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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Attention que moi j’apprécie les qualités intellectuelles du bonhomme, ca fait plaisir d'entendre de temps en temps un journaliste qui cite des sources , des penseurs et des théoriciens, qui connaissent bien l'histoire de France et les enchaînements des événements, qui a des opinions et les assume mais son exposition médiatique est disproportionnée par rapport à la probabilité de réalisation et le réalisme de ses théories prédicatives.

Parce que bon le "retour aux frontières nationales étanches" et "depuis de Gaulle, y a rien de bon en France" et l'"Europe va nous mener à notre perte", je pense qu'on l'a bien entendu maintenant.

Maintenant s' il faut que la France perde une guerre, quelques dizaines de milliers d'hommes, son territoire, son empire, envoie l'ensemble de ses élites politiques et militaires au placard pour trouver un homme providentiel digne d'elle, faudra bien se contenter de ceux qu'on a le temps que la France reprenne son souffle entre deux désastres.

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Le Parlement européen a approuvé aujourd’hui en ‘plénière’ sa proposition pour le budget 2012 qui inclut un recalibrage du budget « relations extérieures » de l’Union européenne. Notamment : augmentation du budget pour la Palestine et diminution du budget pour l’Afghanistan.

L'article :

http://www.bruxelles2.eu/politique-etrangere/budget-exterieur-de-lue-des-coups-de-ciseaux-tres-politiques.html

La Chine va travailler avec l’Union européenne pour « créer des conditions favorables au développement de la coopération en matière de défense ». C’est ce qu’a déclaré mercredi après-midi le porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale Yang Yujun, à l’issue d’une visite de la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, selon l’agence de presse chinoise Xinhua. Les départements de la défense des deux côtés ont tenu trois cycles de dialogues politiques avant une rencontre au sommet entre Catherine Ashton et le ministre chinois de la Défense, Liang Guanglie. La Chine veut « oeuvrer pour enrichir et élargir le contenu du partenariat de coopération stratégique Chine-UE » a ajouté Yang.

L'article :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/le-salut-de-leurope-de-la-defense-en-chine.html

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La Chine va travailler avec l’Union européenne pour « créer des conditions favorables au développement de la coopération en matière de défense ». C’est ce qu’a déclaré mercredi après-midi le porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale Yang Yujun, à l’issue d’une visite de la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, selon l’agence de presse chinoise Xinhua. Les départements de la défense des deux côtés ont tenu trois cycles de dialogues politiques avant une rencontre au sommet entre Catherine Ashton et le ministre chinois de la Défense, Liang Guanglie. La Chine veut « oeuvrer pour enrichir et élargir le contenu du partenariat de coopération stratégique Chine-UE » a ajouté Yang.

L'article :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/le-salut-de-leurope-de-la-defense-en-chine.html

oeuvrer pour enrichir et élargir le contenu!!!!  la Chine aimerait bien la technologie militaire peut etre ?
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Le Royaume-Uni, furieux de voir reconnu le rôle de l’Union européenne, a décidé de bloquer la « machine » à déclarations européennes, comme le rapporte le quotidien britannique The Guardian, le 21 octobre. Les diplomates britanniques en poste à New York (ou dans d’autres instances de l’ONU) ont ainsi bloqué pas moins de 70 déclarations que l’Union européenne devait faire dans différents comités l’ONU, sur des sujets aussi variés que les droits de l’homme, le terrorisme, le désarmement ou l’économie. « Sur instruction du Premier ministre David Cameron et du Ministre des Affaires étrangères William Hague » précisent nos confrères britanniques.

Objet de la fureur britannique : les déclarations sont faites au nom de l’Union européenne et non de l’UE et de ses Etats membres. Ce faisant, ils viennent réduire à néant la récente avancée obtenue par le service diplomatique européen à l’ONU de voir son rang rehaussé dans les instances internationales des Nations-Unies.

Finalement, les 27 ont finalement trouvé un accord pour assurer la représentation extérieure de l’UE dans les instances internationales et répondre au « problème » posé par les Britanniques. Accord approuvé par les ministres des Affaires européennes, réunis exceptionnellement samedi (22 octobre) pour préparer le sommet européen consacré à la crise économique.

Les déclarations respecteront ainsi les marques suivantes « au nom de l’Union européenne » ou « au nom de l’UE et de ses Etats membres » « au nom des Etats membres » selon les domaines.

Comment faire chier le monde !  >:(

Le Royaume-Uni menace de quitter la CEDH:

Aux prises avec la fronde des eurosceptiques de son propre parti, qui réclament un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'UE, le premier ministre conservateur David Cameron tente de leur donner le change sur l'un des sujets de leur vif mécontentement : la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Cette instance supranationale sise à Strasbourg exaspère l'aile droite des tories, qui crie de plus en plus fort à l'ingérence, voire au viol de souveraineté.

Les juges de Strasbourg ont estimé que le Royaume-Uni (et douze autres pays européens) contrevenait aux textes ratifiés en privant automatiquement tout détenu de son droit de vote, qu'elle que soit sa condamnation. La CEDH a demandé à Londres de n'appliquer cette déchéance civique qu'au cas par cas, comme le font l'Allemagne ou la France, et non plus automatiquement à toute personne condamnée. Le gouvernement britannique a ignoré la requête strasbourgeoise, certains tories réclamant le retrait pur et simple de cette Convention que le Royaume-Uni avait pourtant été le premier à ratifier en 1951.

Tandis que la Haute Cour de justice de Londres refusait tout dommage et intérêt aux prisonniers plaignants, une commission a étudié les conséquences pour le Royaume-Uni, d'un retrait de la CEDH, et continue de travailler sur l'élaboration d'une "charte des droits" purement britannique.

=> C'est désormais systématique : chaque fois qu'une décision européenne s'oppose à une décision britannique, les anglais menace de quitter la structure qui a pris la décision ou de saboter son travail. Il y a quelques mois, le RU s'est opposé seul contre les 26 autres pays de l'UE à la mise en place d'un QG militaire européen unique (ce qui aurait fait faire des économies) par l'agence européenne de défense au nom de l'indépendance britannique et à exiger le maintien des 5 QG (dont 1 britannique), plus chers et moins efficaces !  >:( 

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J'ai vu qu'il y avait en effet une fronde assez sévère au RU sur la présence du royaume au sein de l'UE. Peu être les britanniques finiront par reconnaître qu'ils n'ont pas l'envie de faire partie de l'aventure et seront honnêtes avec eux même en quittant l'UE et ainsi initier un mouvement de recentrage vers un noyau européen dur et réel, et en finir avec cette fuite en avant de l’élargissement sans but de l'UE.

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"crie de plus en plus fort à l'ingérence, voire au viol de souveraineté."

Disent-ils tout en léchant le cul de l'oncle sam  :P

C'est se genre de personnes pétris de contradictions, minoritaires, qui arrive à faire chier le monde, qu'il faudrait expulser de l'UE oui...

S'il fallait procéder de la sorte, ne resterions-nous pas seul dans l'Europe?

Au moins, il y aurait un avantage: l'Europe serait unanime.

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Notre désaccord ici vient que nous ne voyons pas la Grande-Bretagne de la même façon. Ainsi, tu la juges sur ses actes alors que j'aurai tendance à m'interesser à sa nature.

Explication:

De mon côté, je pense que la GB est une nation à dimention mondiale. C'est son statu insulaire et sa puissance maritime depuis plusieurs siecles qui ancrent en elle un rapport au monde que nous ne comprenons pas nous français.

Si elle est européenne, elle ne se limite pas à cette seul dynamique régionale. Elle a donc une forme de schysophrenie diplomatique: un coup l'Europe, un coup les EU, un coup le monde.

Donc, elle ne fait pas chier. Elle est sur sa logique propre. Meme si elle n'est plus au sommet qui fut le sien au XIXème.

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On est d'accord sur sa schizophrénie, seulement tous les anglais ne sont pas des cons fiers et obtus qui profitent de leur capacité de nuisance à un moment donné pour faire chier le monde, au contraire ils essaient souvent d'être constructifs malgré leurs propres contraintes (et même si ça ne colle pas avec nos intérêts).

Seulement là ce que je remarque c'est que c'est vraiment pour faire chier le monde qu'ils font ça, ça emmerde même Cameron, tout cela pour des conneries de politique intérieure et se la jouer populiste.

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Le Parlement européen entre en guerre contre la mafia.

Tandis que la crise de l'euro et les soubresauts au Maghreb retenaient l'attention, les députés européens ont approuvé, sans crier gare, le 25 octobre, la création d'une commission anti-mafia. Objectif : doter les vingt-sept pays de l'Union européenne (UE) d'une structure capable de coordonner la répression de ces activités litigieuses. Ce texte, adopté à une écrasante majorité (584 pour et 6 contre), préconise également la création d'un procureur européen anti-mafia.

Largement inspiré des mesures introduites en Italie au cours des trente dernières années, le document soutenu par les eurodéputés recommande une batterie d'initiatives :

- la confiscation du patrimoine des criminels et de celui de leurs prête-noms,

- la protection des témoins de justice,

- l'interdiction pour les anciens détenus mafieux de se présenter à des élections et, aussi, l'interdiction faite aux entreprises ayant été condamnées pour leurs liens avec la pègre de participer à des appels d'offres.

"Il est paradoxal qu'une entreprise qui a été privée de marchés publics à Palerme, puisse concourir à un appel d'offre à Berlin", insiste Rosario Crocetta. Il prône également une meilleure traçabilité des fonds car "l'argent a toujours une histoire".

Pour cela, il souhaite une obligation de transparence sur l'origine des ressources pour tout dépôt bancaire supérieur à un million d'euros et pour tout contrat dans le BTP dépassant deux millions d'euros.

Après le vote des eurodéputés, une commission parlementaire va se mettre en place pour faire des recommandations qui seront introduites dans le labyrinthe institutionnel (Commission, Conseil européen). L'objectif est d'aboutir à une directive avant la fin 2012. Il y a urgence. Les activités mafieuses en Europe ont généré des revenus de l'ordre de 311 milliards d'euros en 2010, selon un rapport du procureur italien, Gaetano Paci. Soit presque deux fois le chiffre d'affaires de Total…

(Lemonde.fr)

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STRASBOURG (Reuters) - Nicolas Sarkozy a défendu mardi à Strasbourg l'idée d'une Europe à deux vitesses, fédérale pour les 17 pays de la zone euro et confédérale au niveau des 27 membres de l'Union européenne.

Lors d'un débat avec des étudiants dans cette ville où siège du Parlement européen, le président de la République française s'est déclaré en faveur du fédéralisme, condition selon lui du bon fonctionnement de la monnaie unique.

Il a cependant estimé que cette notion entrait en contradiction avec l'idée d'élargissement de l'Union européenne.

"Nous sommes 27. Il faut, à l'évidence, qu'on s'ouvre à terme aux Balkans. On sera 32, 33 ou 34. Personne ne pense que le fédéralisme, l'intégration totale, c'est possible à 33, 34, 35 pays", a-t-il expliqué. Mais "il n'y aura pas de monnaie unique sans un accroissement de l'intégration économique et de la convergence et c'est ce vers quoi l'on va."

"Clairement, il y aura deux vitesses européennes : une vitesse vers davantage d'intégration dans la zone euro et une vitesse plus confédérale dans l'Union européenne", a ajouté le chef de l'Etat français.

Il a de nouveau qualifié d'"erreur" l'entrée dans la zone euro, en 2001, de la Grèce, dont l'endettement massif est à l'origine de la crise de la monnaie unique la plus grave depuis sa création.

Nicolas Sarkozy a également estimé que l'Italie, troisième économie de l'Union européenne et 17% du PIB communautaire, ne pourrait pas non plus "s'exonérer des efforts" de bonne gestion imposés à tous les pays de la zone euro.

Au lendemain de la présentation par le Premier ministre français, François Fillon, d'un deuxième plan d'austérité en à peine deux mois et demi, le chef de l'Etat a défendu un train de mesures destiné à permettre à la France de tenir ses engagements en matière de réduction des déficits publics.

Nicolas Sarkozy a récusé le mot "rigueur" et souligné que l'enjeu était, pour la France, de rester dans le "peloton de tête" des grandes économies de la planète.

"Tout est dans le dosage", a-t-il expliqué. "Il y a l'absolue nécessité de réduire les déficits (...) Mais en même temps, si on la main trop lourde, on déprime la consommation et donc on ne retrouve pas le chemin de la croissance. Or nous avons besoin de croissance."

Il a confirmé son choix stratégique d'une convergence économique et politique avec l'Allemagne.

"Je ne dis pas que nous sommes les mêmes que les Allemands, je ne dis pas que le modèle allemand est parfait", a-t-il dit. Mais (...) je préfère que nous nous inspirions d'un modèle qui fonctionne économiquement plutôt que d'un modèle qui s'écroule économiquement."

"C'est vrai que j'ai voulu que la France se rapproche de l'Allemagne et qu'elle ne reste pas simplement leader des pays du Sud", a-t-il ajouté. "Le projet que nous poursuivons c'est un projet de convergence avec l'Allemagne, de rapprochement avec l'Allemagne, de partage avec l'Allemagne, de compréhension mutuelle avec l'Allemagne. Il n'y a pas d'autre choix."

Ne pas faire le choix de la convergence, c'est aller "vers la divergence" et prendre le risque de "l'affrontement", a-t-il également fait valoir.

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BERLIN (Reuters) - La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mercredi qu'il était grand temps que l'Union européenne modifie ses règles de fonctionnement.

Adoptant l'un de ses tons les plus dramatiques en deux ans de crise de la zone euro, elle a jugé "mauvaise" la situation actuelle en Europe et estimé que l'UE ne survivrait pas si elle ne prouvait pas au monde qu'elle pouvait surmonter la crise de la dette souveraine, qui s'est aggravée ces dernières semaines.

"Il est temps de réaliser des progrès vers une Europe nouvelle", a-t-elle dit lors d'une conférence à Berlin. "Une communauté qui dit, quoi qu'il se passe dans le reste du monde, qu'elle ne pourra plus changer ses règles fondamentales, ne peut tout bonnement pas survivre. J'en suis convaincue."

"Parce que le monde change considérablement, nous devons être prêts à répondre aux défis. Cela signifiera davantage d'Europe, et non le contraire", a-t-elle ajouté.

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Le programme d'aide alimentaire européen va pouvoir fonctionner encore deux ans. Mais à partir de 2014, le sort des associations qui aident les plus démunis est très incertain.

Les banques alimentaires vont pouvoir souffler pour deux ans. L'Allemagne, principal contributeur au programme européen d'aide alimentaire (PEAD), a finalement accepté lundi de maintenir sa contribution financière à l'aide européenne jusqu'en 2014. Depuis six mois, les associations tremblaient : l'Union européenne avait prévu de diminuer de 80% l'aide distribuée chaque année pour aider les plus démunis à se nourrir. De 480 millions, le budget global devait passer à 113 millions d'euros. Impossible avec une telle réduction de continuer à aider les 18 millions d'Européens qui souffrent de la faim.

«Cela va nous donner deux années pour nous retourner», explique Laurence Champier, responsable de la communication de la Banque alimentaire française . En France, le PEAD représente 70% de l'aide alimentaire distribuée.

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Allemagne : la CDU propose d'élire le président européen au suffrage universel.

La première journée du congrès de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), lundi 14 novembre, à Leipzig, s'est déroulée sans réelle difficulté pour Angela Merkel, chancelière mais aussi présidente du parti chrétien-démocrate. L'avenir de l'Europe n'était pas initialement prévu au programme mais s'est imposé à l'automne, notamment pour satisfaire les militants qui jugent la politique du gouvernement trop laxiste vis-à-vis des Grecs aujourd'hui et peut-être des Italiens demain. La motion sur la présidence de la Commission européenne, proposée par la direction, a été adoptée à la quasi-unanimité. Sur 1001 délégués, seuls neuf ont voté contre et dix se sont abstenus.

La standing ovation de plusieurs minutes à laquelle ont eu droit, à l'issue de leurs interventions, Angela Merkel puis, quelques heures plus tard, Wolfgang Schäuble, le très europhile ministre des finances, ne laissait pas place au doute. L'idée-maîtresse de la chancelière et de la motion tient en un slogan : la réponse à la crise 'n'est pas moins d'Europe mais plus d'Europe'. Non seulement parce que l'Europe, c'est la paix mais parce que 'neuf millions d'emplois dépendent directement de l'euro'.

Pour la chancelière, 'le temps est venu d'une percée en Europe'. Cela pourrait se traduire par des modifications au traité de Lisbonne permettant de renforcer le contrôle de l'Union européenne sur les politiques budgétaires des pays de la zone euro, mais cela pourrait également déboucher sur l'élection du président de la Commission européenne au suffrage universel 'afin de donner un visage à l'Europe'. Tel est en tout cas l'une des propositions de la motion adoptées par le congrès dont l'inspirateur est clairement Wolfgang Schäuble.

Certes, il est peu probable que les Vingt-Sept s'accordent rapidement sur cette révolution : la Grande-Bretagne y est hostile et les dirigeants de la CDU croient savoir que Nicolas Sarkozy l'est également. Mais le jalon est posé. De même, les délégués ont rejeté à une écrasante majorité la proposition de pondérer le poids de chaque pays au directoire de la Banque centrale européenne en fonction du poids de chaque économie, ce qui évidemment revenait à renforcer le poids de l'Allemagne.

Soucieuse d'apaiser le climat à l'intérieur de son parti, la chancelière a multiplié les références à Konrad Adenauer et à Helmut Kohl Mais elle n'a pas non plus cherché à gagner son congrès sur le dos des "petits" pays européens ou des pays en difficulté prompts à critiquer l'arrogante Allemagne. Si la motion sur l'Europe consacre un paragraphe à l'importance de "l'amitié franco-allemande", Angela Merkel n'a pas évoqué la France. Sauf en creux. En rappelant qu'il y a deux siècles, Leipzig avait été au cœur d'une sanglante bataille. De fait, ce fut l'une des plus humiliantes défaites de l'armée napoléonienne.

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Tient au vu de ces derniers temps, je n'aurais jamais crus qu'Angela face une telle proposition. En tout cas c'est une idée très importante qui me semble aller dans le bon sens. Il est aberrant dans une Europe qui se veut démocratique que l'exécutif ne soit pas élu au suffrage universel.

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J'aime ce phantasme du contrôle des comptes publiques par des techniciens étrangers.

Non que ce soit impossible mais quand cela commencera, il nous faudra avoir des arguments pour défendre notre fameux modèle à la francaise. Et ça, la rue risque de ne pas apprécier.

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Oui mais justement, notre modèle n'est le modèle libéral sur lequel se construit les autres pays européens. C'est la grande difficulté pour nous qui explique pourquoi notre gouvernement n'est pas chaud. Tout comme le serait un gouvernement de gauche.

Cas concret: notre tradition à batir des budgets sur des prévisions de croissance sur-évaluée. Déjà, cette année, notre effort est historique pour inverser cette tendance alors j'imagine même pas avec l'arrivée d'un contrôleur finlandais ou allemand, genre grand drôle.

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Un « papier » est actuellement à l’étude au niveau européen, notamment à l’Etat Major de l’UE, afin d’étudier la possibilité d’éléments civils en liaison avec les battlegroups militaires. Une notion qui n’est pas nouvelle. Les Suédois avaient travaillé sur cette question en leur temps. Et les Polonais, plus récemment, avaient remis à leurs homologues, ministres de la Défense, un « non paper » présentant quelques évolutions sur les battlegroups. Cette note pourrait être examinée en novembre par les ministres de la Défense, le 30 novembre qui devraient donner des indications précieuses sur la future orientation du document. Cette première discussion permettrait à la structure de planification du service diplomatique (CMPD) de préparer une série de recommandations aux Etats membres et d’étudier les meilleures voies de coopération entre moyens civils et moyens militaires.

Ce qui justifie cette évolution ? Selon ce que m’en a expliqué un responsable européen, « les retours d’expérience montrent bien combien il est nécessaire de préparer, le plus tôt possible, la transition dans une situation post-conflit ». La planification, anticipée, avec les civils de cette transition ; leur association aux battlegroups apparaît donc comme une nécessité.

L’Etat-Major veut ainsi examiner les moyens d’embarquer des éléments civils ou, au minimum, d’assurer une meilleure liaison entre les militaires du battlegroup et les civils. Elle entend initier la rédaction d’une ligne directrice aux Etats fournissant des Battlegroups sur les conditions et le rôle potentiel  de ces « composantes » civiles. Elle veut aussi démarrer le travail sur les formes possibles de coopération.

La note envisage plusieurs possibilités. Tout d’abord la création d’une petite équipe de conseillers civils au sein du battlegroup ; des experts en protection civile, en police, reconstruction développement, Etat de droit, réforme du secteur de sécurité (SSR)… Cette équipe pourrait être incorporée dans la planification du battlegroup au sein du FHQ (le quartier général déployé sur zone) ou localisée au FHQ mais de façon autonome.

Ensuite, l’adjonction au battlegroup d’une unité de police intégrée (FPU/IPU), permettant d’avoir des capacités supplémentaires en matière de maintien de l’ordre, de contrôle de la foule. Nb : ce type de solutions serait facilitée par l’existence dans plusieurs pays d’unités militarisées de maintien de l’ordre (gendarmerie, carabinieri, police militaire).

Enfin, des « efforts » pourraient être faits par les Etats membres pour analyser la meilleure coopération possible entre les battlegroups et des capacités civiles de l’UE – en incluant au besoin les pools d’experts, préconstitués, autour de la SSR.

Cette approche entend reprendre l’idée d’une extension des battlegroups vers les civils. Mais au lieu de plancher sur les utilisations possibles des groupements militaires dans des interventions mixtes (lors de catastrophes naturelles par exemple), il se penche sur les moyens de liaison civils qui pourraient être utiles au battlegroup. Ce qui, assurément, est plus facile à accepter et mettre en place par les différents Etats membres.

Comment stopper la démilitarisation de l’Europe, c’est le sens de cette note du think tank européen EFCR, rédigé par Nick Whitney, bien connu de blog. Il a été le directeur de l’agence européenne de défense après avoir officié au Foreign office et au ministère de la Défense britannique où il était en charge, justement du département OTAN et UE. Prenant appui sur les derniers mots de Robert Gates avant son départ, mettant en garde les Européens, il prône la mise en place d’une « Europe Defense Review » pour renouveler leur vision stratégique pour le 21e siècle avant qu’il ne soient trop tard.

Le coupe-coupe financier est en effet à l’oeuvre dans plusieurs pays mais de façon très variable. La Lettonie ou la Bulgarie voient leur budget fondre de plus d’un quart tandis que la Pologne ou la Suède continuent d’avoir un budget croissant (légèrement). Mais les Européens continuent de dépenser plus que la Russie et la Chine combinées. Seulement personne n’a peur de l’Europe… Paradoxalement la mise en place d’un chef pour la politique étrangère et d’un service diplomatique a paradoxalement été accompagné d’un quasi-arrêt (near collapse) des efforts européens pour forger une politique de défense et de sécurité commune. Une PSDC « missing en action » durant la crise libyenne.

« Ce qui est inquiétant, ce n’est pas tant les coupures budgétaires que la manière dont elle sont faites » constate Nick. C’est-à-dire : « sans aucune tentative de consultation ou de coordination au sein de l’OTAN comme de l’UE et sans un regard vers la capacité de défense génère qui pourrait résulter de la somme de ces décisions nationales ». « Un tel autisme suggère un manque profond d’analyse du contexte stratégique plus large et rappelle combien les dépenses de défense des Européens sont un gâchis entre les duplications non nécessaires ou la poursuite d’objectif qui n’ont que peu à voir avec l’équipement et l’efficacité des forces armées (comme la politique régionale ou d’emploi, les politiques industrielles… ). »

Mais l’intérêt de cette note me semble être ailleurs. Nick Whitney s’attache tout d’abord à expliquer : pourquoi les Européens en sont arrivés là ; pourquoi l’engagement militaire est toujours nécessaire. Sa note est donc importante tant pour les Européens que pour les Américains qui ont parfois du mal à comprendre notre continent. Il cerne ainsi un certain pacifisme ambiant, le non-résultat des interventions en Afghanistan. Mais met surtout l’accent sur un point : l’Européen ne ressent pas de menace militaire. « Il comprend le besoin d’une police de l’air ou de la mer. Il admire ses forces spéciales. Il veut que son gouvernement ait la capacité d’extraire quelques citoyens au large d’une plage dans un conflit civil en Afrique. (…) Mais le contribuable européen n’est simplement pas préparé à accepter pour préserver un certain noyau de capacités à dépenser environ 31% des dépenses US ou garder 1,6 millions personnes sous l’uniforme ».

Le manque d’appétit pour l’interventionnisme est indéniable. Il est étayé par certains exemples passés. L’intervention de l’Irak sans soutien onusien n’est pas un parfait exemple. Quant à l’intervention en Afghanistan, elle ne paraît pas avoir donné les résultats espérés, du moins dans l’opinion publique. « quatre Européens contre un seulement estiment que l’intervention en Afghanistan a rendu leur pays plus vulnérable au terrorisme et une claire majorité veut retirer ses troupes ».  « Si beaucoup ont estimé que c’était « une réponse nécessaire au 11 septembre », sa prolongation « métastasique en un futile exercice de nation-building qui dure depuis 8 ans a « démontré au moins pour l’Afghanistan que ce n’était pas faisable ».

(bruxelles2.eu)

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Un pas vers le fonds européen pour la démocratie.

Objectif : soutenir la transition démocratique dans les pays du voisinage, de l’Algérie à la Biélorussie, en passant par l’Egypte, l’Autorité palestinienne, la Géorgie ou l’Azerbaïdjan. Cette création pourrait approuvée par les ministres des Affaires étrangères, le 1er décembre.

Cette proposition figurait dans la communication de la Commission sur la politique du voisinage, publiée en mai dernier. Et les ministres avaient endossé cette idée en juin. Mais uniquement sur le principe. L’idée du Fonds européen de la Démocratie est portée par la présidence polonaise de l’Union européenne – soutenue par Prague et Stockholm – qui ne ménage pas ses efforts en ce sens. Elle part du principe que l’Instrument « pour la promotion de la démocratie et des droits de l’homme dans le monde » est trop lourd pour pouvoir s’adapter à toutes les situations. Ce fonds bénéficierait d’un apport du budget communautaire mais aussi d’autres contributions, des Etats membres comme d’autres Etats hors UE. A Varsovie, on espère des contributions de pays proches comme la Norvège.

Trois thinks tanks se sont regroupés pour présenter des propositions pour la coopération en matière de défense dans le cadre du triangle de Weimar (France, Allemagne, Pologne). Jean-Pierre Maulny (IRIS), Marcel Dickow et Hilmar Linnenkamp (SWP), et Marcin Terlikowski (PISM) viennent de publier « Weimar Defence Cooperation – Projects to Respond to the European Imperative » Document qui a fait l’objet d’une discussion à Varsovie lundi (14 novembre). Ces trois centres de recherche ont voulu montrer trois projets concrets – hors ceux déjà engagés (comme les hélicoptères) – qui permettraient aux trois pays d’unir leurs efforts, à court, moyen ou plus long terme. Une initiative que je trouve très intéressante car loin des analyses générales, elle s’attache à trouver des projets concrets, à mettre en oeuvre plus en rapidement.

Le renforcement des battlegroups est le premier d’entre eux. La création du Weimar Battlegroup à titre semi-permanent serait efficace, selon eux. Avec une spécialisation des fonctions : le soutien médical aux Français, la logistique aux Allemands, le système C3 (commandement, contrôle et communications) resterait effectué en coopération. Mais le but du trio de Weimar est d’avoir « des éléments intégrés pour bâtir graduellement une architecture C3 commune » dans le cadre du projet « battlegroup Plus ». On pourrait même envisager – explique un officiel polonais – que le commandement du FHQ à Ulm soit quasi-permanent. Les auteurs estiment que cette coopération devrait être supportée par un « petit secrétariat ».

2e projet : une plateforme commune pour les avions sans pilote (MALE). Projet d’avenir mais sensible quand on sait que les Français et Britanniques ont commencé une coopération sur le sujet. Mais l’utilité d’un UAV ne saurait se limiter aux aspects militaires. Il pourrait aussi être utile dans la sécurité : surveillance des frontières notamment (une étude de concept est déjà engagée sur ce point à l’agence européenne de défense) ou reconnaissance lors de catastrophes naturelles ou technologiques (on pense à l’accident nucléaire de Fukushima). Les « Weimar » pourraient introduire un propjet de recherche commun.

3e projet : les blindés. Sujet aussi épineux. On comptait jusqu’à peu 23 projets différents pour 27 Etats membres. Autant dire une pléthore qui ne pourra pas durer éternellement. Les Allemands veulent acheter le Puma, la France a développé le VCBI et la Pologne veut remplacer ses BMP1 post-soviétiques par un nouvel AFV. Mais personne ne semble vouloir renoncer à ce qui pourrait faire son industrie de demain. Le « terrestre » est un sujet auxquel tiennent les Polonais qui ont, eux aussi, une industrie qu’ils voudraient bien préserver. Là aussi il y a une opportunité, estiment les auteurs de la note. Le temps du « je peux le faire tout seul » paraît révolu. Les gouvernements du triangle de Weimar devraient proposer l’établissement d’un groupe de coordination stratégique sur les véhicules blindés, estiment les auteurs de la note.

(bruxelles2.eu)

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(BRUXELLES2) Le texte tombe à pic, intitulé « Une relance de la politique européenne de sécurité et de défense est possible », il est publié dans le Monde d’aujourd’hui (daté du 23 novembre) et est signé (à titre personnel) d’Eric Peters, qui appartient au Bepa, le « think tank » du président de la Commission européenne. Et il mérite qu’on s’y attarde. Eric Peters ne masque pas la réalité d’aujourd’hui : « ce qui marche ce sont les coalitions de  » volontaires «  », « Aucune nouvelle opération militaire ni mission de police n’a été lancée depuis plus de deux ans, malgré les acquis du traité de Lisbonne (et malgré)  les crises qui (ne) manquent (pas) », le tout sur fond de « manque d’unité politique, (…) de démilitarisation et de volonté de jouer cavalier seul ».

Mais il ne cache pas aujourd’hui que cet agenda pourrait changer à la fois car les agendas de certains Etats et le contexte international est porteur mais aussi car la nécessité économique est là, notamment en matière industrielle. L’Europe ne doit pas oublier d’utiliser son « arc » de réponses diplomatiques, la force…

Trois pays avec un agenda convergent ?

« Le Royaume-Uni a besoin de développer un agenda européen plus positif pour contrebalancer ses demandes de désengagement dans le domaine social. Il pourrait choisir d’adopter une attitude plus entreprenante en matière de sécurité commune et de relations extérieures. Marquée par l’opération libyenne, l’Allemagne ne pourra échapper à un rôle stratégique à la mesure de sa stature de géant économique, et qui s’inscrira dans l’UE. La France doit, quant à elle, clarifier les ambiguïtés d’une position en faveur d’une PSDC ambitieuse, mais aussi séduite par la dynamique des coopérations bilatérales et par le retour au sein du commandement de l’OTAN. »

Un contexte multilatéral porteur coté européen, comme coté américain

« De leur côté, les institutions européennes se mobilisent et sont attentives à l’érosion possible de la crédibilité de l’UE sur la scène internationale, comme l’a rappelé le président de la Commission dans son discours à Berlin le 9 novembre. Enfin, les Etats-Unis se font de plus en plus pressants, car ils veulent partager le fardeau financier des dépenses de sécurité et attendent de l’Europe qu’elle prenne ses responsabilités, comme l’ont rappelé récemment Robert Gates et Léon Panetta, les deux derniers secrétaires américains à la défense. »

Le chemin à suivre : l’intégration

« Une intégration accrue est nécessaire si l’on veut tirer les leçons du passé. Les axes d’action possibles ne manquent pas mais sans une communautarisation de la PSDC, une  » européanisation  » de la mise en commun des moyens militaires et l’élaboration d’une nouvelle stratégie européenne de sécurité et de défense, il sera difficile de faire un réel saut qualitatif. »

Politique industrielle

Une politique industrielle est également nécessaire « L’industrie européenne de défense pèse 93 milliards d’euros, 30 % de la production mondiale et près de 400 000 emplois. Mais elle souffre des restrictions budgétaires – les dépenses militaires de l’UE sont passées de 3 à moins de 1,7 % du PIB en trente ans. » La task-force mise en place à la Commission européenne va permettre « à la Commission de mobiliser tous les instruments de sa boîte à outils politique industrielle, marché unique, financement de technologie et d’innovation, et d’alimenter le dialogue et la coopération avec l’Agence européenne de défense, autre acteur-clé dans ce domaine. »

La force fait partie de l’arc diplomatique de l’UE

L’Europe ne doit pas oublier d’utiliser toutes les cordes de son arc, précise en conclusion Eric Peters. « Rien de durable ne pourra être effectué sans un renouvellement du discours politique sur la nécessité pour l’Europe d’utiliser toutes les cordes à son arc diplomatique, y compris la force. Dans un monde globalisé dans lequel chaque acteur défend ses intérêts et ses valeurs bec et ongles, il ne faut pas être naïf. Il s’agit de la capacité de l’Europe de défendre la sécurité et la prospérité de ses citoyens. »

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