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L'influence croissante -mais discrète- de la Chine


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http://www.carnegieendowment.org/files/Africa.pdf (assez complet)

Coup d’Etat au Tchad : la Chine impliquée !

L’Afrique rencontre-t-elle un nouveau démon ?

dimanche 23 avril 2006, par Khaled Elraz http://www.afrik.com/article9747.html

Les rivalités des puissances post-coloniales étaient jusque-là le lot commun de tous les pays d’Afrique de l’Ouest frappés par la bénédiction, ou plutôt la malédiction, du pétrole. Des zones d’influence françaises ou américaines, on pouvait presque dire, au cours de la dernière décennie, qu’elles devenaient plutôt des zones de pompage... L’actuel Président de l’Union Africaine, Denis Sassou-Nguesso, aurait beaucoup à raconter sur ces entrecroisements d’intérêts pétroliers.

L’actuelle déstabilisation dont le Tchad fait l’objet semble bien la conséquence prévisible de son accession au rang de nation pétrolière. La surprise, c’est que la déstabilisation n’est pas l’oeuvre des puissances accoutumées du fait : c’est désormais la Chine qui signe son arrivée sur le continent en tant que puissance prédatrice.

S’est-on suffisamment tôt avisé que le leader du FUC, Mahamat Nour, aurait (d’après Le Journal du Dimanche daté du 23 avril 2006)" travaillé dans le passé au Soudan pour une société chinoise et pétrolière" ? Toujours est-il que ses hommes ont bien reçu au Soudan, à la veille de leur offensive contre le Tchad, un fort appui en matériel et en munitions, livré par des fournisseurs chinois : mitrailleuses 14,5mm chinoises, 4x4 Toyota achetées dans le Golfe par une société chinoise, etc...

25% des importations pétrolières chinoises proviennent d’Afrique

L’islamique Soudan est aujourd’hui l’un des bons fournisseurs de pétrole de la Chine, à un moment où la croissance économique accélérée de ce pays-continent lui impose de trouver sans cesse plus d’hydrocarbures à brûler... Or 25% des importations pétrolières chinoises proviennent aujourd’hui d’Afrique, dont une bonne partie du Soudan.

D’où la tentation, rapide, d’élargir au Tchad voisin une zone d’influence et de chalandise bien établie. D’où le réflexe, lamentable, d’utiliser au profit d’intérêts pétroliers bien compris la déstabilisation en cours du Président Idriss Déby Itno pour imposer par la force un dirigeant ami, qui serait d’autant plus ouvert aux demandes chinoises qu’il leur serait redevable de son accession au pouvoir.

Décidément, les vieux démons de l’Afrique font mieux que se réveiller : ils font des émules, et voici donc qu’une nouvelle génération de fauteurs de Coups d’Etat va se lever à l’Est ! Gare... La démocratie est décidément le seul combat viable pour le continent. Pour construire son développement et le faire profiter de ses propres ressources. La démocratie et le droit, toujours et toujours à défendre.

La Chine vend ses armes à l’Afrique

Le géant asiatique épinglé par Amnesty

lundi 12 juin 2006

Selon un rapport d’Amnesty International, rendu public dimanche 11 juin, la Chine serait devenu l’un des principaux exportateurs d’armes vers les pays africains en conflit comme le Soudan ou la République démocratique du Congo (RDC). Elle serait également impliquée dans le commerce illicite de plus en plus important de pistolets en Afrique du Sud.

Par Vitraulle Mboungou http://www.afrik.com/article9952.html

Un rapport d’Amnesty International, rendu public dimanche 11 juin, accuse la Chine d’exporter des armes vers les pays en conflit, notamment en Afrique. Alors que cette dernière qualifie son approche sur l’attribution de licences d’exportation d’armes de « prudente et responsable », le rapport démontre le contraire. « La Chine est en train de devenir l’un des exportateurs d’armes les plus importants, les plus opaques et les plus irresponsables », peut-on lire sur le site de l’organisation. Ce rapport révèle à travers quelques exemples comment « les armes chinoises ont contribué à entretenir des conflits brutaux et une violence criminelle » dans certains pays d’Afrique, tels que le Soudan, la République démocratique du Congo (RDC) et l’Afrique du Sud. Plus de 200 camions militaires chinois ont ainsi été envoyés au Soudan en août 2005 malgré l’embargo américain sur les ventes d’armes à destination de ce pays. Ces véhicules ont ensuite été impliqués dans des actes d’homicides et d’enlèvements de civils au Darfour. Il indique également que la Chine serait en grande partie responsable de l’augmentation des ventes illicites de pistolets dans des pays comme l’Afrique du Sud, où ces armes sont souvent utilisées pour commettre des vols, des viols et des actes de délinquance.

Selon l’organisation de défense de droits humains, les autorités chinoises ont exporté en grande quantité, ces quinze dernières années, des armes légères vers la région des Grands Lacs, sans tenir compte des graves violations des droits de l’Homme qui s’y déroulaient. Ainsi, en novembre 2005, suite aux recherches menées sur 1 100 armes récupérées à Bunia, en Ituri, par la Mission des Nations Unies en RDC (Monuc), il a été démontré que 17% d’entre elles étaient des copies chinoises de fusils d’assaut. « Ces livraisons sont absolument contraire au droit international, qui interdit de fournir des armes aux pays se trouvant en conflit comme la RDC », signale Philippe Hensmans, le directeur de la section belge d’Amnesty International. « Pendant que la communauté internationale, et la Belgique en première ligne, essayent de rétablir la paix et d’aider à la reconstruction du Congo, la Chine de son côté jette de l’huile sur le feu. »

Un commerce discret et lucratif

La vente d’armes vers l’étranger rapporte tous les ans plus d’un milliard de dollars à la Chine. Il s’agit surtout d’échanges d’armements contre les matières premières destinées à alimenter la croissance économique du pays. Ce commerce reste cependant très discret. « La Chine apparaît comme l’un des pays les plus secrets et irresponsables en matière d’exportations d’armes », dénonce le rapport d’Amnesty. Le pays ne publie jamais aucune information sur ses transferts d’armements à l’étranger et n’a jamais soumis aucune donnée au Registre des armes classiques des Nations unies durant ces huit dernières années. « Il est grand temps que la Chine, exportateur d’armes important et membre permanent du Conseil des Nations unies, se soumette à ses obligations au regard du droit international », souligne Amnesty International. « Les autorités chinoises doivent instaurer des lois et des règlements interdisant tout transfert d’armes pouvant servir à perpétrer des graves atteintes aux droits humains ou bafouer le droit international humanitaire ».

La Chine est, selon l’organisation, la seule grande puissance à exporter encore des armes sans avoir signé aucun des accords multilatéraux. Elle demande donc aux autorités chinoises, « de ratifier de tout urgence le traité international sur le commerce des armes afin de mettre un terme à la prolifération d’armes dans les pays déjà en situation de conflit, et de présenter un rapport annuel et public de toutes les licences d’exportation d’armes accordées, ainsi que les livraisons, et d’apporter son soutien à un Traité international sur les armes ». Reste à savoir si la Chine est prête à accepter toutes ces propositions. Elle a déjà dans le passé nié se livrer à ce type de commerce, et affirmé qu’elle respectait les règlements internationaux sur le commerce des armes.

Chine - USA : rivalité croissante liée aux ressources naturelles, par John Chan.

24 juin 2006

Le voyage du dirigeant chinois en Arabie saoudite et en Afrique souligne la rivalité croissante liée aux ressources naturelles.

WSWS, 10 mai 2006.

Alors que la visite, le mois dernier, du président chinois Hu Jintao à Washington a bénéficié d’une large couverture médiatique, le reste de sa tournée de visites outre-mer n’en a pratiquement pas reçue. Et pourtant, c’est le reste du voyage de Hu, en Arabie Saoudite et dans trois pays africains clé, qui a mis en évidence l’une des principales raisons expliquant la réception glaciale que lui avait réservé la Maison Blanche, à savoir la rivalité croissante entre la Chine et les Etats-Unis au sujet du pétrole, du gaz naturel et d’autres ressources rares.

Hu s’est envolé directement le 22 avril de Washington à Riyad, capitale d’Arabie saoudite, pour une visite de trois jours afin de consolider les relations entre la Chine et le premier exportateur de pétrole du monde. La visite de Hu dans les Etats du Golfe a eu lieu quelques mois à peine après la visite du roi d’Arabie saoudite, Abdallah, à Beijing, autre première pour ces deux pays dont les relations diplomatiques ne remontent qu’à 1990.

Plusieurs accords importants ont été signés. Parmi les accords les plus importants figure celui élargissant la coopération entre le géant pétrolier saoudien Aramco et la deuxième plus grande compagnie pétrolière chinoise, Sinopec, dans le domaine de l’exploration des immenses réserves de gaz dans le vaste désert, connu sous le nom de l’Empty Quarter.

Hu a visité le siège du géant industriel saoudien du secteur non-pétrolier, Saudi Basic Industries Coporation, où il a discuté de la possibilité de lui permettre d’investir dans des projets pétrochimiques évalués à 5,3 milliards de dollars dans le nord-est de la Chine.

Abdul-Rahman al-Attiya, secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) sis à Riyad, a également promis à Hu que des accords de libre échange entre la Chine et les Etats du CCG seraient signés à la fin de cette année.

Les liens économiques croissants entre Beijing et l’élite saoudienne sont fondés sur la demande de pétrole en plein essor de la Chine. La Chine est devenue en 2004, le deuxième plus important consommateur de pétrole devant le Japon, et l’Arabie saoudite fournit actuellement quelques 450.000 barils par jour soit 17 pour cent de l’ensemble des importations de pétrole de la Chine.

Dans le même temps, les deux pays avancent prudemment dans la direction de relations politiques plus étroites, tout en étant conscients du potentiel de frictions avec Washington que cela peut entraîner. Les Etats-Unis considèrent depuis longtemps la monarchie saoudienne comme un allié politique crucial au Moyen-Orient et un fournisseur clé de pétrole. Le Pentagone s’est servi des Etats du Golfe comme d’une base opérationnelle pour lancer en 1991 la première guerre du Golfe contre l’Iraq en entretient des liens étroits avec les militaires saoudiens.

Durant son voyage, Hu a obtenu le rare honneur de s’exprimer devant la Choura royale, organe législatif saoudien non élu, devenant ainsi le deuxième dirigeant étranger après le président français, Jacques Chirac, à jouir de cet honneur. Il a dit que le Moyen-Orient était une région capitale dans le monde et que la Chine était « prête à uvrer » avec l’Arabie saoudite. Faisant une prudente allusion au rôle déstabilisateur du militarisme américain dans la région, le dirigeant chinois a déclaré :« A la fin de la guerre froide de nombreuses questions étaient restées non résolues et de nouveaux conflits ont engendré une plus grande instabilité. »

Pour la monarchie saoudienne, le fait de resserrer ses liens avec Beijing offre la possibilité de desserrer ses rapports de dépendance politique et économique avec Washington. Le prince saoudien, Walid bin Talal a déclaré le 23 avril au New York Time : « Nous ouvrons de nouvelles voies, nous nous dirigeons vers l’est. La Chine est un gros consommateur de pétrole. L’Arabie saoudite a besoin d’ouvrir de nouvelles voies au-delà de l’ouest. »

Omar Bahlaiwa, secrétaire général de la commission saoudienne pour le développement du commerce international à la chambre du commerce, a déclaré que les Américains ne devraient pas s’alarmer au sujet des nouvelles relations saoudiennes avec la Chine. « Nous sommes engagés dans un mariage catholique avec les Etats-Unis, » dit-il. « Mais nous, nous sommes Musulmans, nous pouvons avoir plus d’une épouse. »

Washington n’a pas commenté publiquement la visite de Hu en Arabie saoudite, mais la Maison Blanche l’aura sans doute considérée comme une intrusion indésirable au Moyen-Orient. Elle est survenue au moment où le gouvernement Bush presse le Conseil de sécurité des Nations unies de proférer des mesures punitives contre l’Iran au sujet de son programme nucléaire. L’opposition de la Chine aux sanctions constitue une source de tension supplémentaire avec Washington vu que l’un et l’autre cherche à avancer ses intérêts économiques et stratégiques dans la région.

Les visites en Afrique

D’Arabie saoudite, Hu s’est rendu en Afrique, au Maroc, au Nigeria et au Kenya. La première étape, le 24 avril au Maroc, était principalement pour des raisons diplomatiques. En 1958, ce pays avait été le deuxième pays d’Afrique, après l’Egypte, à reconnaître officiellement la Chine. Les deux autres étapes avaient, elles, pour objet principal, encore une fois, les ressources naturelles.

La plus importante visite a été celle rendue le 26 avril au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique et le plus gros producteur de pétrole, situé dans le golfe de Guinée, région riche en pétrole. La région assure actuellement 15 pour cent des importations pétrolières américaines et on s’attend à ce que ce pourcentage atteigne 25 pour cent dans les dix prochaines années.

Dans un discours prononcé devant l’Assemblée nationale nigérienne, Hu a réclamé la mise en place d’un « partenariat stratégique » entre la Chine et l’Afrique. La visite était axée sur la finalisation d’un accord pour la Chine portant sur les droits préférentiels lors d’un appel d’offre sur quatre licences d’exploitation pétrolières, deux dans le delta du Niger riche en pétrole et deux dans la région du Lac du Tchad dont les ressources sont en grande partie non exploitées.

Beijin projette d’investir 4 milliards de dollars dans l’infrastructure nigérienne, dont une raffinerie de pétrole entre les mains de l’Etat, une ligne de chemin de fer et des centrales électriques. Deux entreprises de télécommunication chinoises installeront des services téléphoniques dans les régions rurales financées par un crédit de 200 millions de dollars accordé par Beijing.

La veille de la visite de Hu, la compagnie pétrolière chinoise, CNOOC, a payé 2,7 milliards de dollars pour l’achat de 45 pour cent des parts d’une concession pétrolière au Nigeria dont la production est censée démarrer en 2008. L’année dernière, le Nigeria s’est engagé à fournir 30.000 barils de pétrole par jour durant cinq ans à la plus grande compagnie publique de pétrole de Chine, PetroChina, contrat évalué à 800 millions de dollars.

Le pétrole était également la question cruciale à l’ordre du jour au Kenya, les 27-30 avril. A Nairobi, le président chinois a signé un accord portant sur des licences pour l’entreprise CNOOC permettant la prospection de pétrole dans six éventuels blocs pétroliers au large des côtes kenyanes. L’année dernière, la Chine avait fourni une aide de 36,5 millions de dollars au Kenya, destinée en grande partie à moderniser ses centrales électriques.

Les accords de la Chine avec le Nigeria, le Kenya ainsi qu’avec d’autres pays africains représentent un défi direct aux compagnies américaines et européennes qui exercent traditionnellement leur domination sur le pétrole de ce continent.

La diplomatie énergétique de la Chine a été révélée par Yang Peidong, conseiller du ministère des Affaires étrangères, dans une récente édition de China Economic Weekly. Beijing porte à présent son attention sur « l’extension du commerce et la promotion de la coopération en matière d’énergie, de ressources et de technologie » comme étant au cur de la politique étrangère chinoise, écrivit-il.

La stratégie de la Chine consiste à proposer des projets d’infrastructure aux pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Amérique Latine, riches en ressources naturelles, pour faciliter et recevoir en retour, des exportations de minéraux vers la Chine. La Chine se situe à présent au sixième rang mondial dans le domaine de l’ingénierie, ses nouveaux contrats ayant enregistré une hausse de 24 pour cent et ont atteint 39 milliards de dollars l’année dernière. Dans certains cas, la Chine a également financé et même armé des régimes tels le Soudan et le Zimbabwe dans le but de protéger ses intérêts en matière de ressources naturelles.

Dans des commentaires faits à Reuter durant la visite de Hu, l’ancien ministre des Affaires étrangères nigérien, Bolaji Akinyemi, a essayé de minimiser les éventuelles tensions avec Washington. « Au Moyen-Orient, les Etats-Unis considèrent l’incursion de la Chine avec inquiétude, mais le Nigeria est plutôt un territoire vierge pour les prétendants et Washington ne devrait pas trop s’inquiéter, » dit-il.

Le gouvernement Bush, toutefois, considère les démarches de la Chine en Afrique comme loin d’être anodines. La Stratégie de sécurité nationale, qu’il a récemment publiée, parle ouvertement des craintes américaines au sujet de la Chine comme « développant le commerce, mais agissant comme s’ils pouvaient en quelque sorte ’verrouiller’ l’approvisionnement énergétique de par le monde ou chercher à diriger les marchés plutôt qu’à les ouvrir, comme s’ils pouvaient appliquer un mercantilisme d’une époque discréditée ; et soutenir des pays riches en ressources naturelles sans tenir compte des écarts de conduite de ces régimes en matière de politique intérieure ou de leur mauvaise conduite à l’étranger. »

Le soutien accordé par la Chine à divers régimes africains génère de fortes tensions avec les Etats-Unis et d’autres grandes puissances. Juste avant l’arrivée de Hu en Afrique, les médias occidentaux ont exprimé des craintes selon lesquelles la Chine serait le principal bénéficiaire de la tentative de coup d’Etat d’avril dernier perpétrée contre le gouvernement tchadien par des rebelles épaulés par le Soudan. Pour le moment, la Chine n’a pas de participation directe dans le pétrole tchadien et le régime actuel reconnaît Taïwan et non la Chine. Les troupes françaises ont écrasé la rébellion.

Les activités de Beijing en Afrique ont été conduites sous la bannière diplomatique du « développement pacifique » de la Chine. Cette doctrine a été élaborée sous la direction de Hu pour réfuter les accusations des Etats-Unis, du Japon et même de pays européens selon lesquelles l’émergence économique de la Chine représenterait une menace. A la base, la Chine s’efforce d’éviter les confrontations avec les grandes puissances, tout en poursuivant tranquillement ses intérêts économiques internationaux.

Cette stratégie est pourtant lourde de contradictions. Etant confrontée à une agitation grandissante de la population en raison du chômage et de l’inégalité sociale, Beijing ne peut se permettre le moindre ralentissement de sa croissance économique. Elle est forcée d’étendre sa production et donc d’accéder à de nouvelles sources de matières premières, surtout de pétrole et de nouveaux marchés. Inévitablement et en dépit de sa diplomatie de « développement pacifique », la Chine entre en conflit, en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique Latine et dans d’autres régions, avec les Etats-Unis, le Japon et les puissances européennes.

A peine deux semaines avant la visite de Hu à Washington, la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, a résumé très clairement, le 5 avril dernier, devant le Comité des affaires étrangères du Sénat américain, la concurrence mondiale croissante pour les ressources naturelles. « Je peux vous dire que rien ne m’a vraiment plus déconcertée en tant que secrétaire d’Etat que la manière dont la politique énergétique est en train de - je vais employer le mot pervertir- la diplomatie de par le monde, » déclara-t-elle.

« Elle lance certains Etats qui connaissent une croissance très rapide à la recherche d’énergie à tout prix - des Etats tels la Chine, tels l’Inde - c’est-à-dire qu’elle les envoie dans des parties du monde où on ne les avait jamais vus auparavant, un vrai défi, je pense, notre diplomatie, » ajouta Rice.

Le gouvernement Bush a envahi l’Iraq pour assurer sa mainmise sur les réserves de pétrole du pays et il prépare une campagne contre l’Iran pour avancer les ambitions économiques et stratégiques américaines au Moyen-Orient. Il ne fait pas de doute que Washington ripostera de façon tout aussi agressive à tout défi chinois posé contre les intérêts américains dans les régions stratégiques clés du monde.

John Chan http://www.legrandsoir.info/article.php … ticle=3805

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J ai passe mes vacances a Alger et Oran l annee derniere.Et bien ce que j y ai vu m a sideré... Les chinois sont en train de construire des batiments en tous genres dans ces deux grandes villes.... Alors c est bien simple ils vivent en quasi autarcie ,enfermes dans leurs chantiers ,tous les panneaux sur les chantiers sont ecris en chinois et je crois m etre laissé entendre que toute cette main d oeuvre est composee de prisonniers.... Comme le dit ton article,et comme je me suis laissé entendre dire,apparemment la quasi totalite des chantiers en afrique sont du meme type.... !!!! :rolleyes:

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J ai passe mes vacances a Alger et Oran l annee derniere.Et bien ce que j y ai vu m a sideré...Les chinois sont en train de construire des batiments en tous genres dans ces deux grandes villes....Alors c est bien simple ils vivent en quasi autarcie ,enfermes dans leurs chantiers ,tous les panneaux sur les chantiers sont ecris en chinois et je crois m etre laissé entendre que toute cette main d oeuvre est composee de prisonniers....

!!!! :rolleyes:

exact, j'avais lu un papier sur les travailleurs chinois (je me souviens d'un chiffre de 60 000) à Alger, c'est assez ahurissant. Leur diaspora, docile,fidèle, importante et travailleuse est clairement un autre atout de leur influence à travers le monde. On se souvient d'une élève en école d'ingé en Fr qui avait transmis des infos sur du matériel de haute-technologie (ça avait été médiatisé).

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J ai la tres nette impression que nous allons vivre un grand tournant de l histoire:Un grand changement de rapport de force militaire et culturel a l echelle mondiale... Les Occidentaux sont en train de perdre le "controle" qu il exercaient sur le monde depuis le temps des guerres de colonisation.... Alors c est soit on regle ce probleme de suite soit nous sommes perdus,si vous voulez mon avis. Enfin ,il nous reste un avantage ;il ne faut pas oublier qu il y a un fort potentiel de matiere grise en occident.... Souvenez vous l affaire du concorde.Les plans derobes par les russes ds les annees 60, la construction du Tupolev 144 qui en as suivi et on connait la suite.....Ce n est pas parce qu on pratique l espionnage a grande echelle que l on arrive a reproduire des techniques maitrises et employees depuis des dizaines d annees en occident.. Et vous me permettrez ,ou pas,mais les Russes c est loin d etre des branquignols quand meme!!!alors si meme eux se sont crashes avec le Tupolev....

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Et vous me permettrez ,ou pas,mais les Russes c est loin d etre des branquignols quand meme!!!alors si meme eux se sont crashes avec le Tupolev....

Moi en tout cas je te permet tout a fait. C'est sur que les russes meme s'ils font dans le rustique ne sont pas des nuls.

Pour les indiens et bien ils sont reconnus en informatique. Je prend le bus tous les jours et je passe devant l'usine de Pratt & Withney, c'est dingue le nombre d'indiens qui travaille la.

Les chinois font comme les japonais on fait, construire du bas de gamme a grand echelle pour augmenter au fur et a mesure la qualité.

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  • 3 months later...

A Pékin, la Chine et l'Afrique forgent un nouvel axe

LE MONDE | 03.11.06 | 14h37 • Mis à jour le 03.11.06 | 14h43

PÉKIN CORRESPONDANT

es Chinois ont déroulé le tapis rouge devant les dirigeants de 48 pays africains réunis à Pékin, du vendredi 3 au dimanche 5 novembre, pour un sommet qualifié d'"événement historique" par le président chinois Hu Jintao.

Partout en ville, des affiches proclament les bienfaits de la "coopération sino-africaine" et ce sommet a été présenté par les autorités comme l'événement diplomatique le plus important jamais organisé en République populaire depuis la révolution de 1949.

Cette réunion souligne en tout cas l'importance croissante que revêt le continent africain aux yeux du régime de Pékin : pour la Chine, il est vital de diversifier ses sources d'approvisionnement afin d'assurer la poursuite de sa croissance. Entre la Chine et l'Afrique, c'est une vieille histoire qui remonte au lendemain de la révolution maoïste : durant un demi-siècle, Pékin a multiplié les projets d'aide au développement du continent, finançant et construisant des grands projets d'infrastructure, voies de chemin de fer, routes, envoyant sur place quelque 16 000 médecins et infirmiers, distribuant des bourses pour permettre à de jeunes Africains de poursuivre leurs études dans les universités chinoises.

Depuis les années 1960 jusqu'à la fin des années 1980, la relation Chine-Afrique était surtout de nature politique : les Africains percevaient la République populaire comme une nation phare du tiers-monde et le maoïsme servait parfois de référence idéologique en cette période postcoloniale. Pour les Chinois, l'Afrique était le lieu d'une lutte d'influence entre les acteurs de la guerre froide et la stratégie de Pékin était aussi de l'ordre de la géopolitique : il s'agissait, par exemple, de faire pièce aux visées soviétiques dans des pays comme l'Angola et le Congo.

La chute du mur de Berlin, la poursuite de l'ouverture économique de la Chine et sa soif grandissante de matières premières et d'énergie ont modifié la donne. Désormais, les perspectives commerciales représentées par le continent noir et son potentiel en ressources énergétiques sont au coeur de la nouvelle stratégie chinoise en Afrique. Au-delà de la nécessité de s'assurer de nouveaux accès aux matières premières, la Chine entend également écouler un nombre toujours plus grand de produits made in China à bon marché sur les marchés africains.

Le niveau de l'engagement de la Chine en Afrique est tel qu'il suscite cependant les critiques croissantes de tous ceux estimant que l'empire du Milieu y poursuit des visées "prédatrices" consistant à engranger le maximum de résultats économiques tout en étant peu regardant sur la moralité des régimes avec lesquels il traite au nom de sa "politique de non-intervention". "Notre principe dans nos relations avec les autres pays est de ne jamais chercher à imposer notre système social, notre mode de développement, nos valeurs ni notre idéologie", a déclaré Liu Jianchao, un porte-parole du ministère des affaires étrangères. "La Chine ne pose aucune condition politique à sa coopération", a maintes fois déclaré le président Hu Jintao dans ses tournées africaines.

La France, toujours sourcilleuse dès qu'il est question de menaces sur son "pré carré" africain, s'en inquiète, entre autres pays occidentaux. Pierre-Antoine Braud, chercheur à l'Institut d'études de sécurité, affilié à l'Union européenne (UE), met en garde : "La politique chinoise en Afrique pourrait contribuer à maintenir des types de gouvernance politique et économique qui sont au coeur des entraves à la croissance économique du continent africain."

La présence à Pékin, durant ce sommet, du président soudanais Omar Hassan Al-Bachir, dont le régime est accusé d'encourager un véritable génocide à l'égard des populations de la région du Darfour, ainsi que celle du dictateur zimbabwéen Robert Mugabe fait déjà grincer bien des dents à l'étranger. Jeudi, Hu Jintao a tout de même exhorté son homologue soudanais "à maintenir le dialogue avec toutes les parties concernées". "Il faut être pragmatique, explique Xu Weizhong, directeur du département des affaires africaines de l'Institut chinois d'études contemporaines internationales. Personne n'a intérêt à provoquer l'effondrement du gouvernement du président Bachir."

Bruno Philip

CHIFFRES

COMMERCE.

La Chine est le troisième partenaire commercial de l'Afrique

derrière les Etats-Unis et la France.

En 2006, le commerce sino-africain devrait dépasser les 50 milliards

de dollars, soit cinq fois plus qu'en 2000. L'Afrique du Sud, l'Angola

et le Soudan sont les trois principaux

partenaires commerciaux des Chinois.

PÉTROLE.

Depuis 1993, la Chine a cessé d'être autosuffisante et importe environ le tiers de ses besoins. L'Afrique lui fournit 30 % de ses importations d'or noir. Ses principaux fournisseurs sont le

Soudan, l'Algérie, l'Angola et le Nigeria.

INVESTISSEMENTS.

800 entreprises chinoises ont investi, en 2005,

5,5 milliards de dollars dans 43 pays.

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A ce que j'ai compris dans une émission sur la 5 (l'émission en direct (je crois) avec des questions envoyées par les téléspectateurs), la Chine pousserait en Afrique aussi pour accroitre son influence politique sur la scène internationale, en prenant exemple sur la France: pas mal de pays africains francophones apportant souvent leur soutien à la France à l'ONU (comme sur l'Irak)...

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Voilà le monde multipolaire tant vanté par la diplomatie française en route. Je doute que le resultat soit au goût de ses promoteurs. C'est l'acceleration d'une tendance,qui sait à quoi ressemblera le monde dans 10 ans? Cela dit,on a encore du temps avant que les chinois deviennent vraiment encombrants. Je crois que les occidentaux vont être obligés de réviser leur politique africaine. L'aide couplé aux les droits de l'homme etait une honorable tentative,mais il va faloir passer à autre chose sauf à abandonner l'Afrique.

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On a des moyens de pressions au lieu de se mettre à fermer les yeux, tu sais... comme fermer complètement les vannes de l'immigration, réduire nos importations en provenance de Chine (ce n'est pas le seul pays à bas cout de main d'oeuvre), c'est une question de volonté politique. Quand au monde multipolaire vanté par la diplomatie française, que la diplomatie française soutienne cette idée ou non ça ne changera rien au fait que l'on se fera dépasser à un moment ou un autre par des géants démographiques, quelle que soit la qualité de nos futurs dirigeants politiques...

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de toute façon on est deja grillé.....la Chine fais du dumping economique a haut niveau en Afrique et Amérique du Sud....ils ont quasiment la main mise sur bcp de ressources naturelles de facto (bois, metaux et minerais) Ils ne controlent pas encore les hydrocarbures mais ca va pas tarder La technique c : on vous construit des infrastructures manquantes (genre voie ferrée transcontinentale, port, bassin de radoubt....) pour que vous puissiez exploiter vos ressources qu'on achete un bon prix (a l'instant t) mais vous nous assurez le monopole (+ de 50 % du marché) La plupart des pays disent oui mais quand 10 ans plus tard ils veulent renegocier les prix à la hausse en fonction de l'inflation et du marché (temps t+10) les chinois leurs repondent gentiment :ben on a le monopole, si vous agmentez vos prix on achete plus rien (+ de 50 % je rappelle avec des fois des pics à 75 % d'achats) et le temps que vous trouviez d'autres partenaires commerciaux votre economie va s'effondrer et voila comment tenir des pays pas les c.... Sans compter le controle des infrastructures (materiaux chinois, ouvriers chinois, ingenieurs et entretien chinois....ect) et la ils commencent a engranger le benefince de cette politique qu'on acait pas vu venir il y a 5 ou 10 ans

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C'est sûr que les chinois peuvent se permettre d'avoir des expats en grand nombre... un ami qui bosse dans la construction de plate-formes pétrolières m'a d'aillerus dit que les Européens (GB, France) ET les ricains sont en trian de se faire foutre dehors par la Chine en Afrique...

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"Souvenez vous l affaire du concorde.Les plans derobes par les russes ds les annees 60, la construction du Tupolev 144 qui en as suivi et on connait la suite....." Oui les français l'on crashé lors d'un salon du Bourget grâce à un Mirage III qui ne volait pas dans son secteur - ça c'est moins connu - à propos du TU-144 je l'ai aperçu derniéremet sur plusieurs sites aux nouvelles couleurs de la Russie - je voudrais bien quelques explications. "Cela dit,on a encore du temps avant que les chinois deviennent vraiment encombrants." Ca c'est moins sûre - ils commencent déjà à l'être sérieusement sur pas mal de marchés - la concurrence s'annonce dure - si on veut garder notre niveau il va falloir entamer une réelle modification de nos loies de marché et arrêter de taxer à mort les entreprises et les classes dites favorisées qui sont les seules à pouvoir relancer l'économie. De plus remodifier toute notre économie pour l'aléger et la rendre compétitive et surtout de qualité et de pointe - mais la-dessus vu les différents programmes politiques j'ai des doutes que nos politiciens aient bien compris les enjeux internationaux actuels. "Quand au monde multipolaire vanté par la diplomatie française, que la diplomatie française soutienne cette idée ou non ça ne changera rien au fait que l'on se fera dépasser à un moment ou un autre par des géants démographiques, quelle que soit la qualité de nos futurs dirigeants politiques..." Certes mais on peut limiter la casse pour ne pas se retrouver encore une fois dérriére les autres au défilé à devoir se mettre sur la pointe des pieds pour entre-apercevoir et grapiller quelques miettes. Malheureusement Akhilleus et Duralex ont raison - et les européens sont mal vus en Afrique quand ils essayent de montrer le danger que représente les chinois - on les traite de néo-colonialiste - à tort ou à raison du reste. Après la technique proposé par Stratége sur l'affrontement direct avec la Chine est impossible sauf et c'est là qu'il faut être diplomate en s'alliant avec les Russes qui sont notre zone tampon géographique et aussi notre meilleur allié possible contre les Chinois.

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"Souvenez vous l affaire du concorde.Les plans derobes par les russes ds les annees 60, la construction du Tupolev 144 qui en as suivi et on connait la suite....."

Oui les français l'on crashé lors d'un salon du Bourget grâce à un Mirage III qui ne volait pas dans son secteur - ça c'est moins connu - à propos du TU-144 je l'ai aperçu derniéremet sur plusieurs sites aux nouvelles couleurs de la Russie - je voudrais bien quelques explications.

"Cela dit,on a encore du temps avant que les chinois deviennent vraiment encombrants."

Ca c'est moins sûre - ils commencent déjà à l'être sérieusement sur pas mal de marchés - la concurrence s'annonce dure - si on veut garder notre niveau il va falloir entamer une réelle modification de nos loies de marché et arrêter de taxer à mort les entreprises et les classes dites favorisées qui sont les seules à pouvoir relancer l'économie.

De plus remodifier toute notre économie pour l'aléger et la rendre compétitive et surtout de qualité et de pointe - mais la-dessus vu les différents programmes politiques j'ai des doutes que nos politiciens aient bien compris les enjeux internationaux actuels.

"Quand au monde multipolaire vanté par la diplomatie française, que la diplomatie française soutienne cette idée ou non ça ne changera rien au fait que l'on se fera dépasser à un moment ou un autre par des géants démographiques, quelle que soit la qualité de nos futurs dirigeants politiques..."

Certes mais on peut limiter la casse pour ne pas se retrouver encore une fois dérriére les autres au défilé à devoir se mettre sur la pointe des pieds pour entre-apercevoir et grapiller quelques miettes.

Malheureusement Akhilleus et Duralex ont raison - et les européens sont mal vus en Afrique quand ils essayent de montrer le danger que représente les chinois - on les traite de néo-colonialiste - à tort ou à raison du reste.

Après la technique proposé par Stratége sur l'affrontement direct avec la Chine est impossible sauf et c'est là qu'il faut être diplomate en s'alliant avec les Russes qui sont notre zone tampon géographique et aussi notre meilleur allié possible contre les Chinois.

oui en effet , la russie est le seul rempart contre la chine...si on arrivait a se mettre les russes dans la poche, les chinois auront beaucoup moins d influence...mais pour cela il faudrai faire des concessions , ce qui sera tres difficile...

le partenariat sino russe a encore de belles années devant lui....

dommage que l europe ne comprenne pas le role essentiel que peut jouer la russie....

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Pitié pas de guerre pour l'economie.La derniere fois qu'on a monté un coup comme ça c'etait sous Louis XIV contre la Hollande.ça été affreusement couteux et ça a servit à rien. Quand au russe avant d'être un rempart il faudrait d'abord s'assurer qu'ils ne soient pas le grand mechant loup.La situation à l'est reste encore assez flou.Nos cher amis exporteur de gaz ont du mal à comprendre que les pays baltes sont independants(on ne compte pas les violations de l'espace aerien de ces pays)et comme pour d'autre etat de l'ex-URSS. Les concessions pour obtenir une alliance stable risque d'etre hors de prix.Je suis tres sceptique. J'aime bien les russes mais leur approche de la diplomatie n'a rien avoir avec la nôtre.Les sovietiques ont toujours approché la negotiation comme un rapport de force,la moindre concession est pour eux une faiblesse. Si on par du principe qu'il faut à tout prix mettre les russes dans notre bateau,ils nous plumeront comme des pigeons. Les russes travaillerons avec nous si ça correspnd à leur interêt,l'amour de la culture française n'a aucune importance.

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