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Fond souverain et nationnalisation libérale :)


g4lly
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Les fond souverains - fond etatique placant leurs actifs issu de ressources nationales dans des entreprises rentables pour garantir des revenus pour le moment ou la ressource fournissant le capital de base s'épuisera -, qui sont des facto des nationalisation, sauce libérale, déguisée a l'échelle internationale commence a inquiéter les allemands.

Résultat des courses les gouvernements allemands mets sous surveillance ces fond et s'autorise de les interdire d'entrer au capital d'entreprise allemande considéré comme stratégique.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/05/23/l-allemagne-contre-les-fonds-souverains-par-marie-de-verges_1048749_3232.html

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Pourquoi la france n'a t'elle pas des fonds souverains ?

Cela rapporte des sommes colosalles de dizaines de milliard de dollars (utile pour lutter contre notre dette).

Dans la mesure où elle est investisseuse en bourse (dans des sociétés où elle est actionnaire majoritaire (SNCF, EDF, etc) pourquoi n'a t'elle pas de gros dividendes ?

Certains spécialistes pensent que les fonds souverains sont actuellement très utile, notamment pour remplacer les actionnaires qui ont peur d'investir en bourse, ce qui l'empèche de s'effondrer, mais d'ici quelques années, ces fonds auront pris de l'importance et risquent d'être dangereux pour la stabilité économique mondiale, pourtant, il n'y a pas grand chose à faire pour les contrer.

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Le fonds souverains n'est pas vraiment une tradition européenne, je doute fort que ce genre de chose soit accepté par nos partenaires ...

Il me semble que Sarkozy à évoqué ce projet récemment, non ?

En France, on a le "fonds de réserve pour les retraites"* (qui ont notamment des "Private equity") et la "caisse des dépôts et consignations" sont considérés comme des fonds souverains. Cependant, le FRR ne gére pas directement les "Private equity" mais confie des mandats à des entreprises financières.

* un fonds d'investissement français instauré en 1999 par la loi de financement de la sécurité sociale pour assurer avec une dose de capitalisation la pérennité du système français de retraite par répartition.

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Apparemment, il pourrait être question de faire de la Caisse des Dépôts, gestionnaire des actions de l'Etat, un fond souverain. Mais quoi qu'il en soit, nous ne sommes pas un Etat pétrolier: on n'a pas des masses d'argent frais non assigné à des dépenses précises. C'est ça que permet le pétrole (et toute royaltie touchée par un Etat sur telle ou telle ressource naturelle), précisément: du fric net de toute dépense, venant en plus de la ressource fiscale. De l'argent de poche détaché de toute obligation de dépense. Et des putains de grosses sommes.

On n'a pas ce genre de truc, à moins de se mettre à exploiter les ressources du sous-sol de la Terre Adélie. C'est ce genre de ressource qui a permis aux Anglais d'atténuer la pression fiscale et de maintenir une dépense publique élevée, mais c'est aussi ce genre de ressource qui a permis à l'Arabie Saoudite d'acheter sa paix intérieure (pas d'impôts, plein de prestations et de cadeaux payés par l'Etat jusqu'aux années 80, une dépense militaire faramineuse qui ne sert qu'à créer un secteur d'emploi, parce que son efficacité militaire est de zéro), à Brunei d'acheter sa population (tout est payé par l'Etat, pas d'impôt), aux Emirats de gâter leurs ressortissants (mais pas les 75% d'immigrants plus ou moins

esclaves)....

C'est une rente qui permet à un pays de dépenser des sommes sans rapport avec son activité économique réelle, et elle ne dure qu'un temps. Tous les pays qui en ont eu ou en ont encore la gâchent, la gaspillent. Il n'y a que deux pays qui en aient fait quelque chose et s'en soient servi pour garantir l'avenir et se créer une vraie économie complète et solide: la Norvège et la Malaisie. Peut-être aussi certains Etats canadiens, mais c'est encore trop tôt pour le savoir.

L'Angleterre l'a gaspillée et et elle a commencé à s'épuiser sérieusement (les rendements de la Mer du Nord sont en baisse continue).

Les fonds souverains ne sont qu'une émanation de cette rente, et effectivement, leur importance est un danger en ce qu'il fausse gravement pas mal de données économiques, avant tout parce qu'ils obéissent à un agenda politique.

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mouip.

C'est un peu exagéré tout le battage autour des fonds souverains, je ne vois pas pourquoi ils seraient plus à surveiller que les fonds speculatifs classiques.

tout celà sent serieusement le "2 poids-2 mesures", hypocrisie typiquement occidentale, on ne se gène pas pour acheter de grosses entreprises nationales de pays emergents y compris des entreprises strategiques (finance, télécom, energie,...) mais dès que ces memes etrangers (Mittal, Gazprom) s'aventurent à placer leur argent dans nos entreprises on crie au scandale et on redecouvre les vertus du protectionnisme.

Pour le reste, faut prouver que ces fonds ont un agenda hyper politisé.

Dans la pratique, ces pays arabes ou asiatiques qui croulent sous les reserves de change ont raison d'essayer de placer le fric en rab', meme s'il y a toutes les chances qu'ils se fassent entuber par les escrocs de wall-street (comme d'hab quoi).

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C'est un peu exagéré tout le battage autour des fonds souverains, je ne vois pas pourquoi ils seraient plus à surveiller que les fonds speculatifs classiques.

tout celà sent serieusement le "2 poids-2 mesures", hypocrisie typiquement occidentale, on ne se gène pas pour acheter de grosses entreprises nationales de pays emergents y compris des entreprises strategiques (finance, télécom, energie,...) mais dès que ces memes etrangers (Mittal, Gazprom) s'aventurent à placer leur argent dans nos entreprises on crie au scandale et on redecouvre les vertus du protectionnisme.

T'es sûr que tu connais quoi que ce soit au sujet? Les fonds souverains sont des fonds d'Etat, faits pour des motifs politiques et ne dépendant que de la volonté des décideurs publics. Il y a déjà des études sur le sujet, et chaque positionnement a un but politique. Mittal n'est pas un fond souverain accessoirement, c'est un holding financier et un groupe industriel comme les autres, même si plus gros.

meme s'il y a toutes les chances qu'ils se fassent entuber par les escrocs de wall-street (comme d'hab quoi).

Comme quoi tu n'as effectivement rien pigé au sujet; garde ton idéologie anti-occidentale. Mais oui l'ouest est méchant et exploiteur par nature, mais oui les pauvres petites monarchies pétrolières ultra corrompues et esclavagistes sont des brebis innocentes tondues par le vil colonisateur blanc.

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Je pense que je connais le sujet des SWF mieux que toi, mais si tu as des choses à m'apprendre ca m'interesse :)

La parano anti-SWF est souvent lancée par des politicards excités ou des commentateurs qui n'y connaissent rien et ne comprennent pas les "regles du jeu".

L'argent des SWF est le bienvenu en ces temps de "crunch" des liquidités, et il y a toutes les chances que ces SWF en perdent dans le processus, c'est deja le cas, les fonds souverains du golfe qui sont venus au secours de la finance américaine l'automne dernier ont deja perdu sur leur investissement. Quand je parle d'escrocs de wall-street c'est plutot affectueux et admiratif, ils sont tres forts pour eponger les exces de liquidité de n'importe qui, surtout celui des investisseurs peu sophistiqués. Tout comme les japonais ont surpayé leurs acquisitions aux US dans les années 80, ou le Crédit Lyonnais lors de son aventure holywoodienne, les magiciens de wall street se feront une joie de tirer profit de la manne des SWF. Ca n'a rien de personnel, ni de rapport avec les relations nord-sud (evite les proces d'intention stp), c'est juste le business.

Les bouffons de bedouins decouvrent qu'ils peuvent acheter autre chose que mercedes en or, et se disent que c'est peut etre une bonne idée de placer de facon dynamique leur argent, tant mieux pour eux, mais faut pas paniquer ce ne sont ni les premiers ni les derniers à arriver dans une jungle financiere où il y a des prédateurs nettement plus aguerris et redoutables. Une bonne partie des banques américaines et allemandes et bcp d'investisseurs réputés se sont fait pieger ces dernieres années par les montages brillants des banques d'investissement de wall street, alors faut pas trop se stresser à cause de saoudiens ou de coréens qui debarquent avec leur cargaisons de dollars ;)

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Un fond souverain français ?

Que ce soit Laurent Fabius ou Nicolas Sarkozy qui lance l'idée de transformer la Caisse des dépôts et consignations en fond souverain, je trouve le projet tout aussi démagogique et irréaliste.

Pour faire le fond souverain, investir non seulement en défense pour protéger les champions nationaux des OPA, mais aussi en offensfi, dans les secteurs clés, il faut de l'argent. Certes, la Caisse des dépôts et consignations n'est pas pauvre, mais elle le serait moins si l'état ne lui prenait pas tous les ans le tiers de son résultat ! Elle serait aussi plus riche si elle ne devait pas jouer le rôle d'arrosoir à subventions pour les projets locaux (être sous la protection du Parlement n'a pas que des avantages).

Je veux bien que notre président nous fasse l'annonce "je veux que la Caisse des dépôts deviennent une fond souverain France", mais que dans la foulée, il nous donne les mesures concrètes qu'il entend mettre en oeuvre cette volonté, et qu'il commence par dire où il va trouver l'argent. Car si cette mission doit se faire "à fonds constants", par voie de rééquilibrages internes, qu'il m'explique les missions qu'il va falloir sabrer : le logement social ? Les aides au développement régional ? Pour l'instant, plutôt que de renforcer les fonds de la caisse des dépôts, il les affaiblit en banalisant le livret A.

Justement, les sénateurs discutaient de ce sujet pas plus tard que ce matin, avant d'aborder la réforme de la gouvernance de la Caisse des dépôts et consignations. Hasard de calendrier, qui illustre bien ce qui me fait le plus pleurer en ce moment, à savoir ces annonces gouvernementales sur un thème qui vient juste d'être discuté par le Parlement, annonçant ainsi aux parlementaires qu'ils vont devoir remettre le couvert. Cela me fait penser aux piétons, qui au lieu de traverser ensemble, en bloc, passent un par un, sans se poser la question de la gêne que leur comportement peut provoquer pour les autres usagers !

Source :

http://www.authueil.org/?2008/07/04/932-un-fond-souverain-francais

"Troisième obstacle, l'Europe, qui verrait d'un très mauvais oeil une telle initiative. Au nom d'un certain nombre de dogmes, l'Union Européenne déteste les interventions de l'Etat sur les marchés. Il est aujourd'hui impossible de nationaliser, sauf risque de faillite imminente, et encore avec désengagement annoncé de l'Etat une fois que la situation s'améliore. Un fonds souverain, chargé d'intervenir au sein d'entreprises industrielles, comme un faux nez d'un Etat, cela n'a aucune chance de passer l'obstacle Bruxelles ! Pour ceux qui l'auraient oublié, la Norvège ne fait pas partie de l'Union Européenne, elle peut donc avoir son fond souverain. S'il espère tromper quelqu'un avec les "intérêts éthiques" que défendraient ce fond, c'est qu'il est franchement naïf. La France, si elle le voulait vraiment, n'aurait aucun mal à financer de l'éthique, pas besoin d'un fond souverain pour cela."

Source :

http://www.authueil.org/?2008/04/28/825-de-la-difficulte-d-etre-ancien-ministre

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ca sent mauvais tout ces discours protectionnistes en Europe ou aux US, ca veut dire qu'on perd assez vite confiance en nous, nos capacités et le bénéfice global tiré de la libre circulation des capitaux...

Il vient pas de nul part ce protectionnisme il vient du fait que tout le monde joue le meme jeu mais pas avec les meme regle ... et qu'une parti du business n'est pas un "jeu" mais releve avant tout de la politique et de la survie des etats.

Alors d'un coté on signe des accords tres libéraux :) de l'autre on "nationalise"/"rachete avec des fond souverain" ce sur quoi on estime devoir garder la main. Vouloir tout marchandiser c'est aussi pouvoir se permettre de tout perdre ... car racheté pas plus riche que vous.

Une bonne partie des fonds souverains s'ils servent a faire fructifier l'argent nationale sert avant tout a préserver "libéralement" l'intérêt nationale :)

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Vous savez ce que je pense du libéralisme à outrance, je n'en rajouterai donc pas une couche sur les bienfaits du protectionnisme intelligent.

Un article de la tribune qui résume pas mal la situation: http://www.latribune.fr/info/ID0981F8474991B949C12574B0002DCE60

Oubliez juste les histoires de transparence et d'éthique (mis à part peut être pour la Norvège).

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  • 1 year later...

Le fonds souverain français grandit dans l’ombre

Le FSI dévoilera jeudi son treizième investissement direct dans une entreprise sur fond de débat autour de sa gouvernance.

Le Fonds stratégique d’investissement n’a pas encore un an. Mais il a déjà un solide bilan à son actif. Depuis sa création, le «fonds souverain à la française» a investi 450 millions en direct dans quatorze entreprises, et 650 millions dans différents partenariats régionaux et sectoriels.

Petit retour en arrière : en novembre 2008, au cœur de la tourmente économique, Nicolas Sarkozy annonce son intention de créer un fonds public pour venir renforcer les fonds propres des entreprises françaises menacées. Dès janvier, le FSI voir le jour. Il est doté de 20 milliards d’euros - 14 milliards de participations en provenance du portefeuille de l’État et de celui de la CDC, et 6 milliards de liquidités. Quelques semaines plus tard, sa doctrine est définie : le fonds a pour vocation d’entrer au capital d’entreprises «dont les projets de croissance sont porteurs de compétitivité pour le pays».

Salué pour ses choix économiques, le fonds n’a pourtant pas réussi à faire taire toutes les critiques. Dans un premier temps, on lui a reproché ses écarts avec sa doctrine, son rôle de pompier dans certains dossiers, ses prises de participations dans des entreprises affaiblies structurellement, ou encore son entrée dans des entreprises cotées, sans motif clair…

Dans un rapport interne rédigé cet été et remis à l’Élysée, le comité d’orientation stratégique, présidé par Jean-François Dehecq, soulignait en outre que «l’action du FSI ne saurait se résumer à une suite de choix d’opportunité». Et le document d’ajouter que le champ d’action du FSI est «extrêmement vaste et sa mission complexe (…), mais doit servir l’intérêt général de l’industrie française sans confondre celui-ci avec un soutien tous azimuts qui serait une source assurée de gaspillage».

Une responsabilité sociale

Le FSI, qui se définit lui-même comme «un investisseur avisé et responsable», s’est aussi vu reprocher de ne pas être suffisamment «socialement responsable». En d’autres termes, d’investir dans des entreprises qui procèdent ensuite à des restructurations, comme ce fut le cas pour Nexans. «À partir du moment où l’État intervient dans une entreprise, il faut qu’en contrepartie l’entreprise s’engage à maintenir l’emploi, cela me paraît la moindre des choses», estimait encore dimanche le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Lequel ajoutait que, même en étant membre du comité d’orientation, comme c’est le cas de son syndicat, il était «difficile d’avoir des éléments concrets».

Le manque de transparence : c’est la raison pour laquelle certains parlementaires voudraient bien voir leur contrôle sur le FSI accru. Aujourd’hui, la sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet (Union centriste), interpellera la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, sur cette question. «Nous n’avons aucune information sur le fonctionnement, ses critères de choix, sa stratégie», estime-t-elle. La sénatrice demandera notamment qu’un règlement intérieur, rédigé en association avec des parlementaires, définisse des règles de fonctionnement claires pour le fonds, qui doit placer la défense de l’emploi au cœur de ses interventions, adopter des procédures plus transparentes et surtout avoir un contrôle extérieur renforcé. «Il ne s’agit pas de porter un jugement sur la qualité des dirigeants du FSI ou sur leur travail, insiste la sénatrice. Mais dans la foulée du G20 de Pittsburgh il faut renforcer la surveillance de cet instrument financier.» La sénatrice invoque l’exemple du fonds souverain norvégien, qui associe le Parlement à ses décisions.

Au sein du FSI, on se défend de tout manque de transparence ou défaut de gouvernance. Dans son fonctionnement, le comité d’investissement, présidé par Patricia Barbizet, se réunit deux fois par mois pour statuer sur les investissements supérieurs à 25 millions d’euros. Au-delà de 100 millions, c’est le conseil d’administration qui tranche. Filiale à 51 % de la Caisse des dépôts, le FSI est de fait sous le contrôle du Parlement. Et le directeur général du FSI, Gilles Michel, de rappeler que «cinq parlementaires siègent à la commission de surveillance de la CDC».

3 questions à Gilles Michel

Quelle bilan tirez-vous de l’activité du FSI, un an après l’annonce de sa création ?

Depuis janvier, nous avons investi 800 millions d’euros. En direct dans 13 entreprises, au travers de partenariats, comme avec le fonds de modernisation des équipementiers automobiles, et au côté de fonds privés. Et d’ici à la fin de l’année, ce chiffre pourrait être proche du milliard et demi d’euros. Nous aurons lancé opérationnellement le plan FSI PME, qui s’inscrit dans le plan PME annoncé par le président de la République. Il réalisera ses premiers investissements en novembre.

Y a-t-il un problème de gouvernance au FSI ?

Cinq parlementaires siègent à la commission de surveillance de la CDC, dont le FSI est une filiale. D’ailleurs, nous sommes à ce titre sous le contrôle du Parlement. J’ai été auditionné par cette même commission de surveillance tous les quinze jours pendant sept mois, et le député qui la préside est invité permanent du comité d’investissement. Plus généralement, le FSI a été doté d’un mode de contrôle actif et chaque investissement réalisé l’a été dans le cadre d’une mission bien précise... Il n’y a pas plus transparent !

Et que répondez-vous quand on vous reproche de ne pas être assez responsable socialement ?

Le FSI n’est pas un objet terminé, gravé dans le marbre. Nous allons l’enrichir dans sa mission, son montage et ses principes. Il doit être rigoureux et exigeant en matière de gouvernance sociale et d’éthique. N’oublions pas que nous ne sommes jamais l’actionnaire de contrôle. Et quand une restructuration est nécessaire dans une société, il serait irréaliste de refuser la discussion.

Marie Visot

Source :

http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=122785444

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J'ai un copain avocat qui a bossé sur le deal qui a créé l'organisme du FSI: paraîtrait que c'est une usine à gaz faites pour caser des potes qui a drainé les ressources de la CDC (confiées, elles, à des gens compétents jusqu'ici) sous diverses formes. Les 6 milliards de "liquidités" en viennent aussi pour l'essentiel. Et ça a surtout servi à renvoyer des ascenseurs parce qu'on n'aurait jamais vu autant d'heures de travail confiées à autant de consultants et avocats pour un seul contrat sur la place de Paris, surtout venant d'autant d'agences et cabinets différents. Rapports de communauté avec NS?

Alors évidemment je ne suis pas un libre-échangiste par essence, et une bonne dose de protectionnisme m'apparaît comme une évidence nécessaire que seuls les idéologues continent à refuser. Ce qui veut dire qu'un fond d'investissement national investisant selon d'autres critères que le profit immédiat maximisé (responsabilité sociale, développement du pays et des territoires, vision de plus long terme) est une idée qui me plaît, même s'il ne faut pas présenter ça comme une nouveauté: l'Etat investisseur, directement, via les entreprises publiques et via la CDC (dont c'était quand même un rôle éminent) se chargeaient de ce taf.

Quel avantage au FSI? La concentration d'une certaine masse d'argent? La CDC pouvait le faire, et autrement mieux: elle avait déjà le gros du fric et aurait pu gérer les fonds mis par l'Etat. Le problème n'est que politique: on crée un nouvel organisme pour l'avoir sous sa coupe. L CDC est nettement moins aux ordres (il y a des pistonnés de toutes tendances, mais surtout une autonomie réelle).

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J'ai un copain avocat qui a bossé sur le deal qui a créé l'organisme du FSI: paraîtrait que c'est une usine à gaz faites pour caser des potes qui a drainé les ressources de la CDC (confiées, elles, à des gens compétents jusqu'ici) sous diverses formes. Les 6 milliards de "liquidités" en viennent aussi pour l'essentiel. Et ça a surtout servi à renvoyer des ascenseurs parce qu'on n'aurait jamais vu autant d'heures de travail confiées à autant de consultants et avocats pour un seul contrat sur la place de Paris, surtout venant d'autant d'agences et cabinets différents. Rapports de communauté avec NS?

Alors évidemment je ne suis pas un libre-échangiste par essence, et une bonne dose de protectionnisme m'apparaît comme une évidence nécessaire que seuls les idéologues continent à refuser. Ce qui veut dire qu'un fond d'investissement national investisant selon d'autres critères que le profit immédiat maximisé (responsabilité sociale, développement du pays et des territoires, vision de plus long terme) est une idée qui me plaît, même s'il ne faut pas présenter ça comme une nouveauté: l'Etat investisseur, directement, via les entreprises publiques et via la CDC (dont c'était quand même un rôle éminent) se chargeaient de ce taf.

Quel avantage au FSI? La concentration d'une certaine masse d'argent? La CDC pouvait le faire, et autrement mieux: elle avait déjà le gros du fric et aurait pu gérer les fonds mis par l'Etat. Le problème n'est que politique: on crée un nouvel organisme pour l'avoir sous sa coupe. L CDC est nettement moins aux ordres (il y a des pistonnés de toutes tendances, mais surtout une autonomie réelle).

On a la liste des entreprises "Subventionnées" ?

Et de leur coeur de métier ..

Question , sont elles forcément Françaises, ou avec actionnarat du Gouvernement , ou pas forcément ?

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  • 2 weeks later...

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