transformations politiques imaginables…
  10. Alexis

    menaces intérieures

    Personnellement, je ne me le permettrais pas. Cela dit, ils ont à mon sens une position différente, parce que c'est un membre de leur famille qui a été tué. Je ne pense pas qu'il faille se formaliser de la réutilisation de l'affiche de mobilisation de 1914, 1939 et 1940. De plus, ils ne sont pas en train de faire une utilisation politique de leur appel au boycott en faveur de l'un ou l'autre parti, c'est bien à "Messieurs les politiciens" qu'ils adressent leur refus d'accorder un blanc-seing. C'est global et non instrumenté. Edit : après réflexion, j'ai placé l'affiche en question en partie cachée.
  11. Il préfère son poste à son absence de convictions. Et de fait, si ce sont bien là ses mots : "il y a deux séries de mesures: les bombardements (...) et des forces au sol, qui ne peuvent pas être les nôtres, mais qui doivent être des forces de l'Armée syrienne libre (opposition), des forces arabes sunnites, et pourquoi pas des forces du régime" "Pourquoi pas" ?! Les soldats syriens qui combattent contre l'E.I. apprécieront. Un texte de référence utile, voici la Résolution 2199 adoptée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies le 12 février 2015, à l'unanimité. Les provisions 1 et 12 sont tout spécialement d'actualité.
  12. Alexis

    menaces intérieures

    Au sujet de l'hommage national, drapeau aux fenêtres, etc. ... pas tout le monde il est d'accord. La famille de l'une des victimes des djihadistes a lancé un appel au boycott Cet appel au boycott reprend le format d'une affiche de mobilisation de 1914, 1939 ou 1940 et adresse un refus global d'accorder un blanc-seing à "Messieurs les politiciens", dénoncés comme "partie responsable" de ce qui est arrivé, avec liste de manquements supposés. (placé en partie cachée pour éviter de choquer les personnes refusant la réutilisation d'une maquette patriotique historique aux fins d'appel au boycott)
  13. Merci pour l'info. J'avais bien noté qu'aucune preuve n'était fournie de l'appartenance de ces deux hommes à l'E.I. ... que leur barbe , mais c'est mieux d'avoir une explication complète de la photo, afin de lever tout doute. Des noms ! Des noms ! Sérieusement, les attaques à la cantonade ne peuvent que générer des polémiques inutiles. Si certaines interventions sont contestables, c'est précisément d'apporter de nouvelles infos comme tu viens de le faire qui est utile.
  14. Pas d'accord. Les Américains nous ont certes fournis de nombreux "dossiers d'objectifs", ce qui nous a permis d'effectuer des frappes qu'eux-mêmes se préparaient à faire - de faire un peu de boulot à leur place, en somme. Mais rien n'oblige à continuer ainsi, surtout si les Américains ne veulent pas, par exemple parce qu'ils pensent que la France n'est pas assez anti-russe. Ce n'est pas comme si remplacer les Américains pour quelques frappes rapprochait réellement de la "destruction de Daesh" que vise le PR français - c'est un signal politique qu'on ne craint pas de faire des représailles, guère davantage A ce sujet... - Il y a 550 km d'Akrotiri jusqu'à Kobané, la ville kurde syrienne. Donc environ 500 km jusqu'à la zone frontalière syro-turque utilisée par Daesh pour exporter du pétrole et se ravitailler en produits comme en combattants frais - par exemple issus d'Europe, par exemple de notre beau pays, où ils pourront ensuite revenir une fois "bien formés" pour l'action... C'est dire qu'en agissant sérieusement pour fermer cette voie de communication Raqqa - Ankara, on ferait bien plus qu'envoyer un signal politique. Ce serait une contribution significative à la défaite de l'E.I. en même temps qu'un moyen de rendre concrètement plus difficile de former de nouveaux jeunes Français à devenir des terroristes-Daesh endurcis. - Vu la distance courte, aucun ravitaillement en vol n'est nécessaire. Des chasseurs-bombardiers basés à Akrotiri pourraient donc soutenir un rythme élevé - probablement deux sorties par appareil et par jour, dans la durée - pour apporter un soutien déterminé aux troupes au sol combattant pour fermer la voie E.I. - Turquie. Du point de vue de leur tranquillité, eh bien non seulement les Rafale sont bien armés, mais surtout la zone est bien protégée par une batterie moderne (S-400) que la Russie vient juste d'activer. Passer par le territoire syrien, alors que pour raison politique le président français ne souhaite pas restaurer la reconnaissance du gouvernement syrien que Sarkozy avait interrompue, pourrait certes être politiquement délicat, mais enfin du moment qu'un accord avec la Russie est trouvé, je ne pense pas que Damas s'y opposerait... Du point de vue des "dossiers d'objectif", s'agissant d'aide directe à des troupes sur un front, en l'occurrence les Kurdes de l'YPG, c'est la force alliée au sol elle-même qui aide à définir les cibles utiles, sans doute avec quelques spécialistes français intégrés dans leurs rangs pour faciliter une communication rapide. - S'agissant des moyens, après les réductions de 2013 le "contrat opérationnel" de l'Armée de l'air est passé de 70 à 45 avions de combat "projetés" dans la durée sur une même zone. Même compte tenu de la poignée d'appareils déployés en Afrique, il est certainement possible de déployer 30 à 35 appareils au moins au Moyen-Orient dans la durée. Sachant que 12 sont déjà basés en Jordanie et aux EAU et intégrés à l'effort américain, il n'est certainement pas hors de portée d'en baser une vingtaine à Akrotiri, pour effort coordonné avec les Russes - et les Kurdes. (les appareils du PAN sont en dehors du total de 45) - Du point de vue du moyen terme et de la politique globale de la France dans cette guerre, il est clair que la grande coalition incluant Etats-Unis, Russie, France et al n'est pas pour aujourd'hui, parce que Washington n'en veut pas. Il est tout aussi clair qu'elle sera probablement nécessaire au final sous une forme ou sous une autre, si du moins l'objectif est bien de "détruire" Daesh. Donc se placer dans une position de double coopération avec Etats-Unis et avec Russie est pour Paris l'opportunité de prendre une longueur d'avance diplomatiquement parlant, et d'augmenter son influence d'autant. Et continuer l'intégration à l'effort américain pour 12 avions en Jordanie et à Dubai ainsi éventuellement que pour le PAN, tout en construisant une coopération concrète indépendante avec Moscou pour 20 avions à Chypre, ce serait précisément pour la France se placer dans cette position. Il n'y a qu'une chose qui peut empêcher le PR français de passer sérieusement à l'offensive, avec des moyens pas démesurés du point de vue français, et alors qu'il a solennellement annoncé devant le Congrès que détruire Daesh était l'objectif de la France qu'il a déclaré être "en guerre". C'est la peur de déplaire... - à Washington - où l'on se soucie bien davantage de maintenir l'isolement de la Russie que de vaincre Daesh - à Ankara - qui se sert de Daesh comme d'un partenaire stratégique utile, et s'il y a des dommages collatéraux dans quelques pays, ma foi ce n'est pas si grave - ou à Riyad ou Doha - qui se servent de Daesh comme le fait la Turquie, quoique pas tout à fait avec les mêmes objectifs Or, parmi toutes ces puissances, nous ne devons le respect de mise entre alliés qu'aux Etats-Unis. Pas aux autres, désolé. Et François Hollande a bien commencé par proposer au président américain une coalition élargie, avant même d'en parler au président russe, et le fait est que Obama a choisi de maintenir cette porte fermée. Cette réponse américaine ouvre à la France le droit de s'entendre seule avec la Russie, étant donné que les Etats-Unis l'ont refusé pour eux-mêmes.
  15. Alexis

    menaces intérieures

    En déplacement en Alsace, un homme politique français dénonce des «décennies de renoncements» C'est très critique envers François Hollande comme envers au moins ses deux prédécesseurs ("des décennies"), mais j'imagine qu'on peut défendre cette opinion. Ah oui, l'homme politique en question s'appelle Nicolas Sarkozy.
  16. C'est exactement ce que je voulais dire. Et non, le GUD n'est pas l'Action Française. Pas davantage que les trotskistes ne sont des staliniens - celui qui le penserait, il se prendra un coup de piolet pour la peine Bon je ne suis pas en train de dire que j'ai une tendresse particulière ni pour les FM ni pour les Salaf', hein, on s'est bien compris...
  17. C'est vrai, mais je suis personnellement plus optimiste quant à la capacité de Poutine de ne pas se faire mener par le bout du nez par Assad. Le Syrien est quand même complètement dépendant de la Russie pour la survie même de son pouvoir, ce qui n'est évidemment pas la situation d'Erdogan vis-à-vis des Etats-Unis pour ne rien dire des Européens. Cela dit, autant l'embuscade tendue par les Turcs est inqualifiable, autant ils seraient pleinement dans leur droit à riposter durement si un seul obus tombait de leur côté de la frontière et quel que soit le tireur. Car là on parlerait non seulement de menace réelle, mais même d'agression concrète. A la place d'Ankara, je placerais de l'artillerie et un radar de contre-batterie au bon endroit, juste pour l'effet dissuasif. Tu as clarifié quelques post plus tard, mais quand tu écris quelque chose de ce genre, ce sont les contributeurs sur ce fil qui peuvent se sentir visés. Un petit Polandball sur le sujet du pilote tué Turkey : "Actually, I am wear stupid Russian pilot's cap right now. Haha" USA : "It's not that funny, Turkey" Erdogan n'est pas un salafiste, quand même. Cela dit, les Turcs méritent un meilleur dirigeant que lui...
  18. Le journal turc Hurriyet en parle aussi. Ça peut se comprendre du fait que de l'autre côté de la frontière, les choses pourraient s'intensifier entre loyalistes et rebelles. Dissuader quelque partie que ce soit de faire une incursion en territoire turc ou de se gourer en réglant un tir d'artillerie. J'espère - et je pense - que Erdogan n'est quand même pas assez imprudent pour envoyer des troupes du côté syrien de la frontière.
  19. Si on met de côté les aspects moral, pratique, pragmatique, diplomatique, on peut effectivement se poser la question du droit. Donc des conventions internationales gouvernant l'interception, conventions dont la Turquie est signataire. On se rapportera donc à l'Annexe 2 de l'OACI "Règles de l'Air", qu'on peut trouver ici en version anglaise et on examinera le paragraphe 3.8 "Interception". Ah... certes, un Sukhoi-24 n'est pas un appareil civil. Oui, mais voilà : de l'aveu même des officiels turcs, ils n'ont pas pu identifier l'appareil sur lequel ils ont tiré. Ils ne pouvaient donc savoir s'il était civil ou militaire. Ils avaient donc l'obligation d'appliquer par défaut les règles gouvernant l'interception d'un appareil civil... et c'est seulement après avoir constaté que l'appareil était militaire qu'ils pouvaient éventuellement se considérer dégagés de leurs obligations conventionnelles au titre de l'OACI. Voilà pour le droit. 'Suffisait de demander...
  20. Voici, sur la version en anglais de RT. Exactement. Et ça, c'est encore la version turque. Dans la version russe, le gars passe devant chez toi, et tu tires. Un autre lien intéressant sur RT : en 2014, la Turquie a violé l'espace aérien grec pas moins de 2 244 fois.
  21. C'est vrai. Mais d'un autre côté, ce n'était pas non plus l'intérêt de la Turquie, et pourtant est arrivé ce qui est arrivé. Donc on ne peut pas exclure une réaction "forte, furieuse, et c.nne" de la Russie. Poutine pourrait faire un mauvais calcul, ou perdre son sang-froid.
  22. Bonne question, tiens Je n'en sais rien, mais j'imaginerais que Moscou ne soit pas chaud-bouillant pour ça. La Russie a de bonnes, voire très bonnes relations avec Israël, résultat entre autres du ~1 million d'Israéliens d'origine russe - petite anecdote, en allant faire des courses dans tel magasin en Israël il est arrivé plusieurs fois qu'on s'adresse directement à nous en russe, faut dire que la vendeuse avait des "origines" dans ce sens . A mon avis, si Moscou ne souhaite pas que la Syrie envoie des armes au Hezbollah, ou du moins pas trop ou pas trop avancées, eh bien ça n'arrivera pas. Ce n'est pas comme si Damas avait grand chose à refuser à la Russie dans sa situation actuelle...
  23. mais attention Sputnik_Intl est un compte Twitter parodique, et ceci en se moquant exclusivement de la Russie jamais d'un autre pays. Voir quelques unes de leurs dernières inventions : "#Putin to award the rescued Russian #Su24 navigator with medal "For Distinction in the Disregard of State Borders" ", "Yandex updates maps, removes #Turkey ", "#Zakharova: The Turkish ambassador to #Russia has been given a strong protest, 'We wrote it using all caps' ", "#Russia bans kebab, expects #Turkey to collapse within days " Etc. etc. ad libitum, voire ad nauseam Le Rafale est spécifiquement conçu pour assurer à la fois des missions air-sol et air-air, au cours de la même sortie. Même en mission de bombardement, ils transportent sauf erreur 4 Mica. Je ne crois pas du tout à un incident, car la Turquie n'a pas de "message" à envoyer à la France comme elle souhaitait en envoyer un à la Russie. Mais le cas échéant, les F-16 turcs trouveraient à qui parler. Drôle. Et faux. C'est officiel, en effet. Le ministre de la défense russe Shoigu l'a annoncé. Et ça devrait être "bientôt". Suivant les versions de missile, le système peut attaquer des avions jusqu'à 250 ou 400 km de distance. Même le premier chiffre signifie une zone de contrôle qui inclut tout Chypre à l'ouest, tout le Liban au sud, à l'est jusqu'à Raqqa la "capitale" de l'E.I., et au nord un beau morceau de Turquie y compris la base aérienne américaine d'Incirlik. Il est à prévoir que la moindre incursion de quelques secondes d'un appareil turc du côté syrien de la frontière mènerait à sa destruction. Suivant que Moscou est plus ou moins "remonté", et suivant la réalité de la trajectoire du Su-24 descendu - a-t-il ou non franchi la frontière, au fond personne ne le sait - les Russes pourraient aussi abattre un appareil qui ne ferait que s'approcher de la frontière... Je serais un pilote de chasse turc, j'éviterais de m'approcher à moins de 20 km de la Syrie. Sinon, pour un peu de contexte historique, voici un article sur les violations régulières de la frontière grecque par des appareils turcs au-dessus de la Mer Egée Le gouvernement grec, fort heureusement, est incomparablement plus responsable que le gouvernement turc.
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