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Alskandre

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Tout ce qui a été posté par Alskandre

  1. Article intéressant du Financial Times repris sur le site Corlobé : 25/01/08 "St Malo II : Un accord militaire qui ferait oublier les fantômes de Suez" Pendant un demi-siècle, le point de référence des relations franco-britanniques a été l’affaire de Suez. Les événements des quelques dernières années ont montré que les conclusions opposées tirées de la débâcle dans le désert étaient toutes 2 fausses. Désormais, les 2 pays ont la chance d’effectuer un nouveau départ. Ne le dites pas trop fort mais, avec un peu d’aide de Washington, ils pourraient même la saisir. Discrètement, les gouvernements de Nicolas Sarkozy et Gordon Brown discutent en secret des termes d’un nouvel accord sur la défense Européenne. Au delà des discutions obscures sur les cellules militaires de plannification, les achats en collaboration, l’interopérabilité et les capacités partagées, repose une vérité stratégique profonde révélée par la guerre en Irak. La France a tiré de la défaite à Suez la conclusion qu’il faudrait construire l’Europe comme un contre-poids aux Etats-Unis. La Grande-Bretagne a décidé qu’il fallait rester proche des Etats-Unis tout en inflitrant l’alliance émergeant sur le continent. Les 2 approches ont volé en éclât sur la route de Baghdad. La France a découvert qu’elle ne pourrait pas rassembler l’Europe contre les Anglo-Saxons ; la Grande-Bretagne que son pont trans-atlantique ne pourrait pas résister au poids de la décision d’aller en guerre aux côtés de George W. Bush. La logique stratégique indique que maintenant est le moment pour les 2 pays de revoir leurs positions. Il y a eu des signes encourageants, en particulier dans le rapprochement de M. Sarkozy avec Washington et son désir de rompre avec le Gaullisme en faisant revenir la France dans les structures militaires de l’OTAN. M. Brown, pourrait-on dire, est un partenaire plus réticent. Il a à peine montré plus d’enthousiasme pour les imbroglios Européens que pour briser la glace avec M. Bush. Il pleurniche (quoiqu’un peu trop) à propos des médias eurosceptique et des coûts politiques de la ratification du Traité Européen de Lisbonne. Cependant, même là, il y a des signes de tentatives de changement. Ayant reçu l’assurance de M. Sarkozy que rien n’avait besoin d’être dit publiquement tant que le traité ne serait pas arrivé devant le Parlement Britannique, M. Brown a approuvé les travaux préparatoires. Peut-être plus significatif, l’état d’esprit a changé au 10, Downing Street. Le dédain de M. Brown pour l’Europe a été résumé par sa décision d’arriver en retard pour la signature officielle du Traité de Lisbonne, ajoutant son nom au texte dans un isolement qui n’avait rien de remarquable. Ceux qui sont proches de lui disent maintenant qu’il avait été mal conseillé. Ses conseillers, enclins à dire au premier ministre ce qu’il aime entendre, n’avaient pas correctement expliqué le symbolisme important de ce moment. M. Brown a été gravement secoué par la réaction des autres capitales Européennes, et Berlin n’a pas été la dernière. Pour changer avec les actes précédents de ce premier ministre, on nous promet maintenant une offensive de charme, commençant le mois prochain par une rencontre tardive à Bruxelles avec le président de la commission, José Manuel Barroso. M. Brown, m’a-t-on dit, a compris que la politique intérieure de l’Europe n’est pas évidente par elle-même. Margaret Thatcher a souvent semblé forte dans l’isolement. Un John Major sans aucun ami, prisonnier des eurosceptiques de son propre parti, semblait faible. Voici pour les prochains jours. A la fin mars, le président Français sera accueilli en grande pompe à Londres pour une visite d’Etat. Cela ne veut pas dire qu’il y a une amitié naturelle entre MM. Brown et Sarkozy. Pourtant, l’état d’esprit des politiciens et des dirigeants économiques lors dernier rassemblement annuel du Colloque Franco-Britannique révélait plus d’optimisme pour les relations entre les 2 pays qu’à n’importe quel moment depuis que Tony Blair et Jacques Chirac ont signé en 1998 l’accord de St Malo. Cet accord dessinait une capacité de défense Européenne. La logique d’un St Malo II serait d’y ajouter de la substance. La Grande-Bretagne et la France sont les 2 seules nations Européennes qui peuvent projeter des forces militaires sérieuses. Mais tous les 2 voient leurs forces et leurs budgets tendus à l’extrême par les déploiements actuels en Afrique, Europe et au Moyen-Orient. Tous les 2 sont engagés dans des programmes d’armement coûteux. Il serait justifié, sur le plan militaire comme sur le plan industriel, de partager le fardeau. Avions de ravitaillement en vol, avions de transport de troupes et sonars de sous-marin ont été identifiés comme des domaines mûrs pour la collaboration. Des projets de recherche communs ont été mis en place pour la prochaine génération de drônes et pour le développement de la première génération d’avions complètement sans pilote. La géopolitique, cependant, imprimera sa marque sur le résultat des délibérations actuelles. Pour Londres, il y a toujours eu un troisième acteur important — les Etats-Unis. Il y a eu l’opposition Américaine, bien sûr, qui a transformé Suez en une humiliation pour la Grande-Bretagne et la France. Ce qui autorise maintenant l’optimisme, c’est que, de la même manière que M. Sarkozy a redéfini la vision stratégique de la France, M. Bush a fait évolué la position Américaine. Il y a 10 ans, quand M. Blair négociait avec M. Chirac, l’administration Américaine de l’époque était hostile à tout ce qui évoquait une capacité de défense Européenne indépendante. Washington a toujours voulu que l’Europe participe plus à sa sécurité collective mais se cabrait en même temps à l’idée qu’elle puisse être indépendante de l’alliance de l’OTAN. Les responsables Américains, et ils ont souvent eu raison, voyaient jusqu’à présent l’enthousiasme français pour des capacités Européennes comme l’équivalent d’un projet visant à affaiblir l’OTAN. M. Sarkozy a changé cela. Son changement de position envers les Etats-Unis est plus que tactique. Il reflète une vision du monde à l’Elysée qui définit la place de la France à "l’Ouest" comme penchant plus vers l’Atlantisme que vers l’Européanisme. Un président Français restera toujours proche de Berlin, mais M. Sarkozy ne pense pas que la relation doive être contamment alimentée. Une revue des forces de défense de la France qui doit être publiée en mars pourrait marquer les premiers pas vers leurs intégrations dans l’OTAN. Tout aussi important pour les Américains et les Britanniques, le président est revenu sur la décision de son prédécesseur de se désengager d’Afghanistan. De nouvelles troupes Françaises sont sur le chemin. Les Etats-Unis ont reçu d’autres assurances sur les intentions françaises envers l’OTAN par la décision de l’Elysée de revoir à la baisse ses ambitions pour un nouveau centre Européen de plannification opérationnelle, financé de façon extravagante. Dans la nouvelle formule, des plannificateurs Européens vont travailler avec l’OTAN. Washington, en réponse, est passé de l’antagonisme au protagonisme. Les choses pourraient encore mal se passer. Dans chacune des 3 capitales, il y a de puissants intérêts bureaucratiques opposés à un accord. Les Britanniques ne feront jamais complètement confiance aux Français ; et vice versa. Un accord obligerait M. Brown à présenter des arguments convaincants en faveur de l’Europe ; et M. Sarkozy à faire de même en faveur des Etats-Unis. Et pourtant, au travers du brouillard qu’est la vision géostratégique actuelle, 2 choses sont très claires : l’Europe doit faire plus pour protéger sa sécurité ; et, quelles que soient les irritations mutuelles, l’Europe et les Etats-Unis sont destinés à demeurer alliés. En d’autres termes, il est temps de laisser Suez derrière. Par Philip Stephens" Référence : Financial Times (Grande-Bretagne) "
  2. Alskandre

    [Rafale] *archive*

    LaTribune.fr, 25/01/08 "Dassault proposera le Rafale à l'Inde via un appel d'offre NEW DELHI (Reuters) - Dassault Aviation proposera son avion de combat Rafale à l'armée de l'air indienne dans le cadre d'un appel d'offre lancé par New Delhi pour 126 appareils, dont 108 seront fabriqués en Inde, confirme l'Elysée en marge de la visite d'Etat du président Nicolas Sarkozy. "Dassault aviation a décidé de participer à cet appel d'offre avec le Rafale", a déclaré l'Elysée après les premiers entretiens du chef de l'Etat français, arrivée le matin. L'Inde lancera par ailleurs un appel d'offre restreint aux entreprises françaises pour la modernisation de sa cinquantaine de Mirage 2000, a également confirmé l'Elysée. Outre Dassault Aviation, Thalès et Safran sont concernés par ce marché évalué à 1,5 milliards d'euros, selon les estimations les plus courantes." Emmanuel Jarry
  3. Alskandre

    Mirage 2000

    En attendant d'autres contrats (Rafale ?) : Latribune.fr, 23/01/08 "Thales en hausse sur un possible contrat en Inde" "Selon le groupe de défense, l'Inde devrait annoncer vendredi un appel d'offres avec une exclusivité en faveur de Thales et Dassault pour rénover ses avions Mirage. Il s'agit d'un contrat potentiel d'environ 1,5 milliard d'euros. A la Bourse de Paris, le titre Thales progresse de près de 3% en début de matinée. A l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy dans le pays les 25 et 26 janvier, l'Inde devrait annoncer un prochain appel d'offres réservé aux groupes français pour rénover ses avions Mirage. "On attend vendredi une annonce des Indiens selon laquelle l'appel d'offres sera émis sous peu, avec une exclusivité pour les groupes français" (c'est à dire Thales et Dassault), a ainsi déclaré le directeur en Inde du groupe d'électronique de défense Thales, François Dupont. L'armée de l'air indienne possède 51 avions de combat Mirage-2000, que le consortium conduit par Thales, qui comprend aussi le constructeur Dassault Aviation, espère rénover depuis des années. La rénovation de ces Mirage représenterait un contrat potentiel de 1,5 milliard d'euros, dont l'éventuelle signature n'est pas attendue avant la fin de l'année, voire en 2009. Du coup, ce mercredi matin, le titre Thales est salué par le marché parisien, avec une hausse de 2,94% à 37,35 euros en début de matinée. L'appel d'offre "exclusif" représente une opportunité de taille pour Thales sur un marché des équipements de défense en Inde évalué à 30 milliards de dollars de contrats d'ici à 2012. Mais il ne s'agit pas "d'un chèque en blanc" précise François Dupont, qui indique que le groupe aura "une grosse négociation commerciale". Les concurrents de Thales pour rénover les Mirage sont des "groupes israéliens qui seront à l'affût d'une erreur de notre part" dans le processus de l'appel d'offres, a-t-il reconnu. Thales est aussi lancé dans la bataille pour remporter un appel d'offres de 10,2 milliards de dollars pour des avions de chasse. Cette bataille se joue entre le russe MiG, les américains Boeing et Lockheed Martin, Dassault Aviation - avec son Rafale jamais exporté -, l'Eurofighter Typhoon européen et le suédois Saab. Les offres doivent être déposées en mars." Latribune.fr
  4. Un article d'actualité : Réflexions militaires occidentales sur l'usage préventif de l'arme nucléaire LE MONDE | 23.01.08 | 13h19 "Face à un monde moins sûr et moins prévisible, à des menaces devenues "asymétriques", caractérisées par l'émergence de multinationales de la terreur qui défient, à l'échelle mondiale, les gouvernements et les institutions internationales, les recettes militaires d'antan sont largement inopérantes. Tel est le constat dressé par cinq anciens chefs d'état-major de pays de l'Alliance atlantique, dans un rapport de 150 pages intitulé "Vers une grande stratégie pour un monde incertain". Ils concluent à la nécessité de lancer une stratégie globale, qui se décline par la formation d'un "directoire" occidental associant les Etats-Unis, l'Union européenne (UE) et l'OTAN. Les auteurs sont d'anciens responsables militaires de cinq pays qui, à part la France, sont naturellement atlantistes : le général américain John Shalikashvili, ex-commandant en chef de l'OTAN en Europe, le maréchal britannique Lord Peter Inge, le général allemand Klaus Naumann, ancien président du comité militaire de l'OTAN, le général néerlandais Henk van den Breemen et l'amiral français Jacques Lanxade. Leurs recommandations devraient être examinées avec attention lors du prochain sommet de l'OTAN, en avril, à Bucarest. Il est probable que certains alliés ne se rangeront pas facilement aux thèses qu'ils défendent s'agissant de l'utilisation, de façon préventive, des armes nucléaires. L'"emploi en premier" de telles armes doit demeurer un "instrument ultime" pour empêcher l'utilisation par un adversaire d'armes de destruction massive, estiment-ils. Si, à première vue, il peut sembler "disproportionné", il l'est moins si l'on tient compte des destructions qu'il pourrait éviter. L'"emploi en premier" est légitime, concluent-ils, puisqu'il a servi de fondement à toute la planification nucléaire de l'OTAN pendant la guerre froide. La France, dont la doctrine de dissuasion nucléaire comporte la notion d'"ultime avertissement", estime que des frappes nucléaires préventives peuvent se justifier s'il faut signifier à un adversaire que ses "intérêts vitaux" sont en jeu. Les Etats-Unis, de leur côté, revendiquent le droit à l'action "préemptive", c'est-à-dire la possibilité de lancer des frappes avant tout signe d'agression. "DIRECTOIRE" OCCIDENTAL A l'heure où l'OTAN connaît, en Afghanistan, un enlisement qui ressemble à celui des Etats-Unis en Irak, ces cinq anciens responsables militaires préconisent un sursaut stratégique. Le constat qu'ils dressent de l'environnement international n'est guère contestable : changements démographiques et climatiques, perte du "rationnel" dans les sociétés occidentales (le sens de l'identité nationale), complexité des menaces, prolifération des armes de destruction massive, raréfaction des ressources, montée des puissances régionales (Chine, Inde), etc. Devant les défis d'un monde de plus en plus globalisé, insistent-ils, aucun pays, aucune organisation, ne peut espérer l'emporter seul. D'où cette idée de "directoire" occidental, qui doit s'appuyer, estiment-ils, sur les organisations existantes. De ce point de vue, leur choix est fait : c'est l'OTAN qui est l'institution "la plus appropriée" pour servir de socle à une future architecture internationale de sécurité, à condition que l'Alliance s'adapte à l'évolution des conflits, notamment en se servant des outils non militaires que, contrairement à elle, l'Union européenne possède. A l'évidence, ce directoire occidental à trois, qui serait chargé de "coordonner toute coopération dans une sphère d'intérêt commun transatlantique", serait sous influence américaine, et son orientation idéologique semble fort éloignée de concepts tel que le "dialogue des civilisations". Il s'agit de trois partenaires partageant "des buts, des valeurs et des intérêts communs", dont l'un serait les Etats-Unis, l'autre une alliance militaire dominée par Washington (ce qui permettrait aux Etats-Unis d'exercer une "double influence effective" au sein du directoire), et le troisième une Union européenne où les derniers entrants (les pays de l'est de l'Europe) considèrent que l'OTAN est le seul parapluie de sécurité qui vaille. Les auteurs revendiquent ce tropisme atlantiste. L'Union, notent-ils, doit "cesser son obstruction à la coopération UE-OTAN", et doit faire tous les efforts "pour devenir le véritable et indispensable partenaire des Etats-Unis". Laurent Zecchini
  5. Je me permets d'indiquer un autre lien qui joue un plus sur le côté "mystique de l'engagement" de l'armée française. Belle musique, très belle série de photos (avec des mélanges parfois entre anciens et futurs matériels, voire des équipements non utilisés par nos armées, quoique de fabrication française) : http://www.dailymotion.com/video/x3t9dn_armee-francaise_tech
  6. Très belle vidéo : bien rythmée, dynamique, avec un bon résumé des capacités françaises. Une petite remarque : un peu plus de Leclercs, des commandos, voire quelques images des futurs VBCI (et des "félins"), et c'est parfait.
  7. Mer et Marine, 22/01/2008 "DCNS complète sa gamme avec une frégate de 4000 tonnes" "Le groupe naval travaillerait actuellement au développement d'une nouvelle frégate. D'un déplacement de 4000 tonnes, ce navire viendrait compléter l'offre de DCNS sur un segment où le Français est présent depuis bientôt 20 ans avec les La Fayette. Cette famille de frégates a connu des évolutions notables entre le modèle produit pour la Marine nationale et ceux livrés successivement à Taïwan, l'Arabie Saoudite et Singapour. Toutefois, afin de préparer l'avenir et de bénéficier des avancées réalisées sur les Frégates Européennes Multi-Missions (équipage et maintenance réduits par exemple), DCNS se doit de travailler au renouvellement de sa gamme. Le futur bâtiment serait dérivé de la FREMM mais sera moins lourd. Le déplacement de la FREMM atteint en effet 5500 tonnes. La « FM400 » devrait donc se situer entre la frégate multi-missions et les corvettes du type Gowind (1200 à 2000 tonnes). Côté armement, la FM400 pourrait embarquer des missiles antinavire du type Exocet et des lanceurs verticaux pour missiles Aster ou VL Mica. Avec ce produit, le groupe vise les marines moyennes. Plusieurs projets seraient actuellement à l'étude, notamment sur le continent africain."
  8. Alskandre

    La future torpille lourde

    Mer et Marine, 22/01/2008 "Future torpille lourde : La commande attendue début février" "Le lancement du programme FTL pourrait intervenir début février. Dérivée de la Black Shark, la Future Torpille Lourde est destinée à remplacer la F17 Mod2 actuellement embarquée sur les sous-marins français. Conçue et réalisée par DCNS, WASS et Thales, la FTL devrait être produite à 93 exemplaires pour équiper les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) et sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la Marine nationale. Le premier contrat devrait porter sur les études et la réalisation d'un premier lot de 10 torpilles. Une enveloppe de 127.1 millions d'euros d'autorisation d'engagement a été inscrite au projet de loi de finances 2008 pour ce programme."
  9. Alskandre

    [Rafale] *archive*

    Il est vrai que ces reports sont troublants. En même temps, les journalistes cherchent systématiquement la "polémique" ou "l'affaire" ... C'est leur rôle ... L'intervention de l'un des internautes sur LePoint.fr est intéressante. Je cite : "boboss25 Arrêtez de fantasmer ! vendredi 18 janvier | 18:21 Je suis ancien pilote de chasse (fin d'activité en 2001) et j'ai participé à plusieurs commissions d'enquête ! Je peux vous dire que toute ces commissions ont été bouclées en moins de 4 semaines. D'ailleurs les conclusions de celle-ci me paraissent vraiment plausibles. D'après les informations dans la presse j'ai tout de suite penché pour cette hypothèse ou éventuellement une perte de conscience suite à un g-look (perte de conscience suite prise d'accélération brutale). Sachez également que dans le domaine aéronautique militaire plus de 90% des accidents ou incidents ont une origine humaine. Arrêtez donc de fantasmer sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres d'ailleurs."
  10. Des précisions ... Secret Défense, Libération.fr, 19/01/2008 "Suppressions de postes: " On sera peut-être à 28.000 ou à 35.000... In fine, on sera peut-être à 28.000 ou à 35.000" suppressions de postes au ministère de la Défense et dans les armées, a déclaré le ministre Hervé Morin, interrogé vendredi soir par l'AFP. "On y verra clair courant juin, il n'y a pas d'objectifs quantitatifs fixés et précisés pour l'heure" a-t-il ajouté. Ces réductions d'effectifs devraient s'étaler sur plusieurs années, en principe six, c'est-à dire la durée de la prochaine loi de programmation militaire. Les effectifs de la Défense s'élèvent à quelque 426.000 militaires et civils, y compris les 105.000 gendarmes. Le ministre n'a pas tort de dire que les chiffres ne sont pas encore fixés, même si les ordres de grandeur le sont. Depuis plusieurs semaines, une bataille d'experts a lieu au sommet de la Défense, à coup de scénarios provenant des états-majors, du cabinet, du contrôle général des armées, etc... On en est dans des subtilités telles que les défenseurs du S-2 (scénario n°2) de la RGPP (revue générale des politiques publiques) s'opposent aux partisans du S-2.1 de l'état-major des armées... A y perdre son latin ! Au final, on devrait s'orienter vers une suppression d'au moins 6000 postes par an, ce qui correspond à ce qui déjà mis en oeuvre par le budget 2008. Reste que repousser ces annonces au moins de juin n'est peut-être pas une bonne idée, tant l'incertitude sur l'avenir finit par miner le moral. En 1995, après l'élection de Jacques Chirac, l'annonce de la professionnalisation des armées avait été faite dès le mois de février 1996. Il s'agissait pourtant d'une réforme bien plus considérable que celles qui s'annoncent." J.-M. Merchet
  11. Je suis tout à fait d'accord avec Bouguiboulga. La réduction des effectifs est (hélas) un passage obligé. Nos implantations datent au mieux de la guerre froide, au pire de Vauban. Durant trop longtemps, le ministère de la défense a dû composer avec les barons locaux qui réclammaient le maintien des casernes dans leurs cantons (Chirac, en vieux rad-soc ne savait pas résister à ce genre d'arguments). L'Armée était un instrument d'aménagement du territoire. En réduisant les implantations (et donc en procédant à une rationnalisation des effectifs), le ministère ne fait que parachever le cycle des réformes entamées en 1996 avec la fin du service national (dont les thuriféraires soulignaient le rôle déterminant en matière d'intégration sociale)... Cette réforme est indispensable pour financer l'essentiel : les équipements. L'argument démographique me fait sourire : on est plus au temps des guerres napoléoniennes où le nombre de "poitrines" à opposer à l'ennemi était crucial sur le champs de bataille. Non, ce qui compte, ce n'est pas la population, c'est bien la richesse nationale (et la part consacrée à la défense). Evidemment, au bout du compte, il faudra observer les détails de la réforme (notamment les effectifs de première ligne). Mais les britanniques y sont passés et l'on ne cesse, sur ce forum, de prendre en exemple la british army, la royal navy et la royal air force ...
  12. Des précisions ... LaTribune, 16/01/2008 "Le ministère de la Défense pourrait supprimer entre 20.000 et 50.000 postes Le ministère de la Défense pourrait terminer la prochaine loi de programmation militaire avec 50.000 postes en moins, selon les scénarios à l'étude au cabinet du ministre, Hervé Morin. Même si aucune décision n'a encore été prise, chacun s'attend en effet à une diminution drastique des effectifs. Lors de ses voeux aux armées la semaine dernière, Nicolas Sarkozy a rappelé que la Défense était appelée à fournir un « effort exemplaire ». Le but : dégager les économies nécessaires au financement des programmes d'armement dans un contexte budgétaire tendu. Le ministère de la Défense emploie actuellement 426.000 personnes, dont un peu moins de 80.000 civils. En toute logique, le futur format des armées devrait découler des conclusions, attendues en mars ou avril, de la commission du Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale. Mais la préparation de la prochaine loi de programmation impose au ministère d'anticiper. A ce titre, trois scénarios ont été élaborés : le premier porte sur 20.000 suppressions de postes, le second 30.000, et le dernier 50.000. « Ce sont les ordres de grandeur. Mais il est encore prématuré de conclure lequel des trois scénarios l'emportera », explique-t-on. Si le calendrier des suppressions de postes fait encore débat, la nature des postes visés est connue. Seront concernées en premier chef les fonctions dites de « soutien », c'est-à-dire les fonctions relatives aux tâches administratives comme les achats, la paie, l'entretien... certaines pouvant être externalisées auprès de prestataires privés. Une nouvelle « carte » militaire Depuis son arrivée à l'hôtel de Brienne, Hervé Morin martèle en effet que les économies dégagées profiteront aux forces opérationnelles. Ce qui ne signifie pas que les troupes sortiront indemnes des restructurations à venir. Car le ministère travaille aussi activement à une nouvelle « carte » militaire. Trop éloignées ou trop petites, des dizaines d'implantations vont être dissoutes, transférées, ou rattachées à de grandes bases. Le nombre des bases aériennes - un peu plus de trente actuellement - pourrait diminuer de cinq ou dix à terme. Nicolas Sarkozy a été clair : la Défense n'a plus vocation à participer à l'aménagement du territoire."
  13. Quelques précisions ... Romandie News, 16/01/2008 La France s'assure une position stratégique sur le détroit d'Ormuz "PARIS - Avec une nouvelle base militaire permanente aux Emirats arabes unis, la France s'assure une position stratégique sur les rives du détroit d'Ormuz, bordé par l'Iran et par où transite 40% du pétrole mondial. A terme, cette base "interarmées" (terre, air, mer) permanente devrait compter de 400 à 500 militaires. Elle "sera opérationnelle courant 2009" à Abou Dhabi, a précisé l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy, au dernier jour d'une tournée du chef de l'Etat dans le Golfe. "C'est la première base permanente ouverte par la France depuis la fin de la période coloniale", souligne pour sa part Didier Billion, directeur-adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). "Je n'irais pas jusqu'à parler de révolution géostratégique -c'est un peu tôt-, mais cette étape formalise un processus de rapprochement engagé depuis plusieurs années avec les Etats du Golfe, et notamment les Emirats", relève-t-il. Selon ce chercheur, deux visions coexistent: celle d'un "appui aux forces américaines qui y sont déployées depuis longtemps, qui sera considéré par certains comme une preuve de l'alignement de Sarkozy sur Washington, et celle d'Etats de la région, alliés privilégiés des Etats-Unis mais désireux de ne pas mettre tous leurs oeufs dans le même panier". Dans l'entourage du ministre de la Défense Hervé Morin, on précise plus prosaïquement que la mission première de la nouvelle base d'Abou Dhabi sera d'apporter "un soutien aux éléments français déployés dans la région et en particulier les forces navales qui s'y trouvent en permanence". Pour Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), "vu sa situation géographique et le contexte politique vis-à-vis de l'Iran", il s'agit cependant "d'un renforcement significatif de la capacité des forces françaises à agir dans la zone". Le détroit d'Ormuz reste sous haute tension. Il a encore été le théâtre d'un nouvel incident début janvier lorsque cinq vedettes iraniennes se sont livrées à des manoeuvres menaçantes autours de navires de guerre américains. Début septembre, M. Morin avait annoncé à Doha que la France formerait à partir de 2011 des officiers des armées de terre du Qatar et d'autres pays du Golfe, en ouvrant dans cet émirat la première branche à l'étranger de sa prestigieuse école militaire de Saint-Cyr. Cette annonce avait déjà été interprétée comme un signe supplémentaire du renforcement de la présence française dans la région. Avec les Emirats arabes unis, la coopération militaire remonte à un accord conclu en 1995. Un "Haut comité mixte" se réunit ainsi chaque sous la présidence des chefs d'état-major français et émirati pour en fixer les grands axes. Concrètement, les navires de la marine nationale française font une trentaine d'escales par an dans les Emirats. L'armée de l'air y organise deux fois l'an un stage pour les pilotes de chasse français. Quant à l'armée de terre, elle effectue 25 exercices annuels avec des échanges d'unités et d'officiers. Le prochain grand exercice interarmé, baptisé "Gulf Shield" (Bouclier du Golfe) est programmé pour février et mars aux Emirats. Il associera quelque 1.400 militaires émiratis et qataris à 600 Français."
  14. 500 personnes en permanence ... Il faut y ajouter les équipages lors des escales. Ainsi, lorsque le groupe aéronaval fait relâche, ça fait 3000 personnes en plus.
  15. Quelques précisions ... O0 Mer et Marine, 15/01/2008 "Selon le journal Le Monde, un accord devait être signé, hier, entre la France et Abu Dhabi en vue de créer la première base navale française permanente dans le golfe Persique. Alors que les deux pays sont liés depuis 1995 par un accord de coopération militaire, leurs deux marines entretiennent d'excellentes relations. Abu Dhabi accueille notamment le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle lorsque celui-ci est déployé au nord de l'océan Indien. Point d'appui logistique de la Marine nationale, Abu Dhabi devrait donc devenir une véritable base de la flotte française, permettant aux navires de bénéficier de ses importantes facilités portuaires et logistiques. L'Emirat offrira, dans le même temps, une position géographique de choix. Il se situe, en effet, au coeur de la première région pétrolière et gazière mondiale, d'où part une grande partie des approvisionnements hexagonaux et européens. Abu Dhabi est également situé à proximité du détroit d'Ormuz, fermé à l'Est par l'Iran. Cette zone hautement stratégique, qui relie le golfe Persique à l'océan Indien, est vitale pour les économies occidentales, tout blocus du détroit pouvant entrainer une interruption des approvisionnements en pétrole. En dehors des escales du groupe aéronaval et des frégates déployées dans la région, une réaffectation du navire embarquant l'amiral commandant les forces de l'océan Indien (ALINDIEN) ne serait pas à exclure. Ce bâtiment de commandement et de ravitaillement (actuellement le Var), est basé depuis de nombreuses années à Djibouti."
  16. L'armée de terre apparaît de plus en plus comme la grande perdante des arbitrages budégétaires qui se profilent ... Secret défense, 14/01/2008 "Quand Cuche écrit à Georgelin pour dénoncer la "paupérisation" de l'armée de terre Dans un courrier du 17 décembre 2007 adressé au général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées - et dont nous avons eu connaissance -, le général Bruno Cuche, chef d'état-major de l'armée de terre évoque "la dégradation importante sur le plan des équipements qui contribue à l'amorce d'une paupérisation globale de l'armée de terre". Parlant du BOP-Terre, c'est-à-dire du bugdet opérationnel de programmes pour l'armée de terre, le Cemat (1) estime que 10,51 milliards d'euros est "le seuil minimal en dessous duquel l'adéquation (...) des matériels aux missions est remise en cause". A propos des années précédentes, le général Cuche dénonce la "non-réalisation" des budgets promis : "cette situation porte fortement préjudice à la cohérence organique de l'armée de terre qui repose en grande partie sur de nombreuses petites réalisations à faible visibilité politique". Dans un mot manuscrit ajouté à ce courrier, le Cemat évoque en particulier "les problèmes récurrents des petits programmes et des programmes de cohérence opérationnelle". "Je renouvelle, ajoute-il, ma demande pressante concernant la mise en place urgente des tourelleaux téléopérés sur les VAB 12,7". Sur le terrain, ces tourelleaux peuvent faire la différence entre la vie et la mort pour le militaire qui sert la mitrailleuse de 12,7 mm. Dans un cas, il est à l'abri du (faible) blindage, dans l'autre, il est simplement dehors." J.-D. Merchet, Libération
  17. Reuters - 12/01/08 à 12:51:00 Devant l'UMP, Tony Blair fait l'éloge du changement PARIS (Reuters) - "Malheur à celui qui stagne", a lancé le travailliste britannique Tony Blair aux cadres de l'UMP, qu'il a invités à dépasser le traditionnel clivage droite-gauche au nom du changement. "Le changement est dynamisé par le peuple, par ses demandes, ses attentes, ses goûts, sa volonté de saisir les opportunités du monde qui évolue", a déclaré l'ancien Premier ministre britannique (1997-2007) devant le Conseil national de l'UMP à Paris. "La conclusion à tirer pour les hommes de gauche comme de droite est la suivante : dans un monde qui change, malheur à celui qui stagne", a-t-il ajouté sous les applaudissements devant quelque 2.500 cadres du parti majoritaire français. Aux yeux de l'ancien locataire du 10 Downing Street, "une chose est aussi importante que la distinction traditionnelle entre la gauche et la droite : c'est la différence entre une politique qui se tourne vers l'avenir et une autre qui s'accroche au passé". "Il s'agit moins d'une affaire de gauche et de droite que de tort et de raison", a insisté Tony Blair, qui s'exprimait dans un français un peu hésitant, appris "il y a 30 ans à Paris comme commis de bar". Dans un discours très applaudi truffé de pointes d'humour et d'anecdotes, l'ancien Premier ministre a salué le président de la République française, assis au premier rang devant lui. "Vous avez de la chance d'avoir Nicolas Sarkozy comme président", un dirigeant "très énergétique", a-t-il dit. L'ancien Premier ministre a aussi fait un clin d'oeil à l'ouverture prônée par le président français. "Aux États-Unis je serais démocrate, au Royaume-Uni je suis travailliste, en France je serais.... probablement au gouvernement", a-t-il fait remarquer, déclenchant les rires de la salle. Pour le "monde nouveau" qui se dessine, Tony Blair a prôné un marché de l'emploi plus flexible, des syndicats "partenaires du changement et non pas de la résistance" et souhaité un "nouvel accord sur les changement climatique". "Le changement ne plaît jamais (...) mais au final, tout le monde l'accepte", a-t-il assuré. "Il n'y a pas de pire trahison que le faux espoir, pas de devoir plus noble que de prendre la bonne décision même si elle est impopulaire", a-t-il ajouté. Tony Blair, pressenti pour devenir le premier président européen, a fait l'éloge de l'entente franco-britannique. "Des nations comme les nôtres doivent travailler ensemble", a-t-il dit. "La France et la Grande-Bretagne, même si nous aimons parfois prétendre le contraire, ont énormément de choses en commun". "Qui sait si un jour nous ne partagerons pas la même langue", a-t-il conclu sous les applaudissements nourris d'une salle debout. Prenant la parole juste après lui, Nicolas Sarkozy a salué en Tony Blair un homme "intelligent et courageux". "Des socialistes comme ça, ils ont toute leur place au gouvernement", a dit le chef de l'État. Elizabeth Pineau
  18. Oups, désolé, le fil était déjà paru plus haut ...
  19. Ca s'accélère de l'autre côté de la Manche. LaTribune, 11/01/2008 "Londres sur le point de lancer officiellement le contrat de ses deux porte-avions Selon des sources proches du dossier, Londres pourrait lancer dès février le contrat portant sur la construction de deux porte-avions. BAE Systems et VT Group travaillent ensemble sur ce projet à 4 milliards de livres (5,3 milliards d'euros). Voilà un contrat qui va être suivi très attentivement par les marins français. La Grande-Bretagne pourrait lancer officiellement d'ici février un contrat de 4 milliards de livres (5,3 milliards d'euros) pour la construction de deux porte-avions, annonce ce vendredi l'agence Reuters, citant une source proche du dossier. Le ministère de la Défense devrait signer le contrat peu après la création effective d'une coentreprise de construction navale entre les groupes BAE Systems et VT Group, soit dès le mois prochain. Le Financial Times rapportait pourtant ce vendredi que le ministère envisageait de reporter le contrat pour des raisons budgétaires. VT Group perdait près de 7% vendredi matin à la Bourse de Londres tandis que BAE abandonnait 1,1%. La création de la coentreprise entre les deux groupes, accompagnée d'une option permettant à VT de vendre sa part à BAE, s'inscrit dans le cadre du plan de recentrage de VT sur ses activités de services. Interrogé par le Financial Times, VT a répondu: "les discussions entre VT et BAE Systems sur la formation de la coentreprise projetée dans la construction navale et les services navals se trouvent à un stade très avancé, dans des termes conformes à ceux annoncés précédemment". Le feu vert donné par Londres en juillet dernier au lancement du projet de construction des deux porte-avions avait contribué à la conclusion de l'accord entre les deux groupes. Les deux futurs bâtiments de la Royal Navy ont déjà été baptisés respectivement "Queen Elizabeth" et "Prince of Wales". Leur entrée en service est prévue en 2014 et 2016, avait annoncé le ministère l'été dernier. Le projet initial, lancé en 1998, prévoyait une entrée en service en 2012 et 2014. Chacun des porte-avions devrait pouvoir emmener 36 chasseurs F-35 JSF construits par l'américain Lockheed Martin. En France, la Marine attend toujours avec impatience le lancement officiel du second porte-avions." latribune.fr
  20. Méfions nous des effets d'annonces des médias. On lit tout et son contraire en quelques heures ... En voici un exemple : Secret défense, 11/01/2008 "Sarkozy veut célèbrer Kolwezi et les opérations extérieures Lors de la cérémonie des voeux aux armées, jeudi soir à l'Elysée, le président de la République a affirmer qu'il "souhaitait que le 30ème anniversaire de l'opération de Kolwezi soit l'occasion de rendre hommage aux militaires français qui, depuis trente ans, participent aux opérations extérieures". Le 19 mai 1978, les légionnaires du 2ème REP avaient sauté sur cette ville du sud du Zaïre, où les rebelles s'en prenaient aux ressortissants européens. Nicolas Sarkozy estime que "les cérémonies (patriotiques) doivent évoluer pour toucher un public plus jeune". Il s'en est pris - sans le citer - Jacques Chirac qui, en 2005, n'avait pas cru bon de célèbrer dignement la victoire d'Austerlitz alors que la Marine française avait participé à la commémoration de trafalgar. "Il ne faut pas avoir honte de notre histoire, y compris quand c'est Austerlitz", s'est-il exclamé. Les militaires ont applaudi."
  21. Mer et Marine, 10/1/2008 "Le Maroc opte pour des corvettes néerlandaises Malgré la signature en octobre dernier d'une lettre d'intention avec DCNS pour la construction d'une FREMM, selon nos informations, le Maroc a opté pour son projet initial de trois corvettes néerlandaises. Le chantier De Schelde, à Flessingue, a commandé six moteurs diesels Pielstick 20 PA 6 B STC de 11.015 cv (8100 kW), afin d'équiper les trois navires marocains, a-t-on appris hier de source industrielle. Du type Ship Integrated Geometrical Modularity Approach (SIGMA), ces corvettes seront dérivées des quatre unités commandées par l'Indonésie et dont la tête de série, le Diponegoro, est entrée en service en juillet 2007. Ce navire mesure 90.17 mètres de long pour 13 mètres de large et affiche un déplacement de 1700 tonnes en charge. Côté équipements, les SIGMA indonésiennes embarquent 4 missiles antinavire Exocet MM40 Block2 et deux systèmes Tetral (missiles Mistral) fournis par MBDA, un canon de 76 mm, deux canons de 20 mm et six tubes pour torpilles italiennes A244. L'électronique est développée par Thales, avec un système de combat TACTICOS, un radar MW 08 et une conduite de tir Lirod Mk2. En revanche, on ne sait pas, pour le moment, quelle configuration a été retenue par le Maroc côté équipements. La commande de corvettes néerlandaise n'est peut-être pas une très bonne nouvelle pour DCNS. Si elle ne remet pas forcément en cause la construction d'une frégate multi-missions, elle pourrait entraîner un retard dans la signature du contrat avec l'industriel français. Une situation analogue s'est d'ailleurs produite récemment avec la Bulgarie qui, malgré une lettre d'intention signée fin 2007 pour quatre corvettes Gowind, a acheté d'occasion deux frégates belges."
  22. Alskandre

    [Rafale] *archive*

    Site de l'ambassade de France aux Etats-Unis, 28/12/2007 "La France se prépare à déployer des avions de combat Rafale aux Etats-Unis. Dans le cadre des grands exercices prévus l’été prochain aux Etats-Unis, la France va déployer ses avions Rafale pour participer aux exercices JTFEX (Navy) et Red Flag (Air Force) qui auront lieu respectivement en juillet à Norfolk (Virginie) et en Aout à Nellis (Nevada). Plusieurs centaines de marins et aviateurs français se préparent ainsi à traverser l’Atlantique pour venir s’entraîner aux cotés de leurs homologues américains avec ce nouvel avion aux capacités opérationnelles immenses. Le Rafale est un avion omnirole, capable d’effectuer les opérations les plus complexes air-air et air-sol. Il peut être basé à terre ou sur porte-avions. Aux Etats-Unis, il est généralement considéré par beaucoup comme le seul avion non américain d’un niveau comparable à ceux entrés le plus récemment en service dans l’Air Force. Nul doute que les pilotes français permettront de confirmer au cours de ces grands exercices, la haute estime des américains sur ces nouveaux avions et ceux qui les mettent en oeuvre. C’est aussi une possibilité d’entraînement unique, pour des jeunes pilotes, avant des opérations en Afghanistan par exemple. De plus, pour l’US Navy, le Rafale est aussi le seul avion militaire étranger interopérable avec ses porte-avions. Le Rafale est en effet capable d’être catapulté et d’apponter sur les porte-avions français et américains. Pour l’exercice JTEFEX, l’US Navy a donc invité les Rafales de la Marine à se déployer pendant deux semaines à bord du porte-avions nucléaire Theodore Roosevelt en mer au mois de juillet 2008. Un tel niveau d’interopérabilité est unique et constitue une première pour les Etats-Unis comme pour la France."
  23. Site de l'armée de l'air "20 Décembre 2007 - Premier vol du SIDM à Mont-de-Marsan Le SIDM (système intérimaire de drone MALE -Moyenne Altitude Longue Endurance-) a réalisé son premier vol sur la base aérienne 118 «Colonel Rozanoff» de Mont-de-Marsan, le jeudi 20 décembre 2007. Ce vol, qui fait partie de la phase de réception du système, a permis de vérifier le fonctionnement du drone dans son nouvel environnement landais. Cette phase sera suivie, dès le début de l’année 2008, de la formation du personnel du futur escadron. Enfin, une dernière étape sera conduite par l’escadron d’expérimentation drones en vue de l’acquisition d’une première capacité opérationnelle avant la fin de l’année 2008. Complémentaire des moyens de reconnaissance existants, le SIDM offrira des capacités de surveillance et de transmission en temps réel au profit des autres armées ou d’autres ministères. Piloté à distance grâce à une liaison de données satellite, il peut transmettre les informations en s’affranchissant de limites de portée des moyens de radiocommunication traditionnels. Il est capable de voler durant plus de 20 heures et de recueillir du renseignement d’origine image (ROIM) à l’aide de capteurs tout temps."
  24. Alskandre

    Boujour à tous

    Ce forum est vraiment d'une grande qualité. =) Merci beaucoup Looping et Akilaé pour votre accueil ! ;)
  25. Concernant la double nationalité en France, c'est un peu plus complexe. O0 En vertu du principe de souveraineté, la France considère le "double national" comme un ressortissant titulaire de l'ensemble des droits et obligations attaché à la nationalité française (Français ayant acquis une nationalité étrangère ou étranger devenu français). Un Français "binational" ne peut cependant faire prévaloir sa nationalité française auprès des autorités de l'autre Etat dont il possède aussi la nationalité (lorsqu'il réside sur son territoire). Le binational est considéré par cet Etat comme son ressortissant exclusif. Ainsi, la protection diplomatique de la France ne peut s'exercer contre l'autre Etat dont dépend le binational et réciproquement pour l'Etat étranger qui ne peut faire bénéficier de sa protection le binational sur le territoire français (cela n'empêche pas les deux Etats d'oeuvrer de concert pour protéger leur citoyen commun). La double nationalité peut aussi faire l'objet d'aménagements particuliers qui résultent d'accords internationaux. Concernant les "farc", je ne crois pas que la France va les prendre en charge intégralement durant toute leur vie. Mais ils seront surveillés, sans doute. Pour l'instant, ce n'est qu'une vague hypothèse. Faire sortir ces types de Colombie supposerait l'accord des autorités colombiennes. C'est très complexe comme opération. Et il est totalement inenvisageable d'accueillir les quelques 20 000 Farc ... Une telle annonce est surtout un "ballon d'essai".
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