Canal Directo

Ca tombe bien, j'y vis actuellement. En tout ça va faire maintenant plus de 20 ans en cumulé. ;)

Laisse tomber prof.556, tu peux expliquer 15 fois la chose et le pourquoi du fait que la partition ne réglera rien du tout, mais rien n'y fait.

Cette raison officielle n'est pas si éloignée que ça de la vérité à mon sens. Il faut se rappeler l'enchainement des évènements juste avant le coup d'état (manif de militaires qui demandaient des armes pour se battre au nord qui se transforme en virée sur le palais présidentiel) pour se rendre compte à quel point le pouvoir d'ATT est tombé comme le fruit pourri qu'il était. Quand à Sanogo, il semblerait qu'il n'ait pas vraiment le profil du meneur classique de coup d'état (prof d'anglais, pas de commandement opérationnel). Il semble qu'il doive sa popularité avec la troupe au fait qu'il ait eu l'habitude de s'opposer à la hiérarchie. En gros c'était juste un emmerdeur et comme à un moment il fallait un officier pour servir de figure de tête, c'est tombé un peu par hasard sur lui, un peu comme pour Guei en Côte d'Ivoire en 1999

C'est pas aussi simple que ça. L'infâme Omar Ould Hamaha (barbe rousse), anciennement à AQMI et depuis lors transféré au MUJAO est né à Kidal et d'origine bérabiche (arabe) de Tombouctou. http://fr.wikipedia.org/wiki/Omar_Ould_Hamaha

Enfin il n'y avait pas de ruptures totales au niveau du carburant en 1942, mais le dossier de Guerre & Histoire (je ne l'ai pas sous la main malheureusement) montre si je me souviens bien que le Reich a passé toute la guerre a pomper sur ses réserves et à user d'expédients afin de pouvoir fournir suffisamment de carburants aux troupes et à l'aviation. Et puis au-delà de l'aspect comptable, j'imagine même pas la pression énorme sur les lignes d'appro spécifiques que ce monstre aurait induit.

Alors, les circonstances ?

Le problème c'est pas l'aspect technologique, c'est l'utilité tactique d'un tel mastodonte qui aurait été si peu mobile et si vulnérable à l'aviation. Je ne parle même pas du coût d'opportunité de ce programme qui aurait englouti des ressources bien plus utiles ailleurs, surtout quand on sait les problèmes qu'avaient les allemands pour l'appro en carburant.

Où est-ce que tu as lu qu'ils vendaient leurs enfants pour en faire des kamikazes ?

+1 Les mecs prennent des bâtiments en leasing, je crois qu'ils vont ou qu'on va leur faire comprendre d'y aller molo niveau customisation.

Dilem

Dans ce cas comment expliques-tu ça : ou encore ça http://www.rfi.fr/afrique/20130220-mali-diango-cissoko Ce n'est pas parce qu'il y a quelques éclaireurs de l'armée malienne (les soldats maliens mentionnés dans le briefing) intégrés aux troupes françaises, tchadiennes ou nigériennes qu'on peut dire qu'il y a une réelle présence des troupes maliennes au nord. Apparemment il semble qu'ils ne participent pas directement aux opérations dans la région de Kidal.

Slider69 tu te rends compte que tu as passé les 20 dernières pages à déplorer les représailles inévitables de l'armée malienne envers les touaregs, d'où la nécessité d'une partition que tu appelles de tes voeux. Et qu'en même temps tu souhaites qu'on arme chaque villageois songhais, peuls, soninkés... pour qu'il défouraille à la moindre occasion sur tout ce qui ressemblerait de près ou de loin à un arabe ou un targui ? Tu te rends compte un peut de l'incohérence de tes propos ? De plus en ce qui concerne l'absence de l'armée malienne de la région de Kidal par crainte de représailles envers les touaregs, avez-vous oublié qu'il y a encore des soldats touaregs dans la-dite armée ? Des soldats, ceux du Colonel-Major Ag Gamou par exemple, qui sont restés fidèles au Mali et à leurs frères d'armes et n'ont pas trahi. Pourquoi donc ces soldats ne sont-ils pas employés en zone touareg vu qu'ils y sont chez eux ? Comment se fait-il que des touaregs combattent encore pour le Mali ? D'où vient la rivalité entre Iyad Ag Ghaly, de tribu noble Kel Ifogha, et Ag Gamou qui est membre d'une tribu Imghad (vassale) ? Cela voudrait-il dire que le monde touareg n'est pas monolithique (islamistes, indépendantistes laïques, légitimistes...) et que finalement le MNLA n'a en fait aucun mandat pour parler pour tous ? Il serait temps de commencer à se poser certaines questions avant de sauter sur sa chaise en criant comme un cabri : "partition, partition !" Car cela n'aboutit à rien et cela ne signifie rien.

Le soucis quoi qu'en pense le MNLA c'est que le Nord a plus besoin du Sud que le Sud du Nord. Par Nord j'entends les zones où les touaregs sont majoritaires, soit la région de Kidal, soit rien du tout au niveau économique. Or pas grand chose, c'est toujours mieux que rien du tout.

Ils ont du avoir vent de la présence de blancs dans la région et l'occasion a fait le larron, d'où le mode opératoire avec les mobylettes et tout. Apparemment quelque chose ne s'est pas déroulé comme prévu dans le ur plan et ils ont du démonter avant de pouvoir revendre les otages à des intermédiaires ou des groupes islamistes, et c'est tant mieux ! Le kidnapping par des bandes locales avant revente aux islamistes semble être assez courant dans ce type d'histoire.

Il n'y aura pas de partition parce que : - les états voisins qui ont des minorités touaregs (Algérie et surtout Niger) ne laisseront pas faire - rien ne dit pour l'instant que la majorité des touaregs soit favorable à cette solution - et surtout l'état en question (des cailloux et du sable entre Tessalit, Tinzawaten et Kidal) ne serait en aucune façon viable et se transformerait à court terme en plaque tournante semi-officiel de tous les trafics de la région. Bref c'est impossible, il faut arrêter 5 minutes. Il y a quelques pages je demandais à Slider d'esquisser les frontières que pouvaient prendre "l'Azawad", j'attends toujours sa réponse. Les touaregs ont été de tout temps des nomades, la chose dont ils ont le moins besoin aujourd'hui, c'est d'une frontière supplémentaire. Surtout avec un état qui leur serait farouchement hostile et qui aurait sous son autorité des zones : vallée du fleuve Niger entre Mopti et la frontière Nigérienne en passant par Tombouctou et Gao, dont ils ont absolument besoin pour leur survie économique. Bref je suis désolé si ça peut paraitre cassant mais il faut arrêter le délire, la partition n'aura pas lieu. Le jour où ils trouveront du pétrole à Kidal, on pourra peut-être en reparler. Et encore, on peut être sur que à ce moment là les "sudistes" feront tout pour saboter une éventuel autodétermination de cette région.

C'est pas une tradition indienne les bagues ?

Faut arrêter 5 minutes avec ce refrain, franchement ça devient lassant. Il n'y aura pas de partition du Mali, parce que la partition en soi ne réglera aucun des problèmes actuels bien au contraire

Il y a une catégorie photo d'actu au Pulitzer. http://en.wikipedia.org/wiki/Pulitzer_Prize#Categories

On assimile dans les conditions standards le dihydrogène et l'hélium à des gaz parfaits. Par conséquent leurs évolutions physiques avec l'altitude peuvent être considérés comme parallèles. Donc on garde le rapport 2 entre les masses volumiques. Il faut noter, comme l'a répété G4lly que l'inflammabilité du dihydrogène est un faux problème, ou en tout cas quelque chose de tout à fait gérable. Le vrai problème pour les vols de très long terme reste la perméabilité des enveloppes (et donc la perte progressive de sustentation qui en découle), et la question du lest et des variations de volume des ballon(nets) porteurs en cas d'évolution verticales importante.

Dihydrogène. Environ d'un rapport deux.

La poussée d'Archimède est défini comme la résultante des forces de pression sur un corps plongé dans un fluide donné (air, eau...). En gros c'est l'intégrale de la pression sur toute la surface du corps, et la pression étant d'autant plus faible que l'altitude augmente la force est dirigé verticalement et orienté vers le haut. Bref impossible de déterminer avec précision l'évolution des gaz en parlant de poussée d'Archimède. Il est évident que l'hydrogène ou l'hélium contenu dans le ballonnet va en sortir, mais ce qui importe le plus c'est la vitesse à laquelle les échanges entre l'intérieur et l'extérieur du ballonnet vont se produire. Maintenant suivant la taille du trou, on va utiliser la théorie cinétique des gaz ou la mécanique des fluides "classique". Pour connaitre la vitesse à laquelle le ballonnet va se vider, il faut faire le calcul. Pas le choix. A ce propos quel est le diamètre de la soupape utilisé sur les montgolfières ? Les ballonnets, c'est l'architecture classique utilisée sur les Zepellins qui étaient rigides et possédaient une armature de duralumin. Il faudrait encore une fois faire les calculs mais à mon sens c'est indispensable pour soulever des charges significatives et avoir une redondance indispensable en cas de coup dur. Lien sur les Zeppelins et la techno : http://www.airships.net/hindenburg/design-technology

^ C'est une blague ??!

A l'échelle du molécule de gaz on ne parle plus vraiment de poussée d'Archimède, mais plutôt de diffusion ou même de théorie cinétique des gaz. Il faudrait faire les calculs mais je ne suis pas sur que la vitesse à laquelle s'échapperait le gaz soit significative, et puis une architecture classique avec plusieurs ballonnets permettrait de limiter l'importance des problèmes de ce type. Pour les membranes Sovngard m'a devancé. A l'heure actuelle on doit quand même pouvoir faire mieux que de la baudruche. Le vrais soucis reste la lenteur. La solution c'est de faire voler le dirigeable plus haut pour éviter les menaces sol-air type DCA. Pour la menace air-air par contre, je ne suis pas sur qu'on puisse réellement faire quelque chose. Ce qui signifie qu'opérer un dirigeable ne serait viable qu'une fois la supériorité aérienne acquise. P.S. Imaginez un peu les merveilles que pourrait faire un tel engin, sur le théâtre malien actuel, qui pourrait persister plusieurs semaines à 4000 mètres d'altitude, observant, identifiant, interceptant les communications et traitant la menace en cas de nécessité grâce à un armement embarqué, et cela jour et nuit.

Un trou dans une membrane d'un dirigeable ça ne change rien pour lui, les gaz n'étant pas sous pression à l'intérieur. Un dirigeable est capable d'encaisser beaucoup plus de projectiles de ce type qu'un avion moderne, amha. Le soucis c'est éventuellement la lenteur et surtout les contraintes logistiques et les problèmes inhérents au départ et à l'arrivée du type gestion du lest. Pour la rareté de l'hélium, on peut très bien revenir au dihydrogène aujourd'hui, avec les matériaux modernes on doit pouvoir trouver des membranes un minimum perméables d'autant plus que l'hydrogène ne devrait pas être sous pression. Cela permettrait en plus de doubler environ la capacité de sustentation par unité de volume

Dans le bouquin de du Morne Vert, on a quand même l'impression que les gars du CPEOM font à la fois des opérations type CPIS et type CPES. Quel est la vrai place du CPEOM dans ce triptyque, n'y-a-t-il pas un doublon avec le CPIS ?