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Situation politique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud


Messages recommandés

HS: A propos, je me demande depuis un bon bout de temps, pourquoi nous ne sommes pas des membres plus actifs de l'ASEAN: nous y sommes présents au même titre que l'Allemagne, le Royaume uni, les États-Unis (statutairement, vu que concrètement ils ont un rôle majeur)... Alors que nous sommes un État du Pacifique, contrairement notamment aux USA dont le territoire le plus proche est Hawaï!

Quid de Guam et des Samoa américaines ?

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La Nouvelle Calédonie et la Polynésie sont des territoires incorporés au sens de départements français ?

La France ne s'implique pas dans l'ASEAN mais elle est de toutes façons actives avec les acteurs géographiques concernés par sa présence, surtout avec les îlots du Pacifique, avec lesquels, si mes souvenirs sont bons, des conventions ont été conclues pour la protection de leurs ZEE.

Et puis à ce train là, la France pourrait se prétendre membre de l'Organsation des Etats Américains via Saint Pierre et Miquelon, Clipperton et de la Communauté des Etats lantino-américains et caraïbes via les antilles  :lol:

Ceci dit le dernier n'est pas totalement irréaliste si ces îles devaient être sérieusement mises en valeur et intégrées dans le circuit local.

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La Nouvelle Calédonie et la Polynésie sont des territoires incorporés au sens de départements français ?

Non, il ne s'agit pas de DOM ou de DROM (contrairement à Mayotte, la Guyane ...) mais seulement d'une collectivité d'outre mer à statu plus ou moins spécifique. La nouvelle Calédonie a un statut très particulier qui pourrait éventuellement évoluer vers une indépendance. Pour la Polynésie, il y a aussi un statu particulier mais qui devrait évoluer plus rapidement vers le système "classique" de département et région.

La France ne s'implique pas dans l'ASEAN mais elle est de toutes façons actives avec les acteurs géographiques concernés par sa présence, surtout avec les îlots du Pacifique, avec lesquels, si mes souvenirs sont bons, des conventions ont été conclues pour la protection de leurs ZEE.

Et puis à ce train là, la France pourrait se prétendre membre de l'Organsation des Etats Américains via Saint Pierre et Miquelon, Clipperton et de la Communauté des Etats lantino-américains et caraïbes via les antilles  :lol:

Ceci dit le dernier n'est pas totalement irréaliste si ces îles devaient être sérieusement mises en valeur et intégrées dans le circuit local.

D'un point de vue militaire, c'est déjà en grande partie le cas. La France est un acteur incontournable en Amérique du Sud et on fait régulièrement des exercices avec les autres pays.
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Heu l'ASEAN je vois pas pourquoi on en ferait parti ...

Le territoire le + a l'Est de l'ASEAN étant la guinée occidentale (indonésie) j'ai pas trop compris le rapprochement ... L'ASEAN ayant très peu a voir avec les états du pacifique sauf cote Est des philippines et cote nord de la guinée occidentale qui sont les seules réelles cotes de l'ASEAN donnant sur le pacifique, le reste n'étant que des mers intérieurs de transitions océans indiens/pacifiques comme mers des Célèbes et cie (le point centrale de l'écologie marine mondiale soit dit au passage)

Tu es sur que tu voulais pas plutot évoquer l'APEC ?

Ou encore les institutions du pacifiques/océanie ? (australie, new zealand, polynésie, nouvelle calédo, micronésie ect)

  Parce que j'ai vraiment pas compris que pouvaient bien faire l'ASEAN en rapport avec les USA d'hawaï et nous de la nouvelle calédonie/polynésie vu les limites régionales de l'ASEAN a bien 3-4000 km a l'Est minimum de nos territoires

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Salut Alpacks,

Je m'emportais en effet en parlant d'adhésion, mais ne confondais pas les deux organisations, l'ASEAN étant la vraie régulatrice des rapports politico-économiques de la région.

S'il est vrai que l'Australie ou la Nouvelle-Zélande n'en sont pas membres, elles ont toutes les deux des rapports beaucoup plus proches que les nôtres avec l'organisation, des traités de coopération, de développement et de libre-échange plus importants que les nôtres (et surtout visiblement portés par le pouvoir politique), les liant au point d'en faire de quasi Etats membres. De même les USA, avec des projets comme le plan "E3", font tout pour se fidéliser une clientèle, sans oublier le poids diplomatique de la simple présence de leurs hauts représentants (voire PR) aux sommets...

La France, aujourd'hui, apparaît bien éloignée aux Singapouriens, Indonésiens, même Malaisiens avec lesquels nous avons pourtant de beaux contrats... Plus éloignée en fait que l'Allemagne, ce qui est un comble géographiquement parlant. On a notamment une politique diplomatique au coup par coup: les visites de très hautes autorités s'enchainent au moment de signer un contrat, alors que les Allemands "irriguent" la région de visites de moindres niveau mais permanentes (patrons d'industrie, ministres de l'économie des Lander), avec à la clé un sentiment de présence...

Je pense que nous devrions nous inspirer de ces pays et donc, pourquoi pas à terme, (je suis sûr qu'avec des liens éco étendus et une vraie volonté politique ça passerait), nous y imbriquer au même titre que l'Australie et la Nouvelle-Zélande!

StRaph

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Le président Evo Morales a annoncé mercredi l'expulsion de Bolivie de l'USAID, l'agence américaine pour le développement international, en l'accusant de conspiration et d'ingérence dans la politique intérieure bolivienne.

http://fr.news.yahoo.com/bolivie-pr%C3%A9sident-morales-expulse-lusaid-quil-accuse-ding%C3%A9rence-133446977.html

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L'USAID est une immense organisation d'influence américaine, ayant même participé à des chantages auprès de gouvernements étrangers (Albanie, pour ceux qui en ont entendu parler???)... Il n'est donc pas inimaginable qu'ils l'envoient dans des pays hostiles... :rolleyes:

StRaph

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  • 3 weeks later...

Argentine : le bilan peu flatteur des dix ans de présidence Kirchner.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/05/07/l-argentine-au-risque-des-kirchner_3172775_3222.html#xtor=AL-32280516

L'ancien président guatémaltèque Alfonso Portillo a été extradé vendredi vers les Etats-Unis pour y répondre d'accusations de blanchiment d'argent, quelques jours après l'annulation de la condamnation de l'ancien dictateur Efrain Rios Montt.

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130524.REU4860/un-ex-president-guatemalteque-extrade-vers-les-etats-unis.html

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  • 2 weeks later...

Argentine : La présidente argentine Cristina Kirchner a un plan pour relancer l'économie du pays : augmenter les investissements dans l'immobilier et dans le secteur énergétique. Et pour atteindre cet objectif, le gouvernement est prêt à tout, même à autoriser le blanchiment d'argent.

Une loi votée mercredi 29 mai par la chambre des députés autorise les Argentins à utiliser leur argent non déclaré pour investir dans l'immobilier ou dans la production de pétrole et de gaz. Le gouvernement déclare que cette amnistie vise à récupérer une partie des 160 milliards de dollars cachés et à les réintégrer dans l'économie légale. L'opposition condamne la pratique et affirme que cette loi permettra aux trafiquants de drogue et autres criminels de blanchir leur argent.

"Nous nous engageons sur la voie de la narco-économie", a déclaré la sénatrice d'opposition Liliana Negre de Alonso dans un entretien au site Bloomberg. "C'est totalement immoral. Le gouvernement ne se soucie pas des moyens pour atteindre son objectif." Ceux qui acceptent l'amnistie n'auront pas à payer d'impôts ni à expliquer l'origine des fonds.

Suite : http://www.lepoint.fr/economie/l-argentine-a-la-recherche-de-ses-dollars-caches-30-05-2013-1674597_28.php

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Nouvelle petite révolution à Cuba : 118 salles de navigation Internet ont été ouvertes mardi par les autorités cubaines dans un pays où les connexions à domicile sont rarissimes…

Avec précaution et timidité, les Cubains ont commencé mardi à fréquenter les 118 nouvelles «salles de navigation» Internet ouvertes par les autorités dans un pays où les connexions à domicile sont rarissimes. Mais le prix pour surfer est encore très élevé: 4,5 dollars de l'heure, dans un pays où le salaire moyen est officiellement de 20 dollars par mois.

La salle de navigation ouverte dans une succursale de l'entreprise publique de télécoms Etecsa au pied du célèbre gratte-ciel Focsa de la capitale cubaine compte neuf ordinateurs. Ils sont connectés à 2 mégabits, une vitesse inouïe pour Cuba. Dans la salle, règne un silence total, rare dans les lieux publics cubains. Timidement, les internautes consultent Twitter ou Facebook, lisent des journaux étrangers -alors que la presse papier internationale est totalement absente de Cuba- et regardent des vidéos sur YouTube.

Des sept usagers, cinq Cubains, un homme d'affaires allemand et une journaliste espagnole, tous deux résidents à Cuba. Certains ont rechigné à donner leur carte d'identité pour prendre un abonnement permanent, une formalité qui prend une dizaine de minutes. On peut aussi seulement acheter une carte d'accès, en prouvant aussi son identité.

Mais une fois connectés, liberté totale. Aucune censure, même à l'égard des sites de médias anticastristes de Miami, ont pu constater les journalistes de l'AFP. Jusqu'à présent, le seul accès public à Internet pour les Cubains passait par les grands hôtels. Des connexions lentes et chères (7 à 10 dollars de l'heure). Depuis vingt ans, les autorités cubaines ont réservé l'accès à Internet à un «usage social»: dans les universités, dans le secteur de la santé ou les administrations.

Suite : http://www.20minutes.fr/article/1168491/ynews1168491?xtor=RSS-176

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Alors que le président chinois Xi Jinping a terminé jeudi ses visites à Trinité-et-Tobago, au Costa Rica et au Mexique, sa tournée en Amérique latine a attiré l'attention mondiale.

Boris Martynov, directeur adjoint de l'Institut d'Amérique latine à l'Académie des sciences de Russie, a déclaré que la visite de M. Xi en Amérique latine revêt une importance historique.

Lors de sa visite, le président chinois a clairement indiqué que la Chine est prête à voir une Amérique latine plus prospère, a indiqué M. Martynov, qui s'attend à de nouvelles avancées dans le développement des relations bilatérales entre la Chine et l'Amérique latine après cette visite.

Il a affirmé que l'Amérique latine souhaite aussi voir une Chine plus prospère, comme le marché chinois est important pour la région.

Suite : http://french.cri.cn/621/2013/06/07/461s327731.htm

Le président chinois essaye de charmer l'amérique du sud et l'amérique centrale...

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Nicaragua : Bientôt un concurrent au canal de Panamá ?

Les Nicaraguayens en parlent depuis plus d'un siècle : creuser un canal interocéanique qui traverserait le pays de part en part pour concurrencer le canal de Panamá. Mais aucun président n'avait jusque-là trouvé de financement suffisant.

Or le Parlement nicaraguayen devrait approuver ce 14 juin "une loi donnant une concession pour une durée de cinquante ans, renouvelable, au consortium chinois HK Nicaragua Canal Development pour construire, développer et gérer un canal interocéanique", indique El Nuevo Diario.

Le projet est défendu avec enthousiasme par le président Ortega et devrait être approuvé sans difficulté par la majorité sandiniste de l'Assemblée. Le canal maritime devrait être construit d'ici dix ans et coûterait 40 milliards de dollars [30 milliards d'euros].

Il comprendra à la fois un canal maritime classique reliant l'océan Atlantique à l'océan Pacifique, doublé d'un canal "sec" ferroviaire. L'opposition est contre, ainsi que plusieurs associations de défense de l'environnement. Inquiètes des conséquences environnementales d'un tel projet, celles-ci ont appelé à manifester. 

http://www.courrierinternational.com/breve/2013/06/13/bientot-un-concurrent-au-canal-de-panama

:O :O :O

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Le Brésil a été secoué lundi par les manifestations sociales les plus importantes depuis 21 ans, qui ont duré plus de sept heures dans plusieurs villes, notamment à Rio qui a connu des scènes de guérilla urbaine.

Il s'agit des plus grosses mobilisations depuis celles dirigées en 1992 contre la corruption du gouvernement de l'ex-président Fernando Collor de Mello, qui avait démissionné durant son procès politique devant le sénat.

La manifestation de Rio, la plus importante du pays, a réuni lundi 100.000 personnes, d'abord pacifiquement, contre l'augmentation des tarifs des transports publics et les dépenses somptuaires engagées pour préparer le Mondial-2014 de football, avant de dégénérer dans la violence à la nuit tombée.

Un groupe de quelques dizaines de manifestants a pris d'assaut le parlement de l'Etat de Rio. Les policiers anti-émeutes les ont finalement dispersés dans la nuit.

(...) Les protestataires s'étaient donné rendez-vous sur les réseaux sociaux et ont rassemblé plus de 200.000 personnes dans tout le pays. Il s'agit en majorité de jeunes "qui ont perdu confiance dans les partis politiques", selon des analystes entendus à la chaîne de TV en continu Globo news.

A Brasilia, cinq mille manifestants ont protesté dans le quartier des ministères, symbole du pouvoir. Quelque 200 d'entre eux ont réussi à grimper sur le toit du parlement où ils ont entonné l'hymne brésilien avant d'en redescendre spontanément.

"Nous sommes arrivés dans la maison du peuple. C'est le premier pas pour montrer que nous ne sommes pas morts; ils pensaient que l'on s'arrêterait pour voir le football mais le Brésil n'est pas seulement ça", a déclaré à l'AFP Bruno Pastrana, un étudiant de 24 ans, assis sur le toit du Congrès National.

A Sao Paulo, où 65.000 manifestants ont défilé sur l'avenue Paulista, un groupe a essayé d'envahir le parlement local mais a été arrêté par les gaz lacrymogènes de la police.

(...) Cette fronde se développe alors que le Brésil, après des années de vigoureux développement économique et social, traverse une passe délicate marquée par une croissance en berne et une poussée de l'inflation notamment sur le prix des denrées alimentaires.

Suite : http://fr.news.yahoo.com/br%C3%A9sil-police-disperse-manifestants-devant-gouvernement-letat-rio-043717852.html

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Brésil: un mort parmi les manifestants

Les manifestations historiques qui ont rassemblé plus d'un million de personnes dans tout le pays ont dénégéré dans de nombreuses villes, faisant un mort accidentel et des dizaines de blessés. A Ribeiro Preto, dans l'Etat de Sao Paulo (sud-est), un manifestant est mort renversé par une voiture. D'après la presse locale, le véhicule a tenté de contourner un groupe de manifestants qui bloquaient une rue et a renversé trois personnes, dont la victime.

A Rio de Janeiro (sud-est), où plus de 300.000 personnes ont manifesté, des heurts violents ont éclaté devant la mairie entre un groupe de manifestants radicaux et la police qui a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Au moins 40 personnes ont été blessées dont un journaliste de la TV Globo, touché au front par une balle en caoutchouc.

Des manifestants ont cassé des vitrines, pillé au moins un magasin d'électroménagers et une grande confusion a régné tout la soirée. A Brasilia (centre), des manifestants ont attaqué le ministère des Affaires étrangères d'où ils ont été refoulés de justesse par la police. Un groupe de manifestants a réussi à briser une des portes vitrées d'entrée du bâtiment officiel et a été empêché in extremis d'y pénétrer par la police. 55 fenêtres ont été brisées. Des affrontements ont fait une trentaine de blessés.

A Vitoria (sud-est), un groupe de manifestants a détruit les cabines de péage d'un pont qui relie la ville à sa voisine. Devant le tribunal de Justice, le bataillon de choc a du intervenir avec des gaz lacrymogènes pour disperser un groupe radical.

A Salvador de Bahia (nord-est), théâtre de la première manifestation dans l'après-midi, des affrontements violents ont également éclaté entre une partie des 20.000 manifestants et les policiers.  Les manifestants ont incendié un bus et tiré des jets de pierres sur des minibus de la Fifa, organisatrice de la Coupe des Confédérations qui se dispute actuellement dans le pays et du Mondial dans un an.

Belem (nord) a connu des affrontements entre policiers et manifestants refoulés par des gaze lacrymogènes, tout comme Campinas (Etat de Sao Paulo), où des manifestants ont lancé des pierres et cassé des vitres de la mairie. La garde municipale a réagi avec des gaz lacrymogènes et des sprays au poivre. Au moins deux gardes et un journaliste ont été blessés.

Des affrontements police-manifestants ont également eu lieu à Porto Alegre (sud), berceau du Forum social mondial anti-Davos.

A Sao Paulo comme à Rio, les manifestants s'en sont pris, parfois violemment, à des militants de gauche syndicaux ou du Parti des travailleurs (PT) au pouvoir, qui se sont fait arracher et bruler leur drapeaux.

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Le secrétaire général délégué de l’Alliance atlantique, Alexander Vershbow, et le ministre colombien de la Défense, M. Juan Carlos Pinzon Bueno, ont signé, le 25 juin, à Bruxelles, un accord portant sur la sécurité des informations, ce qui permettra aux deux parties “d’explorer des pistes de coopération et de consultation dans des domaines présentant un intérêt commun.” En outre, les forces armées colombiennes pourront prendre part à des exercices planifiés par l’Otan.

Bien évidemment, cet accord, inédit pour l’Amérique du Sud mais pas pour l’Otan, étant donné que cette dernière a déjà noué des partenariats avec des pays non-européens, comme par exemple l’Australie, n’a pa manqué de créer une polémique dans un continent idéologiquement marqué par la gauche anti-libérale et “anti-impérialiste” lors de l’annonce de ce rapprochement.

“Cette demande de faire partie de l’Otan est une menace pour notre continent (…), c’est une agression, une provocation, une conspiration contre les gouvernements anti-impérialistes (comme) le Venezuela, le Nicaragua, l’Equateur et la Bolivie”, s’est ainsi insurgé Evo Morales, le président bolivien, Evo Morales. Et d’ajouter : “L’Otan est devenu un instrument d’intervention dans le monde entier (…) afin de récupérer les ressources naturelles.” D’où sa demande de convoquer en “urgence le conseil de sécurité de l’Unasur”, l’Union des nations sud-américains dont fait partie la Colombie.

Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, n’a pas fait non plus dans la demi-mesure en qualifiant ce rapprochement entre l’Otan et la Colombie de “coup de poignard dans le coeur des peuples de notre Amérique.”

Même tonalité chez son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, qui a affirmé que “certains essayaient désormais de faire venir les armées d’invasion en Amérique latine. Cela contredit la doctrine et la légalité internationale sur laquelle se base l’union” régionale.”

Suite : http://www.opex360.com/2013/06/28/la-colombie-et-lotan-vont-cooperer/

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Depuis l'abandon pour des raisons électorales de la rigueur budgétaire choisie par Lula au début de son premier mandat, rien ne va plus au Brésil.

Par Fabio Rafael Fiallo.

Lorsque le charismatique Inácio Lula da Silva accéda à la présidence du Brésil en janvier 2003, il avait préalablement accompli une mini révolution culturelle au sein de son Parti des Travailleurs. Au cours de la campagne électorale, Lula avait en effet mis de côté la rhétorique gauchisante du PT et promis qu’’il poursuivrait la politique macroéconomique libérale du président sortant, Fernando Henrique Cardoso.

Un tel revirement n’avait rien de capricieux. Le PT avait perdu trois élections consécutives, alors que la politique mise en place par Cardoso, d’abord comme Ministre des Finances et ensuite comme Président du Brésil, avait enregistré des succès incontestables. Son « Plan Real » (nommé ainsi d’après la monnaie nationale) avait mis fin à une inflation endémique. Cardoso avait en outre endigué les dépenses publiques, libéralisé les échanges commerciaux et facilité les investissements étrangers. Le Brésil renouait avec la croissance économique d’une manière soutenue.

Comparé aux réussites de Cardoso, la rhétorique du PT faisait piètre figure et semblait peu convaincante. D’où le changement de discours de Lula.

Une fois élu, Lula respecta sa promesse électorale. Son Premier Ministre des Finances, António Palocci, parvint à réduire et le déficit budgétaire et la dette de l’État. La modération dans l’expansion de la masse monétaire (création de billets) tenait l’inflation en échec.

Cette sobriété dans la gestion de l’économie aura favorisé la croissance économique et permis à Lula de lancer un vaste programme de lutte contre la pauvreté. La proportion des Brésiliens vivant au-dessous du seuil de pauvreté chuta spectaculairement de 31,8 pourcent en 1993-95 à 15,3 pourcent en 2009 [1].

Or, à la fin du second mandat de Lula, dans le but d’accroître les chances de la candidate du PT, Dilma Rousseff, aux élections de fin 2010, les dépenses publiques partirent à la hausse tandis que se mit à nouveau en marche la planche à billets.

Les élections gagnées, la nouvelle Présidente du Brésil s’enfoncera davantage dans les sables mouvants du laxisme fiscal et monétaire.

L’accroissement du déficit public pousse alors les taux d’intérêt à la hausse, ce qui porte préjudice aux investissements et à la consommation des ménages. Alors, pour contrer cet effet non désiré, la Banque Centrale s’engage dans l’expansion de la masse monétaire.

L’inflation dépasse régulièrement l’objectif fixé de 4,5 pourcent par an. Actuellement elle se situe autour de 6,5 %, allant jusqu’à 8,3% pour les biens non soumis au contrôle des prix [2].

Quant au contrôle des prix, cela n’a fait qu’assécher les liquidités et les marges de bénéfice des entreprises, nuisant par voie de conséquence à la production locale et aux investissements.

D’autre part, comme les augmentations du salaire minimum décrétées par le gouvernement ne correspondent pas à des gains de productivité, la compétitivité de l’industrie brésilienne en a souffert considérablement.

Pour y faire face, l’État a élargi sa participation dans des industries en difficulté, érigé des barrières commerciales et forcé la banque publique de développement (BNDES) à accorder des prêts risqués à des firmes locales.

Tout ce protectionnisme et ces emprunts faciles n’ont cependant pas servi à rendre les industries locales plus compétitives. Selon une étude de la Fédération des Industries de Sao Paulo, les importations ont doublé leur part dans la consommation d’articles manufacturés, passant de 12,5% en 2002 à 23,5% en 2012 [3].

Cerise sur le gâteau, la participation accrue de l’État dans le secteur industriel a créé un réseau d’influences propice à la corruption – au détriment des investissements publics dans les domaines du transport, de la santé et de l’éducation.

En résumé, la descente aux enfers typique de l’interventionnisme d’État est à l’œuvre au Brésil, avec, comme corollaire, la vague de protestations – contre l’inflation, la corruption et la mauvaise qualité des services publics – qui ont secoué les grandes villes brésiliennes ces dernières semaines.

Déjà en mars 2010, donc à l’époque de Lula, la revue anglaise The Economist, dans un article intitulé « Tomber à nouveau amoureux de l’État », tirait la sonnette d’alarme, mettant en garde contre le rôle croissant de l’État et les tendances inflationnistes dans l’économie brésilienne [4].

D’aucuns ont justifié le suicidaire abandon de la rigueur macroéconomique en arguant que le Brésil a dû changer de politique à cause de la Grande Récession qui touche l’économie mondiale depuis la fin de la dernière décennie.

Argument non valable. La preuve que le Brésil n’a pas suivi la bonne voie pour s’attaquer à l’actuel marasme économique réside dans le fait que le Brésil fait moins bien, ou pire, que d’autres pays confrontés au même environnement économique adverse.

Il convient de mentionner que le Brésil a enregistré une croissance inférieure et une inflation supérieure à celles de la plupart des pays de l’Amérique latine. Il sous-performe même les autres pays du groupe nommé Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine).

Les autorités brésiliennes auront-elles compris la nécessité de revenir à la rectitude macroéconomique qui avait tant aidé à la croissance de leur pays au cours des deux dernières décennies ? Rien n’est moins sûr.

Un sondage tout récent montre que la cote d’approbation de la présidente Rousseff est tombée de 57% à 30% en moins d’un mois [5]. Aussi, craignant une défaite lors des élections présidentielles de l’an prochain, Dilma Rousseff semble plutôt pencher pour la solution de facilité, à savoir : accroître la dépense publique et faire marcher la planche à billets afin de regagner la sympathie de son électorat et de l’aile radicale de son parti. Quitte à payer plus tard, elle et son pays, le prix fort.

https://www.contrepoints.org/2013/06/30/129496-au-bresil-une-crise-creee-par-letat

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... et d'autres pays européens qui ont refusé le survol de leur territoire car ils craignaient que Morales était en compagnie d'un certain transfuge de la NSA  :O

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Affaire-Snowden.-Le-rocambolesque-voyage-du-president-bolivien_55257-2208517_actu.Htm

On voit le double ou triple des Européens dans cette affaire, on affirme être outré que l'on nous surveille et on panique à cause d'une rumeur infondé.

Je me demande si Washington à demandé que l'on fasse ce grabuge ou si les Européens l'ont fait de propre chef ?

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Je me demande si Washington à demandé que l'on fasse ce grabuge ou si les Européens l'ont fait de propre chef ?

Le ministre bolivien de la Défense Ruben Saavedra décrit cette action comme :

hostile act by the US State Department which has used various European governments

(un acte hostile par le Département d'Etat US qui a utilisé divers gouvernements européens)

Guère de surprise à ces déclarations... car il a probablement raison. La honte de la France, du Portugal et de l'Italie est publique.

Il existe un accord européen. Dans la soumission la plus abjecte.

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Rassurez-vous, la France vient d'accorder l'asile politique à la fondatrice des FEMEN. C'est autrement plus important que Snowdeen.

Plus important:

Argentina plans to apply a law that forces holders of wheat and flour suitable for bread making to sell stock on the domestic market in a bid to contain inflation.

Interior Commerce Secretary Guillermo Moreno announced the measure in the official gazette today. The 1974 law allows authorities to freeze prices and obliges companies to maintain supply. Those in breach are subject to fines and imprisonment.

“If the law on supply is applied, the one who should go to jail is Moreno himself,” former Economy Minister Martin Lousteau said in an interview with Radio Mitre today. “He’s to blame for the lack of wheat in Argentina.”

Argentine wheat production has decreased since 2006, when President Cristina Fernandez de Kirchner’s predecessor and late husband Nestor Kirchner set export quotas. Lousteau was appointed by Fernandez in December 2007 and resigned four months later amid disputes over a bill that sought to increase export duties, a move that led to a four-month farmer protest and failed to move through Congress.

The rising cost of wheat locally has pushed up the price of bread to 20 pesos per kilo ($3.70), double year-ago levels, according to Abeceb.com research company.

Andres Alcaraz, spokesman for the grains and oilseeds exporters associations CIARA-CEC, declined to comment on the amount of wheat held by exporters in a telephone interview from Buenos Aires. The Buenos Aires Grains Exchange yesterday maintained its forecast for wheat area at 3.9 million hectares.

Domestic Consumption

Argentina, the largest wheat producer in South America, has a domestic consumption of 6 million tons. The harvest in the 2012-2013 season was 9.8 million tons.

Wheat futures for September delivery fell 0.6 percent to $6.61 a bushel at 12:37 p.m. on the Chicago Board of Trade.

Moreno closed stores owned by Wal-Mart Stores Inc., Carrefour SA (CA) and Cencosud SA (CENCOSUD) for a few hours yesterday after the government found shortages of some goods. Grocers agreed last month to freeze prices of 500 goods and ensure supply as part of the government’s efforts to stem inflation.

While the national statistics agency said prices rose 10.3 percent in May from a year earlier, private economists estimated prices rose 23.4 percent in the same period.

Last week, the consumer protection agency recommended Argentines combat price increases by baking bread at home, posting recipes on its website under the title, “hot bread, flour at frozen prices.”

http://www.bloomberg.com/news/2013-07-05/argentina-applies-law-that-jails-hoarders-as-bread-prices-double.html
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Le gouvernement brésilien a renoncé à faire venir plusieurs milliers de médecins cubains pour améliorer des services de santé défaillants, préférant se tourner vers l'Espagne ou le Portugal pour trouver des praticiens.

Le ministère de la Santé a expliqué lundi que le projet de recruter 6.000 médecins cubains, annoncé en mai pour pallier le manque de médecins dans les zones les plus reculées du pays, se heurtait à des problèmes de qualification.

Les associations de médecins brésiliens ont convaincu les autorités que le niveau des facultés de médecine cubaines était inférieur à celles du Brésil et le ministère a décidé d'embaucher les praticiens au cas par cas, en lançant une campagne de recrutement en Espagne et au Portugal.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00534298-le-bresil-renonce-a-son-contingent-de-medecins-cubains-584000.php

Pendant que les Brésiliens protestent contre la vie chère, les présidents du Congrès, du Sénat, le gouverneur de Rio de Janeiro et le ministre des Prévisions sociales se servent des avions du pouvoir pour aller faire la bringue, selon El Pais. Plus de 200.000 Brésiliens manifestaient dans tous le pays depuis début juin pour critiquer la hausse du coût des transports publics et la facture du Mondial 2014. Mais au plus haut de l'exécutif brésilien, plusieurs personnes usent et abusent des transports publics du gouvernement pour des missions qui n’ont rien de publiques.

Eduardo Alves, le président du Congrès, a utilisé un avion des forces armées pour assister avec sa fiancée, sa famille et ses amis à un match de la Coupe des confédérations au stade de Maracana, à Rio de Janeiro. Le président du Sénat, Renán Calheiros, a quant à lui utilisé un autre avion militaire pour le mariage de la fille d’un de ses amis politiques dans la ville touristique de Trancoso.

Garibaldi Alves, le ministre de la prévision sociale a fait de même pour se rendre à un autre match dans le stage de Maracaná. Et le gouverneur de l’État de Rio, Sérgio Cabral - dont l’appartement du quartier aisé de Leblón est encerclé depuis une semaine par des manifestants - a pris l’hélicoptère officiel de son gouvernement, acheté pour huit millions de dollars pour aller chaque week-end dans sa propriété de Mangaratiba, à 80 kilomètres de Rio, rapporte le magazine Veja. Chaque vol national d’un des avions du gouvernement coûte 70.000 reals soit 24.000 euros.

http://www.newsring.fr/sport/football/4187/61743-les-hommes-de-pouvoirs-du-bresil-se-servent-des-avions-du-gouvernement-pour-partir-en-week-end

Espionné par les USA, le Brésil compte mobiliser l'ONU.

Cible particulière des États-Unis, le Brésil a demandé des explications à Washington sur son programme de surveillance. Par ailleurs, Brasilia annonce son intention d'agir dans le cadre de l'ONU pour obtenir une révision des traités en matière de communications, afin de renforcer la confidentialité des échanges.

http://www.numerama.com/magazine/26461-espionne-par-les-usa-le-bresil-compte-mobiliser-l-onu.html

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  • 2 weeks later...

Un soldat américain capturé par les FARC en Colombie.

Les FARC ont annoncé avoir capturé un militaire américain le 20 juin en Colombie, et proposent dans un communiqué publié vendredi 19 juillet de le libérer pour faire "un geste" dans le cadre du processus de paix avec le gouvernement colombien.

"Le soldat Kevin Scott Sutay a été capturé le 20 juin 2013 dans la commune de Retorno, département du Guaviare. Nous avons pris la décision politique de le libérer pour faire un geste dans le cadre des discussions" sur la paix avec la gouvernement de Juan Manuel Santos, selon le texte publié sur le site Internet des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie). "Malgré le droit qui nous incombe de garder le soldat Kevin Scott comme prisonnier de guerre, nous avons pris la décision politique de le libérer pour faire un geste dans le cadre des discussions qui se déroulent à La Havane avec le gouvernement colombien, dans le but d'un accord qui mettrait un point final au conflit social et armé dans notre pays", peut-on lire dans le texte.

Pour la libération du soldat américain, les FARC ont demandé que soit établie une mission humanitaire composée de l'ancienne sénatrice libérale Piedad Cordoba et le Comité international de la Croix Rouge. Selon le mouvement de guérilla, cette capture "met en évidence la participation active sur le terrain de militaires et de mercenaires nord-américains à des opérations de contre-insurrection".

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/07/20/colombie-les-farc-annoncent-la-capture-d-un-militaire-americain_3450416_3222.html

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En Colombie, 15 soldats ont été tués samedi dans une embuscade tendue par les Forces armées révolutionnaires (FARC) dans le nord du pays.

Quelque 70 guérilleros ont participé à cette attaque, dont douze ont été capturés lors d'une riposte de l'armée. Les militaires pris en embuscade étaient chargés de protéger un oléoduc sur une route de la province d'Arauca, près de la frontière avec le Venezuela.

Quatre autres militaires ont été tués dans des affrontements dans la province de Caqueta, dans le sud du pays. Six combattants des FARC ont également trouvé la mort, a précisé l'armée.

Il s'agit des affrontements les plus meurtriers pour l'armée depuis le début des discussions de paix en novembre dernier.

Les discussions de paix entre le gouvernement colombien et les FARC se déroulent à Cuba. En mai dernier, après six mois de pourparlers, les deux parties ont conclu un accord pour le développement des zones rurales via par l'attribution de terres aux paysans.

Le président de la Colombie, Juan Manuel Santos, qui a ouvert l'an dernier des négociations de paix avec la guérilla, a affirmé que ces attaques ne représentaient « pas la bonne voie » et seraient « combattues avec force ».

« J'ai donné des instructions à nos forces pour qu'elles ne cessent pas un seul instant de faire feu jusqu'à parvenir à un accord final », a lancé le président, qui a exclu un cessez-le-feu avant l'issue des pourparlers.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/07/21/007-colombie-farc-violences.shtml

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  • 2 weeks later...

Le projet de légalisation du cannabis en Uruguay, qui ferait notamment de ce petit pays sud-américain le premier où l'État contrôlerait la production et la vente de marijuana, a commencé à être examiné devant la Chambre des députés, première étape en vue de son adoption.

S'il est adopté par les députés, le texte devra ensuite être approuvé par le Sénat avant sa promulgation.

Ce projet de loi prévoit notamment que l'État "assumera le contrôle et la régulation de l'importation, de l'exportation, de la plantation, de la culture, de la récolte, de la production, de l'acquisition, du stockage, de la commercialisation et de la distribution du cannabis et de ses dérivés".

Si le texte était approuvé, un organisme serait créé - l'Institut de régulation et de contrôle du cannabis (IRCCA) - afin de gérer la production et la distribution, et de veiller à l'application de la loi. Les consommateurs, résidents en Uruguay majeurs et inscrits dans un Registre des usagers, pourraient acheter jusqu'à 40 grammes par mois dans des pharmacies autorisées.

La loi prévoit aussi de permettre la culture à usage personnel à hauteur de six plants. La création de clubs de consommateurs de 15 à 45 membres serait également permise, avec une limite autorisée de 99 plans.

La gauche bénéficie d'une courte majorité au Parlement et il n'était pas acquis mercredi que tous ses élus votent en faveur du projet, malgré d'âpres négociations en amont qui ont retardé son examen. De son côté, l'opposition fait front uni contre cette loi. Le vote des députés devrait intervenir dans la nuit de mercredi à jeudi au terme de débats qui s'annoncent très longs, notent les observateurs.

Suite : http://fr.news.yahoo.com/uruguay-parlement-penche-l%C3%A9galisation-cannabis-165338196.html

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