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Les enfants soldats


mohamed
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c'est triste...mais pourquoi ces enfants soldats existent-ils??

Les enfants ont une vision de la mort différente. S'ils sont formés assez tôt ils auront moins de scrupules. Ils sont plus malléables et donc plus facilement endoctrinable.

Les jeunesses hitlériennes n'était qu'une extrapolation du scoutisme. C'était un sensibilisation à l'armée. Un peu comme les scouts. Les jeunesses hitlériennes apprenaient à survivre sur le terrain et à adopter un esprit de corp.

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Enfants soldats en Afrique Les progrès de l’armement, et notamment la multiplication des armes légères et automatiques favorise aujourd’hui une participation accrûe des enfants aux conflits armés. Des gamins de 10 ans peuvent aisément se servir de kalachnikovs modernes ou de carabines M-16. Depuis les années 1980, c’est par milliers qu’ils sont incorporés.

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A notez que si les gvt et les armées "officielles" utilisent beaucoup moins les "enfants soldats" depuis les années 1950, se sont surtout les guérillas en tout genres qui "recrutent" de force pour étoffer leur rangs. On à citez plus les maoistes du Sentier Lumineux, mais les FARC en Colombie, les divers mouvements en Afrique dont "l'Armée de Dieu" en Ouganda sont composé en trés grande partie de gamins :(

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Ouverture à Paris d'une conférence internationale sur les enfants soldats

05 février 06:55 - PARIS (AFP) - Une conférence internationale se tient lundi et mardi à Paris pour mobiliser les Etats et les organisations et tenter de faire cesser le drame des enfants soldats, utilisés dans de nombreux conflits armés, et dont le nombre est estimé à environ 250.000 à travers le monde.

Des représentants d'une soixantaine de pays, ainsi que de diverses organisations internationales et des responsables d'ONG seront présents à cette conférence, qui sera co-présidée par le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, et la directrice générale de l'Unicef, Ann Veneman.

Cette conférence est la première réunissant l'ensemble des acteurs concernés par les enfants soldats, depuis leur présence dans les conflits, de Sierra Leone, Liberia, République démocratique du Congo, etc.., ajoutés aux travailleurs de terrain, représentants de forces de maintien de la paix et des Etats donateurs, notamment européens, relève-t-on à l'Unicef.

"L'objectif fondamental de cette conférence est de parvenir à avoir un engagement sans équivoque des Etats... pour mettre fin au recrutement et à l'utilisation des enfants soldats", explique Henri Leblanc, chef de programmes à l'Unicef.

Les Etats présents devraient souscrire un ensemble de résolutions, les "engagements de Paris", qui, sans avoir une valeur contraignante, souligneront leur volonté de prévenir et lutter contre l'enrôlement des enfants, souligne-t-on de source française.

Mais les participants apporteront aussi solennellement leur soutien aux "principes de Paris", mise à jour des meilleures pratiques pour éviter aux mineurs de rejoindre des groupes armés ou pour se réinsérer dans leurs communautés, dix ans après les "principes du Cap", en 1997, ajoute-t-on de même source.

Les acteurs de terrain concèdent que des "erreurs" ont été commises ces dernières années dans la lutte contre le phénomène des enfants soldats: les filles n'ont pas été suffisamment prises en compte et tout programme de réinsertion doit s'inscrire dans la durée.

"Très souvent, les donateurs prévoient des programmes très courts. Généralement, sur trois ans. Ces programmes sont tellement courts qu'on n'a pas le temps d'inscrire cette réinsertion dans la durée", alors que ces jeunes ont subi des "traumatismes psychologiques très graves", relève Liliane André, de la Fédération internationale de Terre des Hommes.

"Ce n'est pas en lui proposant une formation professionnelle de six mois qu'un enfant qui a été utilisé dans un conflit, complètement déconnecté de sa communauté, de sa famille, va se réinsérer", renchérit Henri Leblanc.

Les filles, "très difficiles à réinsérer parce qu'elles sont stigmatisées lorsqu'elles reviennent dans leurs villages", doivent être davantage prises en compte, souligne Liliane André.

"Utilisées à des fins sexuelles, mariées de force, sortant du conflit avec un enfant", il convient de faire "tout un travail de reconnection sociale avec la communauté", ajoute Henri Leblanc.

Aujourd'hui, "la question des enfants soldats est un phénomène mondial. Ce n'est pas du tout la spécificité du continent africain", ajoute aussi ce spécialiste de l'Unicef.

L'Asie, poursuit-il, a été ces dernières années le "continent le plus touché", en particulier en Afghanistan, aux Philippines, en Indonésie, au Népal, en Birmanie. Sans parler de la Colombie, où l'on estime le nombre des enfants soldats à 10.000.

Et une responsable des Nations unies, Radhika Coomaraswamy, vient d'indiquer que de plus en plus d'enfants soldats combattent au Darfour (ouest du Soudan), déchiré par une sanglante guerre civile.

Image IPB

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Je ne conteste pas l'ignominie et la véracité des propos de ta deuxième phrase camarade lacatapulte, en revanche je pense que la première dite comme elle est peut préter à confusion.

La nation Française a "utilisé" les "fameux" enfants de troupe par le passé comme elle a "utilisé" ses soldats dans un contexte de guerre totale ou la patrie était en danger. Le mot "utilisé" fait penser à un outil, un objet. Je le déplore. Je ne goute pas non plus le "soi-disant pour les civiliser". Ta façon légère de parler des E.T est limite et je te conseil sincèrement de bien vouloir avoir l'obligeance d'aller creuser le sujet avant de parachuter des phrases dessus. Après avoir été E.T plusieurs années dans ma jeunesse ( et je ne suis pas le seul ici ), il ne m'apparait toujours pas avoir été utilisé ni manipulé à ce jour, bien au contraire.

Il n'est pas ici question de sensiblerie exacerbé de ma part, mais là je trouve que tu franchis la dead-line. Attention à la confusion des genres.

Un ""soi-disant civilisé".

Merci Max...

D'autant plus que les "Enfants de Troupe" ne recevaient aucune formation militaire stricto sensus, mais uniquement une instruction générale et technique, et en tout état de cause aucune formation au combat.

Quant à utiliser des coupures de presse de "la Grande Guerre" présentant "de jeunes héros"... En y regardant de plus près, il s'agit bien souvent de "territoriaux" et il ne faut pas perdre de vue que tout était bon pour "galvaniser" le patriotisme...

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Tiens, j'ai vu un reportage sur France2 sur les enfants tamouls enbrigadés par les "Tigres" au Sri Lanka.

Leurs conditions sont ignobles :

- ils étaient enfermés ou séquestrés

- certains étaient enlevés de leurs familles

- lavage de cerveaux

- menaces ou intimidations si fuite

- ...

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enfin un espoir[07] Les pays signataires du texte se sont engagés à "n'épargner aucun effort pour mettre un terme à l'utilisation et au recrutement illégaux d'enfants par des groupes ou des forces armés dans toutes les régions du monde" et à déployer tous les efforts pour faire respecter et appliquer les "principes de Paris" ( principes pour protéger les enfants contre le recrutement illégal ou l'utilisation par des forces armées ou des groupes armés), à chaque fois que cela sera possible et dans le respect des obligations interntationales, dans les actions politiques, diplomatiques, humanitaires et en matière d'assitance technique et de financement. [11][28] Ces Etats s'engagent à "lutter contre l'impunité, enquêter et poursuivre d'une manière effective les personnes qui ont illégalement recruté des enfants de moins de 18 ans dans des groupes ou des forces armés

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Faire prendre conscience aux bailleurs de fonds internationaux que les enfants soldats méritent leur appui, c’est l’ambition de la conférence internationale qui a démarré, ce lundi, dans la capitale Française. La rencontre est à l’initiative du ministre français des Affaires étrangères, M. Philippe Douste-Blazy. Henri Leblanc, chargé de programme au Fond des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), revient sur les enjeux de ce rendez-vous.

"Libérons les enfants de la guerre", c’est le thème de la conférence internationale qui a ouvert ses portes ce lundi sous l’égide de la France et du Fond des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Les autorités françaises souhaitent ainsi contribuer à impulser une nouvelle dynamique à la lutte pour la réinsertion des enfants soldats. Ils étaient, en 2006, 250 000 dont 120 000 sur le continent africain. Douze pays sont inscrits sur une "liste noire". Six cas ont déjà été soumis au Conseil de sécurité des Nations Unies. Des programmes pour la réinsertion des enfants soldats sont conduits dans une douzaine de pays sur la planète et, depuis 2001, 95 000 enfants en ont bénéficié.

Afrik.com : Quels sont les enjeux de cette conférence ?

Henri Leblanc : Cette conférence est historique car, pour la première fois, sont réunis à Paris, sous l’égide de la France et de l’Unicef, tous les acteurs qui sont mobilisés autour de la question des enfants associés aux groupes et forces armés. Aussi bien les agences des Nations Unies qui œuvrent dans le sens de la protection de l’enfance, les ONG qui travaillent sur le terrain, que les Etats qui sont concernés et ceux qui ont la capacité de financer des programmes de développement.

La conférence de Paris souhaite aboutir à un engagement sans équivoque en faveur des programmes qui sont conduits sur le terrain. Deux textes fondamentaux sortiront de cette rencontre. Les "Principes de Paris" rassembleront les bonnes pratiques qui prévalent à la mise en œuvre de programmes efficaces et l’"Engagement de Paris", lui, exprimera l’engagement des pays à appuyer les programmes de réinsertion des enfants soldats. La réinsertion est fondamentale dans la mesure où les enfants soldats ne constituent pas une génération perdue. Ils ont seulement besoin d’être soutenus.

Afrik.com : A travers ces deux textes, c’est une stratégie plus efficace qui, semble-t-il, se dessine ?

Henri Leblanc : Les principes qui seront adoptés à Paris sont le résultat de 10 ans de réflexion consécutives à l’adoption, en 1997, des "Principes du Cap ". Nous avons pu déceler les points qui rendent les programmes de réinsertion des enfants soldats performants. Nous nous sommes aussi rendus compte que les filles avaient été quelque peu délaissées dans ces stratégies. Jusqu’ici, seuls étaient pris en compte les enfants qui avaient porté des armes. Les filles, par exemple, au sein des forces et des groupes armés peuvent être utilisées à des fins sexuelles. Nous avons aussi compris qu’il fallait faire de la prévention et travailler sur le long terme.

Un bon programme de réinsertion doit être conduit sur deux ou trois ans, voire plus. On s’en rend bien compte quand on est obligés de mettre fin à un programme au bout de six mois faute de financement. En outre, la réinsertion est d’autant plus efficace qu’elle concerne la communauté dans son ensemble. La médiation avec la communauté est par conséquent primordiale. Il arrive que les jeunes filles, qui sont sorties des conflits après avoir été violées, soient rejetées par leur famille ou leur communauté qui leur reproche d’avoir été associées à un groupe qui leur a nui. Il est impératif que toutes ces nouvelles approches soient validées par les Etats. La conférence de Paris est aussi l’occasion pour des Etats comme la Sierra Leone et le Liberia de partager leurs expériences.

Afrik.com : Le phénomène des enfants soldats n’est pas un phénomène nouveau, mais il y a semble-t-il comme une résurgence du fléau ?

Henri Leblanc : Il n’y a pas de résurgence du phénomène des enfants soldats. Ce qui pose problème, c’est qu’en dépit des progrès considérables réalisés dans le domaine des droits de l’enfant, la question des enfants soldats se pose encore. C’est intolérable ! Les Etats doivent, par conséquent, prendre conscience du phénomène. Le fait que cela se passe à Paris revêt un caractère symbolique dans la mesure où la France s’est toujours distinguée dans la mise en avant de cette question sur la scène internationale. Afrik.com : A combien sont estimés les besoins financiers pour venir en aide aux enfants soldats ?

Henri Leblanc : Il est impossible de donner une véritable estimation tant les contextes et les situations diffèrent d’un pays à l’autre.

Afrik.com : Quand on parle du phénomène, on a l’impression que les enfants soldats sont un problème africain...

Henri Leblanc : La question des enfants soldats n’est pas une spécificité africaine. L’Asie et l’Amérique Latine sont aussi concernés. On retrouve des enfants soldats en Colombie, au Myanmar ou encore en Afghanistan. L’émergence de nombreux conflits sur le continent africain ont mis en lumière un phénomène mondial.

Afrik.com : En quoi consiste un programme type de réinsertion ?

Henri Leblanc : La première action est de couper les enfants des forces et groupes armés qui les utilisent. Il s’agit ensuite de leur donner accès aux services essentiels comme la santé et la médiation psycho-sociale. L’autre point important dans cette première phase est le traçage des familles qui permet, quand cela est possible, au jeune de retrouver un environnement protecteur. Dans l’Est de la RDC, par exemple, qui est encore en proie à des conflits, ils sont dirigés vers des communautés alternatives.

Le deuxième volet des programmes est consacré à la réinsertion dans la communauté d’origine. La médiation avec cette dernière est fondamentale. Cette étape est aussi l’opportunité pour l’enfant de se construire un autre avenir. La scolarisation et la formation professionnelle sont des outils qui permettront de le connecter au tissu économique. Pour les filles qui se retrouvent avec un enfant à charge, cela équivaut à leur donner les moyens d’élever leurs enfants.

Falila Gbadamassi

source: armees.com
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  • 4 weeks later...

samedi 3 mars 2007, 11h37 Madeleine, recrutée comme soldat à 11 ans, lance un appel en RDC NATIONS UNIES (Reuters) - Madeleine avait quasiment fini l'école primaire en République démocratique du Congo quand elle a été contrainte de rejoindre les rangs des miliciens Mai-Mai comme soldate. Elle avait onze ans. Elle s'est battue deux ans en première ligne, et a vu des filles se faire violer et devenir des esclaves sexuelles. Elle a finalement réussi à s'enfuir. Vendredi, Madeleine a lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle reconnaisse les crimes commis contre les filles enrôlées de force dans les groupes armés de RDC. "Nous avons été oubliées par ces gens qui auraient dû traduire en justice l'exploitation sexuelle dont nous avons souffert, qui s'apparente à de l'esclavage sexuel", juge Madeleine, dont le nom de famille ne doit pas être révélé par mesure de sécurité. "Nous regrettons que la Cour pénale internationale n'ait pas jusqu'ici pris en compte cet aspect, ce qui contribuerait à alléger notre souffrance", a expliqué l'adolescente, aujourd'hui âgée de 15 ans, lors d'un forum organisé au siège des Nations unies. La RDC - riche en or, diamants et bois - a été le théâtre d'affrontements entre des rebelles, des factions locales, des tribus et plusieurs pays voisins lors de la guerre de 1998-2003, qui a fait quatre millions de morts dont beaucoup ont été emportés par la faim et la maladie. "VICTIMES D'INTÉRÊTS ÉGOÏSTES" La Cour pénale internationale a jugé le mois dernier qu'elle disposait de suffisamment de preuves pour ouvrir avec Thomas Lubanga, un chef de milice congolais accusé d'avoir enrôlé des enfants pour le combat, son premier procès. Mais des organisations de défense des droits de l'homme ont reproché au tribunal de n'avoir inculpé qu'une personne et elles jugent que les charges devraient aussi porter sur des meurtres, des viols et des tortures. "Ce qui nous est arrivé n'est pas notre faute. Nous avons été victimes d'intérêts égoïstes et, dans ce sens, tout le monde est coupable, nos communautés tout autant que la communauté internationale", a déclaré Madeleine, qui a fondu en larmes et a reçu une ovation debout après son intervention. "Nous regrettons d'avoir été oubliées par ceux qui auraient dû nous aider", a-t-elle dit en présence de quelque 6.000 femmes du monde entier. Le forum, intitulé "Les filles parlent", était organisé dans le cadre de la 51e session de la Commission sur le statut des femmes, consacrée à la lutte contre les discriminations et les violences faites aux filles. Madeleine est de retour à l'école et participe à la réintégration d'autres jeunes filles comme elles dans leurs communautés. Selon elle, environ 30% des enfants recrutés pour le combat - et pour servir d'esclaves sexuels - en RDC sont des filles âgées de 12 à 15 ans. "Entre 70 et 80% d'entre nous ont quitté ces groupes avec des bébés, et ces enfants sont indésirables aux yeux du monde, sans parler des maladies que nous avons contractées", a-t-elle souligné. "Je me demande bien de quoi l'avenir sera fait après la démobilisation. Le monde devrait demander pardon pour ce crime irréparable."

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