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samson

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  1. mais, quelle est cette idée folle selon laquelle le monde irait mieux s'il était gouverné par des femmes? Une femme incompétente est avant tout quelqu'un d'incompétent et le fait que ça soit une femme n'attire pas particulièrement ma sympathie. Sinon, Ségolène Royal est beaucoup plus sympathique de près... Elle a de beaux atouts qui sont mis en avant par ses tailleurs de capitaliste [08] Ce qui expliquerait le côté apache ( [10] ) de François (ou alors il trinque avec Borloo).
  2. J'adore la faute d'orthographe avec le ton solennel et serieux. Expliquer le conflit au proche orient par l'enlèvement de deux soldats, c'est un peu comme expliquer la 1ère GM par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand. Le genre de raccourci simpliste que la simple peur de dire des conneries devrait censurer. Les lances roquettes du Hezb au sud liban étaient prêts, il ne restait qu'à appuyer sur le bouton. Il fallait juste un élément en guise d'élément déclencheur des hostilités, et l'enlèvement de deux soldats est plus qu'un casus belli. Dans le même cheminement de pensée, il y a eu des guerres (pas des évaluations par l'affront d'une puissance militaire -jusqu'ici inconnue ou mal connue- d'un groupe terroriste ou des guerrettes) pour la vie d'un archiduc inconnu, des tirs de mitrailleurse sur un destroyer ou pour un ilôt paumé en plein atlantique sud ou pour une région qui n'a que des nids de cygogne. Ce ne sont que des exemples historiques les plus proches dont le bilan s'évalue en centaines de millions de victimes, au MA tu trouveras des "motifs" encore plus débiles (du même style qu'Ahmadinejad qui veut faire aggrandir les rues pour le retour du 12ème Imam... en 2006 cette fois). Bref, un peu plus de nuance et de hauteur ne feraient pas de mal à ce topic car desfois ça sent vraiment le café poisseux altermondialiste d'un lundi matin dans la salle de rédac de l'huma. (je me suis fait plaisir là). Sur les motivations militaires d'Israël, on ne connaîtra vraiment l'objectif de cette incursion ou l'esprit de cette offensive que dans plusieurs années. Laissez faire les historiens au lieu d'essayer de voir quelque chose dans la stratégie israelienne quasi-illisible ce qui peut amener à dire des conneries. Pour le moment, je penche pour une mise en péril du Liban pour provoquer un sursaut nationaliste et une envie de souveraineté et d'indépendance. Dans cette optique, un Liban prospère, démocratique et débarassé des influences étrangères servirait de zone tampon à Israël et isolerait le Hezbollah au Liban (il serait sans doute detesté). En poussant plus loin le projet, on peut même imaginer que les tensions (religieuses, ethniques...) intestines se seraient renforcées dans un Liban débarrassé de toute influence étrangère, ce qui aurait pu occuper les islamistes et les divers extremistes. Le Liban -re-deviendrait une cible. Par voie de conséquence, une communauté de destin serait donc établie avec Israël. Ce qui lui offrirait un allié précieux dans cette région explosive. Mais ce n'est qu'une hypothèse et on verra plus tard. J'ai essayé de comprendre les mouvements israeliens, leur méthode (bombardements...etc) etc et à moins d'avoir la prétention de croire que les israeliens sont des abrutis finis, la précaution impose d'attendre de nouveaux éléments pour comprendre ce qui s'est passé dans la tête des conseillers d'Olmert.
  3. Je précise que d'habitude je n'ai aucune sympathie pour BHL (à part son premier livre) ni pour les intelectuels dandy branchouille, mais là son édito est une fois de plus très bon (à mon sens) :
  4. Mon cher Zedros, afin de ne pas polluer le thread, je te serai reconnaissant de m'épargner tes leçons empiriques de réthorique. Nous sommes d'ailleurs impatients de te voir en plein exercice rhétorique pour réfuter les arguments de Stratege puisque jusqu'ici tu n'as fait que de te parer dans un jugement hâtif sur le caractère supposé définitif des avis de Stratege. Le débat c'est aussi opposer au lieu de s'opposer éternellement. Donc oppose des arguments à Stratege, le débat s'en trouvera enrichi et à la longue on frôlera la perfection évangélique comme disait le Général s'agissant de la gestion de nos armées. A ce propos, à part un magistral descriptif du marketing, on a toujours pas ton avis sur le sujet. Quant à mes sources, il est évident que je ne vais pas donner le nom d'un président de conseil général qui se fait conduire par un alcoolique. Pour le reste, tu peux continuer à te focaliser sur un exemple ou un mot pour satisfaire le peu de fierté qui reposerait dans ton pseudo-esprit critique genre "je suis pas dupe moi". Ca fais très Truth movement ou "j'aime beaucoup les chansons à texte". Sinon, [10]
  5. Akhilleus, je suis d'accord avec toi. Il y a des fonctionnaires compétents, mais quand on prend une partie d'un message et qu'on le détourne de son sens par simple esprit de contradiction ou qu'on critique la position de quelqu'un qui fonde ses avis sans apporter le moindre élément, j'ai tendance à sortir l'artillerie lourde. Quant au privé, les glandus se font de plus en plus rares pour la simple et bonne raison que leurs boîtes ont une nette tendance à se casser la gueule. Pour les mercenaires, j'ai lu Machiavel et je sais donc que c'est inefficace. Ce n'est pas un scoop irakien. Je ne suis partisan que d'une gestion optimale des outils étatiques. Pour ce faire, il faudra un jour ou l'autre dire les choses telles qu'elles sont et écarter le pretexte de glandu "le militaire, c'est pas le privé".
  6. merci de m'apprendre ce qu'est le marketing, petite truffe. Quand je disais toutes, je ne parlais évidemment pas de boîtes qui ne fonctionnent que sur du marketing comme l'Oréal ou autres. Et puis ce n'etait pas mon propos, ce que je voulais dire c'est que la sous-traitance a fait ses preuves (y compris en matière de marketing) et je ne vois pas en quoi l'armée aurait vocation à s'en priver, notamment au vu des performances plus que médiocres de ses services. Voir des cuisiniers, des blanchisseurs ou des responsables marketing dans l'Armée m'intrigue, je suis navré. Quant à ton fumeur sergent, ce n'est pas un cas isolé, c'est désolant. A force de faire du social, on a une fonction publique et une armée qui servent d'arrière-cour au privé où tous les loosers refoulés ou les diplomés de psychologie animalière ou des thésards diplômés de philosophie arborigène dans l'Australie du Nord-Est (ça plaira à chirac) vont. Pour avoir des échos de la fonction publique et de l'armée, il y a vraiment des perles dignes des plus belles heures de l'URSS. Entre les chauffeurs alcooliques de Président de Conseil Général, les dépressives qui 80% de l'année sont en congés maladie et qu'on retrouve en Martinique, les fonctionnaires qui font leurs courses sur e bay pendant leurs 35h, on a de beaux vainqueurs. Le sketch de Coluche sur les fonctionnaires n'est pas que de la fiction. Pour stratege, si tu as des propositions plus efficaces et si tu fondes tout, je lirai tous tes messages avec intérêt.
  7. samson

    MADMAX

    bienvenue à toi ! La France a été ingrate avec les Harkis et c'est peu dire. Pour autant, les descendants d'Harkis sont parmi les plus patriotes. Ca fais d'ailleurs réfléchir sur les réelles intentions de ceux qui crachent à longueur de textes et de tracts sur la France. Les Harkis sont dignes et n'ont jamais renié leur attachement à la France. On ne peut pas en dire autant des éternelles victimes (loosers?). Une preuve (combien en faudra-t-il?) de grandeur pour ceux qui attaquent en règle, de façon ignoble et à la limite du racisme, les Harkis.
  8. entre nous, ce sont un peu des faux problèmes que tu évoques là. Ca fais très petit garçon qui ne veut pas aller au sport le mercredi soir et qui trouve toutes les excuses du monde. Les français ont tout un tas d'assoc, on est à 35h, les femmes peuvent prendre des congès de maternité etc Alors, je pense qu'un créneau est envisageable. Quelques décisions des Prud'Hommes sur un refus d'embauche pour avoir eu comme activité auxiliaire la réserve en guise de jurisprudence, un statut bien ficelé, des conventions avec les boîtes et le tour est joué. Je caricature pour juste mettre en évidence que ce qu'il faut (et c'est la condition sine qua non), c'est une volonté politique au départ. Sans ça, rien ne se fera. Aujourd'hui, cette volonté politique n'existe pas. MAM (que j'apprécie) a brassé un peu d'air avec une pseudo-réforme de la réserve, mais ce n'est rien. Et puis, la réserve aujourd'hui est peu attrayante. C'est dû aussi à un déficit de volonté politique. Mais il y a toujours des pistes à exploiter, les US savent attirer, il n'y a pas de raison que nous soyons incompétents sur ce point. Je pense à des réductions en partenariat avec de grandes boîtes (SNCF, Domino's Pizza aussi je crois j'ai vu un militaire avoir une réduc' [08] ), un salaire forfaitaire (j'ai remarqué qu'un forfait, lorsqu'il n'y a pas d'heures sup', est toujours plus impressionnant alors qu'en général ça revient au même [08] ... la psychologie humaine [50] ) attrayant net d'impôt, une considération qui se traduit par des stages (on peut imaginer des conventions entre Etats -du Sud de préférence genre Maroc- d'échanges militaires et on envoit qques milliers de réservistes en exercice une semaine en Juin, ça dépayse)... Bref, tout ça pour dire, que même tard en pleine nuit, les solutions ne manquent pas. Il faut "juste" la volonté politique en guise d'élement déclencheur. Outre les intérêts militaires que Stratege présente, cette solution m'accroche vraiment pour d'autres raisons. Elle a en effet de multiples intérêts, au premier rang desquels, "la diffusion de la culture de défense" au sens de l'IHEDN. Ce ne sont pas nos 6 lycées militaires (ça aussi c'est un concept à creuser au vu des résultats de ces lycées et de la régression des lycées publiques... Pourquoi ne pas multiplier les prépas militaires et en faire des prépas d'élite mais en plus grand nombre etc bref développer l'éducation militaire, sujet qui me tient à coeur mais qui n'est pas à propos ici) ni l'IHEDN ni les stands de l'AT sur les plages qui le feront. L'ignorance des français au sujet de la Défense, est une catastrophe. Combien de fois entend-on, il n'y a pas de guerre, quel intérêt d'avoir une défense aussi coûteuse? (en général celui ou celle qui dit ça a la mine fière et conquérante de l'idiot qui croit avoir dit quelque chose de pertinent... Il s'auto-épate). Car un réserviste a des activités annexes et devient donc un vecteur des valeurs prônées par l'Armée (d'où l'intérêt de ne plus faire du social car les militaires en permission dans un train qui racontent les mines à voix haute qui se sont mis, ça fais désordre). La Défense, n'a aucun intérêt à se recroqueviller sur elle-même et la réserve semble être une solution durable et à tous niveaux satisfaisante. "La Défense est la première raison d'être de l'Etat. Il n'y peut manquer sans se détruire lui-même" De Gaulle. Il est d'une urgente nécessité que la Défense redevienne un motif de fierté nationale (il n'y a que dans cette hypothèse qu'elle pourra jouer un rôle social). C'est d'ailleurs capital dans la guerre d'images. Pour cela, elle doit absolument se mettre au contact du civil. La réserve me semble être une bonne interface.
  9. Voilà, j'aimerai avoir des références sur les biocarburants. Référence au sens propre du terme, pas des essais d'écolos entre deux Internationale au djembe. Un mixte entre étude scientifique, faisabilité, prospective et géopolitique serait parfait. Quelque chose de sérieux et de solide donc. Arka Voltech (de mémoire) avait semble-t-il quelques connaissances sur le sujet, s'il passe par là... Bon c'est pas directement militaire quoique cela aura des répercussions géopolitiques à terme. J'ai trouvé ça de l'IFP avec une phrase liminaire plutôt bien vue : "Nos petits-enfants se souviendront de nous pour ne pas avoir pensé à eux" http://www.alapage.com/mx/?donnee_appel=QJGRS&tp=F&type=1&l_isbn=2710808692&sv=X_L Mais mon intérêt pour le sujet a des limites dont le prix de 115 euros est au-delà. Je ne suis ni Total ni un parti politique pour me payer des études à ce prix, alors si une bonne âme a des références autres que des sites internet que j'ai épluché, ça serait sympa. NB: ça fais un peu fou-furieux de demander des études sur les biocarburants à 3h du mat' mais le net est plus doux le soir [08]
  10. Après la canne à sucre, l'or, le coton ou encore le café, le Brésil connaît la fièvre du biodiesel. Une loi, signée en 2004 par le président Luiz Inacio Lula da Silva, rendra obligatoire, à partir de 2008, l'adjonction de 2 % de biocarburant à un litre de gazole. D'ici là, le pays doit donc multiplier par quatre sa production actuelle, de 200 millions de litres. Le biodiesel est un carburant élaboré avec des oléagineux. Les plus utilisés, aux Etats-Unis et en Europe, sont le soja et le colza. Mais les Brésiliens veulent tirer profit de leurs plantes tropicales faciles à cultiver par les petits agriculteurs. Le président Lula, qui brigue un second mandat, tient à ce projet. "J'ai toujours pensé que le biodiesel allait résoudre le problème des petits agriculteurs, je suis sûr qu'il est le pétrole de demain", affirme-t-il. Il se dit prêt à anticiper l'application de la loi, car la production de biodiesel est désormais en hausse constante. 600 stations d'essence commercialisent déjà le nouveau mélange. Dans une région pauvre du Brésil, la compagnie pétrolière Petrobras s'est lancée dans une expérience novatrice qui mobilise 5 000 familles d'agriculteurs. "Nous avons le puits de pétrole que tout le monde rêve d'avoir dans son jardin, et en plus, inépuisable !", se réjouit Livania Frizon, de l'"agro-village" de Canudos, une exploitation collective située à Ceara Mirim, à 100 kilomètres de Natal, la capitale de l'Etat du Rio Grande do Norte. A côté des rangées de papayes, de bananiers et de manioc, les fermiers ont planté plusieurs hectares de "pinhao manso" (Jatropha curcas), un arbre originaire de cette région semi-aride, dont le fruit contient 38 % d'une huile destinée à l'élaboration de biodiesel. Même dans le sol sablonneux, ce végétal produit trois tonnes de graines à l'hectare et offre deux récoltes annuelles. "Le soleil, considéré ici comme un châtiment pour l'agriculture, est désormais une bénédiction", explique Livania. Petrobras avait fourni à la coopérative les graines qui sont devenues, à Canudos, 1 200 pieds de "pinhao manso". Aux 142 familles de petits agriculteurs de Palheiros III, une autre communauté rurale près d'Upanema (à 250 kilomètres de Natal), la compagnie pétrolière a fourni des graines de ricin. Assis Gama, le président de Palheiros III, fait visiter avec fierté la plantation de 300 hectares de ricin. "Ça ne demande guère d'entretien, et, en deux ans de vie utile, un pied donne six récoltes, explique-t-il. Ça permet de valoriser des surfaces non entretenues, à côté de nos cultures maraîchères et fruitières." Le ricin, qui pousse sur les terrains vagues, assure un complément de revenus aux petits paysans. Ces derniers sont encouragés par Brasilia à mettre en valeur la terre qui leur a été remise au moment de la réforme, grâce aux crédits destinés à l'agriculture familiale. "Notre défi est d'organiser la production de la matière première, car nous aurons bientôt une grande usine de biodiesel dans le Rio Grande do Norte, et sûrement une dans chaque Etat du Brésil", estime Ulisses Soares, géologue chez Petrobras depuis vingt ans. "RECHERCHE INTENSE" Le site où convergent les récoltes des petits agriculteurs n'est encore qu'expérimental. Il n'occupe que quelques hectares dans l'immense raffinerie de Guamaré. Le processus d'industrialisation, entièrement novateur, a requis un investissement de huit millions d'euros de la part de Petrobras. "Personne n'a jamais réussi à élaborer le biodiesel à partir de la graine de mamona, ou autres, mais seulement à partir de l'huile", explique Mauro Silva, l'ingénieur responsable des tests. Commencés en juillet, ils devraient durer dix-huit mois. Un test sur 100 tonnes d'oléagineux différents sera réalisé chaque mois, car le but, à Guamaré, est de produire un biodiesel peu coûteux et fiable. "Il y a une recherche intense, avec le ricin et le piao manso adaptés sous l'équateur, mais aussi avec l'huile de palme, ou encore le sébum bovin, en plus de l'éthanol produit par la canne à sucre", souligne l'agronome Paulo Morelli, chargé de superviser les programmes de biodiesel au ministère de l'agriculture, à Brasilia. N'ayant pas l'ambition de devenir un "émirat du biodiesel", le Brésil veut partager ses recherches avec des pays tropicaux qui pourraient, eux aussi, profiter du biodiesel, comme l'Angola, la Thaïlande, ou l'Inde. Le Monde continue sa fatwa pro-biocarburantavec une moyenne d'un article de fond en page bien situé par mois. Ca ne me dérange pas dans le sens où je suis un fervent défenseur du biocarubrants et de toutes les énergies renouvellables qui nous permettraient de ne plus être dépendant, ou plutôt moins dépendant, de pays peu fréquentables (Russie, PO etc). Ce qui me dérange c'est de constater l'incompétence de notre gouvernement sur ce dossier. Jacquo devrait au lieu de partager des Corona avec Lula l'interroger sur tt cela. Le lobby Total est certes fort mais il ne ferait pas le poids face au lobby agricol. Quant au Lobby automobile les moteurs modernes toléreraient jusqu'à 20% d'huile. D'où l'attachement de Chirac à la PAC, très bonne alternative court-termiste par excellence, quitte à aller à l'encontre de directives. On a décidément oublier le "En Fr, on a pas de pétrole mais on a des idées". Chirac est définitivement une plaie, Mitterrand, le rival de Chirac au niveau de la magouille et de l'incompétence, aurait au moins été sensible à ces arguments. Arrêté pour avoir roulé à l'huile végétale pure Olivier Lainé, agriculteur et porte-parole de la Confédération paysanne de la Seine-Maritime, a été arrêté, mercredi 2 août, par les douanes. Objet du délit : le véhicule professionnel qu'il conduisait alors qu'il procédait à des livraisons roulait à l'huile végétale pure. L'administration des douanes précise que la substance utilisée "ne fait pas partie de la liste des biocarburants autorisés". De plus, "son utilisateur ne s'acquitte pas de la taxe sur les carburants". M. Lainé réfute ces arguments qui, selon lui, sont "contraires à une directive européenne, déjà appliquée en Allemagne". Dans un communiqué, la Confédération paysanne a dénoncé de son côté "la duplicité de l'Etat". [-] fermer http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-803153@51-803213,0.html
  11. et là c'est le drame... la "rumeur" est un secret de pollichinelle. C'est l' "avantage" d'un pays mal géré depuis 25ans : les marges de manoeuvre deviennent étroites et le bluff ou l'endettement ne marchent plus. C'est d'ailleurs une catastrophe puisque dans les hautes-sphères c'est la panique ou du moins un casse-tête, chose que l'opinion publique ignore totalement avant de le savoir tôt ou tard (sic). On constate le même phénomène avant chaque révolution ou guerre civile... mais ce n'est qu'un élan de pessimisme. Donc, si on prend comme donnée de départ l'étroitesse des éventuelles marges de manoeuvre, on arrive au même résultat pour la gauche comme pour la droite : - si on veut augmenter notre équipement et optimiser la gestion de l'armée : il faut taper dans les effectifs. - si on veut baisser le budget de défense pour le répartir autre part (social...etc), on tape dans les effectifs. - si on veut traiter le chômage par des emplois assistés ou peu nécessaires... on ne peut plus [08] on a plus les moyens à moins de miser sur une croissance type asiatique (3 voire 4% sur 5ans mouhahaha) comme l'ont fait les socialistes sur leur nouveau programme, chose que DSK a qualifié de "folie". On ne gère pas un pays en spéculant. Donc, même sur ce point, les socialistes reviendront dessus avec une forte probabilité. Ou alors, autre alternative que je n'ose imaginer : réduire encore les crédits d'équipement pour embaucher. Résultat : on se mord vite la queue. Donc, maintenant la question est de savoir où iront les fonds "économisés". Dette de l'Etat? Equipement? Autre Ministère? Mais d'un autre côté, Stratege s'acharne à montrer que même à isobudget, on peut sculter diverses armées pour divers objectifs. Donc, marges de manoeuvre étroites certes, mais il reste des possibilités d'optimisation à condition de faire preuve d'un minimum de bon sens et de clairvoyance, qualités qui ne sont ni de droite ni de gauche.
  12. tu ne seras pas déçu. Les "trophées" en page d'intro (http://www.politiqueinternationale.com/ ) sont prestigieux. Remarque pour Philippe : avant, dans la page d'intro lors du défilement des personnalités, il y avait Galouzeau... il n'y est plus [29] Douste n'y est pas non plus [57] [08] Quant au Monde Diplo, je suis navré, à part les cartes je n'accroche pas du tout [08] Oui l'Histoire est clairement indispensable mais pour être franc ce conflit a tellement de ressorts et de dynamiques internes et extérieures, que même l'Histoire ne suffit pas. C'est un concentré d'un grand nombre de probs mondiaux. Sinon, en tant qu'amateur d'Histoire et vu tes lectures tu dois apprécier J.Marseille, non? [20]
  13. Pour illustrer la qualité de politique internationale et pour que tout soit clair sur la Syrie voici une itw fort intéressante à mon sens d'Abdel Halim Khaddam menée par Isabelle Lasserre du Fig': Isabelle Lasserre - Comment avez-vous fait la connaissance de Hafez El-Assad ? Abdel Halim Khaddam - Je l'ai rencontré il y a très longtemps, à la fin des années 1940. À l'époque, nous étions tous deux étudiants. Ensuite, il a rejoint l'armée ; quant à moi, je suis devenu avocat. Le 8 mars 1963, lorsque le Baas a pris le pouvoir en Syrie, nos liens se sont renforcés. Après la guerre de juin 1967 (1), nous avons entamé une étroite coopération. Au sein du parti, deux courants s'affrontaient. Certains pensaient que nous devions nous montrer plus fermes en politique internationale et vis-à-vis du monde arabe. D'autres estimaient au contraire qu'il valait mieux être plus ouverts en politique internationale, en économie et dans le domaine de la culture. Ce conflit a duré jusqu'en 1970. De 1967 à 1970, j'étais, aux côtés du président et de certains dirigeants, parmi ceux qui appelaient à l'ouverture. En octobre 1970, j'ai été nommé ministre des Affaires étrangères. À ce moment-là, nos relations étaient très fortes. Nous formions une équipe particulièrement soudée. I. L. - Avec le recul, quel jugement portez-vous sur les années Hafez El-Assad ? Quels sont, selon vous, les principaux succès et les échecs majeurs de l'ancien président ? A. H. K. - Sa principale qualité fut d'être un patriote. Il a su, en effet, défendre les intérêts de la Syrie face à l'extérieur. Sur ce point, notre coopération a été parfaite. Sur le plan intérieur, le pays a connu, dans les premières années de sa présidence, une véritable ouverture. Mais les choses se sont dégradées lorsque Hafez a décidé d'employer son pouvoir à des fins personnelles. Les administrations sont alors devenues des miroirs réfléchissants du régime. Le parti a perdu le rôle moteur qu'il était censé jouer. Dans le même temps, les prérogatives de la famille Assad n'ont cessé de croître. La corruption s'est développée, surtout parmi les proches du président : son frère, son beau-frère, ses neveux... Elle s'est répandue comme une traînée de poudre dans les milieux politiques. La confiscation du pouvoir par Hafez El-Assad et l'affaiblissement du parti ont débouché sur l'augmentation du rôle des services de sécurité. Au lieu de protéger les lois, le droit et l'administration, ces derniers sont devenus les protecteurs du système. C'est simple : la loi ne servait plus à rien, elle n'avait plus de fonction ! En fait, Hafez avait deux visages. Un visage tourné vers l'extérieur, formidable, qui protégeait les intérêts de la Syrie. Et un visage intérieur, beaucoup moins noble et qui s'est dégradé avec le temps. Par surcroît, il s'est montré incapable de gérer les problèmes économiques. La corruption et l'arbitraire ont provoqué l'arrêt de la croissance, ce qui a dissuadé les investisseurs arabes de venir en Syrie. L'une des plus grandes erreurs de Hafez fut d'avoir considéré l'État syrien comme sa propriété privée. I. L. - Pourquoi n'avez-vous pas protesté pendant toutes ces années ? A. H. K. - Je l'ai fait, auprès des instances du parti. De nombreuses personnes au sein de ces instances partageaient mon point de vue, mais la nature du régime et la confiscation de la décision par le président avaient rendu difficile toute opposition efficace à cette politique. De plus, le pays et la région ont connu de grandes tensions dans les années 1980 et 1990. Nous devions donc nous montrer soudés... I. L. - Quel sentiment avez-vous éprouvé lorsqu'il a nommé son fils Bachar à la tête de l'État ? A. H. K. - Je viens de vous le dire : comme les rois du Moyen Âge, Hafez pensait que l'État lui appartenait en propre. C'est donc tout naturellement qu'il a décidé de désigner son successeur parmi les membres de sa famille. Il a d'abord songé à nommer son frère. Mais ce dernier est tombé malade. Puis il a choisi son fils aîné. Mais il est mort. Le fait d'avoir opté pour son deuxième fils a été son autre grande erreur. La Syrie le paie aujourd'hui très cher. Un pays ne se transmet pas en héritage. I. L. - Que reprochez-vous, au juste, à Bachar El-Assad ? A. H. K. - Son plus gros défaut, c'est précisément d'avoir obtenu le pouvoir par héritage. Il pense, comme son père, que le pays lui appartient. Mais ses actions sont encore plus nuisibles que celles de Hafez. Ce dernier savait, au moins, calculer et réfléchir. Excellent stratège, il était capable de faire un pas en arrière pour mieux faire deux pas en avant. Bachar, lui, ne sait ni faire deux pas en avant ni reculer quand il le faut. C'est un impulsif. Et, qui plus est, un ignorant. Il n'a aucune idée de ce qui se passe sur la planète. Il ne comprend pas davantage son pays. Le monde avance et lui se conduit comme si l'on était encore dans les années 1950 ou 1960. Il s'oppose systématiquement à tout progrès. Les décisions qu'il prend sont erronées et ont des conséquences néfastes pour la Syrie. I. L. - Par exemple ? A. H. K. - Prenez la prolongation du mandat du président libanais Émile Lahoud (2). Bachar a agi comme s'il dirigeait le Liban, comme si ce pays était l'arrière-cour de la Syrie. Les Libanais étaient unanimement opposés à cette reconduction, tout comme la communauté internationale. Ce qui n'a pas infléchi sa détermination. Or cette décision a été désastreuse, aussi bien pour le Liban que pour la Syrie. Bachar avait pourtant la possibilité de se défaire de Lahoud : il avait d'ailleurs dit au premier ministre espagnol José Luis Zapatero qu'il était prêt à laisser tomber le président libanais, à accepter la tenue d'élections et la nomination d'un nouveau premier ministre à condition que l'Europe renonce à réunir le Conseil de sécurité. Zapatero a fait le tour des capitales occidentales, qui ont donné leur accord à cette idée. Mais le lendemain, sans rien dire, Bachar a changé d'avis et a fait prolonger le mandat de Lahoud ! I. L. - A-t-il également commis des erreurs en politique intérieure ? A. H. K. - Là encore, il s'est comporté en népote en autorisant ses proches à piller le pays. Exemple : deux compagnies de téléphones portables ont été créées en Syrie. La première a été attribuée à l'un de ses cousins et l'autre à l'un de ses amis. Ces deux individus font des bénéfices de 700 millions de dollars par an - une somme qui devrait revenir à l'État. C'est d'autant plus choquant que le pays est pauvre et laminé par le chômage. I. L. - Pourquoi et dans quelles circonstances avez-vous décidé de couper le cordon après tant d'années passées au pouvoir ? A. H. K. - J'avais pris ma décision en 2002, pendant la maladie de Hafez El-Assad. J'avais décidé que je quitterais le pays après sa mort. C'est alors que j'ai subi de fortes pressions, en particulier de la part de plusieurs dirigeants arabes qui m'ont demandé de rester, dans l'intérêt de la Syrie. J'ai donc essayé d'aider Bachar de mon mieux. Malheureusement, il a mis tous mes conseillers sur la touche. J'ai essayé de lui faire comprendre qu'il était indispensable d'entreprendre au plus vite de profondes réformes politiques, économiques et éducatives. Il a bien promis de les appliquer... mais il ne l'a jamais fait. J'ai compris que continuer avec lui n'avait plus aucun sens. J'ai annoncé ma démission lors du congrès du parti de juin 2005, en présence de 1 200 participants. À cette occasion, je me suis livré à une critique détaillée de la politique intérieure et extérieure de l'État. I. L. - Êtes-vous le seul dirigeant à avoir tiré de telles conclusions ? A. H. K. - Ce ne fut pas une décision personnelle. Elle exprime l'opinion d'un courant qui existe au sein du parti et dans le pays. Ce courant est composé de plusieurs dirigeants du parti, d'un nombre importants d'adhérents de base et de plusieurs organisations syndicales. La base du parti est, en effet, mécontente de la tournure que prennent les événements. En Syrie, les gens ne parlent plus que de corruption et de chômage, de ces milliers de diplômés contraints à faire des petits boulots pour survivre, comme ces innombrables ingénieurs ou architectes obligés de devenir chauffeurs de taxi... I. L. - Tout le monde reconnaît la faiblesse de Bachar El-Assad. Alors, qui gouverne vraiment le pays ? Quels sont les leviers sur lesquels s'appuie le président ? A. H. K. - Bachar se maintient grâce aux services de sécurité. Le pays est régi par l'état d'urgence (3). Ce qui permet de mettre n'importe qui en prison à n'importe quel moment. Tout le monde peut être jugé de manière arbitraire et se retrouver emprisonné pour dix ans. Le fossé entre le président et le peuple est gigantesque. I. L. - Vous-même, où vous situez-vous sur la scène politique syrienne ? Vous considérez-vous comme le chef de l'opposition ? A. H. K. - La question n'est pas là. L'essentiel, c'est de savoir comment sauver le pays du désastre. En 1955, la Syrie caracolait en tête des pays en développement du Moyen-Orient et ses habitants étaient connus pour leur vivacité et leur dynamisme. En 2005, elle est retombée en dessous de son niveau de 1955. Vous voulez des exemples ? Prenez les universités. Si le niveau des professeurs est si bas, c'est parce que ce ne sont pas les meilleurs d'entre eux qui sont envoyés en formation à l'étranger, mais ceux qui bénéficient des meilleurs pistons. La corruption a gagné tout le corps enseignant : il n'est pas rare que les professeurs vendent leurs diplômes aux étudiants. Autre exemple : Bachar a voulu remplacer le président de la Banque centrale. Comme il ne trouvait personne de compétent, il a recruté un comptable qu'il avait rencontré dans un restaurant. Comment voulez-vous que le niveau remonte ? Avant, la Syrie exportait ses cadres et ses cerveaux dans les pays arabes. Tout le monde avait besoin des compétences syriennes. Les États du Golfe - surtout Bahreïn - dépensaient sans compter pour nous recruter. Mais que constate-t-on aujourd'hui ? Eh bien, la situation s'est inversée. On envoie toujours des Syriens à l'étranger. Le problème, c'est qu'il s'agit, cette fois, d'étudiants qui vont se former à Bahreïn car notre système éducatif s'est effondré ! Certes, entre-temps, la Syrie a continué de produire des dizaines de milliers de diplômés. Mais dans des domaines qui n'ont rien à voir avec les besoins du pays... I. L. - Préconisez-vous une déstabilisation du régime ? A. H. K. - Il ne s'agit pas de le déstabiliser, mais de le renverser. Ce régime a plongé la Syrie dans une situation de pauvreté et de fragilité extrêmes. Chercher à l'affaiblir afin d'imposer des réformes ne servirait à rien. Le bâtiment est trop vieux pour être habité, même restauré. Il faut le détruire et en construire un nouveau. I. L. - Comment ? A. H. K. - C'est le peuple qui s'en chargera. Le peuple ne peut plus supporter cette vie. Il ne peut plus supporter la misère, la confiscation des libertés, l'absence de lois, la corruption, la concussion... Mais, encore une fois, le changement ne doit pas passer par un coup d'État militaire. Les forces armées doivent à tout prix être écartées de cet objectif, elles doivent se concentrer sur la protection du pays. Il faut, aussi, éviter une intervention militaire étrangère. I. L. - Pensez-vous qu'une révolution de velours à la géorgienne ou à l'ukrainienne soit possible en Syrie ? A. H. K. - Ce qui est sûr, c'est que tout changement doit émaner du peuple, à travers des rassemblements et des manifestations pacifiques. C'est la résistance passive de la population qui fera chuter le régime. I. L. - L'opposition intérieure et l'opposition extérieure peuvent-elles se rejoindre ? A. H. K. - Ce sont les deux faces d'une même pièce. Il est vrai que différents courants existent ; mais nous avons entamé un travail d'unification et la fusion va se réaliser. I. L. - Quels sont ces différents courants ? A. H. K. - J'ai déjà mentionné le courant qui existe à l'intérieur du parti. Par ailleurs, il y a aussi un courant libéral, un courant démocratique, un courant islamique... Ces trois courants sont intégrés dans le Front du salut national, dont la création a été annoncée fin mars depuis Bruxelles. Et nous multiplions les initiatives visant à rassembler encore plus de forces. I. L. - Quel est le sens de votre rapprochement avec les Frères musulmans, qui ont a priori un projet de société très différent du vôtre ? A. H. K. - Le courant islamique est très puissant en Syrie. Dès lors, les termes de l'alternative sont clairs : soit on considère ce courant comme un partenaire, soit on l'isole. Si on l'isole, on le poussera vers le fanatisme. Si l'on coopère avec lui, on le tirera vers la démocratie. Les Frères musulmans syriens ont fait beaucoup de progrès dans leur manière de percevoir la société et l'État. Ils sont un peu dans le même esprit que les islamistes en Turquie qui, eux, sont au pouvoir. I. L. - Pourtant, presque partout dans le monde arabe et musulman, la tendance est à la radicalisation des islamistes... A. H. K. - Il faut se demander qui est responsable de l'extrémisme. Quand on empêche les gens de participer à la vie de leur pays et qu'on leur fait subir diverses humiliations, on provoque mécaniquement leur radicalisation. Le fanatisme, dans les pays arabes, est la résultante directe de l'action des gouvernements. Le meilleur exemple est celui de l'Algérie. Rappelons-nous comment l'armée a empêché les islamistes de prendre le pouvoir après que le président eut décidé d'appliquer les règles de la démocratie (4). Que se serait-il passé dans le cas contraire ? Eh bien, soit le peuple aurait soutenu le FIS, soit ce dernier aurait perdu aux élections suivantes. Qu'est-ce que la démocratie, sinon le fait de pouvoir gagner et perdre le pouvoir ? Il faut donner au peuple la possibilité de changer de gouvernement tous les quatre ou cinq ans. Sinon, on court à la catastrophe. I. L. - Le parti Baas syrien a-t-il su évoluer avec le temps ? Et quelles ont été les conséquences, pour ce parti, de l'effondrement du Baas irakien survenu en 2003 à la suite de l'intervention américaine ? A. H. K. - La position de nos deux partis a toujours été similaire. Depuis les années 1960, ils ont suivi les expériences de l'URSS. Mais en Union soviétique, est-ce le parti qui dirigeait vraiment ? Non, c'était surtout le secrétaire général. Le même constat valait en Irak, et vaut toujours en Syrie. Le problème, c'est que le Baas n'a pas saisi l'occasion de se moderniser. Il n'a pas su réformer le pays à cause de l'appropriation du pouvoir par une seule personne. Après l'effondrement de l'URSS, j'ai dit à Hafez El-Assad qu'il fallait changer l'esprit et la politique du parti Baas. Car le monde entier était en train d'évoluer et, avec lui, tous les partis communistes. Privée du soutien soviétique, plongée dans l'environnement instable du monde arabe, la Syrie était en danger et devait se repositionner sur la scène internationale. Nous n'avons, hélas, pas trouvé d'accord. J'ai cependant créé un nouveau courant à l'occasion de la conférence du parti du 5 juin 2005. J'ai perçu chez de nombreuses personnes une réelle volonté de réformes. Bon nombre de militants étaient conscients qu'il fallait tourner une page. I. L. - Justement, si vous reveniez au pouvoir aujourd'hui, quelles seraient les premières réformes que vous imposeriez ? A. H. K. - D'abord, je mettrais fin à l'état d'urgence et je libérerais les prisonniers politiques. Ils sont plusieurs centaines. Ensuite, je ferais voter une loi instaurant le multipartisme et une autre promouvant la liberté de la presse. Mais le plus gros du travail serait d'affronter la crise économique afin d'améliorer le niveau de vie, celui de l'emploi et de l'éducation. Il faudrait, aussi, instaurer une nouvelle loi électorale, afin d'organiser des élections législatives et de former un gouvernement vraiment représentatif. Il faudrait, enfin, rédiger une nouvelle Constitution. I. L. - Quelles seraient, toujours si vous étiez au pouvoir, vos relations avec les États-Unis et votre politique au Proche-Orient ? A. H. K. - Nos relations avec les États-Unis, comme avec les autres pays du monde, doivent être régies par deux principes : préserver les intérêts nationaux et résoudre les conflits par le dialogue et non par l'affrontement. Pour ce qui est du conflit au Proche-Orient, j'estime que la paix ne peut pas être atteinte dans le cadre d'une solution bilatérale. Il faut élaborer une vision générale, une solution qui englobe tous les pays arabes, Israël et, aussi, l'ONU. I. L. - Pensez-vous que les États-Unis veulent déstabiliser la Syrie ? A. H. K. - Je ne sais pas. Je n'ai pas eu de discussions à ce sujet avec les Américains. I. L. - Certains pays ont-ils commis de grosses erreurs dans la région ? A. H. K. - Tout le monde a commis des erreurs. À commencer par les pays arabes. Quand Saddam Hussein a envahi le Koweït, les Arabes auraient dû imposer un changement de pouvoir à Bagdad. Ils ne l'ont pas fait. Ils n'ont pas pris leurs responsabilités. Le résultat a été l'embargo, et c'est le peuple irakien qui en a payé le prix. Le problème, dans la région, c'est que l'on ne va jamais au fond des choses. Mais il y a eu aussi des fautes de la part des États-Unis. Les administrations américaines successives n'ont pas pris en compte les besoins des pays arabes. Israël n'est pas en reste : l'occupation et le refus d'appliquer les décisions de l'ONU ont provoqué les souffrances du peuple palestinien. I. L. - Que pensez-vous du retrait syrien du Liban (5) ? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? A. H. K. - Ce retrait aurait dû être effectué dès 2000, après le retrait des forces israéliennes (6), puisque la présence des forces syriennes au Liban était justifiée, précisément, par la présence des troupes israéliennes dans le sud du pays. Un retrait en 2000 aurait été dans l'intérêt de la Syrie. Un certain nombre de choses terribles ne seraient sans doute pas arrivées. Si le retrait des troupes syriennes du Liban avait eu lieu en 2000, les relations entre la Syrie et le Liban ne se seraient pas envenimées, les forces syriennes n'auraient pas subi ce retrait humiliant de 2005, et les assassinats de Rafic Hariri et de nombreux dirigeants libanais n'auraient pas eu lieu. De plus, on aurait évité les nombreuses résolutions de l'ONU (1559, 1595, 1636) qui ont mis la Syrie en accusation. I. L. - Vous avez vu la main syrienne dans l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri. Damas est-elle aussi, selon vous, responsable des autres assassinats qui se sont produits au Liban (7) ? A. H. K. - Je veux être parfaitement objectif. Les accusations que j'ai proférées dans l'affaire Hariri découlent d'informations que j'ai personnellement obtenues. J'ai été le témoin de plusieurs manifestations de haine de la part de Bachar El-Assad à l'égard de Rafic Hariri. Il s'est montré tellement virulent que cela m'a conforté dans la conviction que c'est bien lui qui a pris la décision d'assassiner l'ancien premier ministre libanais. Quant aux autres attentats, je ne dispose pas d'autant d'informations. En Syrie, les responsables politiques comme moi n'avaient pas accès aux affaires de sécurité qui concernaient le Liban. Les choses se réglaient entre le président El-Assad et le chef de la sécurité du Liban. Je ne peux donc accuser personne. I. L. - Que risque-t-il de se produire au Liban dans un avenir proche ? A. H. K. - Bachar El-Assad a toujours l'espoir de remettre la main sur le Liban. Je pense qu'il projette de faire exploser la situation sous peu. I. L. - Comment ? A. H. K. - Les débordements sont faciles à provoquer dans un pays comme le Liban. Ce qui est certain, c'est que les conséquences seront très graves pour la Syrie. Bachar emprunte la même voie que Saddam Hussein. I. L. - Et l'Irak ? Quel jugement portez-vous sur la situation dans ce pays ? A. H. K. - Elle est très compliquée. Nous pouvons dire aujourd'hui que l'Irak est en proie à une véritable guerre civile. I. L. - Quelles solutions préconisez-vous ? A. H. K. - Plus le temps passe et plus c'est difficile. En avril 2003, il était plus facile d'imposer une solution qu'aujourd'hui. Tout simplement parce que, à l'époque, la société irakienne n'était pas encore dissoute. L'instauration de la démocratie n'a pas permis de résoudre la profonde déchirure intérieure de la société irakienne. Cette déchirure se manifeste clairement à présent. Chaque fois que l'on règle une difficulté, on en crée de nouvelles. La chute de Saddam, qui a été une bonne chose, a suscité de nouveaux problèmes dans la région. Si bien qu'actuellement je ne vois pas de solution, hélas... I. L. - Quels sont les problèmes régionaux qui découlent de la chute de Saddam et de l'intervention américaine ? A. H. K. - L'Irak est devenu l'une des cartes, régulièrement brandies, du conflit entre l'Occident et l'Iran. Le risque, c'est que le conflit entre sunnites et chiites s'étende à toute la zone. I. L. - Pourquoi avoir choisi la France comme terre d'accueil ? A. H. K. - Tout simplement parce que je connais bien ce pays. J'y ai longtemps passé mes vacances et j'y effectue régulièrement mes bilans de santé. I. L. - Que pensez-vous de la politique arabe de Jacques Chirac ? A. H. K. - Elle est bonne et objective : elle prend en compte les intérêts du citoyen arabe. Depuis la prise de position de De Gaulle en 1967 (8), les Arabes regardent la France avec beaucoup de sympathie. S'il y avait un vote sur les pays étrangers préférés des Arabes, la France arriverait sans doute en tête. I. L. - Rentrerez-vous un jour à Damas ? A. H. K. - Oui, très bientôt. I. L. - Pour y occuper quelle fonction ? A. H. K. - Ce n'est pas le pouvoir qui me préoccupe. J'en ai détenu beaucoup et longtemps. Une seule question m'intéresse : comment, avec l'ensemble des Syriens, sortir le pays de l'impasse et de la situation catastrophique dans laquelle il se trouve. N'est-ce pas une mission suffisante dans la vie d'un homme ? Et comme je reste convaincu que le fond idéologique d'un auteur est nécessaire à la compréhension d'un article voici la petite intro précédant l'itw Radicale transformation que celle d'Abdel Halim Khaddam ! À 73 ans, ce vieux compagnon de route de Hafez El-Assad, dont il a longtemps été le vice-président, est devenu l'un des porte-parole de l'opposition syrienne. Depuis son exil parisien***, il appelle désormais de ses voeux la chute du régime de Damas, où règne Bachar El-Assad, le fils de Hafez. Comment expliquer le spectaculaire revirement de ce fidèle commis du pouvoir ?Issu de la petite bourgeoisie de Banias, au nord-ouest de la Syrie, Abdel Halim Khaddam appartient à la vieille garde du parti Baas. Nommé en 1970 ministre des Affaires étrangères de Hafez, il tente de sortir la Syrie de son isolement international. Promu vice-premier ministre en 1974, il est chargé de gérer un dossier stratégique et sensible : le Liban, principale zone d'influence de Damas. En 1984, il devient vice-président. Sa carrière culmine à la mort du raïs, en 2000. Il assure alors l'intérim et accompagne les débuts de la présidence de Bachar... avant d'être écarté du dossier libanais. Le 7 juin 2005, à l'occasion d'un congrès du Baas, il annonce sa démission et bascule dans l'opposition. Officiellement, il affirme vouloir ainsi protester contre l'absence de réformes. Mais certains observateurs estiment que son départ est lié à sa récente marginalisation. Peut-être sa disgrâce s'explique-t-elle partiellement par son appartenance à la majorité sunnite et non à la minorité alaouite dont est issu le clan Assad. En tout cas, Abdel Halim Khaddam ne mâche pas ses mots. Il se dit convaincu que le sommet du pouvoir - et, notamment, Bachar El-Assad en personne - est responsable de l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, commis en février 2005. D'abord déstabilisé par la violente réaction de la rue libanaise (qui a forcé les soldats syriens à quitter le pays), ainsi que par l'enquête sur le meurtre de Rafic Hariri (que conduit une commission ad hoc des Nations unies), le régime semble avoir redressé la tête depuis qu'il a échappé aux sanctions du Conseil de sécurité à l'automne dernier. Mais la survie politique de Bachar El-Assad n'est pas assurée pour autant. Abdel Halim Khaddam peut-il être considéré comme un recours ? Nombreux sont ceux qui en doutent. Certes, les pays arabes voisins de la Syrie sont sensibles au fait qu'il soit sunnite ; et Washington lui est plutôt favorable. Mais à l'intérieur de la Syrie, il est relativement isolé, y compris au sein de l'opposition, qui rappelle que le repenti d'aujourd'hui a été, pendant de longues années, associé aux basses oeuvres du pouvoir syrien... En mars dernier, à Bruxelles, les représentants de plusieurs composantes de l'opposition syrienne en exil ont annoncé la création d'un « Front de salut » destiné à favoriser le changement pacifique de pouvoir à Damas. Placé sous la houlette de M. Khaddam et du chef des Frères musulmans de Syrie, Ali Sadr Eddine el-Bayanouni, ce mouvement - auquel participent également les courants libéraux, kurdes et nationalistes - se donne comme objectif de former un gouvernement alternatif en cas de chute du régime. L'annonce de la création d'un gouvernement provisoire en exil a provoqué une rapide réaction de Damas : le premier ministre, Mohammad Naji Otri, et le ministre des Finances, Mohammad al-Hussein, ont aussitôt engagé une nouvelle procédure judiciaire contre Abdel Halim Khaddam. Aucune précision n'a été apportée sur les charges pesant contre lui. Fin décembre 2005, le Parlement syrien avait déjà voté une motion demandant que M. Khaddam soit « traduit en justice pour haute trahison »...
  14. Le Monde Diplo, Alternatives économiques etc [08] Non, plus sérieusement, c'était juste pour te charier, activité que j'apprécie. Sinon, je recommande une fois de plus à tous ce site de référence : http://www.politiqueinternationale.com/revue/edito.php?id=26
  15. Pour compléter les revues de presse sélectives de Loki, une itw croustillante de notre bien-aimé Douste qui, si le conflit s'arrête, aura finalement été correct bien qu'il n'ait toujours pas décidé de mettre des épaulettes. Mais soyons agréablement surpris de son faible nombre de boulettes au regard de toutes ses déclarations ces derniers tps. Dom' l'a briefé. LE MONDE | 12.08.06 | 13h05 NEW YORK (NATIONS UNIES) CORRESPONDANT Cette résolution, qui arrive tard selon Kofi Annan, va-t-elle permettre de mettre un terme aux combats ? Il y a eu un double mouvement dans cette résolution, votée à l'unanimité. D'un côté la sécurité pour le nord d'Israël, et de l'autre la souveraineté pour l'ensemble de Liban. Le Conseil de sécurité a décidé d'arrêter la guerre. A court terme, ce sera la possibilité, pour les déplacés, de part et d'autre de la frontière, de revenir chez eux. Il y a aussi la levée du blocus imposé aux ports et aux aéroports libanais. L'aide humanitaire pourra enfin parvenir à toutes les populations. C'est la fin des souffrances. A long terme, c'est une solution globale et politique, pour que plus jamais cela ne se reproduise. La résolution est quand même suffisamment ambiguë pour permettre à Israël de poursuivre les opérations dites défensives... La résolution précise que les attaques du Hezbollah doivent cesser immédiatement, et que les Israéliens doivent cesser immédiatement les opérations militaires offensives. La diplomatie s'est mobilisée pour obtenir cette résolution. Elle doit maintenant s'engager pour aider à son application. Cette résolution porte de 2 000 à 15 000 les effectifs de la Finul. La France va-t-elle envoyer des troupes au Liban ? La France estime indispensable que de nombreux pays puissent contribuer au renforcement de la Finul. Nous examinerons avec nos partenaires européens l'éventuel soutien supplémentaire que nous serons en mesure d'apporter, et le président de la République en décidera. Nous voulons le faire dans un esprit européen. Nous participons déjà à la Finul, nous sommes tout à fait d'accord pour participer à la Finul renforcée. Le mandat vous convient-t-il ? Ce n'est pas un mandat d'imposition de la paix. La Finul assistera le gouvernement libanais dans plusieurs de ses missions : le déploiement de son armée au Sud, l'assistance humanitaire, l'aide au retour des déplacés. En même temps, elle surveillera la cessation des hostilités et observera le respect par les parties du cessez-le-feu permanent et de la "ligne bleue". La France disait pourtant ne vouloir déployer des troupes qu'en appui d'un accord politique, après une cessation des hostilités. Ce texte prévoit un déploiement avant un tel accord. Nous n'avons pas changé d'avis. Il y a eu deux éléments nouveaux. Le premier, c'est que plus personne n'a parlé de force multinationale, dès l'instant que l'armée libanaise a décidé de déployer 15 000 hommes au Liban sud, ce qui est un élément politique majeur. Et plus personne ne parle d'une force qui serait dotée d'un mandat offensif, pour désarmer le Hezbollah. Ce sont deux faits nouveaux, c'étaient nos lignes rouges. Vous pensez que le Hezbollah acceptera cette résolution ? Elle reprend le plan en sept points du gouvernement Siniora, et donc des ministres issus du Hezbollah. Les auteurs du texte ont parlé avec les différentes parties et ont considéré leurs lignes rouges. Je suis persuadé qu'elles coopéreront sur le terrain à la mise en oeuvre de cette résolution. Avez-vous obtenu des assurances de la Syrie ? Nous n'avons pas eu de contacts avec la Syrie. Et l'Iran ? J'ai eu l'occasion de dire à mon homologue, que j'ai rencontré à Beyrouth, combien nous pensons qu'il est important que l'Iran, qui veut jouer un rôle important dans la région, puisse prendre ses responsabilités dans le cadre du conflit israélo-libanais. Vous avez regretté avoir dit que l'Iran jouait un rôle stabilisateur ? Non, qu'on me comprenne bien. J'ai dit que l'Iran devait jouer un rôle positif dans cette région. C'est important pour la stabilité de la région. Sur un autre dossier, celui du nucléaire, nous avons dit que, si l'Iran ne prend pas la main que nous lui tendons, nous avons décidé des sanctions. C'est à la fois un langage de fermeté et d'ouverture, en espérant que l'Iran joue un rôle positif, et non pas le contraire. Ce serait alors pour l'Iran l'isolement. La négociation a parfois été tendue avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il en restera des séquelles ? Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les Américains depuis le début de la crise, chacun avec nos spécificités et dans un esprit de confiance. Mais nous n'avons jamais pensé qu'une solution purement militaire pouvait régler le problème du Hezbollah. Nous sommes d'accord sur l'objectif, le désarmement, mais pour nous les moyens sont purement politiques. C'est une spécificité française. Rien ne peut justifier la destruction du Liban. C'est grâce au travail que nous avons fait avec les Américains que la démocratie s'est réinstallée au Liban. Il n'est pas possible de remettre cela en cause.
  16. cette publication est vraiment de qualité. Le dernier n° sur la logistique est génial, notamment sur le supply chain management pour ceux que ça intéresse. Il peut d'ailleurs, à bien des égards, être valable dans le civil. Mais, il y a quelque chose qui m'intriguera toujours. Comment, avec un service de presse en sur-effectif, on peut se permettre de publier des analyses de fond aussi intéressantes avec un design aussi minable ? Une entreprise lembda ferait appel à un webdesigner ou à un infographiste en freelance ou autres & ça aurait une autre gueule pour des prix beaucoup plus compétitifs. On se croirait sous Windows 95 là. Qu'on ne dise pas qu'un infographiste militaire est vital à l'effort de guerre et même si tel était le cas, il faudrait les virer car ils sont manifestement incompétents.
  17. Si tu pars de ce principe là, je crains que tu ais oublié la Syrie, autre détentrice de nombreux records. Pour mémoire : -La Syrie ne respecte PAS la 1559. -la Syrie a retiré ses troupes du Liban, souvenez-vous ça avait été bcp médiatisé à la suite de l'assassinat d'Hariri. Mais rappelez-vous aussi que le scepticisme régnait au sujet des intentions réelles de la Syrie. Ces doutes étaient fondés puisque la Syrie n'a pas arrêté d'envoyer des armes au Hezbollah et aux milices palestiniennes (hors-OLP, of course). - Bien entendu la Syrie se contre-fout des résolutions relatives à la commission d'enquête sur l'assassinat d'Hariri - la résolution onusienne dont je n'ai pas le numero vous m'en excuserez visant à démarquer CLAIREMENT les frontières n'a semble-t-il pas été communiqué aux autorités syriennes puisque visiblement ils s'en contre-foutent avec des violations de territoire etc plus que quotidiennes. - ce fabuleux pays qu'est la Syrie, hostile au méchant Israël et ami éternel du Liban se soucie bien entendu des Droits de l'Homme, notamment quand un Libanais se fait arrêter en territoire syrien, où il aura le droit à des fouilles prolongées et à quelques intimidations en guise de bienvenue. La Syrie est l'un des principaux responsables de la crise actuelle. Voir le chaos au Liban faisait clairement parti des fantasmes de la Syrie depuis 2005. Comme par hasard Israël n'a pas touché à la Syrie alors que tout vient de là. Comme si ces deux pays visaient à mettre le chaos au Liban (pr des raisons clairement divergentes bien entendu). Sur le plan diplomatique et du droit international (hormis Droit de l'H bien évidemment), la Syrie, l'Iran et Israël ne valent pas plus l'un que l'autre à la différence qu'Israël est une démocratie dont le gouvernement est sujet à critiques donc expulsable à la moindre échéance électoral. C'est ce qui fait que le monde aura toujours plus de sympathie à l'égard d'Israël qu'une pseudo-démocratie contrôlée par des Mollah Vous êtes finalement sympathiques de réciter les "analyses" de l'envoyé spécial d'Al Jazirah ou de l'expert en géopolitique d'Al Manar... Je ne recois mon bouquet TV qu'à la fin du mois et à force de voir quelques extraits chez mon épicier du coin et de voir vos récitaux, j'ai envie de voir à quoi ça ressemble.
  18. samson

    Eloge de la pensée militaire

    Très bon ! [61] Sinon de passage j'en rajoute deux qui me viennent à l'esprit : Ils s'instruisent pour vaincre Classique, St Cyr Et une autre blague de Chirac, bien dans le viril et dans l'esprit bon-vivant, relatée par Denisot assez savoureuse pour vos longs moments de solitude dans vos casernes : Quelle est la différence entre un anus et un bonbon à la menthe?Laissez réfléchir votre interlocuteur Le goût. C'est très con et typiquement chiraquien mais avouons que c'est assez efficace.
  19. Le déni de réalité et la naïveté de certains est affligeante. Il n'y a pas que les US qui manipulent. C'est la première puissance sur quasiment tous les plans, alors forcément c'est elle qui a le plus d'intérêts et donc de priorités. Priorité qui peut les amener à arrondir les angles en manipulant un temps l'opinion publique ou autres. Sortez de vos jeux videos, les relations internationales n'ont jamais été une chanson de Bob ou Imagine de John Lenon. Ou alors rejoignez l'antenne locale de l'UNEF dans votre fac de psycho. Un exemple de manipulation par ce qui est encore considéré comme une référence (plus pour longtemps) : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-802907,0.html Liban, un massacre pour quoi faire ?, par Amine Kammourieh LE MONDE | 11.08.06 | 13h35 Une nouvelle boucherie dans le village de Cana, et l'ONU regrette, sans condamner. Un cessez-le-feu est "urgent", mais toujours pas d'actualité. Des casques bleus tués par Israël sans que le conseil de sécurité de l'ONU condamne... Outre l'humiliation infligée à la Finul et aux familles des victimes, imagine-t-on la réaction qu'auraient suscitée ces morts si le missile avait été libanais ? Plus de 1 000 civils libanais tués, le déplacement d'environ un million de personnes (plus du quart de la population), la destruction massive des infrastructures civiles, une marée noire de grande ampleur, et le droit pour Israël de se défendre est à nouveau brandi. Etrange manière de se défendre, qui semble montrer que, dans le "Nouveau Moyen-Orient" imaginé par les Etats-Unis, la fin justifierait les moyens. L'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU ne dit rien d'autre lorsqu'il refuse de comparer la mort de civils libanais à celle de civils israéliens. Mais de quelle fin s'agit-il, au juste ? S'agit-il d'"éradiquer le terrorisme", ce "mal absolu", ce mot aux vertus magiques qui justifie toutes les exactions ? Mais qu'est-ce qui sépare "moralement" l'aviateur qui détruit froidement des immeubles d'habitation peuplés de civils de l'activiste qui pose une bombe dans un centre commercial ? S'agit-il du droit à l'autodéfense d'Israël ? Il est légitime de s'interroger sur les fondements de ce droit, s'agissant d'un Etat constitué en grande partie de territoires occupés, voire annexés, en toute illégalité et à l'encontre de résolutions de l'ONU, qui emprisonne les représentants élus des Palestiniens et continue d'occuper une partie du territoire libanais, dont il viole régulièrement l'espace aérien ? S'agit-il réellement pour l'Etat hébreu de se battre pour faire respecter la résolution 1559, lui qui s'assoit depuis près de soixante ans sur toutes les résolutions de l'ONU ? Imagine-t-on sérieusement qu'Israël, qui dispose d'une armée surpuissante et ultramoderne et de centaines d'ogives nucléaires, puisse être militairement mis en danger ? Le Hezbollah est certes financé et armé par l'Iran. Mais n'a-t-on déjà vu dans l'histoire moderne un mouvement de résistance armé ou financé par une nation étrangère ? Cela enlève-t-il toute légitimité à son action ? Cela fait-il du Hezbollah une espèce de corps étranger qui s'imposerait aux libanais, alors qu'il représente au Parlement et au gouvernement l'immense majorité de la plus importante communauté libanaise ? Pour avoir accepté les parachutages d'armes et d'argent à destination des résistants français, de Gaulle en était-il devenu le jouet de Churchill ? Les pertes importantes enregistrées par l'armée israélienne, la persistance des tirs de roquettes sur Israël, montrent la grande capacité de résistance du Hezbollah, qui ne serait pas possible sans un soutien populaire important. Elles montrent surtout l'inconséquence de ceux qui imaginent encore une solution purement militaire aux conflits de la région. La toute-puissance militaire des Israéliens n'a réussi à réduire ni la résistance des Palestiniens ni celle des Libanais. Celle des américains a abouti à un désastre en Irak. La paix aux seules conditions du plus fort semble plus que jamais impossible. Faut-il alors penser que l'acharnement américano-israélien relève de l'aveuglement et que les politiques se sont définitivement rangés aux arguments des faucons et des idéologues les plus délirants ? Ou faut-il y voir une stratégie cynique qui a pour but d'exacerber les divisions intercommunautaires dans les pays de la région, essentiellement entre Kurdes et Arabes, sunnites, chiites, Alaouites, druzes et chrétiens afin de susciter une guerre civile permanente qui empêcherait l'émergence d'Etats forts et viables et permettrait la totale mainmise des Etats-Unis sur les ressources de la région ? La volonté marquée d'appliquer par la force la résolution 1559 vise à déclencher une guerre civile au Liban. Mais, outre celle du Hezbollah, un tel scénario rencontrerait l'opposition de tous ceux qui constatent qu'il s'agit de la seule résolution concernant le conflit israélo-arabe pour laquelle une intervention armée "musclée" est jugée nécessaire. Ni la restitution des territoires occupés ou annexés par Israël, ni le retour des réfugiés, ni l'occupation du Liban sud pendant vingt-deux ans n'ont eu l'heur de rencontrer une telle détermination. La population israélienne, qui soutient massivement la guerre, ne semble pas être consciente de l'insécurité potentielle immense et durable que génèrent les actes de son armée. Israël se trouve dans une impasse. Si l'Etat hébreu veut réellement la paix et la sécurité pour ses citoyens, il doit accepter les compromis qu'il a toujours refusés, dans l'espoir que sa puissance militaire l'en dispenserait. Le refus de l'application de l'ensemble des résolutions de l'ONU, le massacre et le déplacement des populations civiles, la spoliation, l'expropriation, la destruction, le dénuement, les "deux poids- deux mesures" que constituent les réactions de la communauté internationale, l'humiliation quotidienne, voilà les causes pour le moins évidentes d'une guerre permanente. Si l'on croit qu'il n'y a pas d'effets sans causes, alors une paix juste est possible, car la haine n'est inscrite ni dans nos gènes ni dans notre civilisation. Traduit de l'arabe par Karl Ghazi Amine Kammourieh est journaliste au quotidien libanais "An Nahar" Cette énorme daube (comparaison entre un pilote d'avion de chasse et un terroriste qui se fait sauter dans un centre commercial) diffusée dans un des grands quotidiens fr est un scandale. Je ne reviendrai pas sur tous les mensonges et les approximations dignes d'une taupe développées ici. Je me focaliserai uniquement sur l'auteur. Le Monde présente cet auteur comme un "journaliste" d'un quotidien local. Donc tout de suite le lecteur lembda est conforté et se dit "c'est un mec qui connaît le terrain donc ce qu'il dit est sans doute proche de la réalité". Bref, il serait crédible. Mais, ce que Le Monde oublie de dire (Le Monde retournerait-il dans ses délires troskystes en souvenir de l'irrécupérable Plenel?), c'est que ce pseudo-journaliste est surtout membre d'un mouvement d'extrême gauche Le Mouvement du Peuple dont le chef spirituel Najah Wakim fricotte avec Bové et récite souvent ses cantiques contre le sionnisme, l'impérialisme us, les divers complots sionisto-ultra-libéraux-néo-cons-franc-maconniques-occidento-satanico-criminel etc comme aux plus belles heures de l'extrême droite. Inutile de préciser qu'il y a 99% de chances pour que cet "oubli" soit volontaire de la part du Monde. La censure manifeste et présumée volontaire du Monde sur des élements permettant de connaître le fond idéologique d'un auteur est clairement une corruption intelectuelle. Nous vendre des idées d'extrême-gauche comme de simples idées banales d'un journaliste autochtone revient à de la manipulation pure et simple. Bref, encore un scandale de ce canard bien surnommé L'Immonde Pour le reste de la propagande d'extrême-gauche, cf Loki.
  20. Comme aux plus belles heures du soviétisme, on a eu le droit à des photos de propagande. Outre le fait que le "massacre" de Cana serait fort suspect (l'immeuble se serait effondré 7 heures après les bombardements), outre les acquis de la propagande islamiste qui a déjà orchestré des massacres pour appitoyer la communauté internationale, outre la photo des fillettes non-autorisées (ça me semblait une évidence)à pénétrer sur un terrain militaire -d'autant plus lorsqu'il s'agit d'une réserve de missiles- qui a été instrumentalisée en une activité pour les méchants enfants israeliens qui connaissent leurs premiers eveils masochistes en imaginant des enfants libanais se faire bombarder, on sombre une fois de plus dans le grotesque. Une insulte à tous ceux qui ont déjà utilisé photoshop ou qui ont déjà fait de la retouche photo. C'est presque misérable : (on remarquera la précision des nuages de fumée) http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=25060&0732 Certains en rigolent, avec une belle dose d'ironie : Tout cela pour dire que les images de guerre deveraient être interdites, en particulier sur un forum militaire où seules les photos de matériel et les photos de satellite devraient être autorisées car toute photo est de la propagande. Exemple : Je rajoute cela : Voilà comment dresser le portrait d'un dangereux gauchiste anti-france alors qu'il s'agit juste d'une grande folle dévorée par son ambition au point de fricotter avec des gens qui se moquent publiquement de la France. Grande folle amatrice de thalasso qui cherche juste à étoffer son bilan car la fête de la Musique ça fais un peu just pour prétendre aux présidentielles et qui cherche à se doter d'une stature internationale.
  21. Philippe m'a accusé de diffamation quand une fois j'ai parlé d'emplois fictifs dans l'Armée et bien sur le SIRPA, je revendique le terme d'emplois fictifs et je sais de quoi je parle. Il est bien entendu nécessaire d'avoir un service de presse et de propagande, notamment en période de guerre. C'est d'ailleurs un point capital dans la guerre d'images qui s'annonce. Clairon, le marketing est archi-nécessaire voire vital. Tout n'est qu'image aujourd'hui et l'image de l'Armée, malgré les efforts de MAM, est déplorable. On y glande, on y picolle, on y est fachos etc Le pire étant que ce sont les nouvelles recrues qui diffusent ce message. Pour les réductions d'effectif, là il y a un esprit de corps mais quand il s'agit de l'honneur, là c'est plus discret [01] TOUTES les entreprises bien gérées ont un service de marketing réduit et font appel à Publicis Havas ou autres. Encore une fois les bonnes méthodes de gouvernance sont appliquables à l'armée, je le regrette. Je ne dis pas que réformer ce service sera simple, du fait qu'en école de journalisme on fricotte plus avec Trosky qu'avec les dépliants de Dassault, mais c'est une nécessité de réhausser l'image de l'Armée et de réduire les effectifs de ce service. Breton, pour le Clémenceau, ne s'est pas fait prier, connaissant le niveau du SIRPA, pour refiler ce dossier brûlant.
  22. la solution suisse me semble être une belle illusion. Aucun politique ne prônera un surimpôt pour ceux qui n'ont pas fait leur service. C'est d'ailleurs très bancal au niveau juridique car le Conseil d'Etat ne sera pas tendre avec une rupture du pcp d'égalité (de nombreux exemples attestent de la rigidité du CE sur ce point comme la Sécu et bien d'autres, c'est peine perdue), à moins de l'inscrire dans la Constitution ce qui me semble aussi illusoire dans le sens où, sur un sujet aussi important que la Défense et indirectement la pression fiscale, un referendum s'imposerait (la procèdure du Congrès n'est pas envisageable) et il sera très difficile de prôner le OUI et d'intéresser les fr. Allez expliquer aux français qu'ils paieront un impôt supplémentaire parce qu'ils n'ont pas un niveau scolaire assez important... Même remarque pour les fonctionnaires et les civils payant un impôt à vie de surcroît. Et puis le Conseil constit passera par là. En revanche, un service spécialement pour les fonctionnaires, qui ont consenti à servir l'Etat, serait bienvenue (mais à mon avis il faut oublier le surimpot à vie). Mais, encore une fois, il faudrait changer radicalement notre conception, car il faudrait admettre que la fonction publique soit un concentré de gens competitifs +/- patriotes ou ayant une haute-idée du service d'Etat. Ce n'est bien évidemment pas le cas aujourd'hui où la grande majorité des fonctionnaires ne remplirait même pas un CDD de 12 mois dans le privé. Mais soyons clair, une telle réforme, qui nécessiterait une révolution culturelle de grande envergure, n'est pas pour demain. La priorité reste déjà d'exiger des fonctionnaires qu'ils adoptent une culture du résultat, du service rendu... etc "le citoyen est roi". On ne change pas d'un claquement de doigt une situation désastreuse encouragée par 25 ans de laxisme. Faîtes un petit historique du changement qu'ont connu les employés d'une boîte comme fr telecom après l'ouverture du capital... Voyez aussi les pertes de part de marché. Encore plus explicite : Rappelez vous de la situation de Renault d'il y a 20ans... Rien ne se fait sans effort et sans changement radical de mentalité. Il serait d'ailleurs assez amusant qu'on dise aux français comment sont réglés les questions d'immigration, de fonction publique dans les pays fabuleux que sont les pays scandinaves... Car je suis lassé d'entendre l'idée folle qu'on a tout sans effort et que ces pays sont le paradis sur terre... Dans ces pays, la fonction publique est une centrale d'achat qui ne fait que balancer des appels d'offre avec des exigences autres que les nôtres... De ce point de vue, c'est bien qu'on est ouvert les marchés publiques aux PME, ça les fera souffler un peu et ça leur changera des cahiers des charges des grosses boîtes [08] On a tous le droit de glander un peu[50] Lisant Stratege, je me penche depuis un certain temps sur la question et j'étudie pas mal le système des pompiers en France qui me semble adapté et pertinent sur de nombreux points... mais qui montre ses limites aujourd'hui avec un taux d'encadrement qui monte de manière exponentielle du fait du déclin des postes de volontaires alors que tout l'encadrement sera à court terme à la retraite. Je ferai un comparatif plus tard pour que ça soit explicite. Il y a des pistes intéressantes à l'étranger jusqu'à chez nous (c'est vous dire) et on devrait pour une fois se servir de notre retard et des conséquences du laxisme généralisé qu'a connu la Fr depuis 20ans pour prendre exemple sur tous ces systèmes et faire un mixte de ce qui marche. "Je ne veux pas copier un modèle, je veux que plus tard, les autres copient notre modèle". Je vous laisse deviner l'auteur.
  23. de l'humour un peu glauque : http://www.strategicstudiesinstitute.army.mil/pubs/display.cfm?pubID=633 http://www.strategicstudiesinstitute.army.mil/pdffiles/PUB633.pdf c'est une étude sur les relations US/UK à terme, et il y a des perles : faîtes ctrl + F (fonction recherche), tapez france et lisez c'est assez drôle. On apprend par exemple que la Royal pourrait servir de première ligne de défense pour les US en cas d'attaque de pays potentiellement ennemis comme..... La France ou l'Espagne [09] Le pire étant que cette étude est sérieuse. Bref, il y a d'autres petites piques, c'est assez caucasse. Sinon, l'esprit de l'étude c'est que selon les US, les UK vont devenir la 3ème puissance mondiale en 2012... Ce qui leur assurerait une puissance ahurissante avec un podium économique mondial 100% US et vassalisé (Jap et Uk). Est-ce drôle ça, je ne sais pas [01] Il y a aussi le fait que les US feront tout pour que les Anglois ne fricottent pas trop avec l'UE et restent bien US, mais c'est pas vraiment un scoop. Sinon, la France est reconnue avec les UK comme seule puissance crédible, mais les US parient sur l'effondrement de la Fr du fait de son immobilisme. J'espère qu'on leur donnera tort...
  24. Je n'aime pas trop le concept tendancieux d'islamophobie, inventé par Khomenei pour couper court toute tentative de critique. Je parlerai de racisme pur et simple. Pour revenir au sujet, il semblerait que le MAE lise ce forum :D:D Philippe Douste-Blazy condamne les propos "inacceptables" du président iranien sur Israël LEMONDE.FR | 04.08.06 | 10h11 • Mis à jour le 04.08.06 | 10h40 Un jour après les déclarations du président iranien rappelant que "le véritable remède au conflit au Liban est l'élimination" d'Israël, la France, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a condamné vendredi ces propos jugés"inacceptables". "Je condamne totalement ces propos qui sont inacceptables et j'ai été le premier ministre des affaires étrangères occidental à condamner les propos (précédents) de M. Ahmadinejad", a dit M. Douste-Blazy à Radio France Internationale (RFI). Le président iranien, dont le pays soutient le Hezbollah chiite libanais, a appelé à plusieurs reprises à l'élimination du régime d'Israël, qu'il a qualifié notamment de "tumeur". M. Douste-Blazy a toutefois réaffirmé la position française favorable à une implication de l'Iran dans un règlement du conflit en cours entre le Hezbollah et Israël. "L'Iran joue un rôle manifestement important dans la région et en particulier dans ce conflit israélo-libanais", a-t-il souligné. "Il est tout à fait important de le lui dire tant qu'il est temps". En visite à Beyrouth, M. Douste-Blazy avait évoqué lundi le rôle de "stabilisation" joué par l'Iran dans la région. Il avait ensuite recadré ses propos en assurant que Téhéran devait jouer "un rôle de stabilisation et non de déstabilisation". Le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Denis Simonneau, avait précisé mercredi au Monde.fr que "ce que le ministre a voulu dire, et il a précisé sa pensée aujourd'hui, c'est que l'Iran doit jouer un rôle dans la désescalade. Il est important de garder le contact". En ce qui concerne Damas, "nous ne voudrions pas qu'en discutant avec la Syrie du problème libano-israélien on se retrouve en train de discuter d'autre chose", a redit vendredi M. Douste-Blazy. Il faisait référence à la résolution 1595 du Conseil de sécurité des Nations Unies adoptée en 2005 après l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri, et lançant une enquête internationale sur cet attentat. Avec AFP On remarquera la tentative de correction et de rattrapage de Douste, épaulé par son porte-parole. :D Sinon rien de neuf, le régime à la tête de l'Iran est toujours aussi pacifiste et baba-cool.
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