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Hélicoptères: un commandement interarmées en 2009


jeanmi
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Un commandement intégré des hélicoptères (CIH) devrait voir le jour à l'été 2009. Installé à Villacoublay, ce CIH dépendrait directement de l'Etat-Major des Armées. Cette nouvelle structure s'inspire du Joint Helicopter Command britannique, qui regroupe les voilures tourantes de la RAF, de l'Army et de la Navy. Les compétences exactes du CIH ne sont pas encore totalement définies et une première structure devrait être mise en place en 2008.

L'avenir des hélicoptères fait l'objet de nombreux et vifs débats au sein des armées, comme en témoigne l'atelier que j'ai eu le plaisir d'animer au centre d'études stratégiques aéropatiales (Cesa) de l'armée de l'air en avril 2007. Chacune des armées, notamment la Terre et l'Air, sont soucieuses de conserver leurs spécificités. Si la majorité des hélicoptères volent chez les terriens de l'Alat, les aviateurs sont soucieux de conserver des savoir-faire très spécifiques et typiquement aériens, comme la Resco (recherche et sauvetage de combat) et les Masa (mesures actives de sûreté aérienne). Dans le même temps, l'arrivée de nouveaux matériels, comme le Caracal EC 725 (Terre et Air) ou le NH 90 (Terre et Marine) poussent les armées à collaborer plus étroitement.

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/

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Moi je dois avouer que, si j'y vois une certaine "rationnalité", cela me fait peur ; j'ai l'impression que l'on raisonne plus en termes de "gestion" qu'en termes opérationnels....

Tu sous-entends par là que cette organisation sera plus efficace en France lorsque les matériels ne sont pas engagés en opérations extérieures fusilier?

Cette rationnalisation existe depuis quelque temps en Grande Bretagne et les anglais sont sollicités en Irak et en Afghanistan. Il faudrait voir ce que cela donne...

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Tu sous-entends par là que cette organisation sera plus efficace en France lorsque les matériels ne sont pas engagés en opérations extérieures fusilier?

Cette rationnalisation existe depuis quelque temps en Grande Bretagne et les anglais sont sollicités en Irak et en Afghanistan. Il faudrait voir ce que cela donne...

En fait ça procède d'un certain doute (pour ne pas dire d'un doute certain) sur l'inter-armes et la modularité.....

C'est un peu la même réflexion que sur l'amphibie ; vous savez, ce que je pense de la non intégration de l'IM (pour la partie dédié à l'amphibie) dans la Marine....

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Je reproduis ce que j'ai apposé sur le blog secret défense.

C'est tendance et dans l'air des temps.

La réforme passe par une organisation et une mise en place progressive de la politique d'emploi des parcs. PEGP, nouvelle politique d'affectation, modernisation globale des fonctions maintenance, expérimentation de la PSP (parc en service permanent), gestion du parc et parc de gestion.

Parmi les prochaines discussions, on y trouve le regroupement des EC-725 HUS DAOS et Caracal Resco AdA. Ce regroupement pose le lieu de stationnement car les HUS de l'Alat ne décolle pas sans escorte des Tigre HAP basés à Pau, tout en sachant que le DAOS n'a pas les mêmes missions que celles de l'AdA basé à Cazaux. On pense à rassembler les centres d'expérimentation, autres pistes de reflexion un alignement des grades.

Patriote inquiet ne me contredira pas.

Rédigé par: top-action | le 07/11/2007 à 21:30

Puis certains délirent sur le V22 Osprey et je remet une couche.

Avant de songer à doter nos forces armées d'Osprey, il serait bon d'équiper notre ALAT de TTH90, notre AVIA de NHC/NHS 90 ,de régler le déficit capacitaire d'HM très lourd type CH-47F ou projet HTH car nos fauves sont vieillissants et méritent un grand repos. Puis songer à financer les rénovations des 24 Cougar. Par ailleurs, on peut optimiser le DAOS et la RESCO par 6 Caracal supplémentaires. Si on est dans l'utopie, pourquoi pas 6 MH47G pour nos COS ?

Ainsi qu'une dotation de KC-130 J pour ravitailler nos aéronefs avant l'arrivée des A400MRTT et A330-200 MRTT.

Par ailleurs, même si le cour du $ est en pente verticale, les V-22 ne coûtent pas 50 M$ pièces, c'est le double.

En conclusion, quand on aura recetté nos 160 NH90 et 120 Tigre, lancé le HTH ou pris sur étagère les €Mil-Mi26 T, Chinook ou CH-53X, on pourra forcer la main aux décideurs politiques pour leurs demander des Bi-ou Quadri_convertibles.

Rédigé par: top-action | le 10/11/2007 à 15:07

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Disons que le V22 ne correspont pas actuellement à nos besoin, qui est surtout une projection de force et de puissance.

Et?

Le V-22 n'est-il pas un appareil de transport relativement lourd à l'autonomie plus importante qu'un hélicoptère ?

C'est bien ce qui manque à notre armée pour améliorer sa mobilité...

Même si ce sont les Mi-26, CH-47F et CH-53K qui sont dans la course pour équiper notre armée d'un hélicoptère de transport lourd.

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Et?

Le V-22 n'est-il pas un appareil de transport relativement lourd à l'autonomie plus importante qu'un hélicoptère ?

C'est bien ce qui manque à notre armée pour améliorer sa mobilité...

Même si ce sont les Mi-26, CH-47F et CH-53K qui sont dans la course pour équiper notre armée d'un hélicoptère de transport lourd.

Un peu chére à l'achat et complexe à maintenir.

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  • 11 months later...

Le GIH

La mutualisation est compliquée quand, pour un même type d’aéronef, il s’agit de mélanger les équipages et les aéronefs au sein d’un dispositif opérationnel. Il en est de même pour la maintenance. Le groupe interarmées d’hélicoptères (GIH) résout progressivement les difficultés d’interarmisation qu’il rencontre depuis sa création.

La mise en œuvre du groupe interarmées d'hélicoptères (GIH) est l’une des mesures issues des réflexions conduites après la prise d’otages massive de Beslan en septembre 2004 qui ont conduit le ministère de la défense à mettre en place des moyens de projection au profit du groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN) devenu GIGN. Dès le 1er février 2006, le GIGN a bénéficié du concours d'une unité d'hélicoptères de manœuvre implantée à Villacoublay. Le GIH répond à trois types de mission : de soutien avec projection de personnels en zone sécurisée et sans engagement des vecteurs dans l’intervention ; d’appui, la projection de personnels (en environnement sécurisé ou non) s’accompagnant d’un engagement des appareils en appui renseignement ou feu ; exceptionnellement de transport de personnalités ou de défense civile.

Initialement composé de quatre appareils, le GIH est monté en puissance avec six hélicoptères de type Puma en provenance de l'armée de terre (quatre appareils) et de l'armée de l'air (deux appareils). Compte tenu des difficultés de disponibilité rencontrées sur ce type d’engins en fin de vie, les armées tentent de mettre à la disposition du GIH des hélicoptères supplémentaires. L’armée de l’air n’a toutefois pas réussi à fournir de manière durable un troisième hélicoptère au GIH. Le contrat opérationnel pour le GIGN est fixé à la projection de 25 hommes et 2,2 tonnes de fret dans un rayon de 400 kilomètres avec un délai d’alerte d’une heure, ce qui nécessite l’engagement de quatre hélicoptères. Le GIH ne pourrait garantir la disponibilité à 95 % de quatre appareils qu’en disposant de neuf hélicoptères au total. Faute de pouvoir dédier en permanence un nombre d’appareils suffisants, les armées renforcent ponctuellement le GIH autant que de besoin. Un équipage des forces spéciales soutient si nécessaire le GIH ; et le 5e RHC renforce également le GIH en équipes de maintenance.

Organisme à vocation interarmées rattaché au DAOS, dont les moyens relèvent pour 2/3 de l’armée de terre et pour le dernier tiers de l’armée de l’air, appelé à travailler au profit de la gendarmerie, le GIH est un modèle d’interarmisation tant par le niveau d’intégration qui lui est demandé que par les résultats obtenus en la matière. Des efforts très importants ont été déployés pour assurer l’interopérabilité des militaires. Désormais hommes et appareils sont interchangeables : des équipages de l’armée de l’air peuvent voler sur des appareils de l’armée de terre et inversement. Cette adaptation améliore la disponibilité : peu importe le type d’appareil disponible, le GIH est en mesure de répondre aux demandes. La maintenance des appareils est assurée par des personnels des deux armées sous le commandement d’un commandant de l’armée de l’air au sein de l’escadron de soutien technique aéronautique basé à Villacoublay. Le GIH maîtrise aujourd’hui les savoir-faire nécessaires à son intervention au profit du GIGN. Après deux ans d’existence, le taux de réponse du GIH aux missions qu’il reçoit est extrêmement satisfaisant.

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  • 6 months later...

Toujours le même refrain: on est tous interchangeables. Et comme en plus, on est du COS ou du DAOS ou de je ne sais quelle unité d'élite, on sait tout faire, et ca se termine par un trou dans l'eau au decollage d'un BPH.

Tant qu'il s'agit de piloter un camion à biffins ou d'aller déposer X ou Y sur une DZ, que l'on soit bleu pale, bleu foncé ou kaki, faut pas avoir fait Saint Cyr, d'accord. Et si c'est cette pa

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Désolé, j'ai eu un raté.

Si ce CIH  se limite à affecter des chauffeurs à des camions, why not. Si il cherche à prendre en gestion également la lutte anti-navire, la lutte anti-sousmarine et globalement les activités nautiques, je lui souhaite bien du plaisir.

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  • 3 months later...

Jean-Marc Tanguy dans son blog de ce jour apporte une foison de précisions sur le CIH

http://lemamouth.blogspot.com/2009/08/le-cih-sur-les-fonds-baptismaux.html

Dont voici un passage, à lire !

A moyen terme, la question de la SAR reste entière. Est-ce, demain, une flotte régalienne qui assurera cette mission, ou peut-on externaliser la flotte, voire le service dans son entier ?

Sur le même horizon, il faudra aussi remplacer une génération d'hélicoptères composites pesant entre 2 et 7 tonnes (Alouette III, Puma (Air), Fennec (Air et Alat)...) qui ne sont pour l'instant couvert par aucun programme. Les trois armées s'étaient empressées, l'an dernier, d'écrire un fiche de caractéristiques militaires commune pour un hélicoptère moyen polyvalent (HMP), aussi connu sous l'acronyme H3S (1) sans réussir, pour l'instant, à percer sur les lignes budgétaires.

De sérieuses inconnues demeurent aussi sur le format final de la flotte de NH90, dont les retards, pour la version marine, atteignent pratiquement quatre ans. La capacité budgétaire à aller jusqu'aux 133 TTH prévus est aussi sujette à caution : il ne suffit que de voir les ponctions successives opérées, au fil des ans, sur le Tigre (initié à 215 exemplaires, puis 120, puis donc désormais, 80).

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  • 3 years later...

http://www.opex360.com/2013/03/04/vers-la-dissolution-du-commandement-interarmees-des-helicopteres/

réé sur le modèle du Joint Helicopter Command britannique par un arrêté publié le 11août 2009, le Commandement interarmées des hélicoptères (CIH) a pour mission “d’optimiser, de coordonner et d’harmoniser la mise en condition d’emploi de la composante hélicoptère des armées.”

Dirigée par le capitaine de vaisseau Thierry Niogret, cette petite structure qui compte une dizaine de militaires, est installée à l’Etat-major des armées, à Paris, à proximité du Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO).

Mais sans doute faudra-t-il en parler bientôt au passé. Selon l’hebdomadaire Air&Cosmos (édition du 1er mars), les jours du CIH sont comptés. Et il pourrait même être dissous en juin prochain sans qu’une explication n’ait été avancée jusqu’à présent.

“La dissolution de l’ensemble (…) devrait intervenir formellement cet été, sans que les raisons objectives apparaissent encore clairement”, écrit le magazine, qui souligne que “chez les militaires, personne ne semble pleurer” sa “disparition.”

L’objectif de ce CIH visait avant tout chercher des synergies entre les flottes d’hélicoptères des trois armées tout en répartissant au mieux leurs activités et leurs charges opérationnelles. Il s’agissait aussi d’harmoniser les procédures, les doctrines d’emploi ainsi que les méthodes de travail. Seulement, la logique interarmées a, semble-t-il, trouvé une limite, chacun souhaitant garder ses prérogatives, savoir-faire et autres spécificités.

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  • 6 months later...
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